تقي زاده

تقي زاده

L’Italie envisage de réduire sa présence militaire en Irak et en Afghanistan, toutefois, elle entend lancer une nouvelle mission militaire au Niger.

La ministre italienne de la Défense, Roberta Pinotti a déclaré, dimanche 17 décembre, que son pays prévoyait de réduire le nombre de ses troupes militaires en Irak et en Afghanistan, tout en décidant en même temps de lancer une nouvelle mission militaire au Niger.

La ministre italienne de la Défense, Roberta Pinotti. (Photo d'archives)

« Je peux dire avec satisfaction que l’un des objectifs a été atteint, et c’est la défaite du groupe terroriste Daech en Irak et en Syrie », a dit Roberta Pinotti au journal Republica rappelant : « Nous avions une forte présence militaire en Irak avec 1.500 soldats déployés que nous prévoyons de réduire de moitié. »

Rome a également l’intention de diminuer ses 900 militaires déployés en Afghanistan et elle en a déjà informé ses alliés au sein de la mission militaire internationale dans ce pays, selon la ministre.

Par contre, l’Italie entend lancer bientôt une nouvelle mission militaire au Niger. La ministre a justifié la nouvelle décision de Rome en avançant la nécessité de faire face aux menaces liées au pays.

Rome avait déjà annoncé sa décision via le président du Conseil italien Paolo Gentiloni, lequel a promis, mercredi 13 décembre, lors d’une réunion à Bruxelles, un soutien militaire au Niger. Il a annoncé que la priorité de l’Italie est le Niger où elle déploiera au départ 150 militaires. À terme, la mission italienne devrait être composée de 470 militaires dotés de 150 véhicules. Leur rôle est de lutter contre les départs de migrants des côtes libyennes.

Israël a pilonné lundi à l’aube quelques complexes militaires du Hamas au nord de la bande de Gaza. Les médias Israéliens prétendent pourtant que cette attaque était en représailles à des tirs de roquettes depuis Gaza vers Israël.


L’armée israélienne a visé, lundi 18 décembre, la base maritime des brigades d’al-Qassam dans la zone d’al-Waha, au nord-ouest de la bande de Gaza. Parallèlement, les complexes militaires de Badr, d’Asqalan et d’al-Waha à Gaza avaient été attaqués par Israël.

Par ailleurs, les bateaux israéliens ont ouvert le feu sur les côtes de Rafah au sud de la bande de Gaza. L’armée israélienne a prétendu qu’en réponse aux roquettes tirées de la bande de Gaza sur Israël, l’armée de l’air israélienne avait visé des complexes militaires de la Résistance dans le sud de la bande de Gaza.

Un garçon palestinien monte à bicyclette près d'une cible militante, touchée par un raid aérien israélien, le 9 décembre 2017. ©Reuters

La roquette du Hamas est tombée sur Ashkelon alors que le régime de Tel-Aviv a déjà dépensé des milliards de dollars pour renforcer son système de défense anti-missile « Dôme de fer ». Sans oublier entre temps les aides financières de l’administration américaine à l’armée israélienne.

Les échanges de tirs entre Palestiniens et Israéliens ont repris après six mois suite à la reconnaissance par Donald Trump de Qods comme capitale d’Israël. La démarche du président américain a en outre provoqué l’indignation des gens dans de nombreux pays du monde, dont dans les territoires occupés. Ces derniers jours, des heurts entre manifestants palestiniens et forces de sécurité israéliennes ont fait plusieurs victimes et des dizaines de blessés en Cisjordanie et à Gaza.

Les manifestants palestiniens ont brûlé les portraits du vice-président américain Mike Pence, et de l’émissaire de Trump en Palestine occupée, Jason Greenblatt, pour protester contre la décision des États-Unis de reconnaître la ville sainte de Qods comme capitale d'Israël. 

La manifestation anti-américaine a eu lieu sur la place al-Mahd, près de la vieille église de la Nativité à Bethléem.

Cette basilique est reconnue au moins depuis le IIe siècle après J.-C. comme l'endroit où Jésus (P) est né.

« Bethléem souhaite la bienvenue à l’émissaire de la paix et non à celui de la guerre. » pouvait-on lire sur les photos.

Le vice-président américain, Mike Pence qui veut rejoindre Jason Greenblatt, l'émissaire controversé de Donald Trump pour le Moyen-Orient -lequel a refusé de voir les responsables palestiniens depuis la décision américaine sur Qods- devra se rendre la semaine prochaine dans les territoires occupés. L’annonce sur ce déplacement a suscité l’ire des Palestiniens, et a mis de l’huile sur le feu.

Jason Greenblatt le 20 juillet lors de la convention républicaine à Cleveland.  Photo Kelly Jordan. ©USA Today network

Réagissant à ces évolutions, le ministre des Affaires étrangères de l’Autorité autonome palestinienne, Riyad Al-Maliki a annoncé que Mahmoud Abbas ne recevra pas Mike Pence. 

Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas s'exprime lors d'une conférence de presse à la suite du sommet de l'Organisation de la Coopération Islamique (OCI) sur la reconnaissance américaine de la sainte Qods comme capitale d'Israël, le 13 décembre 2017 à Istanbul. ©AFP

D’autre part, le cheikh Ahmed Mohamed el-Tayeb, grand Imam d’al-Azhar, a rejeté, lui aussi, une demande de rendez-vous de Mike Pence pour protester contre la décision anti-palestinienne de Trump.

« Je ne peux pas m’asseoir autour d’une même table avec ceux qui falsifient l’Histoire et bafouent les droits des nations et leurs valeurs sacrées. » a-t-il insisté.

Les forces israéliennes prennent position au cours d'affrontements avec des manifestants palestiniens dans le village de Betunia, près de Ramallah, en Cisjordanie, le 7 décembre 2017. ©AFP 

Les territoires occupés palestiniens sont le théâtre des manifestations depuis le 6 décembre, après la reconnaissance de la ville sainte de Qods comme capitale d'Israël par le président américain.

40 nouveaux villages rohingyas ont été ravagés entre octobre et novembre dans l'État de Rakhine au Myanmar.
Selon Daily Star, le nombre total de villages ravagés par la violence dans ce pays s’élève ainsi à 354 depuis le 25 Août.

Human Rights Watch a identifié 40 villages détruits en Octobre et Novembre, augmentant ainsi le total à 354 villages qui ont été partiellement ou totalement détruits depuis le 25 Août 2017.

Au cours de cette période, des milliers d'autres réfugiés Rohingya ont fui le Myanmar et sont arrivés au Bangladesh, dit un communiqué de presse par le HRW.

Depuis la fin Août, l'armée du Myanmar a commis des massacres généralisés, des viols, des arrestations arbitraires et des incendies criminels de masse dans des centaines de villages principalement Rohingya dans le nord de l'Etat Rakhine, forçant plus de 655.000 Rohingyas à fuir vers le Bangladesh voisin.


 Le HRW considère cette campagne de nettoyage ethnique comme crimes contre l'humanité.

Le point de passage entre l'Egypte et la bande de Gaza, généralement fermé, a rouvert partiellement samedi pour quatre jours, a indiqué le ministère de l'Intérieur du Hamas, au pouvoir dans l'enclave palestinienne. 
 
Cette réouverture concerne seulement les "cas humanitaires" dans le sens Gaza-Egypte, a-t-on précisé de même source.

Samedi matin, quelque 200 personnes, dont dix malades en attente de soins en Egypte ont franchi le point de passage de Rafah dans le sud de Gaza. Figuraient également des étudiants inscrits dans des établissements en Egypte, des ressortissants de ce pays, des Palestiniens travaillant dans des pays étrangers restés bloqués dans la bande de Gaza.

Aucune limitation n'est en revanche imposée pour les Palestiniens entrant dans la bande de Gaza en provenance d'Egypte.

Le point de passage avait ouvert pour la dernière fois à la mi-novembre durant trois jours.

Le point de passage de Rafah, seule ouverture de la bande de Gaza vers le monde extérieur non contrôlée par Israël, est fermé quasiment en permanence depuis des années, renforçant l'isolement israélien de l'enclave palestinienne.

La bande de Gaza est soumise à un vigoureux blocus israélien depuis plus de 10 ans. Israël a mené trois guerres contre l'enclave, qui gouverne l'enclave depuis 2007.
Le mouvement Fatah du président palestinien Mahmoud Abbas a appelé à des manifestations dans et autour de Jérusalem mercredi contre la visite du vice-président américain Mike Pence, en signe de protestation contre la décision des Etats-Unis de reconnaître la ville sainte capitale d'Israël. 
 
Dans le même temps, des milliers de Palestiniens ont participé aux obsèques de quatre d'entre eux tués la veille par des soldats israéliens en Cisjordanie occupée et dans la bande de Gaza, où des protestations sporadiques se sont poursuivies samedi contre la décision controversée sur Jérusalem du président américain Donald Trump.

Ces obsèques ont été une nouvelle occasion pour les Palestiniens de s'en prendre aux Etats-Unis et de scander des slogans hostiles à Donald Trump. Aux funérailles à Beit Ula près de Hébron, et à Anata, entre Jérusalem et la Cisjordanie, des hommes masqués ont tiré en l'air.

Signe que la colère palestinienne ne s'apaise pas, le Fatah, qui domine l'Autorité palestinienne internationalement reconnue et présidée par M. Abbas, a appelé à manifester le jour de l'arrivée de M. Pence à Jérusalem après une brève étape en Egypte.

"Nous appelons à des manifestations de colère aux entrées de Jérusalem et de la Vieille ville qui coïncideront avec l'arrivée du vice-président américain chez l’occupant mercredi", a-t-il indiqué dans un communiqué.

En revanche, malgré la colère palestinienne, la Maison Blanche dit vouloir renouveler les efforts pour relancer le processus de paix israélo-palestinien au point mort depuis 2014, à l'occasion de la visite M. Pence.

Mais elle ne dit pas comment elle va s'y prendre. M. Abbas a affirmé que les Etats-Unis ne pouvaient plus jouer leur rôle historique de médiateur de paix et a refusé de recevoir le vice-président américain qui a dû annuler la partie palestinienne de sa tournée.

- Huile sur le feu -

Mike Pence doit être rejoint par Jason Greenblatt, l'émissaire de Donald Trump pour le Proche-Orient qui n'a plus vu les responsables palestiniens depuis la décision américaine sur Jérusalem.

Annoncée le 6 décembre, la reconnaissance unilatérale de la ville comme capitale d'Israël, qui rompt des décennies de diplomatie américaine et internationale, continue à causer l'émoi avec des manifestations dans les Territoires palestiniens et plusieurs pays arabes et musulmans principalement.

Pour les Palestiniens, elle ne préjuge pas seulement du résultat de négociations de paix dont le statut de Jérusalem devrait faire l'objet. Elle nie l'identité arabe de Jérusalem-Est, occupée et annexée par Israël, et mine leur aspiration à établir un jour la capitale de leur futur Etat dans la partie orientale de la ville.

Israël proclame tout Jérusalem comme sa capitale "indivisible".

A l'ONU, l'Egypte a proposé au Conseil de sécurité une résolution demandant à ce que "toute décision visant à altérer le statut de Jérusalem (...) soit considérée comme "nulle (...) et révoquée". Mais des diplomates estiment que les Etats-Unis utiliseront leur droit de véto si ce texte est soumis à un vote du Conseil.

Ajoutant de l'huile sur le feu, un haut responsable de la Maison Blanche a affirmé vendredi que le Mur des Lamentations situé à Jérusalem-Est, devrait rester dans tous les cas de figure sous contrôle israélien. Le Mur des Lamentations, le site le plus sacré où les juifs peuvent prier, se trouve en contrebas de l'esplanade des Mosquées, troisième lieu saint de l'islam.

"Cette déclaration prouve une fois de plus que l'administration américaine s'est exclue du processus de paix. Nous n'accepterons aucune modification de la frontière à Jérusalem-Est", a dit à l'AFP Nabil Abou Roudeina, porte-parole de M. Abbas.

- 'Pas d'excuse' -

Même si elle n'a pas déclenché la spirale de violence redoutée, la décision américaine et les violences qu'elle a suscitées ont causé la mort de huit Palestiniens, fait des centaines de blessés et conduit à des dizaines d'arrestations.

Samedi, de nouvelles manifestations ont eu lieu à Bethléem et à Ramallah en Cisjordanie. L'un des Palestiniens enterrés en Cisjordanie, Mohammed Amin Aqal, a été abattu après avoir poignardé et blessé légèrement un policier israélien. Selon des photos de l'AFP, il portait autour de la taille un dispositif ressemblant à une ceinture d'explosifs.

Accentuant la mobilisation, le Fatah a aussi appelé à une nouvelle journée de manifestations vendredi, alors que le Hamas a appelé à faire de chaque vendredi une "journée de rage" après la décision de M. Trump.

Samedi, le chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, a affirmé que "Jérusalem appartient seulement aux Palestiniens et personne au monde ne peut changer cette vérité".

Il s'exprimait lors des funérailles d'un des deux Palestiniens tués la veille lors de heurts dans la bande de Gaza. L'un d'eux, Ibrahim Abou Thouraya, tué par balles, avait perdu ses deux jambes lors d'une attaque israélienne en 2008 et était une figure incontournable des manifestations contre Israël.

"Avec la mort d'Ibrahim Abou Thouraya, aucune excuse n'est plus valable pour de ne pas combattre", a ajouté M. Haniyeh.
Le Conseil de sécurité de l'ONU examine un projet de résolution visant à rejeter la décision du président américain Donald Trump de reconnaître Jérusalem comme capitale officielle d'Israël.

La décision de Donald Trump de reconnaître Jérusalem comme la capitale d'Israël a déclenché la colère des Palestiniens, des manifestations dans le monde musulman et une réprobation quasi unanime de la communauté internationale.

Le projet de résolution souligne que le statut de Jérusalem "doit être résolu par la négociation" et fait part de "profonds regrets concernant les récentes décisions sur Jérusalem", sans mentionner nommément les Etats-Unis.

Le texte affirme également que "toute décision ou action visant à altérer le caractère, le statut ou la composition démographique" de Jérusalem "n'a pas de force légale, est nulle et non avenue et doit être révoquée".

Les diplomates s'attendent à ce que les Etats-Unis posent leur veto pour bloquer cette résolution qui devrait recevoir le soutien des 14 autres membres du Conseil de sécurité.
 
Quatre Palestiniens ont été tués dans les manifestations par les forces israéliennes, lors d'une nouvelle journée de mobilisation contre la reconnaissance par Donald Trump de Jérusalem comme capitale d'Israël. 
 
Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté vendredi dans la bande de Gaza  et des milliers à Jérusalem et en Cisjordanie occupée vendredi à la sortie de la prière musulmane hebdomadaire, selon des journalistes de l'AFP sur place.

Des soldats et policiers israéliens ont utilisé des balles réelles ou en caoutchouc et du gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants, à Ramallah, Bethléem, Hébron, Qalandiya et près de Naplouse, en Cisjordanie.

Plus de 140 personnes ont été blessées par balles à Gaza, et des dizaines d'autres en Cisjordanie occupée, ont indiqué les secours.
La résilience du Liban face à la crise née de la démission de son Premier ministre, revenu depuis sur sa décision, a permis une hausse de confiance dans son économie, a affirmé vendredi le gouverneur de la Banque centrale. 
 
La démission inattendue de M. Hariri le 4 novembre et son séjour prolongé et mystérieux à Ryad avaient provoqué de fortes craintes concernant une possible dévaluation de la livre libanaise, une baisse des transferts des expatriés libanais dans le golfe Persique et la dégradation de la situation sécuritaire dans ce pays aux équilibres fragiles et à l'économie bancale.
 
"Les liquidités pour financer l'économie sont toujours disponibles car nous avons maintenu la stabilité monétaire (...) et je pense même qu'après cette crise, il y aura plus de confiance", a affirmé Riad Salamé, dans un entretien à l'AFP.

"Le coût de la crise a été la hausse des taux d'intérêt sur la livre libanaise mais la récompense a été que le pays a montré une fois de plus une résilience et que nos politiques monétaires étaient correctes", a ajouté M. Salamé, au siège de la Banque du Liban (BDL).

Les taux d'intérêt, qui étaient de l'ordre de 6 à 7% sur les dépôts, sont passés à entre 8 à 9% selon lui.

- Situation inédite -

"La livre libanaise (indexée sur le dollars, ndlr) est restée stable car la Banque centrale a anticipé en constituant d'importantes réserves en dollars américains", a expliqué M. Salamé, 67 ans, qui est à la tête de la BDL depuis 24 ans et a été classé deux fois meilleur gouverneur de banque centrale au monde par le magazine Euromoney.

Grâce aux liquidités des banques libanaises, parmi les plus performantes de la région, "le pays est toujours capable de s'autofinancer", précise-t-il.

La confiance dans le système bancaire au Liban a donné lieu à une situation inédite où le poids des banques est supérieur à celui de l'économie nationale: leurs actifs (plus de 200 milliards de dollars) représentent plus de quatre fois le PIB (environ 47,5 milliards).

M. Hariri avait démissionné en accusant le puissant mouvement chiite du Hezbollah, qui fait partie de son gouvernement, et l'Iran de "mainmise" sur le Liban, avant de revenir sur sa décision un mois plus tard.

Une source proche de M. Hariri avait affirmé à l'AFP que les Saoudiens avaient forcé le Premier ministre à démissionner en menaçant de chasser 160.000 Libanais du golfe Persique ou d'obliger les hommes d'affaires à retirer leurs investissements du Liban.
La Maison Blanche va renouveler ses efforts pour relancer un processus de paix israélo-palestinien mis à mal par la décision de Donald Trump de reconnaître Jérusalem comme capitale d'Israël, ont affirmé vendredi de hauts responsables américains. 
 
Selon ces responsables de la Maison Blanche, cette relance diplomatique interviendra dès la semaine prochaine, dans un souci évident de faire retomber la tension après la décision ultra-controversée du président américain, qui a reçu une condamnation quasi-unanime sur la scène internationale et a ravivé les violences au Proche-Orient.

A cet effet, les Américains fondent leurs espoirs sur la visite du vice-président Mike Pence, attendu mercredi à Jérusalem. "Ce voyage est en quelque sorte la fin de ce chapitre et le commencement du prochain chapitre. Nous continuons de nous concentrer sur le processus de paix et comment nous pouvons conduire cette situation vers une conclusion", a expliqué l'un des responsables sous couvert d'anonymat.

Mike Pence doit être rejoint par Jason Greenblatt, l'émissaire de Donald Trump pour le Proche-Orient, qui n'a pas rencontré ses interlocuteurs palestiniens depuis la décision présidentielle. Mais, signe que l'annonce du républicain le 6 décembre concernant Jérusalem a laissé des traces profondes, le président palestinien Mahmoud Abbas a d'ores et déjà décliné la rencontre.