تقي زاده

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Le Conseil de sécurité se réunit en urgence sur la question de la sainte ville de Qods.

La ministre suédoise des Affaires étrangères, Margot Wallström, a écrit sur Twitter : « Aujourd’hui, à la demande de la Suède et de sept autres États membres, la question de Jérusalem est examinée par le Conseil de sécurité des Nations unies. Que Qods devienne la capitale commune d’Israël et de la Palestine est une question qui ne peut être résolue que par la négociation. Toutes les parties doivent prendre des mesures pour parvenir à la paix et la violence doit être évitée. »

La ministre suédoise des Affaires étrangères, Margot Wallström, au sein du Conseil européen à Bruxelles, le 13 novembre 2017. ©AFP

La décision du président américain de reconnaître la sainte ville de Qods comme la capitale d’Israël et le transfert de l’ambassade américaine de Tel-Aviv à Qods a suscité de nombreuses critiques dans le monde entier. Aujourd’hui vendredi, de nombreux pays ont été témoins de manifestations de grande ampleur dénonçant les décisions irresponsables et insensées de Donald Trump.

Londres et Bruxelles ont conclu aujourd’hui, vendredi 8 décembre, un accord de compromis sur le Brexit.

Après une nuit de négociations, le « Monsieur Brexit » de l’UE, le français Michel Barnier, est parvenu à un accord avec son homologue britannique, David Davis, sur la situation des expatriés, le sort de l’Irlande et la facture du départ.

La deuxième phase des discussions, celle qui va régir la relation future entre l’UE et Londres, va donc pouvoir commencer et la date théorique de la concrétisation du divorce est le 30 mars 2019.

Les experts européens restent néanmoins sceptiques et ils avancent que les questions épineuses, à l’instar de la situation de l’Irlande, ne sont pas véritablement réglées.

Ce matin vendredi à Bruxelles, le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a déclaré lors d’une conférence de presse commune avec la Première ministre britannique, Theresa May : « La négociation a été difficile, l’accord d’aujourd’hui est un compromis. »

Juncker a rappelé que c’était surtout le sort des expatriés, qui représentent 3 millions d’Européens sur le sol britannique, qui avait été prioritaire : « Ils ont été prioritaires dans cette négociation. Leurs droits resteront les mêmes après le Brexit. »

Les Britanniques ont accepté toutes les conditions financières des Européens, qui exigeaient un chèque de « sortie » pour solde de tout compte d’environ 50 milliards d’euros.

L’agence AP a écrit que le compromis restait ambigu et que les déclarations des responsables semblaient contradictoires.

À cet égard, elle a souligné que d’une part, les Britanniques avaient promis de se retirer du marché commun de l’UE et de son union douanière et que de l’autre, le nouveau compromis annonçait qu’il n’y aurait pas de frontière rigide sous le contrôle strict de la police et des forces de sécurité entre l’Irlande et l’Irlande du Nord. L’Irlande du Nord fait partie du territoire britannique. Or, après le Brexit, le Royaume-Uni n’aura qu’une seule frontière terrestre avec l’Europe, qui sera celle avec la République d’Irlande.

En effet, Theresa May a annoncé ce matin qu’il n’y aurait « pas de retour à une frontière dure » entre l’Irlande du Nord et la République d’Irlande, comme cela avait été exigé par Dublin.

Nigel Farage, ancien président du Parti pour l’indépendance du Royaume-Uni, a écrit dans tweet que ce nouvel accord de compromis « est une bonne nouvelle pour Mme May parce que nous pouvons passer à l’étape suivante de l’humiliation ».

Avec Le Monde

Le vice-ministre des Affaires religieuses du Bangladesh a indiqué que la sédition est l’arme la plus dangereuse de l’ennemi. Ce dernier crée la sédition entre les sunnites et les chiites pour perturber le vrai visage de l’islam, a-t-il dit. 
 
L’unité islamique reviendra à sa place première et l’offensive des ennemis sera finie en échec. La conférence dans laquelle nous sommes réunis augmente notre espérance pour la réalisation de plus de l’Unité, a déclaré Feyz Ahmad Buyan, vice-ministre des Affaires religieuses du Bangladesh.

La chose la plus dangereuse à laquelle l’ennemi a recouru est la sédition entre les chiites et les sunnites pour perturber le vrai visage de l’islam, alors que le vrai islam appartient à tous les moments, a-t-il précisé.

En remerciant les efforts de l’Iran dans le domaine du rapprochement des écoles islamiques, il a indiqué les progrès réalisés par l’Iran. Vos progrès a suscité l’inquiétude des ennemis, a-t-il ajouté.
 
Le titre de la 31e conférence de l’Unité islamique est important et nous devons essayer de réaliser ce titre en pratique. 
 
Il me semble nécessaire de remercier l’Iran pour l’initiative de l’organisation de la conférence de l’Unité islamique, a déclaré Ebrahim Jafari, ministre irakien des Affaires étrangères.

Des oulémas et des scientifiques issus des pays islamiques participent à cette conférence et la continuité de ces conférences est une question très importante. Le titre de la 31e conférence de l’Unité islamique est important et nous devons essayer de réaliser ce titre en pratique. L’unité est insistée dans beaucoup de versets coraniques, a indiqué M. Jafari dans la cérémonie de fermeture de la 31e conférence de l’Unité islamique.

Dieu a dit dans son coran que nous vous avons créé dans les différents groupes  et ethnies pour que vous vous connaître. Il me semble nécessaire de dire que l’unité islamique prend son sens à travers de ces différences, a-t-il insisté.

Dieu a présenté l’Homme comme son représentant sur la Terre, cela est une grande responsabilité qui doit devenir conforme avec la rationalité de l’Homme, a-t-il suivi.

M. Jafari insiste sur le facteur de la rationalité. A côté des éléments l’éthique et l’amitié que Dieu a mis dans le cœur de l’Homme, la question de l’unité devient importante à travers de ces divergences, a-t-il expliqué.

Les deux éléments de l’éthique et de la rationalité atteignent leur perfection dans le noble prophète de l’islam, a-t-il marqué.

La tenue de ces conférences est très importante. La croyance des musulmans a causé la défaite des groupes terroristes en Irak, a-t-il poursuivi.

Le rôle des femmes est très important dans la société. En Irak libérée des mains des groupes terroristes, la place des femmes sera distinguée, a-t-il ajouté.
La secrétaire général de l’assemblée des Femmes musulmanes a informé de la création des représentations de cette assemblée dans de différents pays islamiques. Dans les jours d’avenir, le bureau de cette assemblée sera établi en Tunisie, a-t-elle indiqué. 
 
Cette assemblée a pu mener de grandes mesures depuis sa création avec la participation des femmes élites du monde musulman, a dit Mme. Touba Kermani dans la 16e réunion du conseil d’administration de l’assemblée des Femmes musulmanes en présence de l’ayatollah Araki, secrétaire général du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques.

La tenue de la cérémonie ‘’ Fatemeh, dame de la gentillesse dans 26 pays islamique et les provinces iraniennes proches de la frontière iranienne, le workshop pour les femmes, la famille et la religion islamique font partie des activités de cette assemblée, a dit Touba Kermani.

Mme. Kermani a informé de la création des représentations de cette assemblée dans de différents pays islamiques. Actuellement, le bureau central de cette assemblée se trouve à Téhéran et nous avons une représentation en Irak dans la ville de Karbala, a-t-elle ajouté.

La représentation de cette assemblée sera ouverte en Tunisie et centrée sur les femmes de ce pays. Avec les planifications faites et en coopération avec les femmes élites de différents pays islamique, nous sommes en train de préparer l’inscription de cette assemblée dans la Nation Unie, a-t-elle  marqué.
De bonnes décisions ont été prises et de bonnes discussions ont présentées que le bilan de ces sujets seront réalisées dans différents pays islamique sous une forme pratique, a déclaré le secrétaire général du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques.
  
 
 De bonnes décisions ont été prises dans la conférence à propos du monde musulman. Les solutions et des objectifs ont été désignés pour le monde musulman, a dit l’ayatollah Araki, secrétaire général du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques dans la cérémonie de fermeture de la 31e conférence de l’Unité islamique qui a lieu dans la salle de conférence de la Télévision et Radio iranienne.

Les résultats de ces discutions seront transformés dans les plans pratiques pour de différents pays, a-t-il précisé.

Nous espérons que cette conférence a des résultats pratiques pour l’islam et la communauté islamique, a-t-il espéré.

Pendant la cérémonie de fermeture de la 31e conférence de l’Unité islamique, des personnalités religieuses et des penseurs prennent également leur discours.
 
jeudi, 07 décembre 2017 13:03

"Israël regrettera la décision de Trump"

Aucun président américain n’avait osé franchir le pas, mais Trump l’a fait. En déclarant la ville de Qods « capitale d’Israël », Trump a défié le monde musulman comme personne d’autre ne l’avait fait auparavant. Il a apposé son blanc-seing à plus de 60 ans d’occupation, de crimes et de destruction. Mais a-t-il réellement rendu service à « l’allié sioniste » ? Dans les minutes suivant l’annonce, Netanyahu l’a qualifiée de « décision historique », laissant éclater sa joie sous les caméras du monde entier. Mais en Israël, tout le monde ne partage pas cet enthousiasme. L’annonce de Trump est une arme à double tranchant.

Il y a d’abord la crainte d’une colère musulmane qui risque de tomber sur Israël et dont les prémices sont d'ores et déjà bien visibles vu les condamnations en cascade, les manifs à la chaîne qui à partir de ce jeudi iront envahir les rues arabes et musulmanes ; depuis l’apparition de Daech, jamais le monde islamique n’avait connu une si grande unité, ce qui n’est sans doute pas du goût de Tel-Aviv, qui surfant sur la vague du terrorisme takfiriste, s’était offert un périmètre de sécurité, allant même jusqu’à prévoir de normaliser ses rapports avec « le monde arabe ». Or tout pro-sioniste qui soit, même l’Arabie de Ben Salmane n’oserait plus désormais afficher son tropisme israélien en public. Retour donc à la case départ pour Israël qui voit ses plans tombés à l’eau les uns après les autres.

Car Trump ne le sait peut-être pas, mais les Israéliens le savent : l’entité sioniste partage de longues frontières avec ses voisins arabes, plus de 360 kilomètres avec la Jordanie ; plus de 212 kilomètres avec l’Égypte, près de 79 kilomètres avec la Syrie et près de 70 kilomètres avec le Liban. Si les deux derniers pays font partie intégrante de l’axe de la Résistance avec tout ce qu’on leur connaît en termes de volonté de combattre le régime génocidaire d’Israël, la Jordanie et l’Égypte, elles, ont fait « la paix » avec Israël : or Trump vient de fragiliser cette « paix » que ni les Égyptiens ni les Jordaniens n’ont jamais vraiment acceptée. Amman et Le Caire n’ont cessé de mettre en garde Trump contre toute annonce incendiaire au sujet de Qods, mais l’homme n’en a pas tenu compte, ouvrant à dessin les portes de l’enfer sur Israël.

Et puis que dire du front « intérieur » israélien : l’officialisation du soutien US à l’occupation de Qods ne laissera pas de marbre les 4 millions de Palestiniens de la Cisjordanie et de la bande de Gaza ni les 1,3 million de Palestiniens vivant dans les territoires occupés. À Bethléem, les manifs ont déjà éclaté avant l’annonce de Trump. Une chose est sûre : le rapport démographique se penche nettement du côté des Palestiniens en cas de « guerre civile » en Israël ou d’« une nouvelle Intifada » sur l’ensemble du territoire occupé. Ainsi le président US a fait à Netanyahu un cadeau bien empoisonné : alors que le personnage est politiquement au point mort, assailli de toute part par des accusations de tout genre, une « nouvelle flambée de violence » n’est certes pas la bienvenue même s’il veut faire croire le contraire.

Pris de panique, l’entourage de Netanyahu balance des complices : le ministre israélien du Renseignement Ysrael Katz a ainsi affirmé les régimes arabes qui se trouvent derrière la décision de Trump… Riyad et Cie, façon d’édulcorer la colère musulmane. Mais à ce qu’il paraît, c’est déjà trop tard.

jeudi, 07 décembre 2017 12:55

Naplouse: des Palestiniens arrêtés

Au lever du jour de ce jeudi 7 décembre, 35 véhicules des militaires israéliens ont attaqué le village de Qusra au sud de Naplouse en Cisjordanie occupée et ont arrêté 29 jeunes parmi les habitants, a fait savoir l’agence de presse palestinienne Shehab. L'annonce de la reconnaissance par les USA de la ville de Qods comme capitale d'Israël a déjà déclenché de vastes mouvements de protestation et une grève à Naplouse et à Ramallah.

 

 

À noter qu’après la mort de Mahmoud Zaal Odeh tué en martyr par les balles d’un colon israélien au début de la semaine, les militaires ont à plusieurs reprises attaqué le village de Qusra et ont arrêté un grand nombre de jeunes.

Suite à l’annonce du président américain Donald Trump qui a reconnu officiellement la ville de Qods comme capitale d’Israël, des manifestants ont envahi les rues de la Cisjordanie et de Gaza. Paniqué, le régime israélien continue à déployer des forces de sécurité et de renseignement en Cisjordanie. Il s'agit de brigades de soldats ainsi que des unités de renseignement de l'armée qui ont mission de prévoir " des opérations martyres". Le chef du bureau politique du Hamas, Ismaël Haniyeh a lancé un appel à la mobilisation et a décrété trois jours de colère dans les territoires palestiniens. 

En Turquie, des milliers de manifestants sont descendus spontanément dans la rue à Istanbul en incendiant les drapeaux américains et israéliens. 

Source des photos: shehab.ps

Le 6 décembre 2017, Emmanuel Macron a qualifié de «regrettable» le transfert de l'ambassade des États-Unis en Israël de Tel Aviv à Qods décidé par Donald Trump. À peine ces mots prononcés depuis Alger où il se trouve en visite officielle, le puissant lobby pro israélien de France, CRIF, a appelé "le président de la République" à l'ordre. 

«Nous devons éviter à tout prix les violences et privilégier le dialogue. La France est prête avec ses partenaires, à prendre toutes les initiatives utiles en ce sens», a encore affirmé le président français.

Mais le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) n'est pas de cet avis et appelle, au contraire, Emmanuel Macron à reconnaître lui aussi Qods comme capitale d'Israël tant pis si une telle décision est potentiellement explosive dans une France qui compte au moins 7 millions de citoyens musulmans. 

«Le CRIF salue la décision historique du président américain Donald Trump de reconnaître Jérusalem comme capitale d'Israël et le transfert prochain de l'ambassade des Etats-Unis», écrit le lobby pro-Tel-Aviv avant d'appeler le président Macron à engager "la France dans la même démarche courageuse".

Le président Macron a cédé par le passé aux pressions de cette même institution en invitant le PM israélien Netanyahu à la cérémonie de commémoration de l'anniversaire de la rafle du Vél d’Hiv en juillet dernier.  

Le ministre nord-coréen des Affaires étrangères prévient que les manœuvres militaires d’envergure que les USA et la Corée du Sud ont lancées dans la péninsule coréenne ne laissent pas d’autre choix à Pyongyang que de recourir à la guerre.

Cité par Reuters, le porte-parole du ministère nord-coréen des Affaires étrangères a vivement critiqué le bellicisme qui domine les propos des autorités américaines, bellicisme qui conduit la péninsule à la guerre. Selon le ministre, la question est désormais de savoir quand la guerre éclatera dans la péninsule ?

Les USA et la Corée du Nord ont lancé, lundi 4 décembre, leur plus grande manœuvre aérienne conjointe à ce jour, qualifiée de provocatrice par la diplomatie nord-coréenne qui dénonce Washington de chercher à provoquer "une guerre atomique à tout prix" et à "jouer les mendiants dans la péninsule".