
تقي زاده
Israël et Chypre ont débuté leurs exercices militaires en Méditerranée
Selon un communiqué publié par le ministère chypriote de la Défense, les exercices conjoints entre Israël et Chypre ont lieu à l’est de la Méditerranée.
« Chypre et Israël organisent des exercices militaires conjoints qui ont débuté dimanche 3 décembre et dureront jusqu’au 7 décembre, dans le cadre du programme annuel de coopération militaire bilatérale », a annoncé le journal Cyprus Mail.
C’est la troisième fois que le régime israélien et Chypre tiennent ensemble des exercices militaires dans la mer Méditerranée cette année.
Les unités terrestres et aéroportées et le personnel des forces armées chypriotes et israéliennes participent aux exercices.
L’exercice vise à maintenir l’état de préparation des forces en cas d’urgence et se déroule avec la coopération des forces aériennes et terrestres israéliennes et chypriotes.
Auparavant, plus de 500 commandos d’élites israéliens, ainsi que des hélicoptères d’attaque et des avions de combat, avaient effectué dans le courant du mois de juin un exercice intensif de trois jours sur le sol chypriote.
En novembre, le ministre des Affaires militaires d’Israël et ses homologues grec et chypriote se sont rencontrés à Athènes pour discuter du renforcement de la coopération militaire tripartite en Méditerranée orientale. C’était la première réunion trilatérale au niveau militaire entre Israël, Chypre et Grèce.
Le ministre israélien des Affaires militaires, Avigdor Liberman, a déclaré en novembre dernier :
« La coopération entre la Grèce, Chypre et Israël qui a débuté en 2009, se développe dans un large éventail de domaines. La coopération s’intensifie tous les jours à de nombreux niveaux. »
Fin novembre, trois navires et un hélicoptère israéliens ont participé aux principales manœuvres d’automne de la marine chypriote, nommées « les exercices de Niriis ».
Le colonel Yaniv Lavi, commandant de la délégation israélienne avait expliqué à l’époque en réaction aux exercices communs de Niriis :
« Au cours de l’exercice, les forces navales ont fait des exercices avancés qui peuvent fournir des solutions aux scénarios liés à la recherche, au sauvetage ainsi qu’aux évacuations médicales maritimes avancées ».
Élections territoriales en Corse: victoire de la coalition nationaliste au 1er tour
La coalition nationaliste est arrivée largement en tête du premier tour des élections territoriales corses avec 45,36% des voix, selon les résultats définitifs communiqués par la préfecture.
Avec 45,36% des voix au premier tour des élections territoriales corses, la liste nationaliste Pè a Corsica (Pour la Corse), qui rassemble les autonomistes de Gilles Simeoni et les indépendantistes de Jean-Guy Talamoni, devance celle de la droite régionaliste de Jean-Martin Mondoloni, créditée de 14,97% des voix, d'après les résultats définitifs communiqués par la préfecture le soir du 3 décembre.
La liste Les Républicains (LR) emmenée par Valérie Bozzi arrive en troisième position (12,77%), devant la liste de La République en marche (LREM) de Jean-Charles Orsucci qui obtient 11,26% des suffrages et le parti indépendantiste U Rinnovu 6,69%. Ce dernier ne franchit pas la barre fatidique des 7% nécessaires pour se présenter seul au second tour qui aura lieu le 10 décembre.
La liste commune PCF-Insoumis obtient pour sa part 5,68% des suffrages. Le Front national (FN) ferme la marche avec 3,28%.
La participation à 52,17% est en recul par rapport aux dernières élections territoriales de décembre 2015 (59,88%).
Les 234 000 électeurs corses étaient appelés ce 3 décembre à voter pour choisir les 63 élus d'une nouvelle instance inédite, née de la fusion des deux conseils départementaux et de la collectivité territoriale (région).
Les futurs élus de la Collectivité territoriale unique (CTU) remplaceront les 30 conseillers départementaux de Haute-Corse, les 22 de Corse-du-Sud et les 51 élus de la Collectivité territoriale de Corse. Ils n'auront qu'un mandat de trois ans et demi, jusqu'en 2021, date à laquelle les Corses revoteront, comme tous les Français, pour les élections régionales.
Avec RT
Colère des dirigeants irakiens après que Paris a demandé la dissolution des Hachd
La radio RFI a annoncé que les dirigeants irakiens, parmi lesquels des chiites, sont très en colère contre le président français, Emmanuel Macron, qui a appelé hier Bagdad à démanteler les Unités de mobilisation populaire du pays.
Selon la radio RFI, le vice-président du parlement irakien, Hamam Hamoudi a en effet réagi très vite en annonçant dans un communiqué : « Les Irakiens attendaient de la communauté internationale, et notamment de la France, qu’elle félicite les combattants qui ont donné leur vie pour leur pays et pour le monde. Sans les Hachd, Daech serait arrivé au cœur de Paris. »
Le vice-président irakien, Nouri al-Maliki, a écrit sur sa page Facebook : « Emmanuel Macron s’est mêlé de manière inattendue des affaires intérieures irakiennes en appelant au démantèlement d’une institution légale, les Hachd al-Chaabi. »
Et d’ajouter : « Nous voulons qu’aucun pays n’impose sa volonté au gouvernement irakien et à la brave nation irakienne. »
L’un des chefs du Hachd, Ahmad al-Assadi, a déclaré aussi : « Toute discussion [sur le sujet, NDLR] est rejetée et nous n’acceptons pas d’ingérence dans les affaires irakiennes. »
Emmanuel Macron, qui recevait hier le Premier ministre de la région autonome du Kurdistan irakien, Netchirvan Barzani, a appelé Bagdad à une démilitarisation progressive, en particulier des Unités de mobilisation populaire qui se sont constituées ces dernières années, et à ce que toutes les milices soient progressivement démantelées.
Avec RFI
Les manœuvres américano-ukrainiennes en mer Noire sont une provocation
La marine ukrainienne a participé samedi à des manœuvres d’entraînement conjointes avec un destroyer américain en mer Noire. Selon les militaires ukrainiens, l’événement visait à parvenir à une meilleure interaction avec les navires des pays partenaires de l’OTAN.
« Nous nous y opposons formellement. C’est une provocation que la Russie considère comme un acte inamical de la part des États-Unis », a signalé le sénateur russe Frants Klintsevitch.
Selon lui, cet entraînement a violé tous les accords « imaginables et inimaginables » avec les États-Unis.
« C’est une provocation, car les États-Unis prennent ainsi pour partenaires les dirigeants ukrainiens, qui sont complètement irresponsables et qui sont coupables de purges ethniques dans l’est du pays », a ajouté le sénateur.
Selon M. Klintsevitch, de tels « jeux » auront des conséquences très graves.
Précédemment, Youri Chvytkine, vice-président de la commission de la défense du Parlement russe, avait qualifié d’inadmissibles les actions des États-Unis et de l’Ukraine. Selon lui, cet entraînement ukraino-américain en mer Noire provoquerait une escalade des tensions dans la région.
Israël ne peut rien changer après la fin de Daesh
Salah Fahs, représentant du mouvement « Amal » libanais à Téhéran dans un entretien avec l’Agence iranienne de presse coranique, a déclaré : «Israël ne pourra rien changer, Daesh qui est un complot de ce régime pour affaiblir le front de résistance, est sur sa fin. »
« Daesh, a-t-il dit, a été éliminé grâce aux efforts des groupes de résistance d’Iran, de Syrie, d’Irak et du Liban, et l’attaque le 2 décembre 2017, de cinq missiles connt été interceptés par la défense aérienne de l'armée syrienne et deux sont tombés près des dépôts, ne changera rien. Grâce aux combattants du front de résistance, le régime sioniste aussi, disparaitra. »
Salah Fahs a ajouté : « Ce n’est pas la première fois que le régime sioniste procède à une attaque contre la Syrie, depuis 2006, nous avons vu des attaques successives censées affaiblir le moral de la résistance. Israël ne peut pas se battre contre l’Iran, s’il le pouvait il n’attendrait pas une minute. Cette attaque a été faite indubitablement, avec le feu vert des États-Unis et du régime saoudien. »
« Malheureusement, certains pays arabes se sont alliés avec le régime sioniste contre l’Iran, et c’est ce que voulait le régime sioniste depuis des années. Tous les problèmes au Moyen orient, sont le résultat de la politique du régime sioniste. Les groupes terroristes takfiristes ont été créés dans la région, pour la déstabiliser et affaiblir le front de résistance, et sont un complot des États-Unis et du régime sioniste qui cherche à éliminer tout ce qui est contre lui. Israël attaque partout le front de résistance, que ce soit en Syrie, au Liban ou ailleurs. L’objectif de cette attaque et des autres attaques israéliennes, est d’affaiblir la résistance et de diviser », a-t-il conclu.
Trump annoncera lui-même sa décision sur le déménagement d'ambassade américain
Mais selon plusieurs médias américains, Donald Trump pourrait attendre mercredi pour prononcer un discours sur le sujet -- une échéance qui n'a pas été démentie par Jared Kushner.
Des informations contradictoires ont circulé ces dernières semaines, mais plusieurs observateurs s'attendent à ce qu'il déclare Jérusalem capitale d'Israël, sans forcément aller jusqu'à y transférer immédiatement la mission diplomatique américaine.
Une décision symbolique, mais explosive: selon le porte-parole de Mahmoud Abbas, elle "détruirait le processus de paix" que Donald Trump se dit pourtant déterminé à relancer -- tâche colossale confiée à Jared Kushner.
- 'Fanatisme et violence' -
Les Etats-Unis risquent de se "disqualifier" en tant que médiateurs, a prévenu le secrétaire général de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) Saëb Erekat, tandis que les islamistes du Hamas ont menacé d'une "nouvelle Intifada".
"Rien ne justifie cette décision (...) Cela ne servira pas la paix et la stabilité, au contraire cela nourrira le fanatisme et la violence", a mis en garde le chef de la Ligue arabe Ahmed Abul Gheit. Ce déménagement "bénéficiera à une seule partie, le gouvernement israélien qui est contre la paix", a-t-il ajouté.
Israël considère la Ville sainte comme sa capitale "éternelle et réunifiée", mais les Palestiniens estiment que Jérusalem-Est doit être la capitale de l'Etat auquel ils aspirent. Ce qui fait de son statut l'un des noeuds les plus épineux du conflit.
La communauté internationale n'a jamais reconnu Jérusalem comme capitale d'Israël, ni l'annexion de sa partie orientale conquise en 1967.
Mahmoud Abbas a tenté dimanche de mobiliser la communauté internationale pour peser sur la décision américaine. Il s'est entretenu notamment avec ses homologues français Emmanuel Macron et turc Recep Tayyip Erdogan, "pour leur expliquer les dangers que comporterait toute décision de transférer l'ambassade" ou "reconnaître Jérusalem comme capitale d'Israël.
Donald Trump a récemment expliqué vouloir "donner sa chance" à la paix "avant de penser à déménager l'ambassade à Jérusalem". Mais son vice-président Mike Pence, attendu mi-décembre à Jérusalem, vient de réaffirmer que le transfert était "sérieusement envisagé".
La décision présidentielle va-t-elle donc handicaper Jared Kushner? Le mari d'Ivanka Trump, âgé de 36 ans et dont la parole publique est rare, a pris soin dimanche d'en dire le moins possible sur sa stratégie pour réussir là où toutes les administrations américaines ont échoué: la paix entre Israéliens et Palestiniens.
"Nous pensons qu'on peut y arriver", a-t-il seulement assuré, vantant une équipe soudée qui parvient à imposer le silence radio sur ses intentions, alors que le président Trump s'est même gardé pour l'instant de soutenir la solution à deux Etats, c'est-à-dire la reconnaissance d'un Etat palestinien coexistant avec Israël.
Il n'a pas davantage précisé quand un plan de paix serait présenté.
Celui qui a noué des relations étroites avec le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane a toutefois laissé entendre qu'il entendait s'appuyer sur les autres acteurs arabes de la région.
Cérémonies dans différents pays marquant l'anniversaire du Noble Prophète (PSL)
Émirats: une centrale nucléaire visée
L'armée yéménite et Ansarallah ont pris pour cible de leur missile un réacteur à Abou Dhabi. Le missile a été de type croisière et il a visé, selon la télévision yéménite, un des quatre réacteurs nucléaires dans la ville d'Abou Dhabi.

Selon Al Masirah, les unités balistiques de l'armée yéménite et d'Ansarallah, ont visé par missile l'un des quatre réacteurs de la centrale nucléaire " Barakah" à Abou Dhabi. Première centrale nucléaire des Émirats, le site d'un coût de 30 milliards de dollars, est situé à 53 kilomètres à l'ouest de la ville d'Al-Rawis.
Elle est d'une capacité de production de 5600 MWs. Composée de 4 réacteurs de type APR-1400, la centrale qui fonctionne à eau lourde a été conçue par le constructeur coréen KEPCO. La centrale aurait dû devenir opérationnelle en 2018.
Ansarallah a revendiqué cette frappe au missile contre les Emirats qui a eu lieu " en réponse au bombardement sauvage la veille de la ville de Sanaa".
Mise en garde
Vendredi, la capitale yéménite, Sanaa a été le théâtre des violences qui ont opposé une frange des forces pro-Saleh, ancien président yéménite aux forces d’Ansarallah, soit les deux entités des forces nationales yéménites qui font face depuis mars 2015 à l’agression sauvage de Riyad. Selon Rai al-Youm, les Émirats suivis de l’Arabie saoudite auraient été à l’origine de ces violences qui ont fait des dizaines de morts du côté de la Résistance yéménite. Le plan Abou Dhabi-Riyad consistait à ramener au pouvoir le fils d’Ali Abdallah Saleh à Sanaa.
Le journal affirme que des contacts serrés auraient eu lieu ces deux dernières semaines entre Ali Abdallah Saleh et l’Arabie saoudite pour faire ramener au pouvoir le fils de Saleh. Le plan aurait dû se compléter dans la capitale yéménite, une fois la première étape réussie.
Toujours selon le journal, ce serait la famille régnante aux Émirats qui auraient planifié ce coup d’État pour parer à la défaite militaire d’envergure que Riyad et ses alliés ont subi au Yémen.
Le porte-parole d’Ansarallah a annoncé dimanche avoir repris le contrôle de tous les quartiers du sud et avoir encerclé « les résidus des traîtres » dans le reste de la capitale.
Israël pris de court par les Pantsir
Israël a tiré dans la nuit de vendredi à samedi cinq missiles contre une localité située à Al-Kiswah, à 14 kilomètres de la capitale syrienne, Damas.
Rare confession, le Premier ministre israélien a revendiqué samedi dans une courte vidéo cette attaque qu’il a justifiée au nom de sa « lutte contre la présence iranienne en Syrie ». Evidemment, sans preuve ni justificatif, le régime de Tel-Aviv prétend avoir visé « une base iranienne ».
Mais ce que Netanyahu ne reconnait pas, c’est l’interception de deux des cinq missiles tirés par l’armée israélienne dans le ciel de Damas. Ce sont des batteries de missiles « Pantsir S-1 » russes qui ont intercepté les missiles israéliens.
Ces batteries antimissiles sont placées sur l’ordre direct des officiers russes largement présents dans les bases de DCA syriennes. Les sources syriennes affirment que les forces russes ont reçu l’ordre strict de Moscou de « tirer » contre toute attaque visant les « bases russes » ou des régions qui se trouvent à leur proximité.
Ankara s'éloigne-t-il de l'axe Occident/Israël?
Les derniers complots fomentés par l'axe Occident/Israël dans la région ne sont pas, du tout, en faveur de la Turquie, et c'est pour cette raison qu'Ankara aurait décidé de se démarquer de ses anciens alliés. Interviewé par l'agence de presse Tasnim, un analyste turc estime que « la poursuite de la coopération Ankara/Occident ne pourrait avoir d'autre résultat que l’émergence d’un Kurdistan qui se serait étendu du nord de l'Irak à la Méditerranée. Le voile étant pourtant levé sur le projet israélo-occidental, cela a poussé la Turquie à retourner sur ses pas ».
En allusion aux préoccupations d’Ankara quant aux projets ambitieux d’Israël et de l’Occident dans la région, le politologue turc, explique au journaliste de Tasnim News ses propres interprétations sur les effets des approches régionales de l'Alliance Occident/Israël sur la diplomatie d’Ankara. Il en arrive au fait que la poursuite de la coopération entre Ankara et de l'axe Israël/Occident ne pourrait avoir d'autre conséquence que la décomposition de la Turquie. « L’Occident n’a pas quand même pu s’adapter au nouveau changement de cap de la Turquie », indique Zia Turk Ilmaz.
Turk Ilmaz dit au journaliste de Tasnim :
« La défaite des conspirations d’Israël, de la coalition saoudienne et bien sûr de leurs partenaires occidentaux en Irak et en Syrie, qui a été bien entendu au détriment de la Turquie, l’a poussé à revoir son approche régionale, à s'éloigner de ses anciens alliés et à rejoindre le tandem Iran-Russie. Certes l’implication de l’Occident dans le coup d’État avorté en 2016 contre le gouvernement d’Erdogan a joué un rôle important dans le nouveau revirement du gouvernement turc. Dans une telle conjoncture, l’Occident ne peut pas cacher sa colère contre Ankara. »
Dans une autre partie de son entretien, l’analyste turc souligne :
« Le gouvernement d’Erdogan semble désormais ne plus plaire à l’Alliance Occident/Israël, dirigée par les États-Unis, puisque la Turquie ne leur sert plus d'un outil pour réaliser leurs visées dans la région », explique Turk Ilmaz.
En ce qui concerne les retombées qu’aurait pu entraîner la poursuite de la coopération entre Erdogan et l’Occident et Israël, l’analyste turc s’exprime en ces termes :
«Si Ankara continuait de s’aligner sur la politique régionale de l’Alliance Occident/Israël, cela risquerait d’aboutir à l’émergence d’un Kurdistan qui se serait étendu du nord de l'Irak à la Méditerranée. Le voile étant pourtant levé sur le projet israélo-occidental, cela a poussé la Turquie à retourner sur ses pas. L’Occident paraît ne pas vouloir accepter la volte-face des autorités turques, et c'est cela qui s’explique la suspension des aides de l’UE à la Turquie. »