Alors que l’Armée arabe syrienne, l’aviation russe et le Hezbollah s’apprêtent à en finir avec Daesh, le Pentagone planifie une nouvelle guerre contre la Syrie, cette fois avec des troupes kurdes. De même que la mission du Califat était de créer un Sunnistan à cheval sur l’Irak et la Syrie, de même celle du « Rojava » est de créer un Kurdistan à cheval sur les deux États, ainsi que le Pentagone le prévoit publiquement depuis quatre ans.

تقي زاده
22 septembre 2017, le premier jour du mois Muharram, Le début de l’année 1439Hijir lunaire
Selon la Tradition, le Prophète (P) dit: "Quiconque accomplit cette Prière la veille du 1er Moharram et jeûne le lendemain, qui est le premier jour de l'année, aura accomplit le bien de l'année. selon l'Imam al-Redhâ :"Quiconque jeûne pendant ce jour, Allah exaucera son Do'â' (prière de demande), comme Il a exaucé le do'â' du Prophète Zakariyyâ as (Zacharie)
Quiconque fait le jeûne ce jour, Allah aplanira ses difficultés et le délivrera de ses afflictions.
22 septembre 2017, le premier jour du mois Muharram, Le début de l’année 1439Hijir lunaire
Selon la Tradition, le Prophète (P) dit: "Quiconque accomplit cette Prière la veille du 1er Moharram et jeûne le lendemain, qui est le premier jour de l'année, aura accomplit le bien de l'année. selon l'Imam al-Redhâ :"Quiconque jeûne pendant ce jour, Allah exaucera son Do'â' (prière de demande), comme Il a exaucé le do'â' du Prophète Zakariyyâ as (Zacharie)
Quiconque fait le jeûne ce jour, Allah aplanira ses difficultés et le délivrera de ses afflictions.
UNE GUERRE PEUT EN CACHER UNE AUTRE Après le Califat, le Rojava
- Cette carte a été publiée par Robin Wright neuf mois avant l’offensive de Daesh en Irak et en Syrie. Selon la chercheuse du Pentagone, elle rectifie celle publiée en 2005 par Ralf Peters pour le remodelage du Moyen-Orient élargi.
Selon la Grande stratégie états-unienne, définie par l’amiral Cebrowski en 2001 et publicisée en 2004 par son adjoint Thomas Barnett, l’ensemble du Proche-Orient élargi doit être détruit à l’exception d’Israël, de la Jordanie et du Liban.
Par conséquent, la victoire imminente contre Daesh ne changera pas les intentions du Pentagone.
Le président Trump s’est opposé à la manipulation des jihadistes. Il a stoppé le soutien financier et militaire que son pays leur accordait. Il est parvenu à convaincre l’Arabie saoudite et le Pakistan de faire de même. Il a modifié la politique de l’Otan en la matière. Cependant rien ne permet de savoir s’il s’opposera également à la grande stratégie du Pentagone. Au plan intérieur, l’ensemble du Congrès s’est ligué contre lui et il n’a d’autre possibilité pour empêcher une procédure de destitution que de négocier avec le Parti démocrate.
Donald Trump a composé son administration avec d’anciens hauts-fonctionnaires de l’administration Obama, des politiciens opportunistes, beaucoup de responsables improvisés, et quelques très très rares personnalités de confiance.
Son représentant spécial contre Daesh, Brett McGurk, est un ancien collaborateur du président Obama censé servir sa nouvelle politique. Il a organisé le 18 août une réunion avec des chefs de tribus pour « lutter contre Daesh ». Pourtant, les photographies qu’il en a diffusées attestent qu’au contraire plusieurs leaders de Daesh participaient à cette rencontre.
Dans la même veine, des hélicoptères des Forces spéciales US ont exfiltré deux chefs européens de Daesh et leurs familles des alentours de Deiz ez-Zor, avant qu’ils ne soient faits prisonniers par l’Armée arabe syrienne, le 26 août. Deux jours plus tard, ils ont à nouveau exfiltré une vingtaine d’autres officiers du Califat.
Tout se passe donc comme si le Pentagone repliait son dispositif jihadiste en le conservant pour des opérations sous d’autres cieux. Simultanément, il prépare une nouvelle manche contre la Syrie, avec une nouvelle armée. Cette fois composée autour de troupes kurdes.
Cette guerre, comme celle du Califat, a été annoncée il y a quatre ans dans le New York Times, par Robin Wright, chercheuse à l’US Institute of Peace (équivalent de la NED pour le Pentagone). Elle prévoyait également de diviser le Yémen en deux États, comme pourrait se le partager aujourd’hui Riyad et Abu Dhabi ; enfin, the last but not the least, de démembrer l’Arabie saoudite.
Au demeurant, le projet de « Rojava » correspond à la stratégie israélienne qui, depuis la fin des années 90 et le développement des missiles, ne vise plus à contrôler les frontières extérieures (le Sinaï, le Golan et le Sud du Liban), mais à prendre par revers ses voisins (d’où la création du Soudan du Sud et éventuellement du Grand Kurdistan)
Le recrutement de soldats européens pour le « Rojava » ne fait que commencer. Il a a priori la capacité de rassembler autant de combattants qu’il y en a eu pour le jihad, dans la mesure où les groupes anarchistes qui servent de vivier sont aussi nombreux en Europe que les prisonniers de droit commun.
En effet, la filière jihadiste a d’abord commencé dans les prisons françaises avant de se transformer en « croisade » généralisée. Il est probable que le recrutement au sein du mouvement anarchiste sera lui aussi élargi par la suite. Washington, Londres, Paris et Berlin qui ont organisé ce recrutement l’ont pensé dans la longue durée.
J’emploie délibérément le mot « croisade » car ces guerres du Moyen-Âge, comme celle que nous venons de vivre, étaient des opérations impérialistes européennes contre les peuples du Moyen-Orient élargi. Il est tout aussi grotesque de prétendre qu’il existe un lien entre le message du Christ et les croisades qu’il y en aurait un entre celui du Prophète et le jihadisme. Dans les deux cas, les donneurs d’ordre sont « occidentaux » [1] et ces conflits servent exclusivement l’impérialisme occidental. Les croisades successives s’étalèrent sur deux siècles et la majorité des chrétiens du Levant se battirent aux côtés de leurs compatriotes musulmans contre les envahisseurs.
Jadis, le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, déclarait publiquement que le président Assad « ne méritait pas d’être sur Terre » et assurait que les jihadistes faisaient du « bon boulot ». De nombreux jeunes gens ont répondu à son appel en rejoignant Al-Nosra (Al-Qaïda), puis Daesh. Aujourd’hui, l’ancien ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, annonce publiquement que la France soutiendra la création d’un État qui englobe le Kurdistan irakien et le couloir qui le relie à la Méditerranée à travers la Syrie. Quelques jeunes européens ont déjà répondu à cet appel, bien d’autres suivront.
Aujourd’hui, comme en 2011-12, la presse occidentale prend fait et cause pour cette nouvelle armée anti-syrienne soutenue par ses gouvernements. Jamais elle ne questionnera le retournement de veste d’Abdullah Öcalan, passé du marxiste-léninisme à l’anarchisme. Elle répétera que le Kurdistan a déjà été reconnu lors de la Conférence de Sèvres, en 1920, mais ne consultera pas les documents qui précisent ses frontières. Elle le croira légitime en Irak et en Syrie alors qu’il se situe dans l’actuelle Turquie. Elle ignorera le fait que son tracé correspond en réalité aux seuls plans du Pentagone.
Le référendum pour l’indépendance de la région irakienne du Kurdistan et des territoires annexés avec l’aide de Daesh lancera le début de cette opération, le 25 septembre. Comme en 2014, il s’agira de détruire simultanément l’Irak et la Syrie, cette fois non pas en créant un « Sunnistan » de Rakka à Mossoul, mais un « Kurdistan », sur un territoire reliant Erbil et Kirkouk à la Méditerranée.
Source
Al-Watan (Syrie)
[1] Ce terme est mal choisi dans la mesure où « Occidental » ne s’oppose pas à « Oriental », mais à « Soviétique ». Je n’ai pas trouvé d’autre mot pour désigner à la fois les Européens, les Nord-Américains et les Israéliens. NdA.
L’Imam Al Hussein et son mouvement de réforme
Depuis que l'Homme existe sur terre, le bien et le mal, la justice et l'injustice, le vrai et le faux sont en continuelle confrontation, et de chaque côté ses représentants. Par exemple, le Prophète Ibrahîm (Psl) fut confronté à Nemroud et à son peuple aussi, qui représentaient l'injustice et le polythéisme, Moussa (Psl) avec Pharaon, Dawoud (Psl) avec Jâlout, Souleimân (Psl) avec la reine de Saba, Sâlih (Psl) avec son peuple, 'Issa (Psl) avec les romains, notre Prophète (Pslf) avec les Qoraichs, etc...
Nous savons tous à travers les textes que ces saintes personnes (Ibrahîm, Moussa, Mohammed, ...) sont venues avec un message réformateur, c'est-à-dire, sauver les gens de la servitude des tyrans, et instaurer à la place la justice divine qui est basée sur le respect, la liberté, la paix, et le bien être de l'Homme.
L'Imam al-Hussein, malgré qu'il n'est pas un Prophète, fait partie de ces réformateurs, car à travers son soulèvement contre le pouvoir de l'époque, il voulait réinstaurer la justice perdue du message de son grand père (Pslf) .
Mais 50 ans après la mort du Prophète (Psl) , vient au pouvoir de l'état islamique un homme qui selon al-Hussein (petit fils du Prophète) ne mérite pas d'être à ce poste, car comme il le cite: " Nous sommes la famille du Prophète. C'est par nous que Dieu a débuté (le Message) et c'est par nous qu'Il l'a parachevé. Par contre Yazîd est un libertin qui ne cache pas son libertinage, un alcoolique et un assassin de l'âme innocente que Dieu a interdit de tuer. Quelqu'un comme moi ne saurait donc prêter serment d'allégeance à quelqu'un comme lui " (Al Foutouh-v.5, p.14.).
Par conséquent, pour cette noble cause, al-Hussein (Psl) a donné sa vie en contre partie, car les réformateurs sincères et véridiques sont prêts à tous les sacrifices pour concrétiser ce noble but, qui est d'instaurer la justice divine, la paix, l'amour, l'harmonie et le bien être de l'Homme sur cette terre. Selon nos croyances, c'est le Mahdi (Psl) qui accomplira cette noble et difficile tâche.
Les responsables de Bagdad restent préoccupés quant à l’unité inter-irakienne
Les dirigeants de l’Alliance irakienne unifiée ont demandé, à l’issue d’une réunion, au gouvernement central de Bagdad d’utiliser tous les moyens et mécanismes possibles pour maintenir, voire renforcer, l’unité inter-irakienne.
Lors d’une réunion tenue le lundi 18 septembre, les responsables de l’Alliance irakienne unifiée, dirigée par Seyyed Ammar al-Hakim, ont refusé de reconnaître la légitimité du référendum sur l’indépendance du Kurdistan et ont appelé les autorités irakiennes à avoir recours à tous les mécanismes possibles pour renforcer l’unité inter-irakienne.
Les participants à cette réunion ont proposé un dialogue national sérieux, profond et équilibré afin d’arrondir les angles de désaccord entre le gouvernement fédéral d’Irak et le gouvernement régional du Kurdistan.

Par ailleurs, Humam Hamoudi, le numéro deux du Conseil suprême islamique irakien, et Qais al-Khazali, le co-leader du mouvement Asaïb Ahl al-Haq, ont souligné, lors d’une réunion, que l’Irak était plus prêt que jamais pour neutraliser le complot de la partition du pays.
Toujours dans ce contexte, le chef de la région du Kurdistan irakien, Massoud Barzani, a publié un communiqué, le mardi 19 septembre, à l’issue de sa rencontre avec le ministre britannique de la Défense Michael Fallon.
Dans ce communiqué, rendu public par le site web de la chaîne de télévision irakienne Al-Sumaria News, Massoud Barzani a prétendu qu'il ne restait aucune autre option que l’indépendance. Il a dit que les demandes visant à faire reporter le référendum et organiser un dialogue avec Bagdad, sans que la teneur de ce dialogue et la nature des garanties internationales soient déterminées, n’aboutiraient pas au report du référendum.
Accord nucléaire : l’AIEA a confirmé sept fois l’engagement de l’Iran
La chef de la diplomatie de l’Union européenne a rappelé son engagement à l’accord nucléaire, disant que l’Agence internationale de l’énergie atomique avait, à maintes reprises, confirmé le respect par l’Iran des engagements qu’il avait pris, dans le cadre de l’accord nucléaire.
Ce mardi 19 septembre, la chef de la diplomatie de l’Union européenne Federica Mogherini a déclaré, devant un parterre de journalistes, à New York, que l’accord nucléaire, signé avec l’Iran, était efficient.
« L’Agence internationale de l’énergie atomique a confirmé, à sept reprises, le respect par l’Iran du contenu de l’accord nucléaire », a expliqué Mme Mogherini.
Interrogée pour savoir si les États-Unis pourraient se retirer de l’accord nucléaire, Federica Mogherini a répondu que cet accord est un document multilatéral dont la responsabilité est assumée par la communauté mondiale.
Dans la foulée, le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Yukiya Amano, a affirmé hier, lundi 18 septembre, que l’Iran avait rempli sa part du contrat.
De son côté, le président de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique, Ali Akbar Salehi, a appelé tous les signataires de l’accord nucléaire à respecter l’intégralité de l’accord nucléaire.

Le lundi 18 septembre, le secrétaire général de l’Organisation des Nations unies, Antonio Guterres, a qualifié l’accord nucléaire d’« accord très important » et de « facteur de stabilité », exhortant toutes les parties à l’honorer.
Par ailleurs, le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, en visite à New York pour participer à la 72e Assemblée générale de l’ONU, a fait part de la tenue d’une réunion sur l’accord nucléaire, au niveau des adjoints et des directeurs politiques, ce mardi à New York.
Les ministres des Affaires étrangères de la République islamique d’Iran et des six pays signataires de l’accord nucléaire ainsi que Federica Mogherini se réuniront ce mercredi 20 septembre à New York pour la deuxième fois. La première réunion avait eu lieu en octobre 2016 à New York, au niveau des ministres des Affaires étrangères.
Washington ne vendra plus d'armes aux gardes du corps d'Erdogan
Le gouvernement américain a décidé de geler les ventes d'armes au service de protection du président turc Recep Tayyip Erdogan, dont des gardes du corps s'en étaient pris à des manifestants en mai dernier à Washington, ont affirmé lundi deux sénateurs des États-Unis.
Selon les membres du Congrès Patrick Leahy et Chris Van Hollen, la décision a été prise après le dépôt de leur proposition de loi qui allait en ce sens.
La nouvelle position de Washington devrait donc bloquer une vente d'armes d'une valeur de 1,2 million de dollars par une société basée dans le New Hampshire, Sig Sauer, à ce service de protection. Celui-ci avait été au centre d'une vive controverse après avoir agressé des manifestants qui protestaient contre Erdogan durant sa visite présidentielle dans la capitale américaine le 16 mai.
«Cette vente aux agents qui assurent la sécurité du président Erdogan n'aurait jamais dû être approuvée, compte tenu de leurs antécédents en matière d'utilisation excessive de la force», ont dénoncé MM. Leahy et Van Hollen dans un communiqué commun.
Dix-neuf membres du service de sécurité de M. Erdogan ont été poursuivis pour les faits qui se sont produits devant la résidence de l'ambassadeur de Turquie et qui ont conduit à l'hospitalisation de plusieurs manifestants.
En réponse à ces accusations, le président turc a dénoncé une «démonstration scandaleuse de la façon dont la justice américaine fonctionne», qualifiant au passage les manifestants de «terroristes».
Source: AFP
Des avions de reconnaissance de l’Otan ont été détectés près des frontières russes
En plein exercice militaire conjoint Russie-Biélorussie, des avions de reconnaissance de l’Otan survolaient les frontières russes.
« Au moins six avions appartenant aux États-Unis et à d’autres pays membres de l’Otan ont effectué lundi 18 septembre des vols de reconnaissance près des frontières russes dans le sud de la mer Baltique », rapporte l’agence de presse russe Interfax.
Selon les données des sites aérospatiaux russes de l’Ouest qui surveillent les vols de l’aviation militaire, la région a été survolée par les avions militaires américain, britannique, français, allemand, danois et suédois au moment où la Russie et la Biélorussie menaient leurs manœuvres militaires conjointes Zapad 2017, le long de la frontière avec la Pologne et la Lituanie.
Les dits avions se sont approchés des frontières russo-biélorusses en mer Baltique, non loin de la ville côtière russe de Kaliningrad, la région la plus occidentale de la Fédération de Russie.
Selon les informations, un avion de reconnaissance stratégique américain RC-135W, un avion radar français Awacs ont été observés. A cela s’ajoute le bombardier nucléaire américain B-52H, un avion stratégique capable de faire des vols de longues distances sans ravitaillement en vol.
Les motifs et les détails sur ces vols de patrouille restent toujours inconnus. Le ministère russe de la Défense a démenti lundi l'information fournie par les autorités lituaniennes, selon laquelle des avions russes auraient violé l'espace aérien de la Lituanie durant les manœuvres militaires. « Nos pilotes connaissent les principes du droit internationale et les ont respectés », a souligné le ministère.
En Libye, Daech cherche à restaurer ses fiefs aux portes de l'Europe
"Daech a formé un certain nombre de cellules clandestines en Libye, un an après avoir perdu son principal bastion dans ce pays chaotique de l'Afrique du Nord. C'est vraisemblablement un effort pour se regrouper aux portes de l'Europe", écrit dans sa dernière publication le journal Wall Street journal.
Ces petites cellules souterraines composées de plusieurs dizaines de [terroristes] ont été formées à l'extérieur des villes libyennes au cours des derniers mois. Au débit, elles ont commencé à détourner de l'argent des camions commerciaux sur les routes et en extorquant des réseaux de trafic de migrants, rapporte le journal américain citant les responsables de sécurité libyens et européens.
Les chefs de Daech auraient par la suite contraint leurs combattants en Syrie et en Irak à aller en Libye. "La Libye est considérée comme la principale porte d'entrée en Europe", confie au journal Abu Baara al-Ansari, un ancien membre syrien de Daech à Raqqa qui s'est désormais installé en Turquie.
Un autre ex-daechiste révèle que le groupe terroriste formait ses combattants libyens, dans les bases de Raqqa, à la fabrication et à la maintenance des matières explosives.
Les efforts de Daech pour regagner la Libye après avoir perdu le contrôle de la ville côtière de Syrte l'année dernière, ont suscité la profonde inquiétude des responsables européens. Les éléments qui ont voyagé de Syrie à l'Europe, ont participé à de nombreuses attaques terroristes, y compris à Paris et à Bruxelles.
L'officier de renseignement de la ville de Misrata qui travaille avec des forces fidèles à Tripoli, a affirmé au Wall Street Journal: "Bien que les combattants de Daech aient quitté Syrte à destination de Bani-Walid, ils sont récemment sortie de leurs cachettes pour détourner de l'argent des camions commerciaux sur les routes proches de la ville. Ils convoitent par ailleurs les champs pétroliers du pays." Selon lui, "Daech devient définitivement un problème pour la Libye."
Les responsables de la sécurité européenne croient que les terroristes, y compris les Syriens, les Irakiens ainsi que les Libyens, tentent d'entrer en Libye dans l'espoir d'atteindre l'Europe et y perpétrer des attentats. "Dans ce cas, ils sont déjà passés par la Turquie et le Soudan avant d'atteindre le sol libyen", dit le journal.

"Bien conscient que certains daechistes ont profité de sa frontière poreuse à l'ouest pour s'infiltrer en Libye, le gouvernement y a par conséquent déployé des forces pour endiguer leur accès illégal", indique Rabie Abdelati, qui dirige le bureau politique du Parti national du Congrès du Soudan.
De tout cela, on pourrait conclure que depuis la mort du colonel Mouammar Kadhafi en 2011, plusieurs factions belligérantes et des cellules de Daech parmi tant d'autres groupes terroristes ont vu le jour en Libye pour en faire leur nouveau bastion.
Mais que cherchent-ils vraiment là-bas ? De prime abord, ils semblent combattre pour les champs de pétrole dont dépend leur survie. Malgré tout, l'économie du troisième plus grand pays de l'Afrique du Nord est en lambeaux. Mais leur forte appétence serait de se venger de l'Europe qui est la patrie d'un grand nombre de ces terroristes, qui avant même de rejoindre Daech au Moyen-Orient, avaient un passé criminel insoupçonnable.
Afrique francophone: des centaines de militants anti-CFA dans les rues
Plusieurs centaines de manifestants se sont réunis samedi dernier dans plusieurs villes d'Afrique francophone, à l'appel du mouvement Urgences panafricanistes, pour s'opposer au franc CFA (devise officielle des huit États membres de l'union économique et monétaire de l'Afrique de l'Ouest depuis 1994).
Les manifestants africains croient que le franc CFA "empêche le développement", sur fond d'une polémique qui gagne notamment le Sénégal et le Bénin.
Deux cents personnes se sont réunies à Cotonou, la plus grande ville économique du Bénin, quatre cents à Dakar et un grand nombre à Libreville et à Bamako, capitales du Gabon et du Mali.
"On ne peut pas se dire souverains et dépendre d'une monnaie comme le franc CFA", a déclaré à l'AFP à Dakar, Simon Kouka, responsable de groupe de société civile sénégalaise Y'en a marre. "La souveraineté implique avoir sa propre monnaie."
"Le franc CFA est un handicap sociologique, économique, politique et social", a déclaré Amadidjè Sèmevo Mondésir, qui se réclame comme "premier ambassadeur" au mouvement anti-CFA. "Il s'agit du combat de la jeunesse et de l'Afrique". En effet, le mouvement populaire réunit essentiellement des jeunes qui dénoncent l'héritage colonial, même si dans le milieu des économistes les avis restent partagés sur ce vieux débat.
Le candidat échoué à la dernière présidentielle au Bénin, Lionel Zinsou, est à son égard l'un des défenseurs de la devise de l'Union monétaire de l'Afrique de l'Ouest. Le politicien béninois est pourtant accusé par ses détracteurs d'être trop proche de l'ancienne colonie française, a regretté que la question du franc CFA soit perçue comme "un tête-à-tête entre la France et l'Afrique, la dernière phase de la colonisation."
Selon lui, la stabilité d'une monnaie "commune" est plus importante que les débats "populistes" et les questions de "narcissisme politique", citant la Côte d'Ivoire comme succès économique.
Monnaie commune pour environ 155 millions d'habitants, le franc CFA est accusé par ses détracteurs de favoriser les intérêts de la France, ex-puissance coloniale, tandis que ses défenseurs soulignent l'importance d'une monnaie commune stable, à la différence du naira nigérian ou du rand sud-africain, monnaies flottantes, qui souffrent de la chute des cours des matières premières, calculées sur la base du dollar.
Avec le site Alterinfo et AFP