تقي زاده

تقي زاده

La cérémonie d’investiture et de prestation de serment du président iranien Hassan Rohani a commencé dans la capitale Téhéran en présence de hauts responsables du pays et de hauts dirigeants internationaux.
La cérémonie de prestation de serment du président iranien s’est ouverte ce samedi 5 août dans l’enceinte du Parlement à Téhéran avec la participation des représentants de plus de 100 pays, y compris plusieurs chefs d’État.

Le président du Parlement Ali Larijani ainsi que le chef du pouvoir judiciaire l’Ayatollah Sadeq Amoli Larijani prononceront des discours. Ensuite le 12e président iranien Hassan Rohani prêtera serment pour son second mandat.

En mai, M. Rohani a été réélu lors d’une victoire écrasante après avoir obtenu 57 % des voix.

Lors d’une cérémonie, le jeudi 3 août, le Guide suprême de la Révolution islamique a approuvé l’élection en mai de M. Rohani, étape formelle et nécessaire pour le début du second et dernier mandat du président iranien.

En vertu de la loi électorale iranienne, le président élu doit obtenir l’approbation officielle du Guide suprême avant d’être investi devant le Parlement. Grâce à ce processus, appelé Tanfiz (approbation), le Guide suprême approuve le résultat de l’élection présidentielle.
 

S’exprimant lors de la cérémonie de sa prestation de serment au Parlement, ce samedi 5 août, le président iranien Hassan Rohani a affirmé que la nation iranienne ne serait pas la première à violer l’accord nucléaire, mais qu’elle ne resterait pas les bras croisés devant le désengagement des États-Unis.  

« Je profite de cette occasion pour saluer les invités étrangers qui ont assisté à cette cérémonie et je tiens à souligner que la ligne de conduite de ce nouveau gouvernement est, comme le précédent, basée sur une interaction équilibrée et d’envergure avec le monde ; ce qui a été souligné par le Guide suprême de la Révolution islamique lors de la cérémonie de la validation de mon élection », a affirmé le président Rohani.

Il a ajouté que l’interaction constructive avec les pays du monde, l’approfondissement des liens d’amitié avec les pays voisins et de la région ainsi que le renforcement de la coopération avec les pays amis étaient une nécessité garantissant le rétablissement de la paix et de la sécurité internationales.

Le président iranien Hassan Rohani prête serment, le 5 août 2017, à Téhéran. ©IRNA

Plus loin dans ses propos, le chef du pouvoir exécutif iranien a précisé que tout au long de ces quatre dernières années, de considérables et importantes mesures en matière de politique étrangère avaient été prises.

Dans l’optique du président Rohani, le règlement de la question du nucléaire, le fait que le dossier nucléaire iranien ne soit plus concerné par l’article 7 de la charte de l’ONU, ainsi que l’annulation des résolutions du Conseil de sécurité et la levée des sanctions en matière de nucléaire, comptent au nombre des grands acquis du 11e gouvernement iranien.

Les invités étrangers présents à la cérémonie de prestation de serment du président iranien, le 5 août 2017, à Téhéran. ©AFP

« Bien que bon nombre de problèmes économiques du pays liés aux sanctions soient résolus, toutefois le désengagement des États-Unis envers le Plan global d’action conjoint (PGAC), dont témoigne leur politique illégale et inefficace de sanctions et de menaces, ont prouvé au monde entier et même à leurs anciens alliés que les États-Unis ne sont pas fiables en tant que partenaire ou même comme partie prenante aux négociations », a-t-il indiqué.

« Au nom du peuple et des responsables du pays, je tiens à annoncer que la nation iranienne ne sera pas la première à violer l’accord nucléaire, mais qu’elle ne restera pas silencieuse face à la poursuite du désengagement de Washington », a-t-il poursuivi.

M. Rohani a réitéré que le peuple iranien avait démontré qu’il répondrait au respect par le respect, et aux sanctions et aux menaces par une réaction appropriée, ainsi que par la résistance et les représailles.

« Nous ne faisons pas cas des nouveaux venus dans le monde de la politique, mais je tiens à dire aux dirigeants chevronnés que l’accord nucléaire peut devenir un modèle à suivre dans les relations mondiales et le droit international et que l’on peut en faire une règle », a-t-il précisé.

Plus loin dans ses propos, le président de la République islamique d’Iran a souligné :

« Ceux qui entendent démanteler l’accord nucléaire doivent savoir que par un tel geste, ils mettront fin à leur carrière politique et que le monde n’oubliera jamais ce manquement à leur promesse. Ceux qui se considèrent comme les perdants de l’accord nucléaire peuvent rejoindre les rangs de ceux qui profitent de cet accord gagnant-gagnant et mettre un terme à leurs erreurs. »

251 personnes, dont 62 enfants, ont été victimes d’exécutions sauvages entre mars et juin dans la région du Kasaï (centre de la République démocratique du Congo), perpétrées par des agents de l’État, des milices ou des rebelles, selon un rapport de l’ONU publié vendredi à Genève.

Ce bilan a été dressé par une équipe d’enquêteurs du Haut-Commissariat des droits de l’homme (HCDH) de l’ONU sur les massacres ethniques dans la région du Kasaï, indique un communiqué du HCDH. Parmi ces 62 enfants exécutés, 30 avaient moins de 8 ans.

Les exécutions ont été commises entre le 12 mars et le 19 juin, indique le HCDH, qui ajoute que sa mission en RDC a recensé « au moins 80 charniers dans la région ».

Les exécutions ont été soit « extra-judiciaires » et commises par des agents de l’État, soit commises par des milices de tout bord ou des rebelles, selon l’ONU.

Devant cette situation, le HCDH adresse un « avertissement très sérieux » au gouvernement de la RDC, « afin d’agir sans délai pour empêcher que cette violence ne bascule dans un processus de purification ethnique à plus grande échelle ».

Avec AFP

Le fameux référendum sur la révision constitutionnelle se tiendra finalement le 5 août 2017 en Mauritanie.

La campagne électorale préalable au référendum a débuté finalement le 21 juillet et les Mauritaniens sont appelés à se rendre aux urnes le samedi 5 août par le président mauritanien, conformément à l’article 38 de la Constitution.

Selon Jeune Afrique, les électeurs sont invités à se prononcer sur deux questions :

1. La suppression du Sénat, la création de conseils régionaux et la fusion au sein du Conseil supérieur de la fatwa, du Haut Conseil islamique et du médiateur de la République.

2. L’adjonction, en hommage aux martyrs de la nation, de deux bandes rouges au drapeau mauritanien et la modification de quelques paroles de l’hymne national.

Il y a deux camps qui s’affrontent : celui de la majorité présidentielle préconisant le oui aux deux questions et celle de l’opposition qui est divisée entre les camps du non et du boycott et qui a d’ores et déjà organisé des manifestations pour les 15 et 18 juillet 2017.

Les experts déclarent que le boycott serait une tactique permettant de revendiquer tous les abstentionnistes, y compris ceux qui ne votent jamais.

Les partisans du non et du boycott considèrent que les modifications vont donner au président mauritanien la possibilité de briguer un 3emandat en 2019.

Le Sénat mauritanien est l’un des plus virulents opposants à cette révision constitutionnelle qui prévoit tout simplement sa suppression.

Il y a plusieurs mois déjà que la « guerre » entre le Sénat et la majorité présidentielle a éclaté parce que le chef de l’État aurait refusé aux sénateurs deux années de salaire à titre de compensation.

Le référendum a même été organisé pour contourner l’opposition du Sénat, qui a voté en mars contre le projet de révision constitutionnelle.

Jeune Afrique ajoute que les sénateurs ont tenté aussi de bloquer le financement du scrutin (11,7 millions d’euros) en mettant en place une commission d’enquête sur les marchés publics passés de gré à gré ; laissant par là entendre que les personnes au pouvoir avaient donné des avantages à leurs proches et collaborateurs. « Le pouvoir » s’est également vengé en retour en incarcérant, en dépit de son immunité parlementaire, le président de ladite commission, qui est impliqué dans la mort de 2 personnes tuées dans un accident de la route.

 En Iran, sont faites aujourd'hui différentes cérémonies de vendredi dans tout le pays à se souvenir de cette grande fête. Mosquées, les maisons, les rues et les magasins sont décorés avec des lumières et de décorations colorées, et les gens distribués des bonbons dans le cadre des célébrations.

Certains groupes d’artistes combinant la musique traditionnelle avec les services religieux, tous à transmettre leurs sentiments à l’Imam Reza (PSL).

Cette ambiance festive est encore plus perceptible dans la ville de Machhad, (nord-est de l’Iran), où est situé le mausolée de ce noble caractère.

L’Imam Reza (P) est né le 11 Du al-Qada (premier dixième mois du calendrier musulman) an 148 de l’hégire lunaire (765 ad) dans la ville de Médine, située dans la péninsule arabique. Son mausolée est situé à près de 900 kilomètres à l’est de Téhéran, Iran. Chaque année, entre 20 à 30 millions de personnes de toutes nationalités viennent dans ce lieu vénéré.

Le groupe des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) entend attirer de nouveaux membres et s’assurer de l’adhésion des pays puissants tels que l’Iran en vue de renforcer de plus en plus sa place dans les équations internationales.

Les pays des BRICS ont avancé l’idée d’un « BRICS+ » dans le but d’élargir leurs activités.

Le plan initial du « BRICS+ » destiné à attirer de nouveaux membres et à s’assurer de l’adhésion des pays puissants en voie de développement a été évoqué, au début de l’année 2017, par les États membres du BRICS, et il a été voté à l’unanimité.

Les cinq pays membres du groupe des BRICS sont tous des pays émergents à un taux élevé de croissance économique. L’une des caractéristiques communes des BRICS est qu’ils sont tous des pays peuplés qui s’efforcent d’entraver la domination américano-occidentale dans le monde.    

Les pays du BRICS représentent une population de 3 milliards d’habitants, soit 41 % de la population mondiale. Mais l’un des principaux problèmes de ce groupe est le nombre limité de pays membres qui en terme géographique sont loin les uns des autres.

En vertu du plan « BRICS+ », le Pakistan, le Bangladesh, l’Iran, le Nigeria, la Corée du Sud, le Mexique, la Turquie, l’Indonésie, les Philippines et le Vietnam devront rejoindre le groupe des BRICS.

Les nouveaux pays qui vont bientôt adhérer au groupe des BRICS ont tous une présence active dans la Nouvelle Route de la Soie parrainée par la Chine.

En visite à Téhéran à l’occasion la cérémonie d’investiture du président iranien, le vice-Premier ministre russe Dmitri Rogozine examinera avec l’Iran les perspectives de renforcement de la coopération bilatérale sur fond de sanctions imposées par les États-Unis contre les deux pays.

Les livraisons d’armements russes seront au menu de négociations à Téhéran entre le vice-Premier ministre russe Dmitri Rogozine et le ministre iranien de la Défense Hossein Dehqan, selon un assistant du fonctionnaire russe.

La Russie et l’Iran, selon lui, se sont entendus pour renforcer leur coopération militaro-technique et technologique après l’adoption par les États-Unis de nouvelles sanctions contre les deux pays.

M. Rogozine préside la délégation russe à la cérémonie d’investiture du président iranien Hassan Rohani.

À Téhéran également, le responsable russe devrait avoir une entrevue avec le président moldave Igor Dodon qu’il n’avait pas pu rencontrer précédemment, les autorités roumaines n’ayant pas laissé son avion transiter via l’espace aérien roumain.

L’armée du régime israélien a prétendu avoir abattu un drone qui avait pris son envol depuis la bande de Gaza.

Selon l’article publié par The Jerusalem Post, les militaires israéliens ont remis l’appareil aux autorités en charge de mener des enquêtes. Le porte-parole de Tel-Aviv a confirmé aussi le début des investigations à ce sujet.

Les Brigades Izz al-Din al-Qassam, branche armée du Hamas, ont annoncé que l’ingénieur tunisien tué en décembre, Mohamed Zouari, avait construit avec l’aide de toute une équipe près de 30 drones avant que ne commence la guerre de 2008 contre la bande de Gaza.

Le ministre turc de l'Économie a déclaré vendredi que la Turquie, l'Iran et le Qatar discutent de l'utilisation de la voie terrestre iranienne pour faciliter les échanges commerciaux entre le Qatar et la Turquie.

Dans une interview exclusive accordée à l'agence de presse officielle Anadolu, Nihat Zeybekci a indiqué que les trois pays discutent des solutions de rechange aux routes commerciales avec le Qatar, et le moyen le plus simple est de traverser l'Iran.

Le 5 juin, l'Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, Bahreïn et l'Égypte ont rompu leurs relations diplomatiques avec le Qatar et lui ont imposé un blocus, accusant ce dernier de soutenir le terrorisme et l'extrémisme, ce que Doha a refusé à maintes reprises.

"Nous voulons répondre à tous les besoins du Qatar. Nous voulons que tous les fournisseurs de biens en Turquie vendent des produits, y compris du matériel de nettoyage, des appareils domestiques et du textile, au Qatar", a déclaré M. Zeybekci.

Depuis le début de la crise, la Turquie a envoyé des centaines d'avions de marchandises au Qatar, mais M. Zeybekci a estimé que l'utilisation d'avions pour transporter des produits n'était ni soutenable ni économique.

"Nous prévoyons qu'au moins quatre navires de grand tonnage iraient au Qatar chaque mois, mais la route terrestre est une alternative pour transporter des paquets flexibles et plus petits", a expliqué le ministre.

La Turquie a apporté un soutien important à son allié, le Qatar, depuis le début de la crise diplomatique du golfe Persique, non seulement en fournissant une aide économique, mais aussi en déployant des troupes et en menant des exercices militaires conjoints dans le golfe Persique.
 

Le vice-président américain, Mike Pence, a essayé de faire croire aux dirigeants des pays balkaniques à une prétendue "menace russe".

Le ministère russe des Affaires étrangères a dénoncé ces déclarations antirusses qui ont fait monter les tensions en Europe.

Les États-Unis, qui obligent les pays balkaniques de choisir entre l'Occident et la Russie, ont recommencé à utiliser des clichés de l'époque de la Guerre froide, a déclaré jeudi le ministère russe des Affaires étrangères.

"Malheureusement, Washington revient aux clichés primitifs de la Guerre froide complètement détachés de la réalité", a indiqué le ministère dans un communiqué publié en réaction aux propos du vice-président américain Mike Pence, le 2 août au Monténégro.

Intervenant mercredi lors d'un sommet de la Charte adriatique à Podgorica, M. Pence a accusé la Russie de déstabiliser la situation dans les Balkans de l'ouest et d'avoir fomenté un coup d'État au Monténégro en 2016 pour empêcher l'adhésion de ce pays à l'Otan.

"Les tentatives d'imposer aux pays balkaniques un choix destructeur entre l'Occident et la Russie font monter la tension en Europe, déstabilisent la situation dans l'ensemble de la région et dans certains pays. En plus, les États-Unis insistent sur l'adhésion de tous les pays d'Europe du sud-est à l'Otan et font la promotion de projets reposant sur une concurrence déloyale et contraire à la logique économique", a ajouté le ministère russe.

Les hommes politiques et services secrets américains et européens ont déjà accusé la Russie de préparer un coup d'État au Monténégro, sans toutefois fournir de preuves. La Russie a qualifié ces accusations d'infondées.

"Rappelons que les États-Unis et leurs alliés ont violé les normes du droit international en 1999, en employant illégalement la force pour séparer le Kosovo de la Serbie. Podgorica a adhéré à l'Otan le 5 juin 2017 sous la pression de Washington et en contradiction avec la volonté de la majorité des citoyens du pays. Les États-Unis et l'UE ont, sans aucun scrupule, ignoré la volonté des électeurs macédoniens, empêchant au parti vainqueur des élections du 11 décembre 2016 de former un gouvernement. Qui alors s'ingère dans les affaires intérieures et a recours à la force dans les Balkans, Moscou ou Washington?", s'est demandé le ministère.

Moscou a appelé les États-Unis à "arrêter de diffamer la Russie et de critiquer sa politique qui repose sur le respect de ses partenaires et sur la disposition à mener un travail conjoint compte tenu des intérêts réciproques".

Source: Sputnik