تقي زاده

تقي زاده

Hier, jeudi, au Conseil de sécurité de l’ONU, les États membres ont salué l’initiative de la déclaration conjointe du président du Conseil présidentiel du Gouvernement d’entente nationale de la Libye, Fayez Sarraj, et du commandant de l’Armée nationale libyenne, Khalifa Hafter.

Selon Sky News, la Ligue arabe a également salué cette rencontre entre Sarraj et Haftar en soulignant que la déclaration conjointe était un grand pas en direction de la fin de la crise en Libye.

Mardi, le bureau de la présidence française a publié un projet de déclaration conjointe Haftar-Sarraj indiquant que les deux hommes forts de la Libye s’étaient engagés à un cessez-le-feu et à l’organisation d’élections très prochaines. 

Des membres d’une équipe d’exploration pétrolière ont été enlevés dans le nord-est du Nigeria lors d’une embuscade attribuée au groupe terroriste Boko Haram, a annoncé aujourd’hui la compagnie pétrolière nationale.

« Environ 10 employés du service d’étude et de géologie de l’Université de Maiduguri ont été enlevés hier », a déclaré à l’AFP Ndu Ughamadu, de la Nigerian National Petroleum Corporation (NNPC). La NNPC avait engagé l’équipe pour mener des travaux de recherche sur les activités d’exploration pétrolière qui se déroulent dans le bassin du lac Tchad.

« Ils ont été kidnappés autour du village de Jibi dans l’État de Borno après un affrontement entre les agents de sécurité qui les accompagnaient et de présumés combattants de Boko Haram », a-t-il ajouté.

L’équipe de prospection travaillait dans la région de Magumeri depuis un mois, selon un membre du personnel universitaire. « Il est clair que Boko Haram a étudié leurs mouvements avant de les attaquer », a-t-il estimé sous couvert d’anonymat.

Avec AFP

Le Guide suprême de la Révolution islamique, l'Ayatollah Khamenei, a investi Hassan Rohani dans sa fonction de chef de l'exécutif en présence des chefs des pouvoirs judiciaire et législatif. 

Hassan Rohani devient ainsi le 12e président iranien pour un mandat de quatre ans. Lors d'une cérémonie officielle jeudi à Téhéran, le Guide suprême a donné son approbation officielle au président ainsi que le veut la Constitution iranienne.  

Le président Rohani a été réélu le 29 mai dernier en s'accréditant de 57% des intentions de vote face à son principal rival, Ebrahim Raïssi.

Le président iranien est attendu samedi au Parlement où il prêtera serment devant les députés et dévoilera la liste de ses ministres. 120 personnalités étrangères venues de 30 pays du monde dont les présidents, les vice-présidents et les chefs de gouvernement assisteront à cette cérémonie. 

Plusieurs défis de taille se présentent au président Rohani pour ce second mandat; à savoir, donner suite à l'accord nucléaire dont la viabilité est menacée par de nouvelles sanctions que les États-Unis viennent de décréter contre l'Iran, mais aussi redresser l'économie du pays. 

Selon des informations, le nouveau cabinet du président Rohani serait plus jeune et ratisserait des horizons différents. 

Le numéro deux de la Corée du Nord est arrivé à Téhéran à la tête d’une haute délégation diplomatique, pour participer à la cérémonie d’investiture du président Rohani.

Le président du Présidium de l’Assemblée populaire suprême Kim Yong-nam et la délégation l’accompagnant, sont arrivés à Téhéran, pour participer à la cérémonie d’investiture du président élu iranien Hassan Rohani.

Kim Yong-nam, va assister à l’investiture de Rohani à l’invitation officielle de Téhéran.

Plusieurs autres délégations dont celle de la Corée du Sud arrivent depuis ce matin à Téhéran, pour également assister à la cérémonie, prévue le samedi 5 août.



Téhéran ne restera pas les bras croisés face au nouveau paquet de sanctions « sans surprise » et « prévisible » des États-Unis que dénonce le vice-ministre iranien des Affaires étrangères chargé des affaires juridiques et internationales, Abbas Araqchi. 

Abbas Araqchi, vice-ministre iranien des Affaires étrangères répondant aux journalistes à Vienne, en Autriche, le 19 octobre 2015. ©Reuters

« Pour l’Iran, il s’agit de la violation de l’accord nucléaire », a déclaré le président du comité de suivi de l’application du Plan global d’action conjoint.

« En riposte aux sanctions américaines, les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire d'Iran se réservent le droit de prendre des mesures de représailles », a prévenu le négociateur en chef iranien pour qui, ces sanctions, visent les échanges économiques de l'Iran.

« Les interactions entre l'Iran et les pays européens continuent pourtant; malgré les obstacles américains », a précisé Araqchi.

« Le pouvoir judiciaire, le Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) et son armée de Qods (Force extra-territoriale) sont prêts à intervenir à tout moment pour répondre aux menaces américaines », a-t-il conclu.

Le ministère russe des Affaires étrangères a dénoncé la politique dangereuse et à courte vue de Washington concernant les nouvelles sanctions anti-russes.

Le président américain, Donald Trump a promulgué mercredi 2 août, le durcissement de nouvelles sanctions, votées déjà au Sénat et à la Chambre des représentants, contre la Russie, l’Iran et la Corée du Nord. 

En réaction à la promulgation du paquet de nouvelles sanctions américaines, Moscou a fait savoir qu'elle ne resterait pas sans riposte aux actes hostiles. Le ministère russe des Affaires étrangères a d'ailleurs annoncé son regret quant à la mise en oeuvre des nouvelles sanctions aux États-Unis.

La diplomatie russe a dénoncé dans un communiqué la mise en place de nouvelles sanctions établies pour « saper progressivement l’image de la Russie chez l’opinion publique américaine ».

Le communiqué ajoute que les législateurs américains ayant voté pour les sanctions anti-russes poussent les États-Unis à une politique russophobe.

Dans son communiqué, le ministère russe dénonce« une ligne politique à courte vue, et dangereuse, qui risque de miner la stabilité, dont Moscou et Washington sont particulièrement responsables ».

La raison des affronts infligés aux autorités américaines réside dans leur incapacité à faire face aux progrès réalisés par le front de la Résistance, a affirmé le porte-parole en chef des forces armées iraniennes en allusion aux déclarations du secrétaire d’État américain, Rex Tillerson, concernant le soutien qu’apporte l’Iran au front de la Résistance.

« Face aux progrès réalisés par le front de la Résistance dans la région, les autorités américaines recourent à des affronts et à des insultes », a déclaré le général Massoud Jazayeri, porte-parole en chef des forces armées iraniennes

« Les résultats du bellicisme des États-Unis dans la région sont le massacre des populations et la destruction des infrastructures en Irak et en Syrie, mais aussi les défaites successives essuyées par ce pays. Or, l’administration américaine est très en colère contre les groupes de résistance », a ajouté le général Jazayeri.

« Les États-Unis n’ont d’autre choix que de quitter le Moyen-Orient », a indiqué le général Jazayeri en mettant l’accent sur la lutte contre les mercenaires américains.

Des sources irakiennes dignes de foi ont annoncé que Daech se préparait à mener des attaques dans la province désertique d’al-Anbar aux frontières irakiennes avec la Syrie et la Jordanie.

Dans une localité près de la ville d’al-Rataba dans la province irakienne d’al-Anbar, les éléments de Daech sont armés jusqu’aux dents et ont préparé de nombreuses voitures piégées pour mener des attaques sur les frontières irakiennes avec la Syrie et la Jordanie afin de compenser une partie des dommages qu’ils ont subis lors de la bataille de Mossoul, a rapporté Fars News.

Les daechistes, qui contrôlent les localités d’al-Hawaïdja et de Tal Afar et des régions désertiques, se sont installés à l’ouest de la ville d’al-Rataba dans une région désertique à proximité des frontières jordaniennes et syriennes.

Selon des sources locales dignes de foi, les daechistes, installés dans la région désertique à proximité d’al-Akachat entre al-Rataba et al-Qaem, sont armés jusqu’aux dents de toutes sortes d’armes légères et lourdes.

Une partie de ces terroristes sont installés dans la localité d’al-Batnan dans une région désertique dans l’ouest de la province d’al-Anbar près du point de passage frontalier d’al-Tanf entre l’Irak et la Syrie.

Selon ce rapport, les daechistes sont actuellement à 18 km du point de passage d’al-Tanf et ont l’intention de lancer une attaque contre les frontières irakiennes avec la Syrie et la Jordanie.

Dans la base d’al-Tanf, les forces américaines et britanniques supervisent la formation des forces de l’opposition syrienne. Selon certaines informations, les Américains quitteront prochainement cette région.

Après la libération de Mossoul, les forces irakiennes attendent l’ordre du Premier ministre Haïder al-Abadi pour lancer les opérations destinées à libérer les rares territoires encore contrôlés par Daech. 

Le secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale a déclaré que la commission iranienne chargée de superviser l’accord nucléaire préparait une série de mesures de rétorsion afin de réagir au manquement des États-Unis à leurs engagements.

Ali Chamkhani a déclaré, ce mercredi 2 août, qu’il fallait confronter les politiques hégémoniques des États-Unis via les puissances nationales.

« Nous devons modifier la logique coût-bénéfice que suit Washington pour justifier ses politiques anti-iraniennes. En effet, l’accord nucléaire n’a nullement atténué l’animosité qu’éprouvent les États-Unis vis-à-vis de l’Iran. La politique extérieure des États-Unis repose sur des mesures de pression, destinées à mettre à genoux les pays qui leur tiennent tête, via tous les moyens possibles, même s’ils sont illégitimes ou diaboliques. »

Pour le secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale de la République islamique d’Iran, le manque d’intelligence et d’initiative qui caractérise la nouvelle administration américaine constitue une bonne occasion à saisir pour la diplomatie iranienne.

« La conduite de la Maison-Blanche envers l’accord nucléaire est de nature imprévisible. Nous étudions donc une série de mesures sur les plans technique, nucléaire, économique, politique, défensif et militaire pour pouvoir réagir au manquement de Washington à ses engagements. »

Ali Chamkhani a souligné que l’adoption de sanctions contre des sociétés et des particuliers iraniens serait loin d’entraver les progrès de la République islamique d’Iran.

« Chaque fois que les États-Unis ont imposé des sanctions aux secteurs non nucléaires de l’Iran, nous avons enregistré des progrès considérables dans les mêmes secteurs, des progrès dont une grande partie n’a pas encore été médiatisée. Les autorités américaines espèrent que les Iraniens leur fourniront un prétexte leur permettant de sortir de l’accord nucléaire aux frais de l’Iran. Nous ne leur fournirons jamais un tel prétexte, mais cela ne signifie pas que nous préserverons l’accord nucléaire à tout prix. »

Ali Chamkhani a ajouté que l’accord nucléaire, en tant que document international et multilatéral, était valide lorsque toutes les parties signataires le respectaient et en tiraient des bénéfices.   

« Les cinq autres pays qui ont signé l’accord nucléaire confirment, implicitement ou explicitement, que Washington a violé la teneur de l’accord. La colère qu’éprouvent les Américains à notre encontre relève de leur incapacité à faire changer les politiques de principe de Téhéran. Pour maîtriser un taureau enragé, il faut canaliser sa rage dans la direction qu’on désire afin de parvenir aux objectifs prévus, sans avoir des dépenses supplémentaires et sans se faire blesser. »

Le secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale a souligné que la capacité défensive de la République islamique d’Iran, dont sa défense balistique, ne feraient jamais l’objet de négociation.

« La capacité défensive de l’Iran est de nature dissuasive et elle s’inscrit dans le cadre de sa doctrine défensive. Nous produisons et produirons des armes de nature défensive et des armes conventionnelles pour pouvoir nous défendre si nécessaire. »

Il a affirmé que l’attaque au missile lancée par le Corps des gardiens de la Révolution islamique contre les terroristes takfiristes en Syrie prouvait que les forces armées iraniennes s’appuyaient bien sur leurs capacités intérieures et qu’elles étaient totalement disposées à riposter à tout acte malveillant contre leur pays.

La Chine a inauguré ce mardi 1er août à Djibouti sa première base militaire à l’étranger, aux portes de la mer Rouge, a annoncé l’agence Chine nouvelle.

Selon l’AFP citant l’agence de presse officielle chinoise Chine Nouvelle, l’ouverture de la base a été marquée par une cérémonie en présence du numéro deux de la marine chinoise, Tian Zhong, et du ministre de la Défense de Djibouti.

L’annonce coïncide avec le 90e anniversaire de la fondation de l’Armée rouge, un événement célébré à Pékin par un discours du président Xi Jinping, qui a assuré que son pays était « confiant en la possibilité de vaincre toute invasion » potentielle.

La marine chinoise est présente depuis fin 2008 au large de la Somalie et dans le golfe d’Aden, dans le cadre des efforts internationaux pour combattre la piraterie dans cette région. Mais cette « base logistique » est la première du genre pour Pékin.

Elle servira à soutenir « les escortes navales en Afrique et au Moyen-Orient, les opérations de maintien de la paix (de l’ONU) et l’aide humanitaire », a indiqué le mois dernier le ministère chinois de la Défense, en annonçant le départ d’un premier groupe de soldats à destination de la base africaine.

La base servira également à Pékin pour le soutien des opérations anti-piraterie et l’évacuation de ses ressortissants en cas de crise.

La Chine avait annoncé début 2016 le lancement de la construction de cette installation à Djibouti. Le pays africain compte déjà des bases militaires française, américaine et japonaise.

Djibouti, pays de 800 000 habitants, est stratégiquement situé sur le détroit de Bab el-Mandeb, un des corridors maritimes les plus fréquentés au monde.

Avec AFP