
تقي زاده
Israël: les multiples voyages de Netanyahu provoquent la colère des familles des captifs
Des centaines d'Israéliens ont défilé, samedi soir, à Tel-Aviv pour dénoncer l'indifférence du cabinet de Netanyahu envers le sort des prisonniers israéliens capturés par le Hamas. Les manifestants étaient également en colère contre les multiples visites du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, qui s’apprête d'ailleurs à se rendre aux États-Unis ce lundi.
Les familles des captifs accusent Netanyahu d’être totalement déconnecté des réalités qu’ils vivent. Sa récente décision de prolonger son voyage à Budapest, capitale de la Hongrie, en est la preuve.
Selon un rapport de Radio France internationale RFI, Benjamin Netanyahu a annoncé lors de son dernier voyage qu’il ne rentrait pas en Israël, mais se rendait directement aux États-Unis pour rencontrer le président américain Donald Trump à la Maison-Blanche.
L’Iran connaît les formules de guerre et ne reculera pas d'une semelle face à l'ennemi (Général Salami)
Le commandant en chef du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI), le général de division Hossein Salami réaffirme, le samedi 5 avril, lors d’une réunion avec de hauts commandants et responsables du CGRI, que l’Iran est entièrement préparé à réagir à tout scénario d'agression extérieure et qu'il ne reculera pas même d’une semelle en cas de menace.
Affirmant que la République islamique a acquis des stratégies pour surmonter ses ennemis, Salami a souligné : « Nous ne sommes absolument pas préoccupés par une guerre; nous ne la déclencherons certes pas, mais nous y sommes prêts pourtant. »
« Sur la base de fausses hypothèses d'une soi disant faiblesse du pouvoir de dissuasion de l’Iran, l'ennemi cherche à forcer Téhéran à choisir entre la confrontation et l'acceptation de ses conditions; l'Iran est toutefois préparé aussi bien à des opérations psychologiques qu'à des actions militaires », affirme-t-il.
Les raids israéliens déclenchent la plus grande vague de déplacement en Cisjordanie depuis 1967, selon l'UNRWA
L'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) a averti que les récentes attaques israéliennes ont provoqué la plus grande vague de déplacement en Cisjordanie occupée depuis la guerre des Six Jours de 1967.
L'UNRWA a annoncé dans un communiqué publié, ce vendredi 4 avril, que les attaques à grande échelle menées par les forces israéliennes, qui ont débuté le 21 janvier dans le camp de Jénine et dans d'autres zones du nord, constituent la plus longue agression contre la Cisjordanie depuis la deuxième Intifada au début des années 2000.
L'évolution de la situation dans le nord de la Cisjordanie est « extrêmement préoccupante » en raison des offensives israéliennes et des campagnes d'arrestations en cours, a indiqué l'agence humanitaire, précisant que les raids israéliens avaient entraîné des destructions systématiques, des déplacements forcés et des ordres de démolition touchant les familles palestiniennes et les camps de réfugiés.
Il s'agit de la plus grande vague de déplacement depuis la guerre des Six Jours de 1967 entre le régime israélien et une coalition de pays arabes (principalement l'Égypte, la Syrie et la Jordanie), qui a conduit à l'occupation et à l'annexion israéliennes des territoires palestiniens, une décision non reconnue internationalement, souligne le communiqué.
Pour le 70e vendredi consécutif, des milliers de Marocains exigent la fin du déplacement forcé à Gaza
Répondant à l'appel lancé par le Comité marocain de soutien aux causes de la nation, sous le slogan: « Gaza est sous le feu, ô l'Oumma musulmane », des milliers de Marocains ont appelé vendredi à agir pour mettre un terme aux projets israéliens de déplacement forcé des Palestiniens de la bande de Gaza.
Des rassemblements de solidarité avec Gaza ont eu lieu après la prière du vendredi pour la 70e semaine consécutive, dans plusieurs villes du Maroc, telles que Tinghir (sud-est), Taza (est), El Jadida et Casablanca (ouest), Beni Mellal (nord), Tétouan et Tanger (nord), ainsi que Taroudant (centre), en réponse à un appel du Comité marocain de soutien aux causes de la nation (ONG).
L'ONG a organisé ces manifestations pour le 70e vendredi consécutif depuis le début de l’agression israélienne dans la bande de Gaza le 7 octobre 2023.
Frappes meurtrières israéliennes à Shuja'iyya et Khan Younès
Israël a lancé une nouvelle offensive terrestre à Gaza, faisant de nombreuses victimes civiles selon les secouristes sur place.
L’armée israélienne affirme opérer dans le quartier de Shuja'iyya pour y étendre la prétendue « zone de sécurité », et prétend avoir permis aux civils d’évacuer la zone.
Pourtant, les premières informations font état d’un bombardement ayant tué une mère et sa fille parmi les déplacés de Shuja'iyya. La Défense civile gazaouie rapporte au moins 30 morts depuis ce matin, un bilan encore provisoire. À Khan Younès, une seule frappe a fait 25 morts, selon des sources médicales de l’hôpital Nasser.
« La situation est extrêmement dangereuse, la mort nous guette de toutes parts », témoigne Elena Halas dans un message à l’AFP, ajoutant que sa famille et elle-même étaient coincées dans la maison de sa sœur à Shuja'iyya.
Depuis l’effondrement d’une trêve temporaire, Israël a intensifié ses attaques pour s’approprier des territoires à Gaza. En parallèle, les frappes israéliennes se sont également intensifiées contre le Liban et la Syrie, avec un bombardement ayant entraîné la mort d’un commandant du Hamas et de son fils dans la ville de Saïda, au sud du Liban.
« Crime de guerre »: une frappe israélienne détruit une usine de dessalement d'eau à Gaza
Une frappe israélienne a détruit une usine de dessalement d'eau dans la bande de Gaza, alors que le régime sioniste poursuit ses bombardements intensifs sur le territoire assiégé, dans un contexte de pénurie d'eau et de nourriture.
Le mouvement de résistance palestinien Hamas a confirmé qu'une usine de dessalement d'eau avait été ciblée, tôt vendredi 4 avril, dans le quartier d'al-Tuffah dans la ville de Gaza.
La destruction de l'usine constitue un « crime de guerre avéré visant à resserrer l'étau du siège et à imposer des souffrances à des civils innocents », a déclaré le mouvement de résistance dans un communiqué.
« L'escalade militaire systématique du régime d'occupation israélien, le ciblage délibéré de zones civiles densément peuplées et la privation des nécessités les plus élémentaires de la vie révèlent ses véritables objectifs, qui vont au-delà de la question de la libération des captifs, vers une haine ou hostilité sadique et fasciste et la tentative de mettre en œuvre des plans criminels d'extermination et de déplacement forcé », a ajouté le Hamas.
Ce communiqué a été émis alors que le régime israélien a intensifié sa guerre brutale contre Gaza ces derniers jours, faisant des centaines de morts et de blessés, selon des sources d’information locales.
L'intensification de l'agression américaine échoue à stopper les opérations de résistance yéménites
Au Yémen, le leader du mouvement de résistance Ansarallah affirme que les actes d'agression intensifiés des États-Unis contre le Yémen n'ont pas réussi à stopper les opérations de résistance yéménites en soutien au peuple de Gaza ni à protéger les navires israéliens en mer Rouge.
Dans un discours prononcé, ce vendredi 4 avril, Abdul-Malik al-Houthi a déclaré que les États-Unis avaient intensifié leurs attaques contre le Yémen, dépassant parfois les 90 frappes par jour, dans le cadre de leur soutien à la guerre génocidaire menée par Israël contre la bande de Gaza.
Cependant, a-t-il souligné, l'agression américaine « n'a pas réussi à arrêter les opérations militaires soutenant le peuple palestinien, ni à assurer la protection de la navigation israélienne dans la mer Rouge, le golfe d'Aden et la mer d'Oman ».
L'ONU affirme qu'Israël tue ou blesse 100 enfants par jour à Gaza
Au moins 100 enfants palestiniens sont tués ou blessés chaque jour à Gaza par l’armée israélienne depuis que le régime sioniste a rompu le cessez-le-feu le 18 mars, selon l’agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens.
Le commissaire général de l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA), Philippe Lazzarini, a averti dans un message sur X que la reprise de la guerre à Gaza « vole » aux enfants palestiniens leur enfance, transformant le territoire assiégé en un « no land » pour les enfants.
« C’est déchirant », a écrit Lazzarini sur X. « Au moins 100 enfants seraient tués ou blessés chaque jour à Gaza depuis la reprise des frappes », a-t-il regretté, citant les chiffres de l’UNICEF. « Rien ne justifie le meurtre d’enfants. »
L'armée yéménite cible Tel-Aviv et abat un drone Shark F360 à Sadaa
Les forces armées yéménites ont mené une opération contre un site militaire dans la ville occupée de Jaffa en utilisant un drone baptisé « Jaffa » développé localement, et abattu un drone d’espionnage « Giant Shark F360 » dans le gouvernorat de Sadaa, au nord-ouest du Yémen.
Dans un communiqué publié, ce vendredi 4 avril, les forces armées yéménites ont déclaré que l'opération de représailles visant Tel-Aviv a été menée en réponse au génocide commis par Israël à Gaza et aux massacres quotidiens de Palestiniens perpétrés avec l’appui des États-Unis.
En outre, la défense aérienne de l'armée de l'air yéménite a abattu un drone d’espionnage Giant Shark F360 exploité par « l'ennemi américano-israélien » alors qu'il survolait le gouvernorat de Sadaa, dans le nord du Yémen.
Le drone a été abattu à l'aide d'un missile sol-air de fabrication nationale, précise le communiqué.
Les forces yéménites ont également lancé un appel à l'action, exhortant « tous les citoyens épris de liberté du pays » à s'opposer à la guerre génocidaire israélienne contre les Palestiniens, mettant en garde contre les risques de l'inaction et l'expansion potentielle de l'agression israélienne dans d'autres pays arabes et musulmans.
« Les retombées du silence, de l’inaction et du manquement aux devoirs religieux, moraux et humanitaires seront désastreuses pour tous », peut-on lire dans le communiqué.
La police française a matraqué des étudiants qui protestaient contre les coupes budgétaires à Paris
La police française a attaqué un groupe d’étudiants qui avaient organisé un rassemblement de masse contre les coupes budgétaires dans les universités. Ce rassemblement s’inscrit dans le cadre d’un mouvement mondial de solidarité pour s’opposer aux attaques contre la science, initié en réponse aux assauts de l’administration Trump contre la liberté académique aux États-Unis.
Des effectifs de la police anti-émeute, portant des casques et des boucliers de protection, ont violemment attaqué les étudiants qui manifestaient dans les rues de la capitale française jeudi.
La police a bloqué le passage des manifestants et utilisé des gaz lacrymogènes pour disperser les étudiants qui s’étaient rassemblés en signe de protestation contre les coupes budgétaires prévues pour l’enseignement supérieur.
Des images du rassemblement pacifique organisé par Stand Up For Science France montrent que la manifestation dégénère en violence à mesure que les tensions s’intensifient, à la suite de quoi la police réprime les manifestations étudiantes à coups de matraque.
À la mi-journée jeudi, les étudiants ont mis le feu à une maquette de Tesla en carton ainsi qu’à un drapeau américain qui la recouvrait, tout en allumant des fumigènes et en lançant des fusées éclairantes sur les policiers déployés près de la place de la Bastille à Paris.
« C’est à ce moment-là que la police anti-émeute a passé violemment à l’acte et a même matraqué quelques étudiants », a déclaré Cédric Canton, témoin oculaire de l’incident.
Le budget de l’État pour l’année 2025 a été très dur avec l’enseignement supérieur et la recherche. Le texte final a acté une baisse d’1 milliard d’euros de subventions par rapport à l’année 2024, pour un montant total de 31,3 milliards d’euros. Alors face à ces coupes de crédit brutales, les universités ont dû recourir à un endettement massif et à des baisses de financements.