
تقي زاده
États-Unis : manifestations pour la fermeture de Guantanamo
Vingt-cinq organisations de défense des droits de l'homme ont manifesté jeudi aux États-Unis pour exhorter le président Barack Obama à fermer la prison de Guantanamo et à mettre un terme à « la détention illimitée ».
Dans la prison en question, sur une base navale américaine à Cuba, des dizaines de détenus ont entamé leur troisième mois de grève de la faim.
Selon le Pentagone, ils étaient 43 jeudi, quatre fois plus qu'il y a un mois, dont 11 sont alimentés de force par des tubes.
« La crise en cours à Guantanamo [la grève de la faim] ne peut pas être dissociée du fait que la vaste majorité des 166 prisonniers sont détenus depuis plus de 11 ans sans charge et ne connaissent toujours pas leur destin », écrivent dans leur lettre les associations, dont Amnistie internationale, le Centre pour les droits constitutionnels, Human Rights First, Human Rights Watch et l'Union américaine de défense des libertés civiles (ACLU).
Les manifestations se sont déroulées devant la Maison-Blanche, à New York, San Francisco, Los Angeles et Chicago.
Sur les 779 hommes qui sont passés par les geôles de Guantanamo, neuf sont morts, sept ont été condamnés et six sont actuellement renvoyés devant un tribunal militaire. De plus, 86 ont été déclarés libérables, faute de preuves.
« Accusez-les ou libérez-les! » proclamait une banderole devant la Maison-Blanche.
Par ailleurs, le président du Comité international de la Croix Rouge (CICR), Peter Maurer, a rencontré le président Obama à ce sujet. Son organisation, la seule autorisée à se rendre dans la prison, vient de terminer une visite auprès des grévistes de Guantanamo.
« Les États-Unis, y compris le Congrès, doivent trouver de façon urgente un moyen de résoudre les questions humanitaires, politiques et judiciaires en cours liées à la détention des personnes enfermées à Guantanamo, en particulier celles qui ne représentent plus de menaces », a-t-il dit dans un communiqué.
Corée du Nord : bluff nucléaire ou menace réelle ?
A la veille de la guerre meurtrière entre le Nord et le Sud de la péninsule coréenne
déclenchée le 25 juin 1950 les stratèges et les experts des différents pays envisageaient, tout comme aujourd'hui, les scénarios possibles et formulaient des recommandations à l’intention de leurs gouvernements et états-majors en ce qui concerne les préparatifs de la guerre. Toutefois ils croyaient sincèrement que la guerre serait évitée. Même Staline faisait montre d'une circonspection extraordinaire dans son soutien du camarade Kim Il-sung cherchant à ne pas donner prétexte à l'escalade d'un conflit armé.
Aujourd'hui les experts privilégient le point de vue selon lequel la RDPC pratique le bluff. Cela étant, personne à l'exception des Nord-Coréens eux-mêmes ne possède des renseignements réellement fiables sur le potentiel nucléaire de Pyongyang.
Selon le directeur du Centre d'études sociopolitiques Vladimir Evseev, la RDPC pourrait disposer de quelque 28 kilos de plutonium militaire après ses trois essais nucléaires. Evseev a précisé à La Voix de la Russie :
« Nous pouvons dire que la Corée du Nord est en mesure de fournir sept munitions nucléaires à base de plutonium, à raison de quatre kilos par charge. Sous quelle forme ? C’est une autre question. Je pense qu'à l'heure actuelle la Corée du Nord ne possède pas de munition susceptible d’être portée par un missile. On peut supposer que le plutonium nord-coréen peut être utilisé pour fabriquer une bombe nucléaire.
On se demande alors comment la RDPC acheminera ses bombes vers la Corée du Sud ?
La puissance maximale d'une bombe nord-coréenne au plutonium ne peut dépasser 20 kilotonnes, mais elle pèsera plusieurs tonnes et sera encombrante. Pour la transporter vers une cible il faut un vecteur approprié : un bombardier lourd. Il est fort peu probable que les forces armées de RDPC en disposent, estime Vladimir Evseev.
Selon les spécialistes, le potentiel nucléaire de la Corée du Nord est limité à environ six charges au plutonium. Le directeur du Centre de conjoncture stratégique Ivan Konovalov a indiqué à La Voix de la Russie :
« Les Nord-Coréens ont beau annoncer que leurs forces de missiles nucléaires sont prêtes à servir, rien ne confirme qu'un programme de missiles nucléaires ait été réalisé avec succès et que la RDPC possède en effet l'arme nucléaire. En attentant, tout cela ressemble à un grand bluff ».
Tout de même, avec son niveau technologique et un peu de débrouillardise, la RDPC pourrait employer une charge nucléaire primitive. Notamment, en creusant un tunnel souterrain sous le 38e parallèle pour faire exploser une bombe le plus près possible de Séoul. Hypothétiquement on peut supposer que les Nord-Coréens essayeront d'utiliser comme moyens de transport des navires civils ou même des avions civils.
Des experts notent assez souvent que les dirigeants nord-coréens pourraient se hasarder à une telle démarche si « Kim III » était menacé de défaite dans une guerre classique, de destitution ou d'arrestation. Les analystes estiment cependant que même dans une telle hypothèse il faut exclure les représailles nucléaires des Etats-Unis contre Pyongyang.
Pourtant toutes ces conjectures aboutissent à une situation paradoxale. Inciter Pyongyang à utiliser l'arme nucléaire est hors de question. Mais rien ne garantit que la RDPC ne déclenchera pas la guerre la première avec des armes classiques. Les Etats-Unis et la Corée du Sud seront obligés de riposter, ce qui aboutirait inévitablement à la défaite de la RDPC et à l'utilisation par les dirigeants nord-coréens effrayés et en plein désarroi de leurs charges nucléaires.
Quel que soit le nom donné aux actions actuelles de la RDPC: chantage nucléaire, bluff ou les deux ensemble, les événements ultérieurs dépendent de la question de savoir si la Corée du Nord tirera ses Musudans dans les délais annoncés et de leur trajectoire. On espère que Kim Jong-un bluffe. Mais si c'est vrai, il faut que Pékin, Moscou et Washington réfléchissent ensemble à la manière de raisonner Pyongyang sans se causer de tort à soi-même et au monde environnant. Cela pour gagner du temps, jusqu’au moment où les Coréens du Nord en auront assez de faire des marches forcées et de chanter des hymnes à leurs momies.
La Chine appelle toutes les parties à résoudre le dossier nucléaire iranien
La Chine espère que l'Iran continuera à maintenir le dialogue avec le groupe P5+1 (les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU et l'Allemagne) et renforcera la coopération avec l'Agence internationale de l'énergie atomique afin de trouver une solution "globale et appropriée" à la question nucléaire, a indiqué mercredi Hong Lei, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, lors d'une conférence de presse régulière.
Les commentaires de M. Hong interviennent après que l'Iran eut inauguré mardi deux grands projets relatifs à son programme nucléaire dans la province centrale de Yazd.
Au cours de la cérémonie d'inauguration des projets, qui marque également la Journée nationale de la technologie nucléaire de l'Iran, le président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, a indiqué que le pays avait réalisé de grands progrès malgré les pressions politiques et les sanctions imposées par ses ennemis.
Le chef de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique, Fereidoon Abbasi, a également déclaré que le pays continuerait à enrichir l'uranium à 20% si nécessaire.
"En tant que signataire du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires, l'Iran a le droit d'utiliser l'énergie nucléaire à des fins pacifiques tout en respectant les obligations internationales pertinentes", a souligné M. Hong.
La Chine est prête à travailler avec les parties concernées afin de continuer à jouer un rôle constructif dans la résolution du dossier, a ajouté M. Hong.
"Menace régionale et supra régionale, l'armée iranienne est prête"
"L'armée iranienne surveille de près tous les agissements aux frontières , toutes les sources de menace régionales et internationales et elle prête à y faire sévèrement face", a annoncé le commandant en chef des forces terrestres de l'armée iranienne, le général Pourdastan.
le général a évoqué au cours de son discours la formation aux premières années de la révolution islamique de la bataillon 28 de l'armée de terre , "bataillon qui a motivé en quelque sorte l'offensive de Saddam contre notre pays" " Depuis 34 ans , les forces armées iraniennes sont aux aguets et elles sont prêtes à riposer à n'importe quelle attaque qui pourrait nuire à l'integrité territoriale du pays" " notrte armée surveille par terre, par mer par air tous les dangers et ses opérations vont au dela de nos frontières et à présent s'étendent aux eaux internationales".
selon le général Pourdastan, trois bases des forces terrestres à Ilam, à Kermanchah et au Khouzestan sont chargées de déminer les terrains minés par l'armée de Saddam : " 1 million hectars de terres ont été déminés et la force terrestre a perdu 180 effectifs pour ce faire" "300000soldats sont chaque année formés pour participer aux opérations de secours et kle séisme de Bouchehr a fourni l'occasion à ces soldats secouristes de mettre à l'épreuve leurs capacités"
Le Guide Suprême souhaite une Afrique prospère
L'Iran accueille chaleureusement le progrès et le développement des pays africains et leur union, a fait remarquer le Guide Suprême de la révolution islamique.
Aujourd'hui, mercredi, lors d'une audience accordée au président burundais, Pierre Nkurunziza, et la délégation l'accompagnant, et en allusion aux actes hostiles de certains pays européens et américains, colonisant les pays africains et semant la sédition et dissension parmi ces pays, l'honorable ayatollah Khamenei a souhaité un meilleur avenir plein de progrès pour les pays africains sourtout le Burundi. L'Union Africaine est au coeur d'une dynamique qui aide au redressement du continent et la RII soutient davantage de convergence au sein de cette Union, a précisé le Guide Suprême en accueillant chaleureusement le développement des relations entre les deux pays.
Lors de cette rencontre, le président burundais a, de son coté, fait part de l'objectif de sa visite à Téhéran qui est de donner de l'impulsion aux relations qu'entretiennent depuis 28 ans les deux pays. Le président burundais s'est rendu au Mausolée du feu fondateur de la RII, l'honorable ayatollah Khomeiny, pour lui rendre hommage, avant de signer le mémorandum du mausolée de l'imam Khomeiny.
Comment préparer le terrain pour l’Imam Mahdi ?
La préparation du terrain pour la Révolution de l’Imam Mahdi (a.s) est certes une entreprise ardue. Les Artisans de son Apparition auront à affronter les impérialistes et les tyrans qui, en dépit de leurs divergences, vont se constituer un front unique et puissant pour faire avorter tout projet islamique.
Pour précipiter l’Apparition de l’Imam (a.s), les croyants devront alors agir sur deux plans :
- Sur le plan spirituel
Pour mener à bien leur projet, les Artisans de l’Apparition devront se doter d’une formation spirituelle solide susceptible de les rendre prêts à se sacrifier pour de nobles causes.
- Sur le plan matériel
Les croyants qui prépareront le terrain pour l’Apparition de l’Imam Mahdi (a.s) affronteront une coalition internationale qui aura une suprématie dans tous les domaines. Même s’ils ne pourront pas atteindre le niveau de leurs ennemis, les Artisans de l’Apparition devront disposer de moyens suffisants pour pouvoir se défendre. Ils devront donc s’appuyer sur un État indépendant, qui n’est autre que celui annoncé dans les hadiths.
L'aide militaire aux rebelles syriens au menu d'une réunion ministérielle du G8
L'aide aux rebelles syriens en lutte contre le gouvernement syrien occupait les discussions des ministres des Affaires étrangères du G8. Leur réunion s'est ouverte mercredi soir à Londres.
Les dirigeants de la Coalition nationale syrienne (CNS), le principal groupe rebelle, sont également présents dans la capitale anglaise, en marge de la rencontre ministérielle entre les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la France, l'Allemagne, l'Italie, le Japon, le Canada et la Russie.
Les opposants syriens devaient s'entretenir avec les ministres britannique William Hague, français Laurent Fabius et américain John Kerry. Londres et Paris font pression sur les autres pays du G8 pour donner des armes aux insurgés syriens. La Grande-Bretagne et la France ont mencé de faire cavalier seul sur ce dossier s'ils n'étaient pas suivis.
La question des armes
La livraison d'armes aux opposants se heurte à l'opposition de la Russie et de l'Allemagne. Le danger serait que ces armes tombent entre les mains d'autres militants et qu'elles viennent nourrir un conflit régional.
Catastrophe humanitaire
La guerre qui sévit depuis plus de deux ans en Syrie a fait environ 70'000 tués et des millions de personnes déplacées.
L'embargo européen sur les armes à destination de la Syrie doit être renouvelé le 1er juin. Sa levée, que William Hague juge possible, exigerait l'accord des 27 Etats membres de l'Union.
Israël: les prisonniers jordaniens entament une grève de la faim
Les prisonniers jordaniens détenus dans les prisons israéliennes ont annoncé qu'ils allaient entamer une grève de la faim début mai pour exiger leur libération.
Dans une lettre lue en leur nom mercredi lors d'une conférence de presse par Anas Abu Khdeir, un prisonnier libéré, les prisonniers ont appelé le gouvernement jordanien à agir immédiatement pour permettre à leurs familles de leur rendre visite en prison. Ils ont également demandé d'envoyer une équipe médicale vérifier leurs conditions.
Les Jordaniens emprisonnés ont également appelé la population à soutenir leur cause jusqu'à ce que leurs demandes soient atteintes.
Lors de la conférence de presse, Mahmoud Abu Ghneimeh, chef de l'association professionnelle jordanienne, a déclaré que les Jordaniens détenus dans les prisons israéliennes étaient mal traités.
"La nation iranienne ne renoncera jamais à ses principes" (Ahmadinejad)
«"et idéaux, sous la pression de la guerre des nerfs", a souligné le Président de la RII, Mahmoud Ahmadinejad.
Dimanche soir, lors d’une rencontre avec les parlementaires iraniens, le Président Ahmadinejad a déclaré qu’il fallait la solidarité et l’unité entre le gouvernement et le Parlement, afin de surmonter les pressions, d’avancer, sur le chemin du progrès, et de réaliser de grands plans.
Selon le Président Ahmadinejad, il ne faut pas craindre les évolutions infrastructurelles, si on veut surmonter les problèmes. "Les ennemis ne lésinent sur rien, pour dégoûter les Iraniens de l’Ordre islamique, mais le peuple iranien peut tout changer, dès qu’il passe à l'acte", a affirmé le Président Ahmadinejad, qui a, ensuite, insisté sur une participation massive du peuple aux prochaines élections présidentielles.
Nucléaire: Iran et grandes puissances ont repris leurs pourparlers à Almaty
L'Iran et les grandes puissances ont repris samedi à Almaty, au Kazakhstan, leur deuxième et dernière journée de négociations sur le programme nucléaire iranien controversé, après une première journée de pourparlers sans avancée, a indiqué un responsable impliqué dans les discussions.
Les pays du groupe 5+1 (les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU - Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie et Chine - plus
l'Allemagne) et l'Iran espèrent parvenir à des compromis.
Avant le début de la session plénière samedi, la représentante de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, qui dirige les négociations pour les 5+1, et le chef des négociateurs iraniens, Saïd Jalili, ont eu un entretien bilatéral dans un hôtel d'Almaty où ont lieu les pourparlers.
Lors de la précédente rencontre au même endroit fin février, les 5+1 avaient demandé à l'Iran la "suspension" et non plus "l'arrêt" des activités d'enrichissement d'uranium à 20% en Iran.
Ils avaient proposé en échange d'atténuer certaines sanctions sur le commerce de l'or et le secteur pétrochimique, qui étranglent l'économie iranienne.
Les grandes puissances demandent aussi à l'Iran de fermer son site d'enrichissement de Fordo, considéré comme le seul de ce pays à être à l'abri d'une frappe militaire, et d'envoyer à l'étranger son stock d'uranium enrichi à 20%.
Malgré ces pressions, l'Iran a insisté vendredi sur la reconnaissance internationale de son droit à enrichir de l'uranium et critiqué les 5+1 pour leur manque de clarté.