
تقي زاده
Nucléaire : un "plan B " iranien?!
Alors que se déroulaient, les 25 et 26 février, à Almaty, les pourparlers Iran/5+1, une information est tombée sur les telex :
le journal britannqiue, "Telegraph", a publié "des photos satellitaires de la centrale à eau lourde d'Arak", prétendant que l'Iran envisage de produire du plutonium, sur ce site. Les photos, que le journal publie, mettent en scène une centrale à eau, surmontée par des voutes de vapeurs, et c'est sur la base de "ces vapeurs" là, qu'il accuse l'Iran d'avoir concocté "un plan B", pour fabriquer la bombe atomique. Aussitôt, cette information diffusée, les médias occidentaux et israéliens, un peu décus par la tournure positive que prenaient les pourparlers, se sont jetés dessus et ont tenté d'en faire tout une salade. Le "Daily mail" a titré, ainsi, "l'Iran a-t-il un plan B, pour sa bombe atomique? Et le journal de poursuivre : "cela fait deux ans que les inspecteurs de l'AIEA n'ont pas visité la centrale d'Arak" !! "Yediot Aharonot" a délecté l'info, en y rajoutant ses propres commentaires : "Les photos publiés par le "Teleghraph" montrent bien que la centrale d'Arak opérationnelle et en pleine activité .... Israël pourrait attaquer la centrale, pendant le premier trimestre de 2014. En effet, la centarle à eau lourde d'Arak est la ligne rouge d'Israël (encore une!!!) "Le journal va encore plus loin et affirme que "le bombardement de la centrale est dangereux, car cela pourrait causer une fuite radioactive de grande échelle"!! et "Yediot Aharonot" s'intéresse, aussi, à la protection de la centrale, qui 's'est renforcée, via les missiles anti-aériens installés tout autour"!! ...mais ce plan B, l'Iran le possède-t-il vraiment? En effet, la vague anti-iranienne que certains médias ont tenté de lancer, a été neutralisée, par certains autres médias.... le site "Global Post" a fait publier un rapport intitulé "Erreur du "Telegraph", au sujet de la production du plutonium, en Iran" : "Ceux qui suivent de près le programme nucléaire iranien savent que ce genre d'allégation existe, depusi longtemps, mais qu'aucune preuve n'existe, pour les prouver". Même le général israélien, Amos Gilad, a douté de la véracité de l'article du "Teleghraph" : "Du plutonium, en Iran? Mais c'est un mensonge. Il n'y a aucun plan Bn pour fabriquer la bombe atomique" !! Un autre expert israélien, Meir Javedakfar, a estimé, de son côté, que l'article du "Telegraph" " fait partie d'une démarche politique, qui vise à mettre l'Iran sous pression". "The Guardian" a évoqué d'autres sorties du "Teleghraph", "les photos, publiées, en 2004, en les ridiculisant : "les photos de 2004 étaient plus belles et les vapeurs qui surmontaient les tours, plus beaux"!! "The Guardian" "remarque que les journalistes du "Telegraph" ont le génie de sortir des placards des infos dépassés et de leur donner une nouvelle vie. Cela fait 9 ans qu'on accuse l'Iran de fabriquer sa bombe, à Arak"!! Pour finir, la centralel à eau lourde d'Arak n'est pas destinée à la production de la matière radioactive, mais à la fission de l'uranium, un procédé, à maintes reprises, inspecté, par les inspecteurs de l'AIEA......le plan B iranien n'existe pas, car l'Iran n'en a pas besoin....la bombe atomique n'a jamais figuré au nombre des priorités iraniennes.
A défaut de drone performant, Wasgington envoie des "U-2" espionner l'Iran!
Selon le commandant de la base de DCA iranienne, Khatam al-Anbiya, le général Ismaeili, un Lockheed U2 américain a tenté de se rapprocher de l'espace aérien iranien, le 11 février, avant de se heurter aux avertissements de la défense anti-aérienne iranienne et de s'éloigner.
"L'appareil a tenté de pénétrer le ciel iranien, au-dessus de la mer d'Oman, mais avant même de franchir les frontières aériennes iraniennes, l'appareil a reçu nos avertissements et s'en est éloigné". Mais c'est quoi un U2? La caractéristique principale de l'U-2 est sa capacité à voler, à haute altitude, (70.000 pieds, soit, environ, 21.000 mètres)? pour être hors de portée des défenses anti-aériennes. Il dispose d'un important rayon d'action, mais d'une vitesse, relativement, limitée. "Dame Dragon" est le surnom emprunté à cet appareil, trop performant, dans des opérations d'espionnage et de reconnaissance. Des détecteurs ultra performants sont installés, sur le fuselage, et en avant et en arrière de l'avion, qui lui donnent la possibilité de prendre des photos ,à une profondeur très avancée et avec une précision étonnante. La "Dame Dragon" a, déjà, servi l'armée de l'Air US, en Libye, au cours des frappes aériennes de l'OTAN. Il avait pour mission la protection de la zone d'exclusion aérienne. Le fait que les USA envoient cet avion espionner l'Iran en dit long sur les vraies intentions bellicistes de Washington : l'appareil devient célèbre, dans le monde entier, le 1er mai 1960, lorsqu'un Lockheed U-2 est abattu, au-dessus de l'URSS, causant, en pleine guerre froide, une tension extrême entre les Américains et les Soviétiques. Les Etats Unis sont-ils prêts à vivre une nouvelle période de tension avec l'Iran ? Sinon, comment s'explique ce genre de manoeuvre.
Angleterre: les femmes, premières victimes de l’islamophobie
En Grande-Bretagne, le premier bilan des appels sur la ligne téléphonique mise à disposition des victimes d’islamophobie révèle que les femmes en sont les premières cibles, rapporte le journal britannique The Guardian.
Douze mois après la mise en service de cette ligne baptisée « Tell MAMA » (Measuring Anti-Muslim Attacks – Mesures des attaques anti-musulmans) montrent que ۵۸ % des quelque ۶۳۰ actes islamophobes recensés ont touché des femmes. En France, le Collectif contre l’Islamophobie en France (CCIF), qui dresse chaque année un bilan des actes islamophobes, constate également que les femmes en sont les premières victimes.
En Grande-Bretagne, la majorité de ces attaques physiques ont lieu dans la rue et, très souvent, les victimes portaient des tenues islamiques, selon le rapport. Parmi ces actes islamophobes, on compte des attaques particulièrement horribles comme celle d’une fillette écrasée par un camion ou celle d’une Somalienne, à qui un homme a placé des déjections de chien sur la tête.
Les personnalités ne sont pas épargnées. Ainsi, la première femme ministre musulmane Sayeeda Warsi a été menacée via Internet par le mouvement politique English Defence League (EDL) qui dit se battre contre « l’islamisation » du pays.
La majorité des auteurs d’actes islamophobes sont d’ailleurs liés à ce parti ou à celui du British National Party (BNP). ۵۴ % des membres de ces mouvements d’extrême droite sont les auteurs des actes islamophobes recueillis par Tell MAMA et les agresseurs ont une moyenne d’âge comprise entre ۲۱ et ۳۰ ans. Les informations reçues par la ligne d’urgence ont permis l’arrestation de ۲۱ partisans de la EDL et plus de ۴۰ actes ont été imputés au leader de la EDL, Tommy Robinson.
Fiyaz Mughal, directeur de l’organisation interreligieuse Faith Matters et coordinateur de Tell MAMA se dit « choqué » par l’ampleur de l’islamophobie, plus particulièrement sur Internet.
Ces résultats interviennent juste après la publication d’une enquête du think-thank politique Chatham House qui démontre qu’il y a un lourd climat islamophobe dans le pays. Ainsi, de plus en plus de Britanniques affirment que l’islam gagne « trop » de terrain et que « les communautés musulmanes constituent une menace pour les Anglais de souche et la nation anglaise ».
« Nous demandons à la police et aux politiciens de faire davantage pour lutter contre cette vague honteuse de peur et de préjugés. Sur Internet, au travail, dans la rue et même dans leurs maisons, trop souvent, les femmes et hommes musulmans deviennent la cible de vicieux, parfois violents », déclare M. Mughal, qui fut un ancien conseiller du vice-premier ministre Nick Clegg.
Selon saphirnews, il demande ainsi aux services de police d’améliorer les enregistrements de crimes islamophobes, tout en regrettant les manquements des policiers qui « souvent » ne prennent pas bien compte des déclarations des victimes d’islamophobie et ne savent pas apprécier les effets de tels actes sur les femmes et les enfants vulnérables.
Actuellement, en Grande-Bretagne, seules deux forces de polices, la police métropolitaine de Londres (Metropolitan Police, MET) compétente dans la région londonienne, et celle de la ville de Londres comptabilisent les crimes islamophobes à part entière.
Tariq Ramadan: L'Afrique occidentale n'est pas le lieu d'un islam "littéraliste et violent"
L'Afrique occidentale n'est pas le lieu d'un islam "littéraliste et violent", a soutenu, lundi à Dakar, l'universitaire et islamologue suisse d'origine égyptienne Tariq Ramadan, exhortant les musulmans africains à continuer d'être "une communauté du juste milieu".
"L'Afrique n'a pas cette histoire. L'Afrique n'a pas ces racines (islam littéraliste et violent). Vous n'avez pas cet islam", a-t-il dit lors du lancement du Colloque international des musulmans de l'espace francophone (CIMEF), prévu du ۲۳ au ۲۶ août à Dakar.
"Ce n'est pas d'être moins musulman, mais d'assumer son islam et refuser que certains utilisent la religion à des fins de violence, à des fins géostratégique", a déclaré M. Ramadan, professeur d'islam contemporain à l'université d'Oxford (Royaume-Uni), en plaidant pour que le discours sur l'islam soit développé à partir des fondamentaux de cette religion.
"Il faut qu'on se place clairement dans un islam comme il a été dit. Vous êtes une communauté du juste milieu", a-t-il encore déclaré, en soulignant que le Sénégal fait partie des rares pays conscients de ce qu'il "y a une diversité interne dans l'islam".
"Vous êtes un pays majoritairement musulman, vous êtes le pays qui sait depuis longtemps qu'il y a une diversité interne dans l'islam (et vous êtes pour) qu'on l'accepte dans l'islam. Il n'y a pas un seul groupe qui dit : +j'ai le monopole de l'interprétation+", a souligné le professeur Ramadan.
Selon lui, cette diversité existait déjà du temps du Prophète Muhammad (PSL), de sorte que lorsque quelqu'un travaille contre cela, "on doit se lever pour lutter".
Selon l'agence de Presse Sénégalaise, le professeur d'islam contemporain à l'université d'Oxford abordant la question de la corruption affirmé qu'on "ne pourra pas ni devant Dieu, ni devant nos consciences dire que l'Occident est responsable de la corruption qui sévit en Afrique et du manque de transparence".
"On est au premier rang partout quand on parle de corruption. On n'est pas dans les ۲۰ premiers de la transparence, mais on est parmi les ۲۰ premiers de la corruption. En l'occurrence, on peut bien dire au monde qu'on a une religion extraordinaire mais dans la pratique on en est loin", a expliqué Tariq Ramadan.
Selon lui, en pratique, les pays musulmans n'ont pas réussi à lutter contre la question de la corruption. "Et ce n'est pas en restant assis en regardant le pouvoir (qu'ils le réussiront), en disant que tous les politiciens sont des corrompus".
"La corruption, elle commence dans le quotidien de notre vie, dans la façon dont nous traitons les institutions, dans la façon dont nous respectons la loi", a indiqué le professeur Tariq Ramadan.
Grève de la faim des détenus de Guantanamo
Des détenus de Guantanamo à Cuba conduisent une grève de la faim en protestation contre la confiscation d'effets personnels début février, ont indiqué lundi leurs avocats et les autorités de la prison.
Des détenus de Guantanamo à Cuba conduisent une grève de la faim en protestation contre la confiscation d'effets personnels début février, ont indiqué lundi leurs avocats et les autorités de la prison.
"Plusieurs de nos clients ont rapporté que la plupart des détenus du camp 6 étaient en grève de la faim", a expliqué à l'AFP l'avocat newyorkais Pardiss Kebriaei, qui défend le Yéménite Gualeb Al-Bihani.
Le camp 6 abrite la majorité des 166 détenus encore incarcérés à Guantanamo, environ 130 hommes, selon une estimation, qui ne posent habituellement pas de problèmes de discipline ni ne représentent une "valeur" au niveau du renseignement ou un risque particulier.
Interrogé par l'AFP, le capitaine Robert Durand, directeur de communication de Guantanamo, a dénombré lundi neuf grévistes de la faim, dont cinq sont nourris par des tubes insérés dans l'estomac.
D'après Me Kebriaei, son client, en grève de la faim depuis plus de 30 jours, "a perdu plus de 9 kilos et a été averti par le personnel médical que sa santé était en grave danger car il est aussi diabétique".
Un autre avocat Barry Wingard a indiqué qu'un de ses trois clients, tous grévistes de la faim, le Koweitien Fayez al-Kandari, a perdu 12 kilos en trois semaines et demie.
Douze avocats ont envoyé une lettre au commandant de Guantanamo, l'amiral John Smith, pour dénoncer une "affaire qui semble se détériorer rapidement et atteindre un niveau potentiellement critique".
"Nous avons appris que des interprètes arabes employés par la prison avaient fouillé dans les Corans des hommes, de manière qui constitue une profanation selon leurs croyances religieuses, et les gardiens ont manqué de respect pendant les prières", écrivent les avocats dans cette lettre dont l'AFP a obtenu copie. Ils réclament qu'une solution soit rapidement trouvée à cette "situation qui rappelle les pires moments de l'histoire de Guantanamo".
"Nous avons reçu des informations selon lequelles des hommes toussent du sang, sont hospitalisés, perdent conscience, deviennent faibles et épuisés", écrivent les avocats, derrière Me Kebriaei du Centre pour les droits constitutionnels (CCR).
Kissinger : "Washington veut être, un jour, l'allié de l'Iran"
L'ex secrétaire d'Etat US, Henry Kissinger, a affirmé, devant une conférence du conseil des relations étrangères, à New York, que l'Iran nucléaire peut être "une puissance et une réalité nouvelle", au Moyen-Orient.
Cité par le "Wall Street Journal", Kissinger a évoqué plusieurs dossiers, dont celui de l'Iran, de la Syrie, de la Corée du Nord, de la Chine et de la Turquie.
Selon lui, "Obama décidera, dans les 12 mois à venir, la politique US, face au nucléaire iranien, car l'Iran continue à développer son programme nucléaire. Les Iraniens pensent qu'ainsi, ils pourraiet s'offrir plus de sécurité, mais ce sera plus d'instabilité, et cela provoquera une couse à l'armement atomique, dans la région. Pour Israël, entrer en guerre est une décision importante, qui devra avoir lieu, en cas de menace existentielle...." Kissinger s'est adressé aux politiciens israéliens et les a appelés à "réfléchir, surtout, aux conséquences qu'une guerre contre l'Iran peut avoir. Les conséquences "qui se montreront, à peine 30 jours après des frappes". "Je ne crois pas que les dirigeants israéliens aient bien réfléchi aux impacts que cela pourrait avoir. Ils ont fondé trop d'espoir et compte trop sur les autres, peut être, les Russes, pour limiter ces impacts. Et Kissinger d'ajouter : "l'Iran pourrait fermer le détroit d'Hormuz, par exemple ....en tout cas, les Etats Unis veulent que l'Iran soit un pays et non une cible, un pays apte à devenir, un jour, l'allié des Etats Unis. D'aucuns disent qu'un nouveau pouvoir, en Iran, pourrait en faire un Etat aux visions nouvelles, d'autres estiment que cette force et réalité nouvelle pourrait sortir d'un Iran nucléaire.. Je crois la question qui va se poser à nous, dans les mois et années à venir, est celle -ci : jusqu'à quel degré d'enrichissement de l'uranium, les Etats Unis pourront-ils tolérer le programme nucléaire iranien?
Pourquoi s’intéresser à la Charia?
Avec l’émergence de l’Islam politique et le "printemps arabe", le mot "charia" est passé dans le vocabulaire commun comme synonyme de "fanatisme". Un retour aux sources et à l’histoire récente des mouvements intellectuels et politiques du monde musulman semble vraiment utile pour prendre la mesure de ce qui se passe au sud de la Méditerranée.
La charia, normativité référée à l’Islam et à ses textes fondateurs, appartient à ces vocables constamment utilisés et jamais étudiés, ou si peu. Il n’existe en tout cas aucun ouvrage de langue française tentant d’aborder la question, non pas dans ses représentations fantasmées, mais dans ses formes et ses pratiques concrètes, vide que ce livre entend combler. L’objectif est de le faire «au temps présent», dans le phénomène de référencement à la charia que l’on peut observer à l’œuvre dans le contexte contemporain, tout en ne négligeant pas la nouvelle dimension politique que ce terme et ses usages n’ont manqué de prendre.
Les rapports du droit à la référence Islamique ont connu des bouleversements profonds au cours des cent cinquante dernières années. Aux niveaux législatif et judiciaire, les instances du droit ont eu à se prononcer sur la place de la charia dans les différents systèmes juridiques. L’ouvrage s’attache à observer comment la formulation des règles référées à l’Islam, leur usage et leur autorité sont fonction du contexte social, politique et institutionnel de chaque État.
Faut-il en conclure à la relativité de la charia? Au lieu de chercher à connaître la nature de la règle Islamique, il convient davantage d’observer, en contexte, comment ces règles sont invoquées, élaborées et mises en œuvre dans le cours ordinaire de la vie de sociétés où la présence musulmane est importante.
Iran prêt à aider les US de retrouver leur agent perdu
"L'Iran est prêt à aider les Etats-Unis de trouver l'agent du FBI perdu", a déclaré le ministre iranien des Affaires étrangères.
"L'Iran n'a jamais cherché une confrontation, mais il défend, avec autorité, sa souveraineté nationale et son indépendance", a affirmé Ali-Akbar Salehi, avant de souligner : "Avec le temps, l'Occident est arrivé à cette conclusion que l'Iran ne cédera pas à ses exigences imposées", a-t-il précisé, aujourd'hui, dimanche, lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue béninois, Nassirou Arifari Bako, en rappelant que, lors des négociations, à Almaty, des signes positifs avaient été constatés, de la part des Occidentaux.
"L'année prochaine sera une année prometteuse, pour la levée des sanctions", a estimé le ministre iranien des Affaires étrangères.
En ce qui concerne les déclarations du secrétaire d'Etat américain, John Kerry, sur le sort de l'ancien agent du FBI, Robert Levinson, Salehi a fait savoir que l'ancienne secrétaire d'Etat américaine avait, catégoriquement, annoncé qu'elle était sûre et certaine que cette personne n'était pas, en Iran, et qu'elle est ailleurs.
Le Benin est un pays important de l'Afrique de l'Ouest et l'Iran a beaucoup investi dans ses infrastructures et ses compagnies techniques et d'ingénierie, dont des centrales électriques et la création de la Faculté d'agriculture.
Nassirou Arifari Bako s'est félicité de la reprise des négociations entre l'Iran et les 5+1, avant d'apporter son soutien à la poursuite des négociations, pour trouver une solution efficace et équitable.
Que fera l'Iran en cas d'une crise?
Se fier complètement aux forces armées du pays! "Les forces armées iraniennes jouissent de grandes capacités pour faire face aux crises et elles sauront surmonter toute situation urgente, affirme le commandant des forces terrestres de l’armée iranienne.
" les soldats iraniens sont jeunes, motivées et courageuses et jouissent d'une belle capacité physique pour confronter toute crise, a ajouté, aujourd’hui, dimanche, le général Ahmad-Réza Pourdastan lors d'un forum consacré à la défense .
le commandant a évoqué ensuite les équipements et les armements qui appuient les soldats iraniens et qui leur donne une plus large capacité à combattre : toute crise sera gérée avec succès car nos soldats sont des forces dont la capacité d'intervention rapide est bien prouvée.
Le Japon, vers une levée des sanctions anti-iraniennes?
Le vice-ministre nippon des Affaires étrangères s'est entretenu avec le secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale des questions d'intérêts communs.
Saïd Jalili a rappelé à son interlocuteur "le long antécédent des relations, de part et d'autre, et la longue amitié qui lie les deux pays, une amitié qui demande à ce que les relations bilatérales se développent, suivant une logique d'indépendance et de durabilité, selon l'IRIB.
"La nation iranienne a su, depuis toujours, défendre ses intérêts et ses droits et accomplir ses objectifs", a souligné le secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale de l'Iran.
Le vice-ministre japonais a, de son côté, appelé à un élargissement tous azimuts des relations des deux parties, dans le cadre des intérêts communs.
En coulisse, les diplomates ont évoqué des entretiens, de part et d'autre, portant sur un allègement des sanctions anti-iraniennes auxquelles le Japon a adhérées, sous pressions US, mais dont il souffre, dans ses approvisionnement d'énergie.