تقي زاده

تقي زاده

lundi, 11 mars 2013 17:53

Morsi, lâché par le Qatar ?!!

Le Qatar ne va pas offrir, du jour au lendemain, d'aide financière, à l'Egypte.

«Du moins pour l'instant, Doha n'accorde plus d'aide financière au Caire», a affirmé, aujourd'hui, le ministre qatari des Finances, Youssef Kamal. Selon Farsnews, qui cite les médias égyptiens, le ministre des Finances du Qatar a affirmé que son pays avait fait part d'une aide de 5 milliards de dollars, et qu'il n'avait pas l'intention d'augmenter le niveau de son aide à l'Egypte. Depuis la révolution de 2011, le Qatar a été le pays à avoir le plus investi, sous forme de prêt ou compte bancaire, auprès de la Banque centrale égyptienne, pour devenir la source principale d'aides étrangères à ce pays. Vu la réduction des réserves en devise égyptiennes, sur fond de tensions politiques, et le retard dans l'obtention d'un prêt de 8,4 milliards de dollars du FMI, on s'attend à ce que le Caire ait recours à Doha, pour demander davantage d'aides financières. Des sources bien informées, au ministère égyptien des Antiquités, ont laissé entendre que certains pays du golfe Persique ont proposé audit ministère de pouvoir louer des sites anciens de ce pays, pour des durées de 3 à 5 ans, en contrepartie de 200 milliards de dollars. A ce propos, le responsable en charge des monuments historiques, au sein du ministère des Antiquités égyptien, a affirmé que son pays avait reçu une telle proposition, de la part du Cheikh Hamad bin Khalifa Âl-e Thani du Qatar, une proposition que soutiennent, selon lui, les Frères musulmans et le parti Liberté et Justice.

 

En Turquie, le député du parti «République populaire», au Parlement, a déclaré que 70.000 forces extrémistes, de 23 nationalités, avaient été expédiées, en Syrie, depuis le territoire turc.

A la tribune d’une Conférence internationale, avec, pour thème, la crise syrienne, le député du parti «République populaire», au Parlement, Mehmet Ali Adib, a déclaré que le peuple syrien était conscient des ingérences et des complots des pays étrangers contre son pays. Il a, ensuite, brossé un tableau des avantages et des préjudices qu’ont apporté 61 ans d’adhésion à l’OTAN, pour la Turquie.

«L’OTAN impose trop de responsabilités à la Turquie, mais il ne permet jamais à Ankara de profiter des facilités de cette organisation, afin de faire avancer ses objectifs, dans le cadre de ses politiques extérieures», a-t-il ajouté.

Cette conférence, tenue, à Ankara, a réuni des intellectuels, des experts des relations internationales et des experts des milieux scientifiques et politiques des pays de la région.

Le congrès général national libyen (parlement) a décidé de suspendre ses travaux pour des raisons de sécurité suite aux manifestations dans le pays, annonce dimanche la chaîne télévisée Al-Arabya.

Mercredi, des inconnus ont ouvert le feu sur la voiture du président du parlement Mohamed al-Megaryef (G) au moment où ce dernier quittait le siège du congrès.

Mardi, des manifestants dont certains étaient armés, ont enfermé une centaine de députés dans le siège.

Selon la chaîne, les travaux suspendus pourraient être repris prochainement, mais la date exacte n'est pas connue pour le moment.

Plusieurs dizaines de soldats de l'Armée du Mali ont temporairement abandonné leurs positions, en demandant des primes pour leur participation aux opérations militaires. La campagne de désobéissance a été accompagnée de tirs en l'air réalisés par les soldats mécontents.

Une telle « grève » des militaires avait eu lieu les 7-8 mars dans la région de la ville de Diabali. A l'heure actuelle, la situation dans Diabali s'est normalisée, et plusieurs instigateurs de la rébellion ont été punis.

À son tour, l'un des participants de la « grève » a déclaré aux journalistes que les exigences des soldats étaient satisfaites et c'est pourquoi ils étaient revenus à leurs postes.

Les rebelles syriens demandent plus d'armes et d'équipements. Ils obtiennent actuellement leur équipement d'un certain nombre de pays arabes du Golf Persique par le trafic et la contrebande.

À la fin de février, l'UE a assouplit l'interdiction sur la fourniture d'armes à l'opposition syrienne. Depuis le 1er juin, les adversaires d'Assad peuvent recevoir des véhicules et des équipements techniques.

« L'embargo sur les ventes d'armes à la Syrie crée des problèmes pour nous», a déclaré le commandant de l'une des unités de l'Armée syrienne libre.

Cheikh Hodjatollah Niki Maleki a accordé une interview à la chaîne internationale Sahar. Lors de cette interview, le directeur général de l’Agence de presse TAGHRIB (APT) a donné des explications sur la 26e conférence de l’Unité islamique, tenue le mois dernier à Téhéran.

Pouvez-vous nous donner un peu d’explication sur cette (26e) conférence ?

Ce qui important concernant la question du réveille islamique, nous devons travailler de plus en plus sur la question de l’unité. Les dignités religieuses des religions doivent être prises en considération. Pour la première fois, cette année lors de cette conférence, nous avons cité le message de quatre dignités religieuses. De même pour la première fois, nous avons envoyé un orateur pour prononcer un discours sur l’Unité pendant la prière de vendredi de Téhéran. En effet, nous devons institutionnaliser l’Unité (islamique) dans les discours et les cérémonies. Cette année, nous avons travaillé plus sur ce sujet. Et je pense que nous avons de plus en plus besoin des idées mettant l’accent sur l’Unité.

Notre approche est fondée sur l’Unité, le respect du sang des musulmans- le sang des musulmans est quelque chose de valeureux- ainsi sur la place du vénéré prophète de l’islam (que le salut de Dieu soit sur lui et sur sa descendance). Ces thèmes sont abordés lors de cette dernière conférence. Je dois préciser que l’on n’a pas déjà travaillé suffisamment sur l’Unité islamique.

Au sein de cette conférence, nous avons également parlé sur la question syrienne. Il ne s’agit pas de réveil islamique en Syrie. L’éveil islamique se réalise au moment que le peuple est éveillé. Est-ce que le peuple syrien qui s’est soulevé ? Non, il s’agit des terroristes qui massacres les civiles et les citoyens syriens. Alors, il ne faut pas de tout dire qu’il s’agit d’un soulèvement populaire. De même, je pense que certains extrémistes essaient de mêler la situation Syrie. Ils veulent devenir membre du gouvernement par les actes terroristes. Ce n’est pas possible. Lors de cette conférence, on parlé sur le rôle positif de l’Unité islamique. En Syrie, les musulmans doivent essayer de résoudre la question.

A la fin de cet entretien, cheikh Niki Maleki a ajouté que cette 26e conférence de l’Unité islamique était très distinguée cette année. Il y avait une bonne ambiance et de nouveaux programmes. Inch’Allah, nous allons continuer notre démarche dans l’avenir. Et l’année prochaine, nous serons témoignes d’une conférence plus complète.

Dans l'optique du Guide suprême de la Révolution islamique, le déboussolement, la colère et la brutalité des ennemis de la RII sont à la hauteur des progrès réalisés par le peuple iranien, dans le domaine de la science et de la technologie. "Les progrès réalisés, par le peuple iranien, dans le domaine de la science et de la technologie, ont provoqué le déboussolement, la colère et la brutalité des ennemis de la RII", a souligné, aujourd'hui, jeudi, l'honorable Ayatollah Khamenei, lors d'une rencontre avec le Président de l'Assemblée des experts, l'Ayatollah Mahdavi Kani, et les autres membres de cette assemblée, en allusion aux acquis du peuple iranien, dans différents domaines. "De la même façon que les sanctions ont conduit les jeunes spécialistes de notre pays à parvenir, en s'appuyant sur leurs savoir-faire et capacités, à la technologie nucléaire, ils peuvent, également, transformer les pressions en opportunités, au bénéfice du pays", a précisé le Guide suprême de la Révolution islamique, en allusion aux pressions et sanctions imposées par l'Occident, pour entraver les activités nucléaires pacifiques de l'Iran et faire plier l'échine au peuple devant leur maximalisme. L'interdiction de certaines marchandises est profitable à l'Iran. Le résultat de ces sanctions sont, dans l'optique du Guide suprême de la Révolution, la confiance en soi et l'autosuffisance. L'objectif principal de ces sanctions est de dresser le peuple contre l'Ordre de la RII. Les Occidentaux espéraient, en exerçant de pressions sur le peuple iranien qu’il contesterait l'Ordre du pays, mais la grande marche du le 22 bahman de cette année a fait échouer tous leurs complots. En allusion à la récente réunion entre les 5+1 et l'Iran, à Almaty, l'honorable Ayatollah Khamenei a fait savoir que les Occidentaux n'ont rien proposé de remarquable, qui puisse être interprété comme une concession faite à l'Iran. Ils ont, seulement, reconnu une petite partie des droits du peuple iranien. En ce qui concerne la crise économique, dans les pays européens et aux Etats-Unis, le Guide suprême de la Révolution islamique s'est exprimé en ces termes : "Les Occidentaux, en plus de leurs difficultés économiques, sont aux prises avec celles d’un autre genre, dues aux sanctions imposées à l'Iran, et pour lesquelles ils n'ont pas de solution". "Les élections de la RII figurent parmi les élections les plus libres et les mieux organisées, dans le monde", a précisé le Guide suprême de la Révolution islamique. "L'examen de la compétence des candidats aux élections a pour objectif de présenter les personnes les plus habilitées à satisfaire aux desiderata du peuple, et celui qui souhaite devenir le président de la RII doit jouir des compétences nécessaires, pour assumer ce poste", a souligné le Guide suprême de la Révolution islamique, l'honorable Ayatollah Khamenei.

dimanche, 10 mars 2013 15:05

Iran-USA : Amis et Ennemis ..?!!

« Des relations avec l'Iran sont, pour les Etats-Unis, comme étant des morceaux d'un puzzle qu'ils ne peuvent pas négliger, sur la donne régionale.C'est donc en étape par étape que les intérêts des deux parties se définissent, dans les conditions sensibles de nos jours». C'est en fait le très bref extrait d'une analyse publiée par le quotidien arabophone Al-Safir. Les lignes qui suivent le disent de façon plus détaillée.

''Iraniens et Américains, cherchent, les uns comme les autres, à bien observer la région, sans pour se précipiter à atteindre cet objectif. La raison en est claire : ils ont leurs propres questions internes à eux, des questions prioritaires à résoudre. Les deux parties se soucient également à maintenir les équations de pouvoir dans une situation convenable, sans se permettre la défaite et sans permettre à l'autre partie, des agissements et perturbations. La confrontation militaire y est ainsi proscrite ; et s'agissant du règlement de compte, ils connaissent bien quels éléments leur offrirait la donne régionale. Chacune des deux parties cherche à ne pas contrarier l'autre, sans, pour autant, lui permettre de nuire à ses acquis ni d'entraver son progrès.

En ce qui concerne l'affaire nucléaire, les Iraniens sont fiers de n'avoir jamais renoncé à leurs droits et d'avoir pu résister, malgré les sanctions. A son tour, les Etats-Unis disent qu'ils ont réussi à priver l'Iran d'environ 40% de ses revenus pétroliers, ce qui a été à l'origine de la dévalorisation de la monnaie nationale dans les taux de change. Sans permettre un optimisme absolu, les négociations tenues à Almaty entre l'Iran et les 5+1 ont montré qu'une solution pacifique serait toujours envisageable, mais pas du jour au lendemain.

Parlant de l'affaire syrienne, les Iraniens sentent qu'ils peuvent toujours camper sur leur position. S'il leur arrive de constater que les attaques occidentales ont définitivement visé l'axe de la résistance, ils mobiliseront tous leurs moyens, afin de neutraliser leurs efforts et de faire avancer leurs propres objectifs. Une fois réussi à le faire, l'ordre de la République islamique en sortira plus fort qu'auparavant, avec un poids régional renforcé. Ainsi, les Etats-Unis pourront-t-ils réaliser que la poursuite du bain du sang en Syrie nuirait à leurs intérêts et à ceux de leurs alliés surtout Israël. Ils n'auront donc d'autre choix que d'accepter l'Iran comme faisant partie de la solution à la crise syrienne.

Concernant le Liban, l'Iran a confiance en le mouvement Hezbollah, comme tous ses autres alliés régionaux. D'autre part, les Etats-Unis, aussi, savent qu'ils ne pourront pas ignorer le poids du Hezbollah. Sur ce fond, ils empêchent Israël d'entrer en confrontation avec ce mouvement. Ils sont aussi bien conscients de la capacité du Hezbollah libanais à déjouer les complots qu'ils concoctent à son encontre.

Pour ce qui concerne la récente visite du Président iranien, Mahmoud Ahmadinejad en Egypte, on ne pourrait pas dire qu'elle ait abouti à de grandes évolutions, en termes des relations bilatérales irano-égyptiennes, sauf pour le secteur de tourisme. On ne pourrait non plus parler d'une entente politique importante. Quoique la visite du Secrétaire d'Etat américain, John Kerry, non plus, n'ait eu aucun acquis, en vue de renforcer la place de Washington, dans la région, et surtout en Egypte. Cette visite, on pourrait l'évaluer dans le cadre du renforcement du partenariat régional, autour des Etats-Unis, en se focalisant sur l'affaire syrienne. Cette visite nous a, quand même, appris que Washington suit de près les évolutions en cours de la région, en ces conditions d'ailleurs très névralgiques et qu'il pourrait y intervenir, à moins qu'une évolution inattendue ne déjoue pas tout le calcul washingtonien.

En cette ère de vitesse en termes d'information, des relations avec l'Iran sont, pour les Etats-Unis, comme des morceaux d'un puzzle qu'on ne pourrait pas négliger sur la donne régionale. La stratégie dominante dans la région est, de nos jours, de telle que c'est en étape par étape que se définissent les intérêts des deux parties. Cette situation profiterait, pourtant, plus à Téhéran qu'à Washington.''

dimanche, 10 mars 2013 14:58

Qui ne veut pas la paix pour les Syriens?

Les hautes autorités syriennes critiquent le soutien financier et militaire que des pays étrangers accordent aux terroristes, et le qualifient de principal obstacle, devant le rétablissement du calme et de la sécurité, en Syrie.Mme Bassineh Shaban, conseillère du Président Bachar al-Assad, qui est, en visite, à la Nouvelle Delhi, a déclaré, vendredi, que Damas critique la décision de certains pays, dont la Grande-Bretagne, d’augmenter le niveau de leurs aides financières et militaires aux terroristes. Elle a déclaré que Londres s'est engagé, contrairement aux normes internationales, à envoyer des équipements militaires aux terroristes, qui se battent contre le gouvernement syrien.

Par ailleurs, le ministre britannique des Affaires étrangères, William Hague, avait, récemment, déclaré, au parlement, que les chances d’un règlement diplomatique de la crise syrienne sont trop faibles, et que l'Union européenne devrait se préparer à des actions plus directes, face à la crise, en Syrie. Par ailleurs, le représentant de la Syrie, auprès de l'ONU, Bachar al-Jaafari a adressé deux lettres au secrétaire général de l'ONU et au président du Conseil de sécurité, pour protester contre l'envoi d'un convoi d'armements, par la Turquie, pour les terroristes, en Syrie. Il a annoncé que cette démarche d'Ankara est un grand obstacle devant le rétablissement du calme, dans son pays.

Le quotidien libanais, "Al-Akhbar" a écrit, samedi, que les pays arabes et occidentaux développent, de plus en plus, leur soutien financier et logistique aux terroristes et aux groupes armés de l'opposition syrienne. Le journal a précisé que le Qatar, l'Arabie saoudite et les Emirats arabes unis fournissent même des formations militaires aux terroristes, qui se battent, en Syrie. L'objectif de ces plans est de renverser le gouvernement légal de Damas. Le gouvernement syrien avait, auparavant, critiqué le régime sioniste, les Etats-Unis, la France, l'Arabie saoudite, le Qatar et la Turquie, pour leur soutien aux groupes armés liés à Al-Qaïda. Selon les autorités syriennes, suite à la défaite des terroristes, sur le plan militaire, l'Occident soutient, maintenant, les projets des terroristes, pour assassiner les responsables et les civils, et détruire les infrastructures du pays. Selon les statistiques publiées par Damas, depuis deux ans, les infrastructures syriennes ont subi plus de 18 milliards de dollars de dégâts.

 

dimanche, 10 mars 2013 14:56

Mali: le MNLA refuse de désarmer

La rébellion touareg du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) a refusé, samedi, de désarmer, avant toute négociation avec les autorités maliennes, comme le lui demande l’Afrique de l’Ouest, et a réclamé l’envoi d’une mission de paix de l’ONU, dans le pays.

Dans un communiqué signé de son secrétaire général, Bilal Ag Achérif, le MNLA «rejette, catégoriquement, toute déclaration faisant de son désarmement un préalable à sa participation au processus de négociation». Réunis, en «sommet», dans la capitale politique ivoirienne, Yamoussoukro, le 28 février, les dirigeants de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) avaient affirmé que le dialogue inter-malien passait par le «désarmement de tous les groupes armés, notamment, le MNLA». La rébellion a lancé «un appel pressant» à l’ONU, pour «accélérer» le déploiement d’une force de maintien de la paix, qui, selon elle, devrait sécuriser le Nord malien, jusqu’à ce qu’une solution politique soit trouvée entre Bamako et le MNLA. La Mission internationale de soutien au Mali (Misma), la force africaine déployée, dans le pays, pourrait être transformée, dans quelques mois, en une mission de paix des Nations unies.