
تقي زاده
Les étudiants d’Oxford votent le boycott d’Israël
En dépit des menaces répétées, les étudiants de l’Université d’Oxford voteront le boycott du régime d’apartheid sioniste.
Selon le quotidien Guardian, l’union des étudiants de l’Université d’Oxford votera le mercredi un boycottage du régime sioniste ainsi que ses compagnies et instituts, en protestation contre l’occupation illégale des territoires palestiniens et la poursuite de la violation des droits de l’homme par ce régime.
En cas où le projet est voté, les étudiants de l’Université d’Oxford adhèreront la campagne mondiale pour le boycottage d’Israël(BDS) qui s’oppose aux crimes et aux comportements injustes d’Israël envers les Palestiniens.
Selon ce rapport, les étudiants qui ont proposé et confirmé le projet ont reçu des emails de menace.
La campagne a été lancée après que le mercredi dernier, le député du parti Respect, George Galloway ait quitté l’université d’Oxford, après avoir compris qu’il devait débattre avec un Israélien.
Il a ensuite publié un communiqué dans lequel il a annoncé: « Je ne discuterai pas avec un Israélien qui soutient le régime d’apartheid sioniste. »
Almaty: L'Iran avec de nouvelles propositions
L'Iran a de nouvelles propositions pour les 5+1 (Etats-Unis, Russie, Chine, Grande-Bretagne, France plus Allemagne).
Les nouveaux pourparlers qui se sont commencés aujourd'hui (Mardi) à Almaty, s'y déroulent encore au sujets des activités nucléaires de l'Iran.
On a entendu dire que les 5+1 voudraient suggérer de nouvelles propositions.
Selon une source anonyme, les 5+1 n'ont pas encore présenté de proposition à l'Iran, relative à la fermeture du site de Fordo ou la suspension d'enrichissement à 20% d'uranium.
Au sujet de la proposition introduite par l'Iran, cette source a dit que Téhéran voudrait voir si les 5+1 tiennent à leur parole selon laquelle ils sont à la recherche d'une solution globale et discutable.
"Aucun pays n’ose attaquer l’Iran" (général Hassani Saadi)
Le commandant adjoint du QG des forces armées iraniennes a déclaré qu’aucun pays n’osait attaquer l’Iran, grâce à sa grande capacité défensive.
le commandant adjoint du QG des forces armées de la RII, le général Hossein Hassani Saadi, a déclaré, en marge de la dernière étape de la manœuvre «Grand Prophète-8», que de nouveaux programmes et des formations modernes avaient été testés, lors de la manœuvre des Forces terrestres du "CGRI".
Le général Hassani Saadi a, ensuite, apprécié la disposition entière et le bilan approprié des unités de combats, tout au long de la manœuvre «Grand Prophète-8».
Les exercices militaires de la Force terrestre du corps des Gardiens de la Révolution islamique, qui avaient commencé, samedi, ont pris fin, lundi, sur un constat de succès.
Sur l’article d’'Odnako' : le rêve américain du Proche-Orient, par Pierre Dortiguier
La carte illustrant les accords Sykes Picot de 1916 – et qui faisait la part belle à la Russie- donnée par ce périodique , qui est proche des vues du Président Pouitine, en bref patriote,
n’est pas sans arrière-pensée. Car cette distribution généreuse entre la France et l’Angleterre se révéla être un accord de dupe : la distribution énergétique accordant Mossoul à la France impériale ne fut pas seulement refusée ensuite par l’Angleterre, mais la charge de la Syrie fut le fardeau dont ne voulait point l’Anglo-sionisme ; et la France y épuisa ses ressources et la chair à canon de toutes ses colonies, puisque le total des troupes –de l’aveu de De Gaulle qui s’y trouvait- monta à 50.000 hommes !
Un tel piège d’occupation ne siérait point à la Russie, et le marchandage proposé de surveiller son allié syrien pour qu’il diminue son hostilité à l’entité sioniste, traduisez qu’il ôte son soutien au Hezbollah et aux Palestiniens se révèlera un trompe-l’œil ! le plus fin de cette histoire est non pas le contenu de l’annonce faite par notre cher compatriote méridional et ami Meyssan dont nous savons l’information- mais que ce soit publié dans un journal quasi officieux. La Russie entendrait-elle mesurer pu sonder les intentions US qu’elle ne s’y prendrait pas autrement ?
Le jeu américain n’est point ,concédons-le, de maintenir son emprise sur l’exploitation pétrolière et gazeuse, que l’on présente en effet comme une affaire de salut national économique, une affaire vitale de défense ; l’autonomie est en effet réalisée par l’extraction du schiste ; mais le sens des accords du « Quincy » conclus au moment (faut-il le rappeler) de l’écrasement anglo-américain de Dresde -, entre Roosevelt et le roi d’Arabie, était sur l’emprise monétaire sur les échanges énergétiques : et ce monopole ou contrôle des prix est permanent, et le restera tant que l’impérialisme anglo-américain subsistera ! Ce contrôle est « mondial », ou plutôt est-ce contrôle qui donne le sens du concept de monde, dans l’ordre de ce nom !
Quand M. Poutine est allé en Israël, l’influence russe avait pour les sionistes le sens d’un affermissement continué des échanges entre la partie spécifiquement sibérienne et leur enclos palestinien : l’immigration et le reflux –car ces deux mouvements sont réguliers, comme le balancier d’une pendule- sont une réalité continue depuis la fondation de l’Etat dit juif, proposé –il faut s’en souvenir par Staline- : loin de parler d’un contrôle russe du Proche Orient, il serait plus réaliste de mesurer la pénétration en Russie de cette colonie, véritable circonférence –disait ironiquement le peintre Salvador Dali- dont le tracé est partout et le centre invisible ! restons sérieux, et reprenons l’argument dont fait état l’article d’Odnako » : l’isolement de la Chine, la rupture reproduite des deux grands empires, tout comme en 1966 ? Sur le plan militaire ? Cette alliance est de peu d’importance pour des financiers US qui ne connaissent que l’arme économique, celle dont ils jouent contre l’Iran !
Ce calcul américain, impliquant une mise à distance du sionisme, a une apparence logique, mais non point une consistance matérielle : qu’Israël soit discipliné, ce ne peut être que par sa partie américaine, ce que Marx désigne comme le judaïsme pratique (qui n’a plus rien d’apparemment religieux) ; et il n’est que trop vrai que si demain il est décidé que l’entité sioniste se métamorphose, ce ne pourra être qu’au prix d’une subversion entière du « monde arabe », d’un élargissement de la sphère de dépendance des nations arabes envers les anglo-américains (mettons-y les Français, si une ombre peut agrandir un corps !), d’une véritable victoire des Emirats et du Wahabisme, dont précisément le plan US envisage l’enracinement en Jordanie devenue le cimetière politique, certainement républicanisé, où sera inhumé la nation palestinienne !
En fait, nous allons vers une épreuve de force d’autant plus grande entre l’Eurasie et les reste des pays composant la flotte américaine –dont visiblement l’Afrique recolonisée-, que les déclarations politiques américaines se feront plus hypocritement hésitantes, faisant mine de lâcher des régimes ou des clients dont l’importance lui est vitale ! C’est à une véritable chasse ou éviction de la Russie et de la Chine que nous avons assisté depuis l’odyssée libyenne ! la prochaine victime algérienne, avec son Président de santé fragile, renforcera cette emprise, et si au Proche- Orient l’entité sioniste est diminuée ou se plaint de l’être, ou de devenir (ce qui fait une grande différence), c’est qu’elle sera déjà assise par « islamistes » interposés sur les trônes de ses adversaires du bout des lèvres : pour ce genre de civilisation matérialiste les mots sont bons à être inflationnés, seule demeure la servitude financière, l’illusionnisme. Et en cas de résistance ou de dénonciation l’on verrait le bon Obama II, dont le premier chef de campagne électorale est depuis déjà longtemps le président de l’AIPAC hypersioniste, prendre un ton de pasteur pour bénir les armes qui frappèrent hier l’Europe et l’Asie et demain ce qui ferait obstacle à son leadership-telle fut la prophétie de Bzrezinski et tel sera le crime, que Dieu de veuille- dont se rendra coupable le régime qui a profité des deux derniers conflits mondiaux !
Que Poutine et l’équipe russe en soient persuadés, la publication de l’article de notre compatriote dans le journal Odnako en est la preuve, tout comme la démonstration que la partie d’échecs a commencé, en dévoilant l’adversaire, ou en faisant mine de sacrifier des pions!
Sur l’article d’'Odnako' : le rêve américain du Proche-Orient, par Pierre Dortiguier
Le secrétaire d’Etat américain, John Kerry, invitera, dans sa tournée moyen-orientale, le Président Assad à s’assoir à la table des négociations, tout en appelant les Russes à ne plus soutenir le Président Assad. Au cas où son plan ne conduirait nulle part, il annoncerait, de retour, à Washington, que le plan Clinton-Petraeus devrait être relancé. A noter que ce plan insiste sur le soutien militaire aux opposants d’Assad. Le secrétaire d’Etat américain, John Kerry, effectue une tournée, au Moyen-Orient, où la question syrienne s’impose au cœur des débats. Il annoncerait son soutien aux opposants d’Assad et parlerait de la relance du plan Clinton-Petraeus, pour le règlement de la crise syrienne. Selon le quotidien londonien, "Al-Qods Al-Arabi", John Kerry préférerait appliquer ses expériences, acquises, dans la guerre du Vietnam, en ce qui concerne la question syrienne. C’est bien lui qui a apporté son soutien au déploiement de plus de militaires, en Afghanistan, et au déclenchement de la guerre, en Libye. Reste à savoir s’il modifiera la politique extérieure des Etats-Unis envers la Syrie ou s’il prescrira la même ordonnance, pour ce pays. Pour d’aucuns, Kerry ne veut vraiment pas impliquer les Etats-Unis, dans une guerre, en Syrie. A ce propos, le quotidien américain, The Independent, écrit que John Kerry partage l’opinion de Barack Obama, qui fait tout son possible, pour éloigner son pays de la crise syrienne. Or, Kerry a des plans, pour la Syrie, selon ce qu’il vient de dire, lui-même. Il s’entretiendra, la semaine prochaine, à Rome, avec les opposants d’Assad, et il y rencontrera, aussi, son homologue russe, Sergueï Lavrov. Il semble que la Russie ait pris en main le dossier syrien et le gère toute seule. A vrai dire, le Kremlin essaie d’exhorter les opposants et les partisans du gouvernement Assad à s’assoir à la table des négociations et à tomber d’accord, sur un plan de paix. Les Russes sont, en effet, pour une nouvelle équation censée présenter une solution diplomatique, pour le maintien d’Assad au pouvoir. John Kerry se rendra, aussi, en Egypte, et dans les pays arabes, littoraux du golfe Persique, où il discutera de l’armement des opposants, ainsi que des retombées de cette démarche, qui pourrait aboutir à un bain de sang, en Syrie. Ce n'est un secret pour personne que Barack Obama cherche, depuis longtemps, une solution express, pour apaiser la crise syrienne. Ayant brigué un autre mandat, Barack Obama, qui est, une fois de plus installé à la Maison Blanche, ne cache plus sa volonté d’éloigner les Etats-Unis du dossier syrien.
Ses dernières nominations, surtout, pour les postes du secrétaire d’Etat, du secrétaire à la Défense et la CIA, font preuve de sa vive opposition à une intervention militaire et à l’armement des opposants syriens. Ceci dit, un changement de cap envers la question syrienne est fort probable, de la part de l’administration Obama. Nombreux sont les experts politiques croyant que le plan Clinton-Petraeus-Panetta serait, une nouvelle fois, revivifié. A rappeler que ce plan, qui avait été présenté, l’été dernier, a été rejeté, en raison de l’opposition du conseiller à la Sécurité nationale des États-Unis, Thomas Donilon, et du vice-Président américain, Joe Biden. D’autre part, si John Kerry ne réussit pas à faire aboutir sa nouvelle diplomatie, une fissure profonde divisera l’administration américaine, et Obama sera obligé d’opter, pour une solution autre qu’une solution politique, d’autant plus que Bachar al-Assad a la ferme conviction qu’il pourra l’emporter ,ur les opposants, et mettre fin à la guerre, à leur encontre. Il y a deux jours, le quotidien "Los Angeles Times" a cité le responsable du dossier syrien, au Département d’Etat américain, en écrivant que celui-ci a recommandé aux politiciens américains d’armer, tout de suite, les mouvements modérés d’opposition, en Syrie. Une proposition à laquelle l’administration américaine a dit non. Le secrétaire d’Etat américain, John Kerry, invitera, dans sa tournée moyen-orientale, le Président Assad à s’asseoir à la table des négociations, d’autant plus qu’il appellera les Russes à ne plus soutenir le Président Assad. Au cas où son plan n’aboutit à rien, il annoncera, à son retour à Washington, que le plan Clinton- Petraeus devra être relancé. A noter que ce plan insiste sur le soutien militaire aux opposants d’Assad.
Dans ce cas-là, Obama se verra dans une impasse, ce qui renforcera l'éventualité que la guerre soit transférée vers les pays voisins de la Syrie.
Le régime sioniste a peur d’une nouvelle Intifada des Palestiniens
Les informations confirment l'inquiétude grandissante du régime sioniste, quant à l’éclatement d’une nouvelle intifada des Palestiniens, suite aux protestations générées par la situation déplorable des prisonniers palestiniens, dans les prisons du régime sioniste.
C'est pourquoi, l'armée du régime sioniste est en état d’alerte, dans les régions palestiniennes, et, surtout, en Cisjordanie, afin de réprimer le plus de Palestiniens possibles. Au cours de ces derniers jours, les forces du régime sioniste ont attaqué les manifestants palestiniens, dans différentes régions palestiniennes, tuant ou blessant des centaines d’entre eux. La mort en martyr du prisonnier palestinien, Arafat Jaradat, sous la torture, dans les prisons du régime sioniste, a suscité une vague de colère et de contestation, chez les Palestiniens, ainsi qu’un tollé général. Avec cette dernière mort en martyr, le nombre des prisonniers palestiniens, tombés en martyrs, dans les prisons du régime sioniste, au cours de ces dernières années, est passé à 203. Suite à la mort d'Arafat Jaradat, une grande majorité des détenus palestiniens, dans les prisons du régime sioniste, ont entamé une grève de la faim, tandis que la plupart des régions palestiniennes étaient le théâtre de vastes manifestations dénonçant les crimes du régime sioniste. L'ampleur de ces protestations fait penser aux grands mouvements populaires des Palestiniens contre le régime sioniste, au début de la première Intifada, en 1987, et lors de la deuxième Intifada (l'Intifada d’Al-Qods), en 2000. Ces évènements, en Palestine, marquent le début d'une nouvelle phase, plus en force, du soulèvement des Palestiniens, qui pourrait aboutir à la troisième Intifada, ce qui fait très peur aux autorités du régime sioniste, pour qui, les deux dernières Intifada avaient été un cauchemar. Sans aucun doute, la troisième Intifada des Palestiniens sera d'une plus grande ampleur, par rapport aux deux précédentes, car la présence de toutes les couches de la société palestinienne et des organisations politiques et sociales, dans cette nouvelle vague de protestations contre le régime sioniste, en soutien aux prisonniers palestiniens, vient à l’appui de cette affirmation. Par ailleurs, avec la révélation des crimes commis par le régime sioniste contre les prisonniers palestiniens, les contestations internationales contre ce régime raciste vont, aussi, s’accroître, ce qui isolera d'avantage, ce régime, sur la scène internationale. D’autre part, le régime sioniste, fait, aussi, face à de nombreuses crises politique, économique et sociale, à l'intérieur, annonçant un avenir sombre, pour lequel il n'y aura aucun plan de sortie possible. Mais comme l’histoire de cette entité est jalonnée de crimes et de violences, ce régime continuera à avoir recours à ses politiques coercitives et criminelles faisant partie de sa nature intrinsèque, contre les Palestiniens, jusqu'à la fin de son existence illégitime. La communauté internationale attend, donc, des organisations internationales, notamment, l'ONU, qu’elles viennent en aide au peuple palestinien, pour mettre un terme aux crimes commis par ce régime violent et décadent, à son encontre.
Turquie : 12 millions de signatures contre l’interdiction du hijab
En Turquie, la fronde autour de l’interdiction du hijab au sein des lieux publics continue. Une pétition demandant au gouvernement turc de revenir sur cette loi a déjà rassemblé plus de 12 millions de signatures.
Sous l’impulsion de celui qui a voulu détruire toute visibilité de l’islam en Turquie, Mustafa Kemal Atatürk, l’interdiction du hijab au sein des lieux publics est vigueur en Turquie depuis 1925. C’est la même année que le port du Fèz (tarboche Turque) a été interdit pour les hommes. Un an plus tôt, le gouvernement d’Atatürk s’en prenait aux madrassas en les fermant, il prononça par ailleurs l’abolition du Califat en Turquie.
Le 10 Janvier, une campagne nationale a été lancée afin de soutenir une proposition demandant la fin de l’interdiction du hijab au sein des lieux publics. Parallèlement, plusieurs manifestations ont été organisées à travers le pays, des mouvements de désobéissance civile ont été mis en place et une pétition rassemblant plus de 12 millions de signatures a été lancée. Les organisateurs espèrent faire pression sur le gouvernement d’Erdogan afin que le loi soit annulée.
L’interdiction du hijab au sein des lieux publics est très contestée par la population turque qui voit en cette loi une restriction de la pratique religieuse dans ce pays à très large majorité musulmane. Récemment, le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a annoncé la Turquie autoriserait les écolières à porter le hijab au sein des écoles musulmanes du pays. En 2010, le conseil supérieur de l’éducation a autorisé le port du hijab au sein de l’université.
La population turque est estimée à 80 millions d’habitants, il y aurait en Turquie près de 93000 mosquées
Iran : "Le ciel israélien bientôt sous surveillance de nos nouveaux radars" (Vahidi)
Selon le ministre iranien de la Défense , le chasseur Qaher 313 sera bientôt déplacé au sol et préparé au décollage.
Le général Vahidi qui s'exprimait devant les journalistes a affirmé que le ciel israélien sera placé très prochainement sous la surveillance de nouveaux systéme- radar iraniens.
"Nous travaillons en ce moment à la mise sur pied des radars avec une portée de 3000 kilomètres et il va sans dire que toutes les cibles seront bien repérables à 3000 kilomètres de distance et le ciel israélien sera à notre poréte."
L'Iran capture de nouveau un drone
Le Corps des Gardiens de la Révolution islamique qui mène, depuis samedi, des manœuvres militaires dans le sud-est du pays a annoncé avoir capturé un drone survolant la zone des opérations. Le général Sarkheyli, porte-parole des manœuvres "Grand Prophète-8", a confirmé l'information en insistant sur le fait que l'appareil a été capturé et contraint à l'atterrissage avant de pénétrer dans l'espace aérien iranien, selon IRIB.
Les unités de la cyberguerre du CGRI disposaient des informations concernant l'entrée de ce drone dans l'espace iranien avant de procéder à sa capture.
Le désarmement nucléaire, axe des efforts de l’Iran
La réunion mensuelle du centre de coopération du Mouvement des Non-alignés (MNA), présidé par l’Iran, a eu lieu, au siège de l’ONU, avec la participation des ambassadeurs et représentants des pays membre du MNA.Le représentant iranien, auprès de l’Organisation des Nations Unies, à New York, Mohammad Khazaï, et Président du centre de coordination du MNA a présenté, hier, vendredi, un compte rendu des activités de la présidence de ce mouvement, menées, durant l’intervalle des deux dernières réunions mensuelles. En tant que Président du centre de coordination du MNA, Khazaï a affirmé que l’Iran est l’un des porte-étendards du désarmement nucléaire, dans le monde, plus particulièrement, au Moyen Orient. Téhéran s’emploie à ce que ce Mouvement participe à la Conférence sur le désarmement de l’ONU. L’Assemblée générale de l’ONU tiendra, en septembre 2013, une réunion, avant laquelle sera tenue, en avril, la deuxième réunion du Comité préparatoire de révision du Traité de Non-prolifération des armes nucléaires. Dans son communiqué, émis, lors de son16ème Sommet, à Téhéran, le MNA comptant plus de 120 membres, a précisé : «Tous les pays doivent jouir de leur droit inaliénable au développement, à la recherche, à la production et à l’utilisation de l’énergie nucléaire, à vocation pacifique, et ce, sans aucune discrimination, et en vertu des engagements juridiques y relatifs». C’est ainsi qu’il ne faut pas interpréter les choses de manière à priver les pays de ces droits. Sur ce fond, le désarmement nucléaire constitue la principale priorité du MNA. Sans l’ombre d’un doute, il faut faire face à l’approche négative envers le désarmement nucléaire. Depuis toujours, la RII a insisté sur un monde, en particulier, un Moyen-Orient, dépourvu d’armes nucléaires. Dans ce droit fil, elle a tenu, en avril 2010, une conférence, à Téhéran, sur la Non-prolifération des armes nucléaires, et est d’avis qu’il faut anéantir toutes les armes nucléaires, pas les réduire. Le Guide suprême de la Révolution islamique, qui avait, à maintes reprises, mis l’accent sur la nature illicite de la fabrication et de l’utilisation de ces armes, a affirmé, au travers d’un message, à l’adresse de la Conférence internationale sur le désarmement nucléaire, que la fabrication et l’utilisation des armes nucléaires sont interdites, en RII. Les prises de position de l’Iran ont été enregistrées, en tant que document officiel de cette organisation. La RII a, également, proposé que la Conférence de révision du TNP adopte une loi interdisant la rénovation et la construction d’installations de production de tels armes, car elles représentent une menace, pour l’humanité, la paix et la sécurité internationale. Les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la Chine, la Russie et la France figurent parmi les détenteurs d’armes nucléaires, qui, en entreprenant des démarches, dans la rénovation de leurs arsenaux nucléaires, ont, pratiquement, violé, leurs engagements internationaux vis-à-vis du TNP. Mais nombre de ces pays s’abstiennent de reconnaître à l’Iran ses droits nucléaires, un pays qui n’a aucune foi en l’arme atomique, qui est, fortement, hostile à de telles armes, et qui s’emploie à obtenir leur démantèlement, dans le cadre du TNP et des lois de la Conférence sur le désarmement.