
تقي زاده
Israël menace la Syrie d'un nouveau raid aérien!
Le directeur de l'Institut d'étude sécuritaire nationale d'Israël a menacé de frapper, à nouveau, la Syrie, si "celle-ci envoie de nouveaux convois d'armes au Hezbollah".
Amos Yadlin, cité par le "Washington Post" affirme qu'"Israël agira, à chaque fois qu'il sera en possession des informations concernant l'envoi d'armes et de munitions de la Syrie au Liban". "Il existe quatre sortes d'armements dont Israël ne peut tolérer le transfert vers le Hezbollah : le système de défense anti-aérien sophistqiué, les missiles balistiques, les missiles modernes côte-mer et les armes chimiques". "Il va sans dire que les frappes contre la Syrie seront dangereuses et que nosu devons, à chaque fois, évaluer les risques". Cette semaine, l'aviation israélienne a violé, à des dizaines de reprises, le ciel libanais. Trois incursions, en l'espace de deux jours, ont eu lieu.
Nouveau drone "lance-roquettes" iranien en phase finale de construction
Le ministre iranien de la Défense a déclaré que la construction du tout nouveau drone lance-roquettes iranien est dans sa phase finale et sera dévoilé en juin 2013.
Le général de brigade Ahmad Vahidi, qui parlait, samedi soir, à la télévision iranienne, en évoquant la capacité des drones iraniens, a ajouté que la production du tout nouveau drone offensif lance-roquettes, Air-Air, est dans sa phase finale.
Le général Vahidi a réitéré que l’Iran produit, à présent, 20 différents types de drones de reconnaissance, offensifs, à haute altitude, et de longue endurance, dits "HALE".
Le ministre iranien de la Défense a précisé que les drones iraniens de reconnaissance sont capables de survoler les positions de l’ennemi et de transmettre des images de haute qualité de leurs mouvements.
Partout en Iran: La grande fête de 22 Bahman
La grande marche de 22 Bahman vient d'être commencée simultanément à Téhéran et dans toutes les villes du pays.
Le peuple veut faire comprendre, une nouvelle fois, aux Arrogants, que le corps en acier de la Révolution islamique et ses fidèles de 70 millions d’âmes ne reculeront pas d’un iota, sous toutes les sanctions et pressions possibles et imaginables.
"Le cher peuple vigilant et résistant de l’Iran participera, avec autorité, demain 22 Bahman, marquant le jour anniversaire de la victoire de la Révolution islamique, à une grande marche, et déjouera, encore une fois, les complots de l’ennemi visant à séparer le peuple de son gouvernement et de sa Révolution", a souligné le Guide suprême, en allusion à l’importance de la participation à la grande marche du 22 Bahman.
Simultanément au 34ème printemps de la liberté, le peuple iranien ont participé, massivement, en rangs serrés, aujourd'hui (dimanche) à la grande marche du 22 Bahman, pour renouveler son allégeance à la Révolution, aux idéaux du défunt fondateur de la Révolution et au Guide suprême.
Comment les salafistes détruisent le patrimoine de l’islam?
Zaouias, cimetières, mosquées : ces derniers mois, la destruction de lieux saints musulmans par des groupes proches ou issus de la mouvance salafiste a connu une hausse inquiétante. Aucun lieu ne semble épargné, pas même à La Mecque, où le gouvernement saoudien aurait démoli des sites religieux, officiellement par crainte de l’apostasie.
ombouctou, Tunis, Marrakech. Depuis plusieurs mois, la liste des attaques par des mouvements salafistes de sites du patrimoine mondial protégés par l’UNESCO ou d’anciens mausolées soufis ne cesse de s’allonger.
En Tunisie, la zaouia Saïda Manoubia, près de Tunis, ou celle qui est dédiée au saint Abdelkader Jilani, vieille de ۲۳۰ ans, ont déjà été endommagées. Dernière destruction en date : l’incendie d’un mausolée à Sidi Bou Saïd. Selon les associations soufies de Tunisie, il s’agirait de la ۳۵e destruction en huit mois.
Au Maroc, qui n’est pas épargné non plus, c’est un site archéologique de plus de ۸ ۰۰۰ ans qui a été détruit le ۱۷ octobre. Ce type de phénomène n’est pas nouveau : on se souvient de la célèbre destruction par les talibans des Bouddhas de Bamyan, en mars ۲۰۰۱ en Afghanistan.
Riyad et la destruction du patrimoine musulman
Mais, fait significatif, il semble ne plus se limiter à des cibles occidentales ou non musulmanes. « Ces mouvements sont axés sur une lecture littéraliste du Coran. Il s’agit des salafistes qui vont casser les zaouias et les stèles funèbres dans les cimetières musulmans. Ces gens suivent les Compagnons du Prophète et leur combat contre le paganisme. Ils sont contre la ‘ibâda (« adoration », réservée à Dieu seul en islam, et que les salafistes reprochent aux soufis de pratiquer à l’égard de leurs saints, ndlr) », explique Khadija Mohsen Finan, enseignante à l’université Paris-I et spécialiste du Maghreb.
Pourtant, cette pratique ne se réduit pas aux seuls mouvements salafistes. L’Arabie Saoudite elle-même, qui jouit pourtant du statut de gardien des Lieux saints de l’islam, procéderait sur son territoire à la destruction de tout un ensemble de lieux précieux du patrimoine musulman. Ainsi, comme le revèle The Telegraph, « la maison d’une des femmes du Prophète a été démolie pour faire place à des toilettes publiques ». Une destruction qui aurait commencé il y a dix ans, d’après The Independent, par la démolition à la dynamite d’« une mosquée qui appartenait au petit-fils du Prophète ». Outre les raisons religieuses précédemment invoquées, des considérations économiques liées à la maximisation de l’exploitation financière de son espace touristique motiveraient Riyad.
Salafisme contre soufisme populaire
En Tunisie, cette lecture de l’islam vient heurter d’autres conceptions plus populaires de l’islam. « Ces actions de destruction ne sont pas du tout populaires en Tunisie, poursuit Khadija Mohsen Finan, les gens sont contre. Il y a un islam populaire qui est celui des zaouias », dit-elle.
Plus au sud, au Mali, les habitants de Tombouctou, décrétée capitale culturelle du monde musulman en ۲۰۰۶, sont, eux aussi, confrontés à ce type de menace. Des mausolées qui figurent au patrimoine de l’Unesco et la mosquée Sidi Yahya, ont déjà été endommagés par des groupes radicaux.
Lazare Eloundou Assomo, spécialiste à l’UNESCO des questions du patrimoine au Mali, témoigne. « Ce patrimoine qui célèbre des saints qui ont joué un rôle important dans l’âge d’or de Tombouctou a été fortement détruit en partie », raconte-t-il. « Une partie de l’histoire de l’Afrique et la compréhension de la manière dont elle s’est appropriée la religion de l’islam sont parties en fumée », confie-t-il.
La conséquence de ces destructions rejaillit par ailleurs négativement pour l’ensemble des sites à protéger dans ce pays soumis à des problèmes sécuritaires. « La situation globale dans le Nord fait qu’il n’y a plus de conservation de ce patrimoine dans son ensemble », précise Lazare Eloundou Assomo. « Il s’agit de mosquées en terre qui ont besoin d’entretien régulier mais cet entretien n’est plus possible aujourd’hui », fait-il remarquer.
* les opinions exprimées n'engagent que l'auteur
France: mosquée de Provins profanée
Six croix gammées dessinées au feutre rouge, sur les portes d'entrée et la façade de la mosquée de Provins, en Seine-et-Marne, ont été découvertes, samedi 8 février, par des fidèles.
Une profanation qui intervient une semaine après celle de la mosquée d’Ozoir-la-Ferrière, située dans le même département.
Manuel Valls a condamné de son côté « avec force cet acte intolérable ». Il a déclaré comprendre et partager « l'émotion de la communauté musulmane et tient à lui faire part de son entier soutien », selon un communiqué du ministère de l’Intérieur.
Selon saphirnews, le Rassemblement des Musulmans de France (RMF) a exprimé « sa totale solidarité aux responsables de la mosquée ainsi qu’à l’ensemble de la communauté musulmane de Provins », dans un communiqué daté du dimanche ۹ février. « Le RMF exhorte les Pouvoirs publics à prendre toutes les dispositions nécessaires pour arrêter les coupables et protéger la sacralité des lieux de culte musulman », conclut-elle.
« Les services de police ont débuté leurs investigations afin d'identifier et d'interpeller le ou les auteurs et les présenter à la justice », affirme de son côté le ministère de l'Intérieur, rappelant que « les pouvoirs publics se montreront toujours particulièrement fermes avec ceux qui souhaitent attenter au pacte républicain ».
Cependant, les auteurs des actes islamophobes ne sont inquiétés que très rarement jusqu'à présent alors même que les attaques envers les personnes physiques et institutions musulmanes ont fortement progressé ces dernières années.
Les responsables du lieu de culte profané ont immédiatement porté plainte. L’enquête a été confiée à la police judiciaire de Melun.
Qui sont les personnes visées par le terme" nos fils… nos femme… nous-mêmes" dans la Sourate Âle 'Imrân, 3 : 61?
«Si quelqu'un te contredit après ce que tu as reçu en fait de Science, dis : "Venez ! Appelons nos fils et vos fils, nos femmes et vos femmes, nous-mêmes et vous-mêmes: nous ferons alors une exécration réciproque en appelant la Malédiction d'Allah sur les menteurs."» Sourate Âle 'Imrân, 3 : 61
Il s'agit d'un événement historique immortel, que les historiens et les mufassir ont relaté, et qui a mis en évidence l'immunité de la Famille du Prophète 'Ali, Fatima, al-Hassan et al-Husayn aux yeux d'Allah, et sa place sublime dans la Ummah.
Cet événement, comme nous le rapportent les historiens et les exégètes, est la "Mubâhalah". Il a eu lieu lorsqu'une délégation [1] 26 de Chrétiens de Najrân crut pouvoir discuter avec le Prophète et tenter de le contredire.
Alors, Allah ordonna à Son Messager, dans ce Verset, d'appeler 'Ali, Fatima, al-Hassan et al-Husayn, et de se diriger avec eux vers la vallée, et de demander aux Chrétiens de convoquer leurs fils et leurs femmes pour venir avec eux, afin de prier Allah de faire descendre Sa Malédiction sur les menteurs d'entre les deux parties.
Selon al-Zamakh-charî, dans "Al-Kach-châf":
«Lorsque le Prophète les [les Chrétiens] appela à l'invocation de l'exécration [2], ils dirent : "Attendez, que nous nous concertions."
Puis, lorsqu'ils entreprirent leur concertation, ils demandèrent à leur vicaire : "O 'Abdul Maçih ! Qu'en penses-tu ?" Celui-ci répondit: "O assemblée des Chrétiens ! Muhammad est un Prophète Envoyé .... Par Allah ! Aucun peuple n'a jamais affronté un Prophète dans une invocation d'exécration sans que périssent ses vieillards, et sans qu'il ne soit privé de ses enfants ! Si vous le faites, vous périrez tous .... Préservez donc la paix avec cet homme, et rentrez chez vous." Lorsque le Prophète revint, en étreignant al-Husayn et en tenant la main d'al-Hassan, laissant Fatima marcher derrière lui, et 'Ali derrière elle, et qu'il dit à ces derniers : "Si j'invoque Allah, dites : Amîn !", l'archevêque de Najrân s'écria : "O assemblée des Chrétiens ! Je vois des visages par lesquels si Allah voulait déplacer une montagne, Il le pourrait ! N'invoquez pas l'exécration d'Allah, sinon vous périrez et aucun Chrétien ne restera à la surface de la terre jusqu'au Jour du Jugement !" Sur ce, les Chrétiens dirent au Prophète : "O Abû-l-Qâsim28 ! Nous avons décidé de ne pas te provoquer en invocation d'exécration, de t'approuver pour ta Religion, et de rester fidèles à la nôtre." Le Prophète leur dit : "Si vous refusez l'invocation de l'exécration, convertissez-vous donc à l'Islam, et vous aurez les devoirs et les droits des Musulmans." Comme ils
refusaient son offre, il leur dit : "Je vous combats donc !" Ils répondirent : "Nous ne pouvons pas combattre les Arabes. Mais nous concluons avec toi un traité de réconciliation en vertu duquel tu t'abstiendras de nous attaquer, de nous menacer et de nous détourner de notre religion, et nous t'offrons en contrepartie deux mille dalmatiques, mille au mois de Çafar, et mille autres au mois de Rajab, ainsi que trente cuirasses ordinaires en fer." Le Prophète accepta l'offre de réconciliation et dit: "Par Celui Qui tient mon âme entre Ses mains! Le dépérissement planait sur les gens de Najrân. S'ils avaient invoqué l'anathème, ils auraient été transformés en singes et en porcs, et la vallée aurait éclaté en feu autour d'eux. Allah aurait déraciné Najrân ses habitants, et même les oiseaux juchés sur la cime des arbres.Avant l'écoulement d'une année, tous les Chrétiens auraient péri."»
Poursuivant son interprétation du Verset de Mubâhalah, et l'exaltation de la position sublime des Ahl-ul-Bayt, en prenant le hadith de 'Ayechah pour témoin, il écrit :
«Si le Prophète a fait passer leur invocation avant lui-même, c'est pour attirer l'attention sur leur position sublime, leur place proche [d'Allah], et pour montrer qu'ils ont la primauté sur soi-même, et qu'on a le devoir de se sacrifier pour eux. Il y a dans tout cela une preuve des plus solides de la Vertu des Gens du manteau Ahl al-Kisâ' [3]. et une indication évidente de la véracité de la prédication du Prophète, car personne parmi les amis de l'Islam ou parmi ses détracteurs n'a prétendu qu'ils [les Chrétiens de Najrân] ont répondu positivement à l'invitation du Prophète.» [4]
L'événement met face à face le camp de la Foi et celui du polythéisme. Ceux qui représentaient le camp de la Foi représentaient naturellement l'avant-garde de la Bonne Direction, le sommet de la Ummah, le meilleur d'elle-même, et dont lequele Coran a défié les ennemis de l'Islam, et que ce sont leurs adversaires qu'il a traités de menteurs passibles de l'Anathème et de la Torture : «... en appelant la Malédiction d'Allah sur les menteurs.»
Sans la garantie de leur intégrité et de leur véracité, Allah ne leur aurait pas conféré un tel honneur, et le Saint Coran ne les aurait pas considérés comme tels.
Al-Fakhr al-Râzî a noté, dans son "Tafsîr al-Kabîr" le même récit qu'avait relaté al-Zamakh-charî. La concordance totale de leurs exégèses en ce qui concerne ce point est à cet égard significative. Après avoir rapporté ce que al-Zamakh-charî avait relaté, al-Râzî commente :
«Sachez que l'authenticité de ce récit fait l'unanimité des exégètes [mufassir] et des rapporteurs de hadith.» [5]
Al-'Allâmah al-Tabâtabâ'î, parlant de la signification de ce Verset et affirmant que les personnes qu'il désigne -celles par lesquelles Allah a défié Ses ennemis- sont le Messager d'Allah, 'Ali, Fatima, al-Hassan et al-Husayn, a écrit :
«Les rapporteurs de hadith l'ont transmis et admis [ce fait] unanimement. Les auteurs des recueils Jâmi' l'ont établi dans leurs recueils; parmi eux, citons Muslim, dans son "Çahîh", al-Tirmithî, etc. De même, les historiens l'ont confirmé.
Puis les exégètes ont tenu unanimement à le citer et à le faire figurer dans leurs exégèses, sans aucune réserve ni objection. Parmi eux, il y a de nombreux rapporteurs de hadith et d'historiens, comme al-Tabarî, Abû-l-Fidâ', Ibn Kathîr, al-Çiyûtî et bien d'autres.»
Il y a donc unanimité chez les exégètes pour préciser l'identité des Ahl-ul-Bayt, affirmer l'obligation de les aimer et souligner leur position sublime dans la Ummah.
Lorsque les deux Versets précités confèrent la qualité de Pureté aux Ahl-ul-Bayt -'Ali, Fatima, al-Hassan et al-Husayn- nous devons comprendre que cette Pureté s'applique à la totalité de leur être, la Pureté de la pensée, de l'âme, de la conscience et de la conduite. Une Pureté qui exclut toute souillure, tout élément contaminé et étranger à l'esprit de l'Islam. Leur Pureté s'identifie à celle de l'Islam dans toute son originalité et s'incarne dans leur pensée, leur conduite, leurs sentiments. Par conséquent, l'Islam qu'ils prêchent est à l'abri de toute contamination, de toute intrusion, de toute erreur et de toute déviation, Allah les ayant purifiés et dépouillés de tout péché, et ayant établi leur Droiture et leur Intégrité. C'est pour préserver la Pureté de l'Islam et permettre aux Musulmans de ne pas s'écarter de ses Enseignements, que le Saint Coran a rendu obligatoire l'amour et l'obéissance envers eux.
Dans le Verset de Mubâhalah, Allah défie, par les Ahl-ul-Bayt, les détracteurs de l'Islam. Et c'est parce qu'ils occupent une position privilégiée auprès de Lui qu'Il ordonne au Saint Prophète de se mettre à la tête de cette constellation pure pour lancer un défi aux ennemis d'Allah, un défi que personne ne saurait oser relever, puisque lancé par une élite de gens pieux dont la Prière de demande Du'â' est à coup sûr exaucé et entendu par Allah. Car Allah ne refuse pas la demande de ceux qu'Il a tant privilégiés, purifiés et rapprochés de Lui.
Dans ce Verset, il y a des détails linguistiques auxquels il est impératif de s'arrêter et qu'il est indispensable d'expliquer dans leur contexte précis si l'on veut éviter toute confusion et tout malentendu. Le Verset parle de "nous-mêmes", de "nos femmes" et de "nos fils", et le Prophète a amené 'Ali, Fatima, al-Hassan et al-Husayn. Si le Prophète n'était pas sorti précisément avec ces quatre personnes, on aurait pu penser que "nos femmes" désigne les épouses du Prophète en général, "nos enfants", Fatima et les autres filles du Prophète, et "nous-mêmes", le Prophète tout seul. Mais, en sortant avec ces quatre personnes, à l'exclusion de toute autre, le Prophète a écarté toute ambiguïté et nous a fait savoir que l'élite et l'avant-garde des femmes de la Ummah, c'est Fatima, que l'élite des fils des Musulmans sont bien al-Hassan et al-Husayn -que le Saint Coran a établis comme étant les fils du Prophète. Enfin, le Saint Coran a considéré 'Ali comme faisant partie du Prophète lui-même "nous-mêmes".
Note:
[1] La délégation se composait du vicaire, 'Abdul Maçih qui était l'émir des Chrétiens de Najrân, leur conseiller et leur porte-parole, du Sayyed qui était leur administrateur, d'Abû Hâtam ibn 'Alqamah leur archevêque. Voir "Al-Fuçûl al-Muhimmah", Ibn al-Çabbâgh al-Mâlikî, Introduction.
[2] Dans son tafsîr "Al-Kach-châf", al-Zamakh-charî écrit : «Puis nous invoquons l'exécration en disant : "Que l'Exécration d'Allah soit sur le menteur d'entre nous et vous."»
[3] Le terme "Ahl al-Kisâ'" les Gens du Manteau désigne ceux qui se sont réunis avec le Saint Prophète sous son manteau lorsque le Verset : «O vous, les Gens de la Maison ! Allah veut seulement éloigner de vous la souillure, et vous purifier totalement.», est descendu à leur propos. Ce sont 'Alî, Fâtimah, al-Hassan et al-Hussayn, comme nous l'avons déjà vu.
[4] Al-Zamakh-charî, "Tafsîr al-Kach-châf", Sourate Âl 'Imrân, Verset 61. La même affirmation se trouve dans "Tafsîr al-Tha'âlibî", qui cite Muhâhid et al-Kalbî.
[5] Al-Fakhr al-Râzî, "Al-Tafsîr al-Kabîr", le Verset de Mubâhalah
Qui sont les personnes visées par le terme «les Proches» dans le verset 23 de la sourate al-Chûrâ?
«Dis : "Je ne vous demande aucun salaire pour cela, si ce n'est votre amour envers les Proches."»
Sourate al-Chûrâ, 42 : 23
«Dis : "Je ne vous demande aucun salaire pour cela, si ce n'est votre amour envers les Proches."»
Sourate al-Chûrâ, 42 : 23
Le Messager d'Allah a bien spécifié qui est désigné par ce Verset béni, et qui sont ceux envers qui l'amour, l'obéissance et l'imitation sont obligatoires.
Selon les exégètes, les rapporteurs de hadith et les biographes, les ''proches'' visés dans ce Verset sont 'Alî, Fâtimah, al-Hassan et al-Hussayn.
Ainsi, selon al-Zamakh-charî, dans son "Tafsîr al-Kach-châf":
«... On raconte qu'une fois, les polythéistes s'étaient réunis et s'étaient dit les uns aux autres : "croyez-vous que Muhammad soit interrogé sur le salaire qu'il touche...?" Et alors fut révélé le Verset:
«Dis : "Je ne vous demande aucun salaire pour cela, si ce n'est votre amour envers les proches."» [1]
Et al-Zamakh-charî d'ajouter:
«Et on relate que lorsque ce Verset a été révélé, on demanda au Prophète: O Messager d'Allah ! Qui sont tes proches que nous avons l'obligation d'aimer? - 'Alî, Fâtimah, et leurs fils, répondit le Prophète.»
Selon al-'Allâmah al-Bahrânî, citant "Al-Musnad" d'Ahmad ibn Hanbal, citant Sa'îd ibn Jubayr, Ibn 'Abbâs a dit :
«Lorsque cette Parole : "Dis : "Je ne vous demande aucun salaire pour cela, si ce n'est votre amour envers les proches" a été révélée, on demanda : O Messager d'Allah ! Qui sont tes proches que nous avons l'obligation d'aimer? - 'Alî, Fâtimah, et leurs fils, répondit le Prophète.» [2]
Al-Fakhr al-Râzî a confirmé ce qui suit dans le ''Tafsîr al-Kabîr'', après avoir mentionné la parole d'al-Zamakh-charî l'auteur d'"Al-Kach-châf", concernant la Famille de Muhammad:
«Et moi je dis : la Famille [Âle] de Muhammad sont ceux dont le sort lui revient. Car plus le sort de quelqu'un lui est totalement et solidement lié, plus on est de sa famille. Or il ne fait pas de doute que les liens entre le Messager d'Allah et Fâtimah, 'Alî, al-Hassan et al-Hussayn sont des plus solides, et cela est prouvé par des témoignages concordants.
C'est donc eux qui sont obligatoirement la Famille du Prophète.»
De même, il y a eu controverse concernant le mot "Âle". Les uns ont dit que "Âle" désigne les proches, les autres disent qu'il signifie la Ummah du Prophète. Or, si nous considérons la première hypothèse [3], il s'applique aux quatre personnes déjà citées, soient 'Alî, Fâtimah, al-Hassan et al-Hussayn ; et si nous retenons la seconde hypothèse, il s'applique également à eux. Ainsi, dans tous les cas, les personnes précitées font partie des "Âle". Mais y en a-t-il d'autres, qui soient désignées par ce terme? Cela est controversé, et la controverse est alimentée aussi bien sur le plan des témoignages rapportés que sur celui du rationnel, comme nous l'avons Toujours est-il que, selon l'auteur d'"Al-Kach-châf", lorsque ce Verset fut révélé, on a demandé au Prophète: «O Messager d'Allah ! Qui sont tes proches que nous avons le devoir d'aimer ?» Et le Prophète a répondu : «'Alî, Fâtimah et leurs deux fils.»
Il en ressort donc que ces quatre personnes sont les "proches" du Prophète. Ce lien étant établi, les quatre personnes en question ont droit à plus de révérence. La preuve en est :
1 La Parole d'Allah précitée : «... si ce n'est l'amour envers les proches.» "Les proches" signifient ici, comme nous l'avons vu à travers des témoignages concordants, les quatre personnes déjà citées.
2 Il ne fait pas de doute que le Prophète aimait Fâtimah, puisqu'il a dit :
«Fâtimah est une partie de moi. Celui qui lui fait du mal m'aura fait du mal.»
De même, des témoignages concordants prouvent que Muhammad aimait 'Alî, al-Hassan et al-Hussayn. Et cela étant établi, toute la Ummah a l'obligation de lui emboîter le pas et de les aimer, puisqu'Allah dit :
«O Prophète ! Dis : "Suivez-moi, si vous aimez Allah ; Allah vous aimera."» Sourate Âl 'Imrân, 3 : 31
«... suivez-le [le Prophète] ! Peut-être alors serez-vous dirigés.» Sourate al-A'râf, 7 : 158
«... ceux qui s'opposent à son ordre [du Prophète] doivent prendre garde...» Sourate al-Nûr, 24 : 63
«... vous avez, dans le Messager d'Allah, un bel exemple...» Sourate al-Ahzâb, 33 : 21
3 La Prière pour les "Âle" a une importance de premier plan, c'est pourquoi une telle Prière a été placée à la fin de la Prière rituelle prescrite, laquelle se termine par les mots : «Allâhumma Çalli 'alâ Muhammadin wa Âle Muhammad» O Allah ! Prie sur Muhammad et sur la Famille Âle de Muhammad. Personne d'autre que les "Âle" n'a eu droit à une telle glorification. Ainsi, l'amour
our les "Âle" de Muhammad s'affirme comme une obligation. Il est utile de rappeler ici ce qu'a professé l'imam al-Châfi'î R :
«Si l'amour pour les Âle Muhammad est un "refus",
«Que les Thaqalayn [4] attestent que je suis un "refusard" [5].» [6]
Selon al-Tabarî, citant Ibn 'Abbâs :
«Lorsque le Verset : "Dis : "Je ne vous demande pour cela aucun salaire, si ce n'est votre amour pour les proches" a été révélé, on a demandé au Prophète: "O Messager d'Allah ! Qui sont tes proches qu'il nous est obligatoire d'aimer ?", et le Prophète a répondu: "'Alî, Fâtimah, et leurs deux fils."» Rapporté par Ahmad dans "Al-Manâqib" [7].
Ibn al-Monthir, Ibn Abî Hâtam, Ibn Marduwayh et al-Tabarânî ont rapporté, dans "Al-Mu'jam al-Kabîr", en citant Ibn 'Abbâs, exactement la même affirmation concernant les personnes visées par le Verset24. [8]
Selon un récit sain Hadith Çahîh sur al-Hassan ibn 'Alî, celui-ci fit un jour un prône dans lequel il déclara :
«Je suis un des membres des Ahl-ul-Bayt, de qui l'amour est rendu obligatoire par Allah à tout Musulman, puisqu'Allah a dit : "Dis : "Je ne vous demande aucun salaire pour cela, si ce n'est votre amour envers les proches."»
Dans le Verset d'al-Tat-hîr la Purification, Allah a établi la Purification des Ahl-ul-Bayt, et les a dépouillés de toute souillure. Il a fait comprendre à la Ummah, par l'établissement de cette Purification, leur valeur et leur rôle missionnaire dans sa vie de la Ummah, et c'est pourquoi ils ont mérité l'amour et la fidélité qu'ordonne le Saint Coran dans ce Verset. Le Saint Coran n'entend pas, par cet amour, seulement le lien affectif et l'amour cordial -car l'amour et l'affection qui vivraient dans l'âme et la conscience, sans se traduire par des actes qui les incarneraient, c'est-à-dire sans suivre l'exemple des Ahl-ul-Bayt, marcher sur leurs traces, et se conformer à leur Ecole et à leurs actes et paroles, n'auraient pas de valeur.
Lorsque le Saint Coran prête la parole au Prophète dans ce Verset, en lui ordonnant d'informer sa Communauté et tout le monde qu'il ne leur demande, en contrepartie du fait de lancer l'Appel et de les orienter vers Allah, que d'aimer ses proches, de leur rester fidèles et de suivre leur Voie, il veut seulement sauvegarder la Marche originelle de la Ummah, et garantir sa ligne doctrinale et législative en s'orientant vers les Ahl-Bayt, conformément aux Préceptes du Coran.
Sans la garantie de l'intégrité des Ahl-ul-Bayt, et de leur compétence pour guider la Ummah vers le Droit Chemin, le Saint Coran n'aurait pas parlé d'eux en ces termes spécifiques, et il n'aurait pas ordonné au Prophète de demander à la Communauté musulmane l'amour envers les Ahl-ul-Bayt, comme compensation de sa Mission.
Ce texte coranique nous fait connaître la nécessité d'observer les Enseignements des Ahl-ul-Bayt et de suivre leur exemple, en raison de leur Pureté et de leur intégrité. Le Saint Coran veut nous suggérer, par ce moyen, d'être rassurés lorsque nous nous attachons aux Ahl-ul-Bayt, que nous observons leur Voie, et comprenons l'Islam à leur façon, étant donné qu'ils constituent une Voie dont la rectitude est garantie.
La masse de témoignages des "mufassir", des conteurs et des rapporteurs de hadith, mettant en évidence l'interprétation par le Prophète de ce Verset béni, interprétation que nous avons citée, n'a pu que susciter dans les coeurs des Musulmans l'amour envers les Ahl-ul-Bayt, et l'a érigé en une Vérité qui vit dans le for intérieur de tout Musulman, s'incarne dans sa conduite, apparaît dans ses sentiments, et se détermine dans son attitude vis-à-vis des Ahl-ul-Bayt, de leurs amis et de leurs ennemis, de leur Voie, de leur Jurisprudence, de leur exégèse, de leur orientation, de leur explication de la Doctrine et de la Chari'ah, de leur programme d'action politique et de leur Direction.
L'honneur particulier auquel ont eu droit les Ahl-ul-Bayt a donc une signification particulière, et constitue une indication précieuse sur laquelle les Musulmans doivent méditer profondément afin d'être pleinement conscients de leurs devoirs envers eux.
Note:
[1] Al-Fakhr al-Râzî, "Al-Tafsîr al-Kabîr" : tafsîr Sourate al-Chûrâ, Verset 23.
[2] Ghâyat al-Marâm", le tafsîr de ce Verset.
[3] Il est évident qu'une telle interprétation est loin de la signification réelle. En effet, le sens de "Âle" est clair dans la langue arabe, et on ne saurait donner à ce terme la signification de "Ummah". De nombreuses sources s'occupant de l'interprétation du Verset précité affirment que "Âle" désigne : 'Alî, Fâtimah, al-Hassan et al-Hussayn.
[4] Al-Thaqalayn = les deux Poids = le Saint Coran et la Famille du Saint Prophète. Voir le texte du hadith de Thaqalayn plus loin.
[5] Refusard" : "Râfidhî", en arabe celui qui refuse. Terme péjoratif -et impropre- employé par les détracteurs et les ennemis des Ahl-ul-Bayt pour désigner leurs adeptes.
[6] Al-Fakhr al-Râzî, "Al-Tafsîr al-Kabîr" : tafsîr de la Sourate al-Chûrâ, Verset 23.
[7]Muhib al-Dîn al-Tabarî, "Thakhâ'ir al-'Utbâ fî Manâqib Thawi-l- Qurbâ", p. 25.
[8] Ihyâ' al-Mayyit Bifadhâ'il Ahl-ul-Bayt", d'al-Çiyûtî, publ.Mu'assasat al-Wafâ', Beyrut, 1404 h. p. 8. Relaté par al-Çiyûtî également dans "Al-Dur al-Manthûr", tome VI, p. 7, par la chaîne de Sa'îd ibn Jubayr, citant Ibn 'Abbâs. Rapporté également par al-Tabarânî dans "Al-Ma'jâm al-Kabîr, Musnad al-Imam al-Hassan", tome I, p. 125 copie manuscrite, Bibliothèque al-Dhahiriyyah, Damas avec une légère nuance dans les termes du texte: "'Alî, Fâtimah et leurs deux fils Ibnâhumâ." L'a transmis dans cette version également al-Haythamî, citant al-Tabarânî qui a mentionné ce hadith dans ses "Thakhâ'ir", p. 25, en notant qu'Ahmad l'avait mentionné dans "Al-Manâqib". L'a mentionné également Ibn al-Çabbâgh al-Mâlikî, citant al-Nabawî, citant Ibn 'Abbâs, p. 29. L'a mentionné aussi al-Qurtubî dans son tafsîr "Al-Jâmi' li-Ahkâm al-Qur'ân", d'après le récit de Sa'îd ibn Jubayr, citant Ibn 'Abbâs, tome XVI, pp. 21-22.
COMMENT EST NÉ LE CHIISME?
On peut dire que le Chiisme est le produit naturel de l'Islam et la représentation de la thèse vers laquelle l'Appel islamique aurait dû s'acheminer pour sauvegarder (un développement sain après le décès du Prophète).
Cette thèse, il est possible de la déduire logiquement du déroulement de l'Appel islamique qui, en raison de la nature de sa formation et des circonstances qu'il vivait, fut dirigé par le Prophète lui-même. Celui-ci se chargeait en effet de la direction d'une mission révolutionnaire et menait une opération de changement radical de la société, de ses normes, de ses règlements et de ses conceptions. Pour réussir cette entreprise, la route a parcourir n'était pas courte, lion de là, elle devait prolonger la longue série d'énormes disparités morales entre la jâhiliyyah (la société antéislamique) et l'Islam.
L'Appel islamique entrepris par le Prophète avait la tâche ardue de rééduquer l'homme Jâhilite (antéislamique), de le façonner à l'image de l'Islam, en lui faisant porter une lumière nouvelle, et en en extirpant toutes les racines et les séquelles du passé Jâhilite.
Le Prophète a franchi, en un court laps de temps, des pas gigantesques dans cette opération révolutionnaire. Il fallait que l'action qu'il avait entreprise se poursuive après sa mort. Or, quelque temps avant sa mort, le Prophète avait pressenti que ses jours étaient comptés; et cela, il l'avait annoncé clairement et publiquement dans Hujjat al-Wadâ' (le Pèlerinage d'Adieu). La mort ne l'a donc pas pris au dépourvu. Cela signifie que même si nous ne tenons pas compte du facteur de la Révélation et de la Providence et leur rôle dans l'orientation du Prophète quant à l'avenir de l'Appel après sa disparition.
Cela dit, on peut remarquer logiquement que le Messager se trouvait devant trois vois, dot il devait choisir une, pour l'avenir de l'Appel.
LA PREMIÈRE VOIE
La première voie qui se présentait au Prophète consistait
Combien de missiles iraniens, prêts à être tirés?
Selon le général de brigade, Mortez Ghorbani, ex-commandant du bataillon élite de l'armée, Karbala 25, " les hautes capacités dont jouit la RII, en termes défensif, offensif, aérospatial, sont, désormais, prouvées, et les bombardiers iraniens sont prêts à frapper n'importe quelle cible, si nécessaire".
"L'Iran dispose de 2.000 missiles, d'une portée de 2.000 kilomètres, et qui sont prêts à être tirés, dès que le commandant suprême des forces armées en aura donné l'ordre".
L'armée sioniste évacue deux camps palestiniens
L'armée israélienne a évacué de force samedi matin deux nouveaux campements anti-colonisation que des militants palestiniens avaient tenté de dresser près de la localité de Yatta dans le sud de la Cisjordanie, selon des témoins palestiniens.
Suivant une nouvelle tactique non-violente contre la colonisation israélienne, quelques dizaines de Palestiniens ont monté des tentes dans deux secteurs différents, mais des soldats israéliens sont immédiatement intervenus, a-t-on ajouté des mêmes sources
Lors d'une première intervention, les soldats ont démantelé les tentes et dispersé les militants, mais aucun d'entre eux n'a été arrêté. Sur le deuxième site, les militaires ont utilisé notamment des canons à eau pour disperser les militants. Six d'entre eux, dont deux photographes ont été arrêtés, tandis que deux militants étaient blessés et évacués vers un hôpital de Hébron situé à proximité, a-t-on ajouté de mêmes sources.
Interrogée par l'AFP, une porte-parole de l'armée sioniste a confirmé que le premier camp avait été démantelé avant même d'être dressé, sans être en mesure, dans l'immédiat, de donner de détails sur la deuxième intervention.
L'armée israélienne avait évacué de force samedi dernier un autre nouveau campement de militants palestiniens installé le même jour près du village palestinien de Burin dans le nord de la Cisjordanie.
En janvier, les mêmes militants avaient établi deux autres villages de toile en Cisjordanie pour dénoncer un important projet de colonisation et la confiscation de terres palestiniennes. Ils avaient été évacués au bout de quelques jours par les forces de sécurité israéliennes.
Les Etats-Unis et d'autres pays occidentaux se contenent de déclarer son désolement sans contraindre le régime sioniste de cesser la violation des terres palestiniennes.