تقي زاده

تقي زاده

La Mission permanente d'observation de l'État de Palestine auprès de l'Office des Nations Unies condamne les États-Unis, suite à la mort en martyr de près de 70 Palestiniens dans les derniers raids israéliens à Gaza.

Gaza est sous le feu des bombardements israéliens. De nouvelles attaques menées par les forces israéliennes dans le sud, le centre et le nord de la bande de Gaza ont coûté la vie à au moins 67 Palestiniens.

La chaîne Al Jazeera, basée au Qatar, a rapporté lundi qu'un bombardement israélien avait ciblé des maisons palestiniennes dans la ville de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, tuant au moins 33 personnes.

L’Iran avertit Israël que les crimes odieux qu’il a commis contre le peuple palestinien à Gaza au cours des 100 derniers jours ne l’aideront pas à survivre à son destin voué à l’échec et à son effondrement final.

À l’occasion du 100e jour de l'agression israélienne contre Gaza, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani, a écrit lundi 15 janvier dans un message sur le réseau social X que les atrocités du régime sioniste contre la population de Gaza ont fait plus de 24 000 morts et plus de 60 000 blessés à Gaza.

« Cela est une autre tache noire et honteuse sur le bilan du régime israélien et du gouvernement américain. Elle restera à jamais dans les annales de l'Histoire et de la conscience humaine », a-t-il ajouté.

 

Le Commandement central américain (CENTCOM) a annoncé qu’un chasseur américain a abattu, dimanche 14 janvier, un missile de croisière antinavire tiré par les forces armées yéménites sur le destroyer lance-missiles de classe Arleigh Burke USS Laboon qui opérait dans le sud de la mer Rouge.

L'incident s'est produit vers 16h45, heure de Sanaa, selon le CENTCOM, qui a publié la nouvelle dans un communiqué sur X. 

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, réaffirme que l'opération Tempête d’Al-Aqsa a fait effondrer la structure politique et sécuritaire d'Israël.

Le plus haut diplomate iranien a déclaré, dimanche 14 janvier, que le monde s’est rendu compte que le seul à pouvoir détruire la structure politique et sécuritaire d’Israël était le Hamas et son opération Tempête d’Al-Aqsa, lancée le 7 octobre.

« Les États-Unis, le régime sioniste et certains pays occidentaux ont tenté de présenter l'opération du 7 octobre comme un acte terroriste ; ce n'est qu'une tentative qui a été déjouée par la diplomatie constructive de la Résistance », a souligné Amir-Abdollahian.

« Israël n'a atteint aucun de ses objectifs par ses attaques contre le peuple palestinien dans la bande de Gaza », a-t-il poursuivi rappelant que les États-Unis avaient commis une « grave erreur » en fournissant un soutien massif à Israël : « C’était une erreur de calcul totale de la part d'Israël et de ses alliés qui pensaient pouvoir détruire le Hamas dans un court laps de temps. » 

 

Les responsables de l'entité sioniste du nord de la Palestine occupée ont avoué que c'est le Hezbollah qui détermine les règles du jeu dans cette région.

Selon le quotidien Rai al Youm, basé à Londres, les autorités du régime sioniste opérant dans le nord de la Palestine occupée ont reconnu les impacts des attaques balistiques du Hezbollah contre les cibles israéliennes avouant que c’était bien le Hezbollah qui déterminait les règles du jeu dans le Nord.

Le chef du Conseil régional (Mate Asher) du nord, Moshe Davidovich, a déclaré au journal israélien Yedioth Ahronoth qu’il est surprenant que le Hezbollah soit celui qui fixe les règles du jeu dans le nord malgré la capacité d'Israël. « C'est lui qui a expulsé plus de soixante-dix mille colons des villes frontalières, et cela est sans précédent. »

Des groupes de résistance irakiens ont mené une série d'attaques contre trois bases militaires abritant des troupes d'occupation américaines en Syrie et en Irak, en représailles au soutien de Washington à la guerre israélienne dans la bande de Gaza.

La Résistance islamique en Irak, un groupe de combattants antiterroristes, a revendiqué dans un communiqué publié sur sa chaîne Telegram les frappes de missiles et de drones contre des installations gérées par les États-Unis à l'aéroport de Kharab al-Jir et au champ gazier de Conoco, dans l'est de la Syrie, respectivement dans les provinces de Hassaké et de Deir ez-Zor.

Elle a également ciblé l'installation occupée par les États-Unis à l'aéroport international d'Erbil, dans la région semi-autonome du Kurdistan irakien.

lundi, 15 janvier 2024 14:51

La Bombe du Week-end

Dans le plus grand secret, militaires/ingénieurs français et israéliens coopèrent sur la guerre du futur, alliant commandement numérique, drones et robots. Gaza et les territoires palestiniens en guerre serviraient de cobayes pour accroître leur savoir-faire.
Aussi bien les élus que le grand public ignorent tout de la participation israélienne au discret programme "Synergie du contact renforcé par la polyvalence et l’infovalorisation" (Scorpion), au cœur de la stratégie de l’armée de terre française pour les prochaines décennies.
Scorpion consiste à la mise au point d’un commandement numérique unique basé sur une interface commune qui permet aux soldats déployés sur le terrain, mais aussi aux outils militaires nouveaux, comme les drones et les robots, d’être connectés simultanément et d’anticiper ainsi les réactions de l’ennemi.
"L’idée centrale de Scorpion (explique une ingénieure qui souhaite garder l'anonymat) c’est la guerre sans bruit, et si possible d’éviter la guerre du sang, c’est-à-dire d’avoir le moins possible de soldats tués. Scorpion organise l’interopérabilité entre un char, un bateau, une moto, un drone, un robot, un soldat au sol."
 "Israël a pris une longueur d’avance sur trois points-clés : D’abord l’effacement du bruit acoustico-moteur des drones. On est en train d’arriver à l’invisibilité du bruit, sujet sur lequel on travaille aussi beaucoup en France. 
Ensuite la miniaturisation des drones. Les drones-insectes dans un James Bond sont déjà en service et testés par l’armée israélienne à Gaza. Enfin, l’effacement des traces numériques et le repérage des signaux « ennemis » stratégique, car le pilotage numérique est au cœur de Scorpion. Il ne faut pas être capté, tout en captant l’autre. Les Israéliens savent masquer, localiser, interpréter, analyser, brouiller."

Mais ce n'est pas tout. IAE, ou Israel Aerospace Industries, qualifie Scorpion d'arme conventionnelle suprême, parce qu'elle sait tout faire : - débusquer tous les appareils dans le ciel - discerner les amis des ennemis - neutraliser les capacités nuisibles des ennemis puis les anéantir Tout ceci, sans que soit tiré un seul obus ou missile, grâce cette fois-ci à un faisceau électromagnétique.
Scorpion est donc un programme très important, auquel participent tous les grands industriels français de l’armement, mais aussi l’Israélien Elbit, qui a acquis une grande expérience dans les systèmes autonomes".
Scorpion est si important pour l’industrie de défense française qu’au-delà de l’armée de terre et la Belgique son client de lancement, le programme vise l’export. Il n’est donc pas surprenant d’apprendre que le premier acheteur de Scorpion est Abou Dhabi.
Les Émirats arabes unis sont de longue date de très bons clients pour les armements français et aussi, plus récemment, des amis d’Israël. Or, l'opérationnel de Scorpion passe totalement sous les radars. L'opacité mondiale du marché de la cybersécurité, dans lequel Israël est un acteur majeur, ne permet pas d’avoir la moindre idée des volumes de vente.
 "Les partenariats militaires et sécuritaires ne rentrent pas dans les statistiques officielles". Or, c'est un marché énorme, où "la France doit progresser sur la question des guerres urbaines, en particulier en Afrique, où les hélicoptères sont des solutions à la fois coûteuses et trop bruyantes." "Ce qui fonde nos partenariats avec Israël, c’est toutes ces inventions, simples, venues des meilleurs ingénieurs, qui ont acquis leur savoir-faire dans le contrôle et la répression dans les territoires palestiniens et à Gaza". Donc une expertise testée puis acquise sur le dos de milliers de morts en Palestine. On comprend mieux alors pourquoi la France n'a aucun intérêt à stopper la guerre.

Par Shabbir Rizvi

Le jour J approche à grands pas : le régime israélien sera accusé de génocide devant la Cour internationale de Justice (CIJ) plus tard cette semaine, grâce à un procès intenté par le gouvernement sud-africain.

Le procès invoque la Convention de Genève, dont l’Afrique du Sud et Israël sont signataires.

Les deux parties se préparent à la dernière minute pour constituer leurs équipes juridiques pour les représenter devant le tribunal basé à la Haye, qui est l'un des six principaux organes des Nations Unies.

Il est important de noter que la CIJ est un tribunal civil qui connaît des différends entre ses membres et non un tribunal pénal. Ses décisions pourraient conduire à l’isolement et causer des dommages politiques, économiques et sociaux.

Pour faire court, un arrêt de la CIJ selon lequel Israël est en train de commettre un génocide est un désastre absolu pour le régime de l’apartheid. Cela arrive à un moment où le nombre de morts à Gaza dépasse les 23 000 personnes, dont environ la moitié sont des enfants.

Il n’y a pas seulement une multitude de preuves vidéo convaincantes des crimes de guerre israéliens qui sont mises sur la table. Il existe également des déclarations de responsables israéliens eux-mêmes utilisant un langage génocidaire que le conseiller juridique sud-africain a l'intention de porter devant le tribunal.

Une fois ces preuves présentées aux tribunaux, la stratégie juridique israélienne recourra en grande partie à trois choses : obscurcir le contexte et les implications des déclarations officielles d'Israël, utiliser les règles d'engagement en temps de guerre afin de justifier ses actions génocidaires, et enfin, contester la définition du génocide donnée dans la Convention de Genève tel qu'elle s'applique à l'agression en cours contre Gaza.

Face à un projet aussi ambitieux, les médias américains et israéliens ont rapporté qu'Alan Dershowitz avait été personnellement mandaté par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu pour représenter son régime à la CIJ.

Le nom de Dershowitz devrait vous sembler familier : il a pris en charge une multitude d'affaires très médiatisées, défendant et conseillant apparemment les pires des pires : le délinquant sexuel et trafiquant d'enfants condamné Jeffrey Epstein, l'ancien président américain Donald Trump, le producteur hollywoodien et délinquant sexuel Harvey Weinstein, et bien d’autres encore composent le hall de l’infamie.

Il est un professeur de droit réputé à Harvard depuis plusieurs décennies, connu pour sa capacité à utiliser les zones grises de la loi américaine pour conclure des marchés et diminuer la gravité d'une accusation.

Plusieurs témoins d’Epstein ont accusé Dershowitz de s'être livré à la pédophilie et au viol d’une fille trafiquée par Epstein, un délinquant sexuel américain décédé en août 2019.

 

Ironiquement, peu de temps après l’annonce du choix par Israël de Dershowitz comme représentant à la CIJ, des documents récemment publiés et très controversés, connus sous le nom de « Epstein Papers », ont encore renforcé l’affirmation selon laquelle Dershowitz aurait violé une mineure à plusieurs reprises.

Dershowitz a rencontré Epstein pour la première fois en 1996 et est devenu partie de sa « collection » d'amis célèbres et bien connectés.

Epstein est mort en prison il y a quatre ans en attendant d'être jugé pour complot et falsification de dossiers. Beaucoup ont émis l’hypothèse que sa mort, qualifiée de suicide, était survenue dans des circonstances suspectes.

Les documents publiés la semaine dernière mentionnent également le prince Andrew, Bill Clinton, Stephen Hawking et d’autres personnalités sociopolitiques occidentales puissantes rencontrant Epstein sur son île luxueuse, ou dans d’autres contextes incluant la présence de mineurs victimes de trafic.

Dershowitz a revendiqué son innocence tout en reconnaissant les nouvelles preuves judiciaires l'impliquant dans des crimes sexuels avec Epstein.

En doublant la mise, Dershowitz a diffusé en direct des preuves qu'il a rejetées comme de fausses allégations et, de manière intéressante, a complètement changé de sujet en faveur du Hamas et d'Israël, sans commenter sa comparution potentielle devant le tribunal de l'ONU pour défendre le régime de Netanyahu.

Depuis, Dershowitz est passé à l'offensive et a gardé l'attention des médias près de lui, affirmant son innocence malgré les preuves accablantes qui se sont accumulées contre lui au fil des années.

De toute évidence, Dershowitz est un homme avec beaucoup de charges [criminiels] sur lui – et les pires. Mais, comme on dit, les oiseaux d’une plume se rassemblent, et le lien israélien avec Epstein et Dershowitz semble également se creuser de jour en jour.

Ghislaine Maxwell, la principale partenaire commerciale d'Epstein au fil des années, est également une délinquante sexuelle et trafiquante d'êtres humains reconnue coupable, qui purge une peine de 20 ans pour plusieurs accusations liées à ses activités criminelles avec Epstein.

Le père de Maxwell était Robert Maxwell, député britannique et magnat des médias, qui a eu des funérailles nationales en Israël. Robert Maxwell était soupçonné d'être un espion pour le compte de l'agence israélienne, Mossad.

Les Maxwell et Epstein sont également soupçonnés d’avoir mené une opération de chantage élaborée au nom du Mossad – piégeant des personnalités célèbres et puissantes en utilisant des preuves de viols et de pédophilie – afin d’en faire des marionnettes du régime israélien.

Cela ajoute que Dershowitz serait alors un nom lancé par les responsables israéliens – en particulier Netanyahu – pour avoir défendu Israël dans une affaire très médiatisée aux implications sérieuses.

Pendant une grande partie de sa carrière, Dershowitz a été un ardent défenseur du régime sioniste. Dershowitz a également plaidé pour la radiation des Moudjahiddines Khalq (OMK), une secte terroriste anti-iranienne, de la liste noire des États-Unis. 

Le ministère iranien du Renseignement a annoncé jeudi que 35 personnes avaient été arrêtées car soupçonnées d'être impliquées dans les attaques du 3 janvier de Kerman qui ont tué 94 personnes.

Le ministère iranien du Renseignement a en effet déclaré ce jeudi 11 janvier, dans un communiqué que ses forces entamaient un processus visant à identifier les auteurs et ceux qui ont commandité et ordonné la double attaque ainsi que les personnes liées aux terroristes takfiris à l'intérieur et à l'extérieur du pays.

« Jusqu'à présent, 35 personnes ont été arrêtées dans les provinces de Kerman, du Sistan et Baloutchistan, du Khorassan Razavi, d'Ispahan, de Téhéran et, de l'Azerbaïdjan occidental », précise le communiqué.

 

La Libye a rejoint l'Afrique du Sud dans une action en justice contre Israël devant la CIJ pour ses pratiques génocidaires dans la bande de Gaza.

Le Conseil présidentiel libyen a annoncé son soutien à la position initiée par l'État d'Afrique du Sud à l'égard du peuple palestinien et du génocide sans précédent – commis par Israël – dont les Palestiniens sont victimes, et a déposé un appel contre le régime d’occupation sioniste devant la Cour internationale de Justice (CIJ).

Le Conseil a exprimé, dans un communiqué mercredi soir 10 janvier, son soutien « de toutes les manières possibles à l’approche prise par l'Afrique du Sud et au plaidoyer prévu ce jeudi à La Haye devant la CIJ », contre les crimes israéliens visant le peuple palestinien.