
تقي زاده
Allemagne : des associations musulmanes reconnues officielles
Trois États allemands (Brême, Hambourg, Hesse) ont décidé de reconnaître des associations musulmanes comme des institutions religieuses officielles.
La reconnaissance officielle de ces institutions et associations musulmanes ouvre la porte à des lieux publics tels que les prisons, les hôpitaux, ou encore les institutions. Cette reconnaissance, tant attendue, élargit le champ d’action, et offre une plus grande liberté à ces associations.
Cette reconnaissance montre non seulement que l’islam fait partie intégrante de l’Allemagne, mais permettra aussi à ces organismes musulmans de proposer des cours d’enseignement religieux dans les écoles. Alors que la ville de Hambourg, avait accordé trois jours fériés pour les fêtes musulmanes (Aïd el Fitr, Aïd el Adha, Achoura), suivi par la ville de Brême, c’est une nouvelle avancée pour la reconnaissance de l’islam en Allemagne.
L’Allemagne est le deuxième pays européen détenant la plus forte communauté musulmane, la France étant la première. L’Allemagne est souvent vu comme un exemple pour la France, mais dommage que cela ne concerne pas le traitement des communautés confessionnelles.
Les musulmans d’Allemagne espèrent que d’autres États emboiteront le pas à ces trois premiers.
Djibouti: Développer la microfinance islamique pour lutter contre la pauvreté
Faire de la microfinance islamique un levier stratégique pour combattre la précarité, tel est le pari audacieux du gouvernement djiboutien pour cette nouvelle année qui s'inscrit dans un marasme économique mondial.Pour y arriver, la Banque Centrale de Djibouti a déjà adopté un ensemble de dispositifs réglementaire afin d'encadrer la finance islamique et compléter le texte de loi en vigueur.
Contrairement aux financements classiques, la finance islamique ne pratique pas des méthodes spéculatives et ne propose pas non plus des prises d'intérêts pour rémunérer les prêts. Les banques islamiques ont recours à d'autres leviers pour se faire rémunérer.
Dans le modèle de la finance islamique, l'on distingue essentiellement, "la Moucharaka", participation aux bénéfices, "la Mourabaha", un contrat de vente avec marge bénéficiaire, "la Moudaraba", forme d'association entre un financier et un promoteur qui mettent en commun l'un les fonds nécessaires et l'autre le savoir-faire et le labeur, "le Istisnae", qui est plutôt un contrat de sous-traitance où le financier s'engage à financer la production d'un bien ou d'un service dont le prix de vente sera payé à terme par le promoteur.
"La finance islamique est fondée sur cinq principes dont les interdictions de prise d'intérêt, de l'incertitude liés aux spéculations et des actifs illicites comme l'alcool, les jeux de hasards ou le tabac, tous prohibés par la Charia. Elle repose sur le partage des pertes et profits, et l'existence d'un actif sous- jacent. Elle n'exige aucune garantie en revanche et se consacre exclusivement aux besoins vitaux du pays. De même, elle est tenue de fournir assistance et accompagnement au promoteur", a expliqué le directeur général de l'Agence Djiboutienne de Développement Social (ADDS). Le gouvernement djiboutien, qui a reçu récemment une enveloppe d'un million USD par la Banque Islamique de Développement (BID), a démarré à travers l'unité pilote de micro-finance islamique de l'Agence Djiboutienne de Développement Social (ADDS) un vaste programme qui favorise l'accès de 10.000 ménages sans sources de revenus au financement islamique.
Il s'agit de petits crédits à taux zéro grâce auxquels des femmes et hommes sans ressources financières pourront se lancer dans des activités génératrices de revenus et réaliser des projets de micros entreprises. "Sur les 241 promoteurs qui se sont portés volontaires pour demander des prêts, une centaine de dossiers sont à l'étude auprès des comités de validation des crédits. Les différents projets dont les financements sont sollicités sont principalement des boutiques et épiceries, des restaurants et des petits commerces", a déclaré le gérant de l'unité du projet de microfinance islamique de l'ADDS, M. Amin. A en croire les responsables de l'ADDS, un plan d'action est en cours pour soutenir et développer ce projet de microfinance islamique dans tous les quartiers populaires de Djibouti. Celui-ci serait axé sur une vingtaine de points dont la réussite de la première face du projet pilote ainsi que l'assistance à la création et à la réalisation d'activités génératrices de revenus. "Aujourd'hui, les utilisateurs de la microfinance ont un nouvel outil qui est mis à leur disposition et qui accroit sensiblement leurs opportunités et leurs chances d'obtenir des financements faciles et simplifiés. Il faut tout de même garder à l'esprit que le développement de ce nouveau genre d'activité tend à soutenir le travail de la lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale. En cela, il mérite toute l'attention des acteurs impliqués", a fait savoir pour sa part, le responsable de la microfinance à la Banque Centrale de Djibouti, M. Mohamed Robert Carton.
"C'est pourquoi, nous devons avoir une détermination à toute épreuve pour mener à bon port ces projets pilotes de microfinance islamique afin de les voir prospérer et gagner d'autres zones touchés par la vulnérabilité. C'est une lutte pour la survie des gens et un travail profondément humain qui se joue ici quand on sait que près de 60% de la population est touchée par le phénomène de la précarité. Je pense que cela doit suffire à nous motiver tous pour aller de l'avant", a-t-il dit. L'encours de la finance islamique est aujourd'hui estimé à 1. 000 milliards USD et a enregistré une croissance de plus de 20% sur les dix dernières années. Cependant, elle reste encore faible en Afrique malgré les 412 millions musulmans qui constituent plus de 50% de la population globale estimée à 850 millions d'habitants.
Le Mali, une guerre sans images !
Depuis le début du conflit, les médias ont la plus grande difficulté à s'approcher des zones d'affrontement.
Seuls les journalistes embarqués à bord des blindés français ont droit à une visite guidée. Depuis plus de deux semaines, «il y a une guerre au Mali mais on ne le voit presque pas. Il y a une guerre au Mali mais on ne la comprend pas», lance l’envoyé spécial du Figaro Tanguy Berthemet. Les médias ont la plus grande difficulté à s'approcher des zones où se déroulent des affrontements. Certains journalistes sont à 30 kilomètres des fronts. Ils devinent de loin la marche des «armées françaises et maliennes vers le nord, vers Douentza, Gao puis bientôt Tombouctou». Seuls ceux qui ont pu «embarquer» avec les troupes françaises ont pu avoir une petite idée de la réalité de l'offensive. Les autres sont à plusieurs centaines de kilomètres des villes reprises aux Islamistes. Privés d’informations et livrés aux rumeurs invérifiables.Et le journaliste de raconter son vécu sur le terrain. Tenter de suivre l'avancée des troupes par ses propres moyens, c'est quasi mission impossible. L’armée malienne dresse des barrages étanches sur les routes. Pour éviter les infiltrations de djihadistes en déroute et les risques d'enlèvement d'Occidentaux. Même tenter de se rendre à Sévaré (à 580 kilomètres de Gao), une ville qui n'est jamais tombée entre les mains des islamistes, relève déjà de la gageure. Il faut parfois contourner les points de contrôle par la brousse et négocier des heures de passage. Que dire pour Konna, la ville que les forces spéciales françaises avaient reconquise aux Islamistes le 18 janvier dernier. Les journalistes ont pu y aller bien encadrés. En visite guidée.«On conduit donc le cortège de presse devant la préfecture, l'éphémère QG local des islamistes », relate Tanguy Berthemet qui détaille les mises en scène du dispositif de communication. Avec l’arrivée, tombant à pic pour la presse, de témoins des combats entre l'armée malienne et les islamistes. Ils racontent leur terreur face aux injonctions moyenâgeuses des Islamistes, puis enfin la «libération» avec l’entrée des soldats français. Soudain, l’ordre «est vite donné de partir». Et le cortège de journalistes reprend la route, avec une histoire à raconter. Rarement, nous dit encore Tanguy Berthemet, «une guerre aura été aussi peu accessible. Pourquoi? Nul ne le sait. (...) Il n'empêche, les blocages font que la guerre au Mali est pour l'instant très mystérieuse».
Affaire syrienne : Washington aurait bien reçu le message de Téhéran...
Barack Obama vient de dire qu'il était, plus que toute autre personne, conscient des limites en rapport avec une intervention militaire en Syrie.
« Je dois me demander si nous serons capables de changer la situation en Syrie ? Si l'intervention militaire s'avèrera-t-elle efficace ? Quel sera l'impact d'une telle intervention sur nos capacités à soutenir les forces qui resteront toujours en Afghanistan ? », a affirmé le Président américain Barack Obama, dans une interview avec Neo Repubblica. Obama s'est refusé à tout autre commentaire sur ce sujet ; mais le quotidien Los Angeles Times a, entre temps, écrit que l'Iran avait transmis un message sérieux, plutôt, une alerte sérieuse au sujet de l'éventuelle intervention militaire en Syrie. « Le haut conseiller du Guide suprême iranien, Ali-Akbar Velayati a averti que toute attaque contre la Syrie serait considérée comme une attaque contre l'Iran ; c'est le plus sérieux message communiqué de la part de l'Iran en signe d'appui au gouvernement syrien », écrit LA Times. A ce propos, le quotidien arabophone Acharq Al-Awsat a écrit que l'Iran voyait en Syrie son maillon d'or de connexion avec la Résistance et qu'il serait prêt à défendre à tout prix le gouvernement syrien. Selon Aawsat, aussi, les déclarations de M. Velayati viennent corroborer cette question.
Iran : "Adieu, dollar'!
Pour contourner les sanctions que les Etats-Unis veulent imposer à l’Iran à partir du 6 février l’Iran a déjà conclu des contrats pétroliers qui excluent le paiement en dollar. La République islamique d’Iran fait l’objet des sanctions économiques et politiques des Etats-Unis depuis 34 ans, mais en 2012, ces sanctions anti-iraniennes ont pris de nouvelles formes et des ampleurs jamais vues. Cette fois-ci, les Etats-Unis ont visé directement les exportations pétrolières de la République islamique d’Iran :
1- Dans les nouvelles sanctions qui seront mises en vigueur à partir du 6 février 2013, les Etats-Unis imposeraient des sanctions économiques et financières à toutes les banques qui s’impliqueraient dans les ventes du pétrole iranien, dans le cas où l’argent du pétrole soit transférés à l’intérieur de l’Iran. Autrement dit, les Etats-Unis veulent empêcher que l’Iran puis rapatrier l’argent de ses ventes pétrolières.
2- Le Trésor des Etats-Unis a été autorisé à bloquer les biens des personnes physiques et morales qui aideraient d’une manière ou d’une autre la République islamique d’Iran à se procurer des métaux précieux dont l’or.
3- Le Département d’Etat américain fera des exemption à une vingtaine de pays qui achètent du pétrole iranien, mais leur demandent de réduire progressivement le taux de leurs achats dans un délai de six mois à compter à partir de septembre 2012. Par ailleurs, les Etats-Unis demandent de ces pays de vendre des marchandises à l’Iran au lieu de payer par monnaie le pétrole iranien.
4- Le Département américain de la Justice a déjà commencé à ouvrir des procès contre les banques accusées d’avoir violé le régime des sanctions imposé à la république islamique d’Iran.
Mais quelles sont les mesures prises par Téhéran face aux sanctions ?
La commission du budget de l’Assemblée islamique d’Iran a annoncé il y a un mois que le gouvernement devrait réduire le taux de la dépendance budgétaire au pétrole à mesure d’un million de barils par jour, cette année.
En outre, le Parlement iranien a approuvé des mesures préventives contre les sanctions imposées au secteur du gaz et du pétrole, en décidant d’interrompre la vente d’énergie aux pays européens qui ont collaboré avec les Etats-Unis pour boycotter les hydrocarbures iraniens. Dans ce sens, l’exportation du brut et du gaz liquéfié aux 27 pays membres de l’Union européenne a été interdite. Le porte-parole du ministère iranien du Pétrole a annoncé que les pétroliers qui voulaient transférer le pétrole iranien vers les pays européens ont dû quitter les ports iraniens sans la moindre goutte de brut.
Selon le dernier rapport de l’Agence internationale de l’énergie, publié fin 2012, les exportations pétrolières d’Iran a diminué d’un million de barils par jour. Pourtant la République islamique d’Iran a su garder ses anciens clients (Corée du Sud, l’Inde, Chine, Japon, Turquie) et s’est procuré de nouveaux acheteurs pour remplacer les pays européens. Les contrats conclus avec ces nouveaux clients sont fondés sur trois principes : durée du contrat entre 2 et 5 ans, absence de toute condition préalable, paiement rapide.
L’Iran n’est pas seul à essayer de contourner les sanctions unilatérales des Etats-Unis, car les clients du pétrole iraniens tentent eux aussi à trouver des moyens leur permettant de continuer leurs transactions pétrolières avec la République islamique d’Iran. La presse turque a révélé que depuis mars 2012, le gouvernement d’Ankara paie le pétrole iranien en or. En effet, depuis quelques mois quelques 60 tonnes d’or ont été transféré vers l’Iran. La Chine et l’Inde ont emboîté le pas aux Turcs ces derniers mois et plusieurs convois d’or ont été ainsi envoyé en Iran par les gouvernements chinois et indien. La Chine a annoncé même que si les Etats-Unis tentent de perturber les transactions pétrolières entre l’Iran et la Chine, Pékin pourrait décider de remplacer le dollar américain par le Yuan pour payer le pétrole iranien.
Iran: Lancement du satellite "Zafar" d'ici l'été 2013
L'Iran lancera le satellite "Zafar" dans l'espace jusqu'à l'été 2013.
Le recteur de l'université iranienne Science et Industrie, le docteur Saeid Jabal-Ameli, a déclaré que le satellite "Zafar", qui est, après "Navid", le deuxième satellite fabriqué par cette université, sera lancer dans l'espace d'ici six mois.
Ce satellite est 400% plus sophistiqué que "Navid" et possède des équipements plus avancés.
Le satellite "Zafar" pesant 90kg, possède quatre caméras et sera porté par la fusée "Simorgh" (Phoenix). Il aura pour objectif de prendre des photos de la Terre de vue de l'espace.
Le secrétaire iranien du quartier général du développement de la technologie aérospatiale, au sein du département scientifique et technologique de la présidence iranienne, avait déjà déclaré la réussite de l'Iran à envoyer les trois satellites "Omide" (le premier satellite iranien lancé en 2009), "Rassad" et "Navid" dans l'espace dans les 3 dernières années.
Israël ne coopère pas avec la session spéciale du Conseil des droits de l'Homme de l'ONU
Israël a boycotté mardi une session spéciale du qui lui était consacrée, une première dans l'histoire de cette session qui a finalement décidé de reporter les débats au plus tard en octobre-novembre 2013.
Après plusieurs heures de discussions, les 47 Etats membres du Conseil ont finalement adopté un document demandant au président du Conseil, le Polonais Remigiusz Henczel, de prendre toutes les mesures appropriées pour encourager l'Etat examiné à coopérer de nouveau.
Ils ont également accepté la proposition émise par M.Henczel de reporter la session au plus tard en octobre-novembre 2013.
Selon AFP, quelques heures plus tôt, le président du Conseil avait ouvert la session en indiquant constater que la délégation israélienne n'est pas dans la salle.
Il avait ensuite suspendu la séance, afin que les pays membres du Conseil puissent évaluer la situation.
Israël n'est pas un des 47 membres du Conseil, mais il a l'obligation, comme tous les pays membres de l'ONU, de se soumettre à cet examen (appelé Examen périodique universel) mis en place il y a cinq ans.
Nous avons coupé tous les contacts avec le Conseil en mars dernier, a rappelé un porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères, ajoutant: Notre politique n'a pas changé.
Dubaï : 4 milles personnes se sont converties à l’islam en 2012
Nous connaissons Dubaï, excentrique, avec ses hauts gratte-ciels, ses nombreux centres commerciaux, son tourisme de luxe, mais Dubaï est aussi un pays où le nombre de conversion est non négligeable.
En 2012, à Dubaï près de 4000 personnes ont embrassé l’islam. 4229 personnes précisément, selon le Ministère des Affaires islamiques. Selon le meme Ministère, ces personnes sont majoritairement des femmes (70%).
Le Ministère, ainsi que le Centre d’information islamique mettent à la disposition des personnes désireuses d’en apprendre davantage sur cette religion des ouvrages en plusieurs langues, des conférences, et même des personnes pour répondre à leurs questions. Les commodités sont telles qu’elles facilitent la recherche aux personnes curieuses, et qui souhaitent découvrir l’islam.
Le chiffre de conversions ne fait que d’augmenter d’année en année. Le centre d’information islamique de Dubaï joue un rôle primordial pour l’accès aux informations sur l’islam. Les visiteurs peuvent aussi assister à des discours de témoignages données par des personnes qui racontent leur conversion à l’islam, et ce, dans leur propre langue.
Globalement, dans le monde, de plus en plus de personnes embrassent l’islam et certains enregistrent des nombres records par rapport aux années précédentes (Italie, Angleterre, etc). L’islam est d’ailleurs la religion dans le monde qui connait la plus forte croissance. Elle est aussi la religion qui touche le plus la jeunesse, l’âge médian étant de ۲۳ ans, plus bas que celui des autres communautés confessionnelles.
Le Prophète Mohammad (as); fondateur du gouvernement islamique
Tous les indices historiques témoignent du fait que le grand Prophète de l'Islam était le fondateur du premier gouvernement islamique.
A ce propos, il est dit : "l'examen des sources historiques et l'analyse des événements survenus après l'arrivée du vénéré Prophète à Médine nous montrent clairement que dès son arrivé à Médine, le messager de Dieu a entrepris ses efforts pour former le gouvernement. Tout comme un gouverneur et une personnalité politique, le Prophète a créé les fondements nécessaires pour former un gouvernement. Pour protéger l'existence de la communauté musulmane, il a formé une force armée, et il décrétait, comme un chef d'Etat, la guerre et la paix.
Le grand Prophète concluait des pactes avec les autres communautés,
Dès son arrivé à Médine, le messager de Dieu a entrepris ses efforts pour former le gouvernement.
il régularisait des programmes économiques et sociaux, il envoyait ses représentants dans les régions voisines, il expédiait ses ambassadeurs auprès des chefs de tribu et des dirigeants des autres pays, il appelait les chefs des tribus à se convertir à l'Islam, il faisait construire des mosquées considérées comme des centres judiciaires et administratives du territoire musulman. En outre, le messager de Dieu se chargeait en personne des fonctions de juge et il nommait également les juges, …"
Les recherches historiques prouvent que le grand Prophète de l'Islam était lui-même le fondateur du premier gouvernement islamique, et il s'était chargé de fonder le système politique et intellectuel du gouvernement. Après le trépas du messager de Dieu, le gouvernement qu'il avait fondé s'est développé de plus en plus, pour devenir très vite la plus grande puissance du monde entier. Cependant, il y a certains qui nient la fondation du gouvernement islamique par le grand Prophète lui-même. Ils prétendent
Fiel Lino a écrit : "Le Prophète de l'Islam a fondé à la fois la religion et l'Etat."
que le messager de Dieu se chargeait uniquement de guider spirituellement les Musulmans, sans fonder un véritable gouvernement. Mais les recherches historiques montrent que le grand Prophète de l'Islam était à la fois le guide spirituel et le guide politique de la communauté musulmane. Les faits que nous avons énumérés plus haut indiquent tous l'existence d'un gouvernement du vivant du grand Prophète de l'Islam.
Après l'avènement de l'Islam à la Mecque et le développement de l'appel prophétique du messager de Dieu et son immigration à Médine, le gouvernement islamique a été fondé par le grand Prophète. Il s'est chargé en personne de guider la communauté musulmane et gérait les affaires de la société musulmane dans tous ses aspects judiciaire, culturel, politique, militaire et économique. Les différents versets du Coran et les événements historiques confirment tous cette réalité. Même les orientalistes non musulmans
Strauss Mann a écrit : " L'Islam est un phénomène à la fois religieux et politique... ."
qui connaissent l'histoire de l'Islam l'ont confirmé dans leurs ouvrages.
Le savant italien Fiel Lino a écrit : "Le Prophète de l'Islam a fondé à la fois la religion et l'Etat. De son vivant, il les a développés en même temps." Thomas Arnold écrit : "Le Prophète des Musulmans était à la fois le guide spirituel de la religion et le chef de l'Etat."
La majorité des Musulmans croient en la fondation du gouvernement à l'époque du vénéré messager de Dieu et ils considèrent le grand Prophète comme leader religieux et leader politique. De même, les orientalistes non musulmans qui connaissent l'histoire de l'Islam confirment l'existence d'un gouvernement islamique du vivant du Prophète. A ce propos, l'orientaliste Strauss Mann a écrit : " L'Islam est un phénomène à la fois religieux et politique, car son fondateur était à la fois messager de Dieu et chef du gouvernement et il connaissait parfaitement les méthodes de la gouvernance."
Dr. Ibrahim Jafari : nous avons besoin aujourd’hui un grand besoin du renforcement des bases de l’Unité islamique
Le chef de la coalition nationale irakienne a souligné en marge de la 26e conférence de l’Unité islamique : la conférence de l’Unité islamique se déroule au moment où nous avons un grand besoin du renforcement des bases de l’Unité islamique.
Selon le rapport de l’agence de presse TAGHRIB (APT), Dr, Ibrahim Jafari, chef de la coalition nationale irakienne a en marge de la 26e conférence de l’Unité islamique : la conférence de l’Unité islamique se déroule au moment où nous avons un grand besoin du renforcement des bases de l’Unité islamique. Cette conférence est tenue au moment où le monde musulman voit de grandes évolutions sous le nom du Printemps arabe. Nous espérons que ce printemps connaîtra une bonne issue avec le changement des régimes dictatures en Etats musulmans conscients.
Je suis encore optimiste de ce Printemps, mais ce qui le met en péril et l’affrontement religieux et le terrorisme raciste, a-t-il ajouté.
Jafari a qualifié avec de succès la tenue de cette Conférence et celle dernière aura lieu au jour de l’anniversaire de la naissance du Noble prophète de l’islam.
L’une des barreaux en face du Printemps arabe est la tendance vers l’extrémisme Salafiste. Ces tendances essaient d’empêcher le monde arabe de traverser les ères monarchiques. Or ils font tous ces efforts pour transformer le Printemps arabe en crises inter-religieuses, a-t-il ajouté.