تقي زاده

تقي زاده

Le président et le Premier ministre israéliens Shimon Peres et Benjamin Netanyahu ont condamné tous les deux dimanche les propos tenus samedi par le chef politique du Hamas Khaled Machaal qui promet de ne renoncer aucun pouce de terre palestinien.

Lors de son discours prononcé samedi devant des milliers de Palestiniens à l'occasion du 25e anniversaire de la création du Hamas, Machaal a salué les tirs de 1.500 roquettes par les groupes armés palestiniens depuis la bande de Gaza sur Israël lors du dernier affrontement de huit jours entre le Hamas et Israël.

Selon xinhua, lors de la réunion hebdomadaire du gouvernement israélien tenue samedi matin, Netanyahu a dit que le vrai visage de notre ennemi a été exposé au cours des 48 dernières heures. Ils n'ont pas l'intention de transiger avec nous, ils veulent détruire Israël".

"Les propos du chef politique du Hamas montre que son mouvement est un groupe terroriste qui prône l'effusion de sang et favorise la pauvreté et la misère du peuple palestinien", a dit de son côté Peres.

Pendant l’offensive israélienne de huits jours contre gaza plus de 170 palestinies ont été tués.

lundi, 10 décembre 2012 10:59

L'inauguration d'un Youtube iranien

L'Iran, qui censure l'accès à de nombreux sites internet étrangers, a lancé dimanche sa propre version de Youtube, a annoncé le vice-président de la radio-télévision iranienne (Irib), Lotfollah Siahkali. Le pays compte y promouvoir des "produits de valeur".

"A partir de maintenant, les gens peuvent utiliser ce site (www.mehr.ir) pour y placer leurs vidéos ou regarder les productions de la télévision iranienne", a déclaré M. Siahkali, cité par l'Irib.

Il a appelé les utilisateurs à poster leurs vidéos sur les célébrations du deuil de l'Achoura, l'une des dates les plus importantes du calendrier chiite, pour que "les gens partout sur le globe puissent se familiariser avec la culture iranienne".

La plate-forme de diffusion de vidéos indique que les internautes parlant le farsi "peuvent avoir accès à des produits de valeur à travers le monde".

Mehr ("affection"), a également créé sa page Facebook, sur laquelle il est précisé que la musique et les films diffusés sont approuvés par le ministère de la Culture et de la Guidance islamique.

Selon ats, les autorités ont aussi annoncé le lancement progressif d'un "internet national", parallèlement au réseau mondial, destiné à être utilisé par les administrations, les entreprises et les particuliers.

Avec plus de 36 millions d'internautes pour 75 millions d'habitants, l'Iran est le pays du Moyen-orient le plus connecté sur internet.

La principale coalition de l'opposition égyptienne, le Front du salut national (FSN), a annoncé dimanche qu'elle rejetait le référendum constitutionnel prévu le 15 décembre par le président Mohamed Morsi. Elle a appelé à manifester mardi.

Dans un communiqué lu par son porte-parole Sameh Achour, le FSN estime que le projet de Constitution sur lequel les Egyptiens sont appelés à se prononcer samedi prochain ne fait pas consensus.

"Nous ne reconnaissons pas le projet de Constitution, car il ne représente pas le peuple égyptien", a martelé M. Achour, à l'issue d'une réunion destinée à répondre à la décision de M. Morsi de maintenir le scrutin et d'annuler un décret lui conférant des pouvoirs étendus.

Selon ats, Mohamed Morsi et les Frères musulmans estiment pour leur part que le maintien du référendum le 15 décembre est essentiel pour sceller la transition vers la démocratie, entamée par la chute de l'ancien président Hosni Moubarak, en février 2011.

Au jour même d’Ashura, le petit bloc de la terre provenant du lieu d’enterrement d’Imam Hussein qui est conservé au musée d’Imam Hussein à Karbala, a soudainement pris la couleur du sang.

 

 

 

 

 

Après environ 1400 ans de la tragédie sanglante de l'Achoura, la blessure causée par celle-ci est encore saignante, aussi bien dans le ciel que sur la terre et toutes les créatures sont en deuil du petit-enfant du Prophète (s.), Hussein Ibn Ali (a.).

L’événement le plus récent en rapport avec l’Ashura s’est produit le dimanche 25 novembre où une petite poignée de terre provenant du lieu d’enterrement d’Imam Hussein, conservée au musée dédié à celui-ci, a soudainement pris la couleur du sang.

Cet événement a été témoigné par de nombreux visiteurs et le site Internet des autorités du sanctuaire de Hazrat Abulfazl al-Abbas (s.) ont confirmé la nouvelle.

Suite à ce fait merveilleusement survenu, Hojjat ul-Islam Sheikh Abd ul-Mahdi Karbala’ï, le représentant de l’Ayatollah Sistani et le directeur de l’enceinte du sanctuaire d’Imam Hussein (s.) s’est rendu sur place pour observer de près la chose et d’innombrables visiteurs se sont précipités vers le musée.

Voici les images communiquées sur la transformation du bloc sacré :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous lisons dans plusieurs hadiths authentiques, reconnu par les chiites ainsi que par les sunnites, qu’une fois l’ange Gabriel apporta une poigné de la terre du sol de Karbala et la nouvelle du martyre d’Imam Hussein (a.) (à l’avance) au Prophète Mahomet (s.). Le prophète s’adressa alors à sa femme, Umm ul-Salama et dit : « Lorsque cette terre aura pris la couleur du sang, cela signifiera que mon (peit-)fils Hussein est assassiné dans une région appelée Karbala.

Voici le texte original (arabe) du hadith :

عن «عمر بن ثابت» عن «الاعمش» عن «شقيق» عن «امّ سلمة» قالت: كان الحسن والحسين(عليهما السلام) يلعبان بين يدي رسول اللّه (صلى الله عليه وآله) في بيتي; فنزل جبريل فقال: "يا محمّد إن امتك تقتل ابنك هذا من بعدك" و أومأ بيده إلى الحسين(ع). فبكى رسول اللّه (صلى الله عليه وآله) وضمّه إلى صدره ثم قال رسول اللّه(ص): "وضعت عندك هذه التربة" فشمّها رسول اللّه (ص) قال: ريح كرب و بلاء، و قال: "يا ام سلمة إذا تحولت هذه التربة دماً فاعلمي أن ابني قد قتل"

Umar, fils de Sabet, cite A’mash – qui lui citait Shaghigh à son tour – et dit que Umm ul-Salama raconte : « Un jour, Hassan and Hussein jouaient devant le Prophète. A ce moment-là, l’ange Gabriel est descendu et dit à celui-ci : ‘Oh Mahomet, ton Ummat assassinera ton (petit-)fils après que tu seras mort’. Et puis il montra du doit Hussein (a.). Le Prophète (s.) se mit à pleurer et pris son Hussein entre ses bras. Celui-ci senta ensuite la terre que l’ange Gabriel lui avait apportée et dit : « Elle sent Karb (douleur) et Bala (affliction) ». Après, il s’adressa à moi : « Oh Umm ul-Salama, je te confie cette terre. Une fois que elle aura pris la couleur du sang, tu te rendra compte que mon (petit-)fils est assassiné ».

Certaines sources sunnites ont également cité ce hadith : Ibn Hajar Asghalani dans « Tahzib al-Tahzib », Ibn Abi Bakr Haythami dans « Majma’ al-Zawâïd » et Tabarani dans « Al-Mu’jam el-Kabir ».

Les chercheurs iraniens ont mise au point un projet de la production des membres conjonctifs de l'homme dans le corps des animaux.

ABNA: Les chercheurs de l'institut iranien de recherches "Royan" ont commencé un projet dans lequel les animaux produiront les membres conjonctifs de l'homme, des membres qui pourront être greffés, à l'avenir, sur l'être humain.

En cas de réalisation, cette découverte sera une première dans le monde entier.

Dans cette nouvelle technologie de l'institut de recherches biotechnologique de Royan, les chercheurs trouvent le gène qui reproduise l'organe spécifique de l'animal, par exemple le foie ou le cœur de l'embryon d'animal sera supprimé et les cellules souches du patient seront remplacées par ceux de l'embryon qui reproduira l'organe nécessaire.

 

lundi, 10 décembre 2012 04:36

Croire en Dieu

Au nom d'Allah , le Tout Miséricordieux , le Très Miséricordieux

L'Homme est parvenu à croire en Dieu depuis les temps les plus reculés. Il L'a adoré, Lui a voué sa fidélité, et a éprouvé un profond attachement à Lui, avant de connaître toute abstraction spéculative et philosophique et d'atteindre la compréhension complète des modes de démonstration.

Cette croyance n'est ni le rejeton d'une contradiction des classes, ni le produit d'exploiteurs injustes voulant consacrer leur exploitation, ni le fait d'exploités, victimes d'injustice et désireux d'y trouver une échappatoire; car elle a précédé dans l'histoire de l'humanité, toutes contradictions de ce genre.

Elle n'est pas non plus la conséquence d'appréhensions quelconques, ni d'un sentiment d'effroi devant les catastrophes naturelles et leurs comportements hostiles. Si la religion était le fruit de la peur et le résultat d'un sentiment de terreur, les gens les plus religieux seraient, tout au long de l'histoire, les plus peureux et les plus enclins à l'effroi. Or, ce sont les gens les plus courageux et les plus aguerris qui ont porté l'étendard de la religion à travers les temps.

Au contraire, cette croyance est le reflet d'un penchant original qui pousse l'Homme à s'attacher à son Créateur, et d'un sentiment intime et solide qui lie l'être humain d'une façon infuse au Seigneur et à son Existence.

Dans une étape ultérieure de son histoire, l'homme s'est mis à philosopher sur les choses de l'existence qui l'entouraient. Il en a tiré des notions générales telles l'existence, le néant, le devoir, la possibilité, l'impossibilité, l'unité, le nombre, la complexité, la simplicité, la partie, le tout, le progrès, le sous-développement, la cause et l'effet. Il a tendu à les utiliser et à les appliquer plutôt dans le domaine de la démonstration afin de mieux étayer sa croyance originelle en Dieu, de la traiter philosophiquement et de la remettre en évidence par des méthodes de recherche philosophique.

Lorsque l'expérience est devenue un instrument de savoir dans le domaine de la recherche scientifique, et que les penseurs ont réalisé que ces notions générales ne suffisaient pas, à elles seules, à découvrir les lois de la nature, ni à connaître les secrets de l'Univers, ces derniers (les penseurs) ont acquis la conviction que la sensation et l'observation scientifique constituent le point de départ essentiel pour la recherche des dits secrets et lois.

Ce courant sensualiste de la recherche était en général utile pour développer l'expérience humaine de l'Univers et pour l'élargir dans une grande mesure.

Il commença sa démarche par l'affirmation que la sensation et l'expérience sont deux instruments que la raison et la connaissance humaine doivent utiliser pour découvrir les secrets de l'univers et son système complet qui entourent l'homme. Ainsi, au lieu d'un Aristote - par exemple - qui s'assiérait dans sa chambre fermée et calme, méditant sur le type de lien qui existerait entre le déplacement d'un corps, d'un point donné de l'espace vers un autre, et la force motrice, et en concluant que le corps en mouvement s'immobilise dès que la force motrice s'épuise, un Galilée arrive qui observe les corps mobiles pour en prendre note et en déduire un autre résultat et un lien différent entre le mouvement du corps et la force qui l'anime: lorsqu'un corps rencontre une force qui le met en mouvement, il ne cesse son mouvement (lors même que cette force s'épuise) que s'il s'expose à une autre force qui l'arrête.

Le sensualisme en question tend donc à encourager les chercheurs dans le domaine de la nature et des lois des phénomènes de l'Univers, d'accomplir leur recherche à travers deux étapes: la première est celle de la sensation et de l'expérience et du rassemblement de leurs données; la seconde est l'étape rationnelle, celle de la déduction et de la coordination de ces données, en vue de parvenir à une interprétation générale et acceptable.

Le sensualisme, dans sa réalité scientifique et à travers les pratiques de ses savants, ne prétendait point se passer de la raison. Par ailleurs, aucun des savants de la nature n'a pu découvrir, par la sensation et l'expérience, un secret de l'univers ni une loi de la nature sans le concours de la raison. Car le savant rassemble dans la première étape les notes que lui fournissent ses expériences ainsi que ses propres notes, et dans la seconde étape, il les confronte dans sa raison, jusqu'à ce qu'il parvienne à un résultat. A notre connaissance, aucune conquête scientifique n'a pu se réaliser sans la conjugaison des deux étapes, le premier traitant de l'aspect sensible, la seconde ayant trait à l'aspect déductif et rationnel que la raison réalise et qui ne peut être perçu directement par les sensations.

Ainsi, prenons l'exemple de la loi de l'attraction universelle. Newton n'a perçu par la sensation directe ni la force d'attraction entre deux corps ni le fait qu'ils sont inversement proportionnel au carré de la distance entre leurs centres et directement proportionnels au produit de la multiplication de leurs masses; mais il a perçu par la sensation la chute de la pierre lorsqu'elle est lâchée dans l'air, ainsi que la révolution des planètes autour du Soleil. Il s'est mis alors à penser aux deux phénomènes ensemble, et s'est efforcé de les expliquer tous deux en s'aidant des théories de Galilée et de l'accélération régulière des corps tombant sur terre ou dégringolant sur des surfaces en pente, et en bénéficiant des lois de Kepler qui traitent du mouvement des planètes et dont l'une stipule que "le carré du temps de la révolution de chaque planète autour du soleil est proportionnel à la distance qui l'en sépare".

C'est donc à la lumière de toutes ces connaissances et observations qu'il découvrit la loi de l'attraction universelle en vertu de laquelle "tous les corps matériels s'attirent mutuellement, en raison de leurs masses et en raison inverse du carré de leurs distances".

Cette tendance sensualiste et expérimentale de recherche sur le système de l'Univers aurait pu et dû fournir un nouvel argument excellent à la croyance en Dieu, en raison de ses possibilités de découvrir toutes sortes d'harmonie (dans les phénomènes de l'Univers) et les preuves de la sagesse qui indiquent l'existence du Créateur. Mais les savants naturalistes, en tant que savant de la nature, n'étaient pas préoccupés par l'éclaircissement de cette question, considérée encore à l'époque comme un problème philosophique, selon la classification en vigueur, des problèmes et des questions du savoir humain. Néanmoins, des tendances philosophiques rationnelles n'ont pas tardé à faire leur apparition dans le domaine de la philosophie et à l'extérieur du cadre de la science, et à tenter de rationaliser ce sensualisme et à l'ériger en philosophie. Elles ont annoncé que le seul moyen de la connaissance est la sensation, que là où s'arrête la sensation, s'arrête la connaissance de l'homme, et que tout ce qui ne peut être soumis ni d'une façon ni d'une autre, à l'expérience, l'homme n'a pas moyen de le prouver.

Partant de cette affirmation, on a vite fait de se servir de ce sensualisme et de la science expérimentale pour réfuter l'idée de la croyance en Dieu: puisque Dieu n'est pas un être perceptible par la sensation, et qu'on ne peut ni Le voir ni avoir la sensation de Son Existence, on ne peut donc pas Le prouver.

Cette utilisation impertinente du sensualisme n'était pas le fait des savants qui avaient pratiqué avec succès l'expérimentation, mais d'un groupe de philosophes de tendance rationaliste qui lui ont donné une interprétation philosophique ou rationnelle inexacte.

Mais peu à peu, ces tendances extrémistes sont tombées dans la contradiction. Sur le plan philosophique, elles se sont trouvées acculées à renier, en bloc et en détail, la réalité objective, c'est-à-dire l'Univers dans lequel nous vivons, puisque d'après elles, l'Homme ne possède que la sensation et que celle-ci lui fait connaître les choses telles qu'il les sent et non pas telles qu'elles sont. Ainsi lorsque nous percevons une chose, nous pouvons affirmer qu'elle existe dans notre sensation; quant à son existence, en dehors de notre conscience, d'une façon objective, indépendante et antérieure à la sensation, nous ne pouvons la prouver. En voyant la lune dans le ciel, nous pouvons affirmer seulement que nous voyons et percevons la lune en ce moment-là. Quant à savoir si la lune existe réellement dans le ciel et si elle existait avant que nous n'ouvrions nos yeux pour la voir, les tenants de ces tendances étaient incapables de l'affirmer, exactement comme le strabique qui voit des choses qui n'existent pas et affirme qu'il les voit, mais sans pouvoir affirmer leur existence dans la réalité.

Ainsi, la sensation elle-même a cessé d'être le moyen de connaissance du sensualisme philosophique. Au lieu d'être son moyen de connaissance, elle est devenue son terme final. La connaissance sensitive n'existait plus comme un phénomène indépendant de notre conscience et de notre perception.

Sur le plan rationnel, le sensualisme dans sa version la plus moderne s'est acheminé vers la position suivante: si la véracité ou la fausseté de la signification d'une phrase ne peuvent être vérifiées par la sensation ou l'expérience, la phrase est considérée comme un groupe de mots dépourvus de sens, exactement comme des lettres de l'alphabet qu'on prononce dans un ordre dispersé. Mais lorsque l'on peut vérifier la véracité ou la fausseté de sa signification, elle constitue un mot ayant un sens. Dans ce second cas, si la sensation établit la conformité de sa signification à la réalité, la phrase est véridique. En revanche, si cette sensation établit le contraire, elle est considérée comme fausse. Ainsi, si l'on dit: «La pluie tombe du ciel en hiver», on fait là une phrase significative - par son contenu. Mais si l'on dit: «La pluie tombe en été», la phrase a un sens, mais dont le contenu est faux. Et si on dit: «Une chose qu'on ne peut ni voir ni percevoir tombe la "Nuit du Destin"», on a là une phrase dépourvue de sens, abstraction faite de sa véracité ou de sa fausseté, puisqu'on ne peut en vérifier le contenu ni par la sensation ni par l'expérience; car c'est exactement comme si on disait: «"DIZE" descend la Nuit du Destin». De même que cette phrase-ci n'a pas de sens, cette phrase-là n'en a pas non plus.

Par conséquent dire: «Dieu existe», c'est comme si l'on disait: «"Dize" existe». De même que la seconde phrase est dénuée de sens, la première l'est aussi. Puisqu'on ne peut connaître Dieu par la sensation et l'expérience.

Ce courant rationaliste se heurte lui aussi à une contradiction pour la simple raison que son raisonnement, basé lui-même sur l'extrapolation, ne peut être perçu par la sensation et la perception directe, et devient ainsi une parole dénuée de sens, dans la conclusion qu'il a tirée ici. En prétendant que toute phrase dont la signification ne peut être vérifiée par la sensation et l'expérience est dénuée de sens, ce rationalisme procède lui-même de ce fait par généralisation. Or toute généralisation dépasse le cadre de la sensation; car celle-ci ne couvre que des cas partiels limités. De cette façon, ce courant a fini par se contredire lui-même, outre qu'il contredit toutes les généralisations scientifiques par lesquelles les savants interprètent d'une façon globale les phénomènes de l'Univers; car la généralisation - toute généralisation - ne peut être perçue directement par la sensation, elle est plutôt induite et démontrée à partir des indices fournis par des phénomènes sensibles limités.

Heureusement, la science n'a pas prêté attention, dans son cheminement et son évolution continuelle, à ces courants. Elle poursuivait ses recherches sur les découvertes de l'univers, toujours à partir de la sensation et de l'expérience; et tout en passant outre les limites étroites des tendances philosophiques et rationalistes, elle déployait des efforts rationnels en vue de coordonner les phénomènes, de les replacer dans des cadres normatifs généraux et de découvrir les liens et les relations qui existent entre eux.

Parallèlement, l'influence philosophique et rationnelle des tendances extrémistes s'est réduite, même au niveau des doctrines philosophiques matérialistes. Ainsi, la philosophie matérialiste moderne représentée par les matérialistes-dialecticiens, refuse franchement toutes ces tendances et s'arroge le droit d'outrepasser le cadre de la sensation et de l'expérience qui constitue la première phase par laquelle le savant commence sa recherche, ainsi que celui de la seconde phase par laquelle il achève sa recherche, afin de pouvoir comparer les différentes données de la science, de leur donner une interprétation théorique générale et de déterminer les liens et les relations éventuels qui existent entre elles.

Lorsque le matérialisme dialectique, dernier héritier du matérialisme dans l'histoire, a abouti à une interprétation globale de l'Univers dans un cadre dialectique, il est devenu lui-même, métaphysique, selon le point de vue des tendances sensualistes extrémistes.

Cela signifie que le matérialisme et le théisme s'accordent pour dépasser le cadre de la sensation (que les tendances matérialistes extrémistes affirmaient pourtant qu'il ne faut pas franchir) et qu'il serait admis désormais que la connaissance passe par deux phases, celle de la ressemblance des données de la sensation et de l'expérience, et celle de l'interprétation théorique et rationnelle de ces données. Mais ce qui sépare le théisme du matérialisme, c'est le type de l'interprétation qu'il faut déduire des différentes données de la science au terme de la deuxième phase. Alors que le matérialisme propose une interprétation qui renie l'existence d'un créateur avisé, le théisme pense que ces données ne peuvent être convaincantes que si elles admettent l'existence d'un Créateur Avisé.

Nous allons à présent exposer deux types de démonstration de l'existence du Créateur Avisé. Chacune d'elles incarne les données de la sensation et de l'expérience d'une part, l'organisation rationnelle de ces données en vue d'en déduire l'existence d'un Créateur Avisé de cet Univers, d'autre part. Nous appelons la première démonstration, scientifique (inductive), la seconde démonstration, philosophique. Avant de commencer par la première démonstration, c'est-à-dire la démonstration scientifique, il convient tout d'abord, de la définir. La démonstration scientifique est toute démonstration basée sur la sensation et l'expérience et suivant la méthode du raisonnement inductif fondé sur le calcul des probabilités.

C'est donc cette méthode du raisonnement inductif fondé sur le calcul des probabilités, que nous allons adopter comme méthode de démonstration scientifique en vue de prouver l'existence du Créateur. C'est pourquoi nous appellerons la démonstration scientifique de l'existence du Créateur: démonstration inductive.

lundi, 10 décembre 2012 04:32

14 Hadiths de L’Imam Ali (AS)

1. Le cœur des jeunes est comme une terre vierge, quelque soit ce qu'on y plante, elle l'accepte.

2. Le plus grand mal qui peut atteindre les savants c'est l'amour du pouvoir.

3. Vraiment, l'obtention d'une bonne morale vous est plus nécessaire que l'obtention de l'or et de l'argent.

4. Certes, la nuit et le jour agissent sur toi, agis donc durant la nuit et le jour; de même, ils prennent de ta vie, tire donc quelque chose de la nuit et du jour.

5. Certes l'ennemi de Mohammad, que la paix de Dieu soit sur lui et sa Famille, est celui qui désobéit à Dieu; même s'il fait partie de ses proches.

6. Sache que parmi les malheurs il y a la misère, et pire que la misère, la maladie du corps, et pire que la maladie du corps, la maladie du cœur.

7. L'homme est mesuré par sa parole et est évalué par ses actions, dis donc ce qui a le plus de poids et fais ce qui a le plus de valeur.

8. Chaque fois qu’il y a un pauvre qui souffre de faim, c’est parce qu’il y a quelque part un riche qui mange trop.

9. Le plus grand mal qui peut atteindre les dirigeants, c'est la faiblesse dans la politique.

10. Certes, rien ne t'enrichira après la mort, à part les bonnes actions, dote-toi donc de bonnes actions.

11. Si tu fais en sorte que ta vie d'ici-bas suive ta religion, tu possèderas ta religion et ta vie d'ici-bas et tu sera dans l'autre monde parmi les gagnants.

12. Sache que parmi les malheurs il y a la misère, et pire que la misère, la maladie du corps, et pire que la maladie du corps, la maladie du cœur.

13. Le temps c'est deux jours, un jour à ton avantage, un jour à ton désavantage. Ainsi, le jour qui est à ton avantage, ne le méprise pas et le jour qui est à ton désavantage, endure-le avec patience.

14. La perfection est dans trois choses : la patience dans les malheurs, la retenue dans les désirs, la sollicitude envers les nécessiteux.

lundi, 10 décembre 2012 04:24

14 Hadiths à propos de l'imam Hussein

1. Le Noble Prophète (S) dit : « Assurément, il existe dans les c½urs des Mu’minin (croyants), en respect au martyre d’Al-Hussayn (AS), une ardeur qui ne s’apaise nullement ».

Mustadrak al-Wasa’il, vol. 10, p.318

2. Le Noble Prophète (S) dit : « Ô Fatima ! Tout ½il pleurera le Jour du Jugement excepté l’½il qui a versé des larmes sur la tragédie d’Al-Hussayn (AS) car assurément, cet ½il sera joyeux et il lui sera donné les bonnes nouvelles des bontés et des conforts du Paradis ».

Bihar-ul-Anwar, vol. 44, p. 193

3.L’Imam As-Sadiq (AS) dit : « Il n’y a personne qui ne récite un poème concernant Al-Hussayn (AS) et pleure et fait pleurer les autres par ce moyen sans qu’Allah ne lui accorde le Paradis et ne lui pardonne ses péchés ».

Rijal al-Sheikh al-Tusi, p. 189

4. L’Imam ‘Ali Ibn Al-Hussayn (AS) disait : « Tout Mu’min (croyant) dont les yeux versent des larmes sur la mort d’Al-Hussayn Ibn ‘Ali (AS) et ses compagnons, de telle sorte que les larmes coulent sur ses joues, Allah le recevra dans les lieux élevés du Paradis ».

Yanabi’ al-Mawaddah, p. 419

5. L’Imam Al-Baqir (AS) dit : « Le Prince des Croyants (AS), avec deux de ses compagnons, était passés par Karbala et lorsqu’il fit ainsi, des larmes remplirent ses yeux. Il [leur] dit : "C’est le lieu où resteront leurs animaux ; et c’est l’endroit où leurs bagages seront posés ; et c’est ici que leur sang sera versé. Bénie sois-tu, Ô terre où le sang de l’aimé se répandra sur toi". ».

Bihar-ul-Anwar, vol. 98, p. 258

6. L’Imam As-Sadiq (AS) dit : « Pour ce qui est de ‘Ali Ibn Al-Hussayn (AS), il pleura sur Al-Hussayn (AS) durant vingt ans [après la tragédie de Karbala] ; jamais une nourriture n’était placée devant lui sans qu’il ne commençât à pleurer ».

Bihar-ul-Anwar, vol. 46, p. 108

7. L’Imam As-Sadiq (AS) dit : « Ô Zurarah ! Le ciel avait pleuré durant quarante jours sur [le martyre d’]Al-Hussayn (AS) ».

Mustadrak-ul-Wasa’il, vol. 1, p. 391

8. L’Imam As-Sadiq (AS) dit : « Allah a désigné à la tombe de [l’Imam] Al-Hussayn (AS) quatre milliers d’Anges souffrant et frappés par la peine, qui pleurent sur lui [et continueront de la sorte] jusqu’au Jour du Jugement ».

Kamil al-Ziyarat, p. 119

9. L’Imam Ar-Rida (AS) dit : « Ceux qui pleurent devraient pleurer sur les semblables à Al-Hussayn (AS) car assurément, pleurer sur lui débarrasse les grands péchés d’une personne ».

Bihar-ul-Anwar, vol. 94, p. 184

10. L’Imam As-Sadiq (AS) dit : « Le za’ir (pèlerin, visiteur) de l’Imam Al-Hussayn (AS) rentre [de sa visite] de telle façon que pas un seul péché demeure sur lui ».

Wasa’il-ush-Shi’a, vol. 14, p. 412

11. Le Noble Prophète (S) dit [à la Sainte Fatima (AS)] : « Le Jour du Jugement, tu intercéderas pour les femmes et j’intercéderai pour les hommes ; toute personne qui a pleuré la tragédie d’Al-Hussayn (AS), nous le prendrons par la main et l’emmènerons au Paradis ».

Bihar-ul-Anwar, vol. 94, p. 192

12. [Concernant le fait qu’une personne aille visiter le sanctuaire de l’Imam Al-Hussayn (AS)], l’Imam As-Sadiq (AS) dit : « Celui qui pleure pour l’Imam Al-Hussayn (AS), assurément, l’Imam (AS) l’observe et cherche le pardon pour lui et demande à ses nobles père sde chercher [aussi] le pardon pour lui ».

Bihar-ul-Anwar, vol. 44, . 181

13. L’Imam As-Sadiq (AS) dit : « Il (l’Imam Al-Hussayn (AS)) voit ceux qui viennent à son sanctuaire et il les connaît par leurs noms, les noms de leurs pères et leurs rangs aux yeux d’Allah, le Tout-Puissant, le Sublime, mieux que vous ne connaissez vos propres enfants ».

Wasa’il-ush-Shi’a, p. 411

14. Abu Basir rapporta que l’Imam Al-Baqir (AS) dît : « Les humains, les djinns, les oiseaux et les bêtes sauvages font [tous] le deuil et pleurent sur [la tragédie qui est advenue à] Al-Hussayn Ibn ‘Ali (AS) ».

Kamil al-Ziyarat, p. 79

Les familles des six otages français d'Aqmi au Sahel sont divisées sur la démarche du frère de l'un d'eux de s'adresser directement aux ravisseurs dans une vidéo dimanche.

Quatre d'entre eux (Daniel Larribe, Pierre Legrand, Marc Féret et Thierry Dol), des salariés d'Areva et de son sous-traitant la Satom, ont été enlevés le 16 septembre 2010 au Niger sur le site d'extraction d'uranium d'Arlit. Deux autres (Serge Lazarevic et Philippe Verdon) l'ont été le 24 novembre 2011 dans le nord-est du Mali.

Trois groupes se dessinent. C'est une idée qui a été prise en famille, a déclaré à l'AFP Alain Legrand, père de l'un des otages d'Arlit, avant d'être validée par les proches de Marc Féret et Thierry Dol.

Cette démarche, qui traduit l'exaspération face au manque d'informations que les proches disent recevoir, est une démarche commune des proches des employés de la Satom, a confirmé auprès de l'AFP Frédéric Cauhapé, beau-frère de Marc Féret. Cela fait 27 mois et on n'a pas de nouvelles, a-t-il dit.

Les mouvements palestiniens rivaux Hamas et Fatah ont échangé dimanche des déclarations conciliantes, au lendemain de l'appel du chef en exil du Hamas, Khaled Mechaal, à mettre fin à la division entre la Cisjordanie et la bande de Gaza.

ABNA: "La division n'est pas le fait des Palestiniens, mais nous a été imposée. La division politique est naturelle, mais ce qui ne l'est pas, c'est la division du régime politique en deux entités géographiques séparées", a affirmé Khaled Mechaal, en référence à la Cisjordanie et Gaza, gouvernés respectivement par l'Autorité palestinienne du président Mahmoud Abbas, chef du Fatah, et par le Hamas.

"Nous sommes sous occupation, il nous faut des élections libres et équitables, puis un partenariat national pour assumer les responsabilités", a-t-il ajouté lors d'une rencontre avec des familles de "martyrs" et de prisonniers à Gaza, où il effectue depuis vendredi sa toute première visite.

Lors d'une réunion arabe à Doha, Mahmoud Abbas a pour sa part réaffirmé que l'unité nationale passait par les élections prévues dans l'accord de réconciliation conclu en 2011 entre les deux mouvements, resté pour l'essentiel lettre morte.

"Sans ces élections, il n'y aura pas de réconciliation", a-t-il prévenu.

Auparavant, Khaled Mechaal avait plaidé pour l'unité nationale autour de toutes les formes de "résistance" face à Israël, dans un discours à l'Université islamique de Gaza dimanche.

"Nous voulons l'unité nationale sur la résistance armée et la résistance populaire. Je vous exhorte à la réconciliation, à l'unité nationale et des rangs palestiniens", a déclaré le chef du Hamas.

"La Palestine est trop grande pour qu'un seul mouvement en assume la responsabilité. La Palestine est à nous tous, nous sommes partenaires dans cette nation. Le Hamas ne peut se passer du Fatah ni le Fatah du Hamas, ni d'aucun mouvement", a-t-il insisté.

"La résistance est la base, mais parfois nous faisons une trêve, parfois nous faisons une escalade sous des formes variées, parfois nous tirons des roquettes, parfois non", a reconnu M. Mechaal, laissant entendre que le maintien de la trêve avec Israël en vigueur depuis le 21 novembre était dans l'intérêt des Palestiniens.

Le responsable du dossier de la réconciliation au sein du Fatah, Azzam al-Ahmad, a salué "le discours de Khaled Mechaal, qui a été très positif sur la question des divisions interpalestiniennes".

"L'importance du discours est qu'il a été prononcé à Gaza en présence de la direction en exil du Hamas. Nous espérons qu'il reflète la position de l'ensemble du Hamas", a ajouté M. Ahmad, en référence au discours prononcé la veille devant une foule de plus de 100.000 personnes par Khaled Mechaal, dans lequel il a notamment appelé à "tourner la page de la division".

Khaled Mechaal est en butte depuis plus d'un an aux critiques d'une partie des dirigeants du Hamas à Gaza, qui lui reprochent des positions jugées trop favorables au Fatah sur le dossier de réconciliation.