
تقي زاده
Israël autorise la construction de 3.000 logements en Cisjordanie
Le régime israélien a approuvé la construction de 3.000 nouveaux logements dans ses colonies de Cisjordanie et de Jérusalem est, a annoncé vendredi un responsable du régime sioniste. Cette annonce apparaît comme une défiance à la reconnaissance par les Nations unies du statut d'État pour la Palestine, jeudi.
Parmi les 193 États membres de l'Assemblée générale, la résolution "Statut de la Palestine à l'ONU" a été adoptée jeudi par 138 voix pour, neuf contre dont celle des États-Unis et d'Israël, et 41 abstentions. Le vote a été salué par des scènes de liesses dans les territoires palestiniens.
L'État palestinien "observateur non membre" comprendra la Cisjordanie, la Bande de Gaza et Jérusalem-Est, territoires capturés par Israël pendant la guerre des Six-Jours en 1967. L'État hébreu s'est retiré de Gaza en 2005, mais en contrôle toujours les accès.
La Cisjordanie menacée d'être coupée en deux:
Selon le responsable israélien, qui s'exprimait sous le couvert d'anonymat, Israël a décidé de commencer des travaux préliminaires dans d'autres zones de la Cisjordanie, dont la zone E1 entre Maalé Adoumim et Jérusalem est. La construction serait ainsi située à un endroit stratégique, coupant quasiment la Cisjordanie en deux et menaçant la viabilité d'un État palestinien.
Le négociateur palestinien Saeb Erekat a condamné l'annonce israélienne, déclarant qu'Israël "défiait (par cette annonce) toute la communauté internationale et persistait à détruire la solution".
Jusqu'à présent, le président palestinien avait refusé de négocier avec Israël tant que les constructions de logements se poursuivaient dans les territoires occupés.
De son côté, le Premier ministre Benyamin Nétanyahou a déclaré que les négociations devaient s'engager sans conditions préalables.
Il a vigoureusement dénoncé le vote de jeudi et accusé Mahmoud Abbas de "propagande mensongère" lors de son discours qualifié de "diffamatoire et de malveillant". La "résolution de l'ONU ne changera rien sur le terrain et ne fera pas avancer l'instauration d'un État palestinien, au contraire", a lancé Benyamin Nétanyahou.
Egypte: Le projet de constitution adopté
L'Assemblée constituante égyptienne, dominée par les islamistes, a adopté ce vendredi matin 30 novembre un projet de nouvelle Constitution qui doit être présenté au président Mohamed Morsi pour sa ratification avant d'être soumis à référendum.
L'opposition libérale et laïque, de même que l'église chrétienne copte, ont boycotté les travaux de la commission, accusée de préparer un texte faisant la part belle aux positions des islamistes dont est issu le président Morsi.
La séance aura duré vingt heures, pendant lesquelles les membres de la Constituante ont cravaché pour finir la course. Au départ, les articles étaient lus et adoptés presque sans discussions. Mais au fil du temps, le président de l'Assemblée, Hossam el-Ghiryani, a été obligé d'accorder la parole, surtout quand les articles sensibles ont été abordés.
Dans son discours à la nation, Morsi défend son décret mais la place Tahrir ne désarme pas
Selon RFI, la plupart des articles ont été adoptés à la quasi unanimité. Très peu de mains osaient se lever quand le président demandait s'il y avait des objections. Pas étonnant, puisque l'écrasante majorité des membres étaient des islamistes. Les empêcheurs d'approuver à répétition avaient en effet tous décidé de démissionner. Pas un chrétien, moins de cinq femmes et pratiquement pas de laïcs.
La question principale est la charia. Même si l'article deux précisant que les principes de la charia sont la source principale de la législation existait déjà, le pouvoir de la jurisprudence islamique a été élargi par le biais d'un article explicatif.
En contrepartie, chrétiens et juifs ont eu un article leur accordant le droit de se référer à leur propre législation en matière religieuse et de statut personnel. Un droit qu'ils avaient déjà.
Même si la forme change, les pouvoirs du président de la république restent très larges. Quant aux articles sur les libertés, ils continuent à faire polémique. Par exemple, il n'y a pas d'interdiction d'incarcération des journalistes pour « les crimes de publication ».
Il y a enfin de nombreux addenda dont une loi électorale pour éviter la supervision de la Cour constitutionnelle et une autre privant les dirigeants de l'ancien parti de Moubarak de leurs droits politiques.
Le statut d’Etat observateur à l’ONU accordé à la Palestine
29 novembre 2012 : une date marquée d'une pierre blanche pour les Palestiniens. L’Assemblée générale de l’ONU a adopté la résolution portant sur le rehaussement du statut de la Palestine, devenue Etat observateur non-membre au même titre que le Vatican.
138 pays ont voté pour, ۹ contre et ۴۱ Etats se sont abstenus. « Nous n’accepterons rien de moins qu’un Etat de Palestine indépendant avec Jerusalem-est comme capitale, sur tout le territoire palestinien occupé en ۱۹۶۷, vivant en paix et en sécurité aux cotés de l’Etat d’Israël », avait auparavant affirmé le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, avant d'ajouter que « la communauté internationale a devant elle la dernière chance de sauver la solution à deux Etats ».
Selon saphirnews, sans surprise, les Etats-Unis se sont opposées à l’initiative palestinienne, estimant qu'elle est « contre-productive » pour la paix. Quant à Israël, elle envisage de mettre en œuvre des sanctions contre les Palestiniens. Le nouveau statut des Palestiniens « ne changera pas la situation sur le terrain », a indiqué l’ambassadeur sioniste Ron Prosor.
Ce nouveau statut lui permettra tout de même d’adhérer à plusieurs organes de l’ONU mais également à la Cour pénale internationale (CPI), ouverte aux seuls Etats, ce qui lui permettra à terme de poursuivre les dirigeants sionistes pour les multiples violations du droit international, les crimes de guerre et contre l’humanité.
Le vote de l'Assemblée générale coïncide avec le ۶۵ème anniversaire de l'adoption de la résolution 181 de l'Assemblée générale sur le partage de la Palestine en un Etat juif, un Etat arabe et une zone « sous régime international particulier » pour Jérusalem. Depuis, Israël a été crée (?) et a même obtenu un siège à l'ONU tandis que les Palestiniens ont vu leurs droits les plus élémentaires bafoués. Tout reste encore à faire pour que le peuple palestinien puisse parvenir à faire respecter ses droits.
Rachid Ghannouchi: Islam et démocratie sont compatibles
«L'idée de la coalition entre islamistes et laïcs s'est appuyée sur une lecture des composantes de la personnalité tunisienne qui est, à la fois, enracinée dans son identité arabo-musulmane et attachée aux valeurs de la modernité et à la consécration des libertés collectives et individuelles», a indiqué, lundi soir, à Londres, le président de République provisoire Moncef Marzouki.
En cette phase transitoire, la Tunisie s'est transformée en laboratoire qui va définir la géographie politique de la région toute entière», a encore indiqué Marzouki qui vient d'obtenir aux côtés du président du Mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi, le prix de l'Institut royal des Affaires internationales.
S'exprimant lors d'une séance-débat organisée par l'Institut avec les récipiendaires du prix, le président de la République a indiqué que la Tunisie est devenue, grâce à sa révolution, un exemple à suivre en matière de consécration des libertés et de la démocratie, elle qui était dans un passé récent un symbole de répression et de dictature.
Pour Rached Ghannouchi, l'idée de la coalition repose sur une approche théorique qui a trouvé sa concrétisation grâce au document du 18 octobre qui, a-t-il précisé, avait donné lieu, pour la première fois dans l'histoire arabe, à une coalition gouvernementale entre laïcs et islamistes.
Ce modèle, a-t-il dit, ne peut que prouver que démocratie et Islam ne s'opposent pas mais se concordent. Fondé en 1920, l'Institut royal des Affaires internationales est une think tank connue sous le nom de Chatham House.
L'explosion d'une bombe près du sanctuaire de Seyyedeh Zeynab
Depuis le commencement de la crise syrienne, les terroristes autoproclamés "l'armée syrienne libre", ont essayé à maintes reprises d'attaquer et anéantir le sanctuaire de Seyyedeh Zeynab, fille de l'Emir des croyants.
Dans la nuit de mardi à mercredi, un attentat à la voiture piégée a eu lieu à Zeynabiyyah près du sanctuaire de Seyyedeh Zeynab.
Ces efforts vains et vaincus peuvent facilement montrer la vérité des intentions de ceux qui se prétendent les soldats de la liberté.
Et même temps les nouvelles reçues de la ville historique d'Alep, révèlent que la vie des chiites de cette ville et des villages voisins est toujours exposée au danger. La menace de mort c'est un phénomène auquel font face les chiites.
En apparence le problème de l'armée libre (??!!!) n'est que les chiites qui habitent à Alep. Les terroristes ont attaqué et anéanti le sanctuaire d'un nourrisson mort de l'Ahl ul- Bayt, Mohsen Razi', et quelques fois ont tenté d'attaquer un autre lieu saint pour les chiites, Ra's ul-Hussein, toujours sans succès.
L'arrivée d'une délégation de l'OTAN en Turquie
Une délégation de l'OTAN est arrivée mardi dans la province de Malatya, dans l'est de la Turquie,pour examiner les sites où doivent être déployés un système de missiles Patriot, a rapporté l'agence de presse semi- officielle Anatolie.
La délégation examinera la région avant de quitter la ville jeudi, selon ce reportage.
Dans une interview auprès de la chaîne turque NTV mardi, le secrétaire-général de l'OTAN Anders Fogh Rasmussen a déclaré que la décision de l'OTAN autorisant le déploiement de ces missiles serait prise dans les prochains jours, et d'ajouter que l' approbation par les Parlements des pays membres était nécessaire pour l'envoi des missiles par l'organisation.
Les missiles seront installés par des alliés de l'OTAN et resteront sous le commandement de l'alliance, a précisé M. Rasmussen.
La Turquie a présenté mercredi une demande officielle à l'OTAN pour le déploiement de missiles Patriot le long de sa frontière avec la Syrie, suite à une escalade des tensions entre les deux pays voisins.
"S'il est approuvé, ce déploiement sera entrepris conformément au plan de défense aérienne permanent de l'OTAN. Les décisions dépendront du pays qui mettra à disposition les Patriot", a déclaré M. Rasmussen.
Les États-Unis, l'Allemagne et les Pays-Bas sont les seuls pays membres de l'OTAN disposant de missiles Patriot dans leur arsenal.
L'OTAN a déjà installé par deux fois des batteries antiaériennes en Turquie dans le passé, lors des conflits avec l' Irak en 1991 et en 2003. Ces batteries n'ont jamais été utilisées et ont été retirées quelques mois plus tard.
Egypte : 150 blessés dans des affrontements à travers le pays
Au moins 150 personnes ont été blessées au Caire, capitale égyptienne, et dans d'autres gouvernorats au cours de manifestations survenues mardi à travers le pays, un grand nombre d'Egyptiens étant descendus dans la rue pour protester contre la nouvelle "déclaration constitutionnelle" publiée jeudi dernier par le président Mohamed Morsi, déclaration qui élargit les pouvoirs du président.
Un manifestant est mort à la suite d'une crise cardiaque sur la place Tahrir dans le centre du Caire, a affirmé le chef de l'Organisme de l'ambulance égyptienne, Mohamed Sultan, cité par l'agence de presse officielle MENA.
Au moins 21 personnes ont été blessées au Caire, a indiqué M. Sultan, ajoutant qu'il y avait plusieurs blessés dans d'autres governorats outre Gharbia.
Dans le gouvernorat de Gharbia, 129 personnes ont été blessées dans les affrontements entre des partisans du président et des anti-Morsi au siège du Parti de la Liberté et de la Justice (PLJ).
Parallèlement, le cabinet tiendra mercredi une réunion présidée par le Premier ministre Hicham Qandil pour discuter des développements en Egypte.
Des manifestations massives ont secoué le pays en proie à l'agitation, suite à la nouvelle "déclaration constitutionnelle" publiée jeudi dernier par le président Mohamed Morsi.
Selon la "déclaration constitutionnelle" du président, toutes les lois, décisions et déclarations constitutionnelles publiées par M. Morsi depuis le 30 juin, date de son accession au pouvoir, sont définitives et incontestables, alors qu'elle ne conduira pas au rétablissement de l'Assemblée du peuple.
Qualifiant les décisions du président Morsi de "révolutionnaires", son porte-parole Yasser Ali a fait savoir qu'aucune instance judiciaire n'aurait le droit de dissoudre la Choura (assemblée consultative, chambre haute du parlement) ni l'Assemblée constituante, qui est chargée de rédiger une nouvelle Constitution.
Irak : 19 morts et 72 blessés dans un triple attentat à la voiture piégée a Bagdad
Trois voitures piégées ont explosé mardi près des sites religieux à Bagdad, faisant au moins 19 morts et 72 blessés, a annoncé la police.
Un responsable de la police de Bagdad a déclaré à Xinhua sous couvert d'anonymat que huit personnes ont été tuées et plus de 21 autres blessées lorsqu'une voiture piégée a explosé près d'une mosquée dans le quartier Al-Shu'ala dans le nord- ouest de Bagdad.
Dans une autre attaque similaire, six personnes ont été tuées et 32 autres blessées près d'une autre mosquée chiite dans la région Qureat dans le nord de Bagdad, selon la même source.
Cinq personnes ont été tuées et 196 autres blessées dans un autre attentat à la voiture piégée contre une mosquée dans le quariter de Hurriya, au nord-ouest de Bagdad.
Du fait que certains des blessés sont dans un état grave, le nombre de morts pourrait augmenter dans les prochaines heures.
L'ANP fera appel à la CPI si l'assassinat d'Arafat est prouvé
L'Autorité nationale palestinienne (ANP) compte lancer un recours devant la Cour pénale internationale (CPI) s'il s'avère que le leader palestinien, Yasser Arafat, a été empoisonné, a annoncé mardi un officiel.
Tawfiq Tirawi, chef de la commission palestinienne enquêtant sur les circonstances de la mort de M. Arafat, a déclaré lors d'une conférence de presse dans la ville cisjordanienne de Ramallah que l'ANP poursuivrait "les auteurs de l'assassinat" s'il est prouvé que M. Arafat a été empoisonné.
Plus tôt mardi, l'ANP a achevé l'exhumation de Yasser Arafat, et les experts russes, suisses et français ont prélevé des échantillons sur le cadavre afin de faire la lumière sur son décès.
Yasser Arafat est mort d'une maladie mystérieuse dans un hôpital militaire français en 2004. Les Palestiniens pensent qu'Israël a empoisonné M. Arafat lorsqu'il était assiégé au siège de Ramallah.
En début d'année, des experts suisses avaient effectué des tests sur les biens personnels de M. Arafat dans le cadre d'un documentaire diffusé par Al-Jazira, a rapporté le réseau d'informations basé à Doha. D'après les experts de l'Institut de radiophysique, des traces de polonium 2010 radioactif avaient été trouvées sur les sous-vêtements et la brosse à dent de l'ancien leader palestinien.
L'importance des religions en faveur de l'humanité
Le Grand Imam d'Al-Azhar, Ahmed el-Tayeb a mis l'accent sur l'importance des religions pour éviter les grands problèmes qu'affronte l'humanité au cours de cette époque.
Lors de son entrevue avec le ministre italien de la Coopération internationale, Andrea Riccardi, M. el-Tayeb a indiqué que le Choura (la consultation) faisait partie des fondements de l'Islam, soulignant que la démocratie était une forme de la consultation.
Le Grand Imam d'Al-Azhar a salué la fondation italienne "Sant' Egidio", présidée par le ministre italien, pour ses activités sociales, culturelles et sanitaires au service de l'humanité dont le traitement des malades, la construction des hôpitaux et des écoles en faveur des pauvres.
Selon cairo, m. el-Tayeb a mis en exergue le rôle éminent joué par la fondation dans le dialogue interreligieux.