
تقي زاده
Nasrallah: Le temps où on nous faisait peur d'Israël est révolu
Liban- Nous tenons au dialogue, mais refusons toute condition préétablie, assure le chef du Hezbollah lors d'un discours à l'occasion de la commémoration de Achoura.
Dans un bref discours prononcé dimanche à l'occasion de la commémoration de Achoura, un des plus importants événements religieux du calendrier chiite, le secrétaire général du Hezbollah Hassan Nasrallah a félicité les Palestiniens pour leur "grande victoire" suite à la conclusion d'un cessez-le-feu avec Israël une semaine après le lancement d'une offensive meurtrière contre le Hamas à Gaza.
"Gaza n'a pas besoin des visites des leaders arabes, mais d'armes et d'argent", a déclaré sayyed Nasrallah qui s'exprimait via des écrans géants devant des dizaines de milliers de chiites libanais réunis dans la banlieue-sud de Beyrouth, rappelant que la Palestine reste "notre cause essentielle".
Accusé par Israël d'avoir fourni aux groupes palestiniens de Gaza des missiles Fajr-5, d'une portée de 75 km, tirés contre l'Etat hébreu lors de offensive israélienne du 14 au 21 novembre dernier, l'Iran a confirmé une aide "militaire" aux groupes palestiniens de l'enclave palestinienne se disant "fier de défendre le peuple palestinien et le Hamas."
Dans ce contexte, Hassan Nasrallah a critiqué certains Arabes qui présentent Israël comme ami et l'Iran comme ennemi : "Ceux-là sont les serviteurs de l'Etat hébreu qu'ils en soient conscients ou non", une allusion apparente aux Etats du Golfe, très critiques vis-à-vis de l'Iran. Et de poursuivre : "Jour après jour, l'Iran prouve qu'il est l'ami des Arabes et des musulmans en soutenant les peuples vulnérables et occupés, et cela s'est confirmé à Gaza".
Barak quitte la vie politique
L'actuel ministre israélien de la Guerre et ancien premier ministre Ehud Barak, militaire le plus décoré du pays, a annoncé lundi son retrait de la vie politique. Une décision surprise qui intervient en pleine campagne électorale.
"J'annonce ma décision de quitter la vie politique et de ne pas me présenter aux élections" législatives du 22 janvier, a déclaré M. Barak lors d'une conférence de presse à Tel Aviv, expliquant vouloir se "consacrer à sa famille".
"J'achèverai mes fonctions de ministre de la Défense avec la formation du prochain gouvernement dans trois mois", a précisé M. Barak, âgé de 70 ans et considéré comme le numéro 2 du gouvernement.
Selon ats, cette annonce intervient cinq jours après la fin de l'offensif israélien "Pilier de Défense" contre les Palestiniens de Gaza, dont M. Barak a tiré un bilan positif "pour le moment", lors de sa conférence de presse.
Les experts politiques parlent d'une stratégie mise en place pour les prochaines élections israéliennes.
Des rebelles syriens protègent le régime sioniste
Les rebelles syriens ont occupé dimanche d'un camp d'entraînement dépendant d'un groupe palestinien, dans la province de Damas, a rapporté l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
Ce camp dépend du Front populaire de libération de la Palestine-commandement général (FPLP-CG) d'Ahmad Jibril tué quelques jours par les sionistes.
Les rebelles contrôlent entièrement le camp situé dans la région d'al-Rayhane à Douma, qu'ils ont pris après de violents combats avec les gardiens du camp, a indiqué l'OSDH, basé en Grande-Bretagne, qui s'appuie sur un réseau de militants en médecins en Syrie.
Le FPLP-CG a condamné l'attaque de groupes armés sur ce camp, affirmant que depuis 30 ans, cette base servait de point de départ des opérations de combattants palestiniens contre l'ennemi sioniste.
L'agence officielle syrienne Sana, citant un responsable non identifié, a indiqué que l'attaque contre ce camp était l'oeuvre d'un groupe terroriste armé instrumentalisé par le Mossad, les services secrets israéliens.
L'exploitation du gaz: la face cachée de l'agression israélienne sur Gaza
Selon le journaliste et écrivain Jean-Michel Vernochet, le gaz est une des dimensions cachées de l'agression israélienne sur Gaza.
Depuis 2000, des gisements gaziers importants ont été découverts au large de Gaza. 60% de ces réserves gazières sont dépendantes des eaux territoriales de la bande de Gaza.
Les Tunisiens redoutent une vague djihadiste
Un an après l'apparition des premières violences extrémistes en Tunisie, de nombreux citoyens sont convaincus que le salafisme djihadiste représente une menace pour l'avenir de leur pays.
De la rue aux plus hautes sphères du gouvernement, les Tunisiens expliquent que l'influence croissante des djihadistes met en péril la transition démocratique du pays.
"Mettre un terme aux agissements des extrémistes, quels que soient leurs fondements idéologiques, signifie mettre un terme à la violence destructrice pour les vies des Tunisiens et à l'atteinte faite à l'image de la Tunisie à l'étranger", a déclaré le Président Moncef Marzouki le samedi ۱۷ novembre lors d'une conférence organisée à Carthage.
Le mois dernier, une autre émeute devant l'ambassade des Etats-Unis à Tunis avait entraîné la mort de cinq personnes. Deux semaines après cette attaque, des dizaines de salafistes armés de sabres et de couteaux avaient pris d'assaut des postes de police à Douar Hicher . Deux Tunisiens étaient morts lors de ces affrontements.
Abdelkarim Ben Boubaker, militant politique, a expliqué que de tels actes témoignent de l'intention des salafistes djihadistes de faire appliquer les idées d'al-Qaida.
"Cela a commencé en diffusant l'idéologie takfiriste au sein de la société tunisienne modérée. L'objectif était de changer le modèle sociétal par un véritable coup d'Etat contre les acquis de l'Etat moderne, débouchant sur la mise en place d'un émirat islamique", a-t-il indiqué à Magharebia.
Le Premier ministre par intérim Hamadi Jebali a également souligné "un plan élaboré par les salafistes visant à fonder un émirat islamique en Tunisie, similaire à ce qui s'est produit en Irak et en Afghanistan".
"Les groupes salafistes utilisent des patrouilles de sécurité dans certains quartiers, ce qui indique leur volonté de remplacer l'Etat. Cela fait peser sur le pays la menace d'une possible confrontation entre les forces gouvernementales et les groupes militants, ce qui pourrait entraîner d'énormes sacrifices pour les Tunisiens", a expliqué Jebali sur la chaîne de télévision Al-Arabiya le ۸ novembre.
Les salafistes djihadistes ne cachent pas le fait qu'ils partagent l'idéologie et l'approche d'al-Qaida. Saif Allah bin Hussein (alias Abou Iyadh), leader du groupe salafiste radical Ansar al-Sharia, a publiquement déclaré son soutien à al-Qaida.
Le nombre de militants en Tunisie est estimé à trois mille, a indiqué le gouvernement le mois dernier. Selon des rapports de police, ce chiffre comprend des éléments directement associés au réseau terroriste d'al-Qaida.
Selon Sami Brahim, chercheur spécialisé dans les groupes islamiques, le mouvement salafiste djihadiste en Tunisie est un produit du cru. Mais bien qu'il soit apparu durant les mois qui ont suivi le renversement de l'ancien Président tunisien Zine El Abidine Ben Ali, il répond à un leadership extérieur.
Et ses adhérents sont partout, selon une récente enquête menée par Allaya Allani. Les salafistes sont en effet présents dans toutes les régions de Tunisie, notamment dans les provinces de Tunis, Bizerte, Sidi Bouzid, Médenine et Kebili, où ils représentent près de quarante pour cent de la population.
Plus révélateur encore dans cette étude : la présence du groupe est plus importante dans les quartiers souffrant de pauvreté et de marginalisation.
L'étude d'Allani montre également que les jeunes âgés de 19 à 30 ans représentent près de ۸۰ pour cent du pourcentage global du mouvement salafiste.
Les salafistes djihadistes sont déterminés à gagner un soutien populaire. C'est ainsi que l'un des projets d'Ansar al-Sharia est d'organiser des caravanes caritatives qui se rendent dans les villages de montagne et dans les petites villes pour distribuer des produits aux plus nécessiteux.
Une série d'incidents violents a créé un "climat malsain, qui renforce les peurs des Tunisiens", a expliqué Marzouki lors de cette conférence organisée par le sheikh salafiste Bechir Ben Hassen.
"Les Tunisiens voient ce phénomène comme une menace à la manière de vivre de la majorité d'entre eux", a-t-il déclaré, mettant en garde contre ces extrémistes qui tentent "d'imposer leur loi par la force dans certaines mosquées et certains quartiers du pays".
Marzouki a demandé aux médias, aux prédicateurs, aux leaders salafistes, aux familles, aux responsables politiques et au gouvernement de travailler ensemble pour lutter contre la propagation de l'idéologie extrémiste.
Pour sa part, sheikh Ben Hassen a souhaité qu'on mette un terme à des comportements qui pourraient "conduire à un bain de sang et mettre fin à la révolution tunisienne".
"Nous sommes tous des Tunisiens", a-t-il déclaré.
Cette présence salafiste violente est apparue il y a à peu près un an, avec des attaques contre la chaîne de télévision privée Nessma TV. En juin, des émeutes salafistes survenues à propos d'une exposition artistique au Palais Abdellia avaient entraîné des manifestations similaires dans d'autres villes tunisiennes.
* les opinions exprimées n'engagent que l'auteur
Testament d’Imam Hussein (as) à son frère Mohammad Hanafiyyeh
Au nom de Dieu Le Clément le Miséricordieux Ceci est le testament que Houssein ibn Ali ibn Abi Talib (as) a écrit pour son frère Mohammad connu sous le nom de ibn Hanafiyyeh.
Que moi Houssein (as) atteste qu’il n’y a pas d’autres dieux, sauf Allah, l’Unique et sans associés et que Mohammad (saw) est le serviteur et prophète d’Allah (swt).
Et que je ne suis pas parti pour proclamer ma grandeur ou pour créer la zizanie, mais pour conscientiser la oummah (communauté) de mon grand-père (Le Prophète). Mon but est de l’appeler vers les bonnes actions et de les arrêter des mauvaises actions; et de marcher sur le chemin de mon grand-père et mon père Ali ibn Abi Talib (as). Celui qui considère mon action comme juste et qui l’approuve, alors sachez qu’Allah (swt) est le meilleur soutien des justes. Et contre celui qui me combat, je serai patient jusqu’à ce qu’Allah (swt) fasse justice pure et véritable entre lui et moi ; car Il est Le Meilleur des juges.
Ô mon frère, je t’adresse ce testament. C’est Allah (swt) qui m’octroie tous les bienfaits et j’ai confiance en lui et c’est à Lui que je m’en remets.
Morsi va rencontrer les juges
Le président égyptien Mohamed Morsi rencontrera lundi des membres du Conseil supérieur de la magistrature pour tenter de désamorcer la crise déclenchée par la publication vendredi d'un décret élargissant les pouvoirs du chef de l'État.
L'Egypte est en pleine effervescence après la décision du chef de l'Etat, issu des Frères musulmans, de s'arroger des pouvoirs étendus, provoquant la colère de l'opposition et des magistrats.
La plus haute autorité judiciaire du pays, le Conseil supérieur de la magistrature, dont des représentants rencontreront Mohamed Morsi lundi, semble chercher un compromis pour éviter une escalade, tandis que les opposants au président égyptien réclament le retrait total du décret qui, selon eux, menace la démocratie.
Selon Reuters, Mohamed Morsi a, de son côté, fait dimanche un geste en direction de ses adversaires en se disant prêt à dialoguer avec "l'ensemble des forces politiques" et en soulignant le caractère "provisoire" du décret lui attribuant d'importants pouvoirs.
"Cette déclaration est jugée nécessaire pour que ceux qui se sont rendus coupables de corruption ou d'autres crimes sous l'ancien régime et la période de transition puissent rendre des comptes", a ajouté le chef de l'Etat.
Pour lui, le texte n'a pas pour objectif de "concentrer les pouvoirs", mais au contraire de les déléguer, et également d'éviter une politisation de l'appareil judiciaire.
Le décret vise aussi à "tuer dans l'oeuf toute tentative" de dissolution soit de l'organisme chargé de rédiger la Constitution, soit la Chambre haute du Parlement, deux assemblées dominées par les islamistes alliés à Mohamed Morsi.
"La présidence souligne son ferme attachement à parler à l'ensemble des forces politiques sous la forme d'un dialogue inclusif pour dégager un terrain d'entente et combler le fossé en vue d'un consensus national sur la Constitution".
Un demi-millier de personnes ont été blessées dans des heurts durant des manifestations depuis vendredi.
Une attaque visant le principal bâtiment des Frères musulmans dans la ville de Damanhour, située dans le delta du Nil, a par ailleurs fait un mort et soixante blessés dimanche, selon le site du Parti liberté et justice (PLJ), émanant de la confrérie.
Manifestations et contre-manifestations étaient prévues à compter de ce dimanche après-midi et l'appel des Frères musulmans à descendre dans la rue après les prières. Mardi, partisans et adversaires de Morsi sont invités à protester en masse, ce qui fait redouter de nouvelles violences.
Soutien de Paris à la coalition syrienne inacceptable pour la Russie
Le soutien apporté par la France à la Coalition de l'opposition syrienne est tout à fait inacceptable au regard du droit international, a déclaré le Premier ministre russe Dmitri Medvedev, dans une interview accordée à l'AFP et au Figaro.
La décision de Paris de reconnaître l'opposition comme seul représentant du peuple syrien et de demander la levée de l'embargo sur les livraisons d'armes aux opposants du régime Assad est très discutable, a estimé M. Medvedev qui entame lundi soir une visite de travail à Paris.
Je rappelle que selon les principes du droit international approuvés par l'ONU en 1970, aucun gouvernement, aucun Etat ne doit entreprendre d'action visant au renversement par la force du régime en place dans un pays tiers, a souligné le Premier ministre russe.
Le président François Hollande, que doit rencontrer M. Medvedev lors de sa visite, avait reçu le 17 novembre le président de la nouvelle Coalition de l'opposition syrienne, Ahmad Moaz Al-Khatib.
Le souhait de modifier le régime d'un pays tiers en reconnaissant une force politique comme seul représentant de la souveraineté nationale ne me semble pas quelque chose de tout à fait civilisé, a poursuivi M. Medvedev.
C'est au peuple syrien, y compris à ces forces d'opposition, de décider du sort de leur pays. Mais il est souhaitable que ces forces (d'opposition) arrivent au pouvoir par des voies légales et non pas grâce à des livraisons d'armes de la part de pays tiers, a poursuivi le Premier ministre.
France: une mosquée profanée par des tags racistes à Villefontaine
Des inscriptions racistes et islamophobes ont été taguées sur une mosquée à Villefontaine (Isère), dans la nuit de vendredi 23 à samedi 24 novembre.
« Islam hors d'Europe », « Ici c'est chez nous », large de 5m et hautes de 1/50 m, ainsi que des croix celtiques ont été découvertes sur la façade du lieu de culte.
Selon saphirnews, un mur de l'internat d'un lycée catholique privé de la ville, situé non loin de la mosquée, a aussi été tagué avec le message « Ici c'est chez nous » avec une croix celtique.
« La profanation de cette mosquée, quatre mois après son inauguration, intervient en ce jour particulier du calendrier musulman qu’est Achoura 1434 et s’ajoute à la liste longue et triste d’agressions dont ont été victimes de nombreuses mosquées de France depuis le début de l’année 2012 », a déclaré le président du Conseil Français du Culte Musulman (CFCM), Mohammed Moussaoui, exprimant son « soutien total aux responsables des mosquées profanées et sa solidarité avec l’ensemble des musulmans de France », indignés par ces actes xénophobes qui se multiplient en France.
Le recteur de la Mosquée de Lyon, Kamel Kabtane, a dénoncé un nouveau « déferlement de violence à l'égard des citoyens français de confession musulmane », et appelé à un rassemblement dimanche ۲۵ novembre à 15h devant la mosquée ciblée.
Cette nouvelle agression s'ajoute à la longue liste de mosquées profanées cette année 2012.
Le nouveau pharaon de l'Egypte?!
Les Egyptiens sont descendus dans les rues du Caire jeudi soir.
Certains pour soutenir, d'autres pour dénoncer les décisions prises par le président Mohamed Morsi. Une batterie de dispositions qui élargissent tous ses pouvoirs, alors qu'il avait déjà la main sur les l'exécutif et le législatif. Il a justifié ces décisions par une volonté de défendre la révolution qui a conduit à la chute d'Hosni Moubarak l'année dernière. L'opposition et les non-islamistes crient au scandale, et l'on craint des débordements ce vendredi partout en Egypte.
Selon RFI, de la droite à la gauche, du libéral Mohamed El Baradei au socialiste Hamdin Sabbahi, des magistrats aux journalistes, tous les partis et courants non islamistes s'accordent à accuser le président Morsi de s'être érigé en « pharaon et dictateur de droit divin(!?) ». Ils ont exigé que le raïs abroge son décret et forme un nouveau gouvernement de salut national. Ils ont promis de lutter pacifiquement jusqu'à la réalisation de leurs revendications.