تقي زاده

تقي زاده

Téhéran- La conférence internationale « Résistance, éveil islamique et libération de la Palestine » a lancé ses travaux lundi 13 août au siège de l’organisation iranienne de la culture et des communications islamiques à Téhéran.

 

Selon l’Agence Internationale de Presse Coranique, organisée par l’organisation iranienne de la culture et des communications islamiques, la conférence « Résistance, éveil islamique et libération de la Palestine » a lancé ses travaux à Téhéran, au seuil de l’organisation de la journée mondiale de Qods, avec la participation de Saïd Jalili, secrétaire du Haut Conseil de la sécurité nationale de la république islamique d'Iran.

 

L’organisation de cette conférence a pour but de bénéficier des idées des élites scientifiques et universitaires iraniennes et de présenter un plan cohérent scientifique et applicable pour la libération d’Al Qods, à l’ombre des récentes évolutions dans la région et bénéficiant des orientations du feu Imam Khomeiny (s) et de l’Imam Khamenei.

 

Cette conférence se tient à l’organisation iranienne de la culture et des communications islamiques avec la participation des hautes personnalités de la république islamique d'Iran, des ambassadeurs des pays islamiques et des représentants des groupes palestiniens.

 

La réunion des ONG et des activistes protecteurs de la Palestine se tient lundi 13 août, de 14 à 15 : 30 en marge de cette conférence.

Téhéran- Le stand de l’Inde au secteur « Culture et Nations Musulmanes » de la 20e exposition internationale du Saint Coran de Téhéran a offert des traductions du Saint Coran et des exégèses coraniques en différentes langues.

 

Selon le correspondant d’IQNA, ces œuvres sont présentées en quatre langues à savoir l’indien, le gujarati, l’ourdou et le malayen.

 

L’exégèse du Saint Coran en ourdou écrit en trois volumes par l’indien Mohammad Razi est l’une des œuvres présentées dans le stand de l’Inde au secteur « Culture et Nations Musulmanes » de la 20e exposition internationale du Saint Coran de Téhéran.

 

D’autres œuvres comme l’exégèse « Tafhim-ul-Quran » en malayen, la traduction et l’extrait de l’exégèse du Saint Coran écrit par l’ayatollah Makarem Chirazi en gujarati et la traduction et l’interprétation du Coran en indien sont d’autres œuvres présentées par les Indiens.

 

Dans ce stand, on voit également un Coran en népali et la transcription du Saint Coran en gujarati.

Naypyidaw- Les musulmans du Myanmar installés dans les camps publics dans l’Etat de Rakhine au Nord-ouest du Myanmar vivent une situation tragique et souffrent du manqué d’équipements médicaux.

 

Selon Press TV, les musulmans installés dans ce camp souffrent du manque de nourritures et de médicaments et depuis la création de ce camp il y a 40 jours, quelques 18 personnes dont plusieurs enfants ont perdu la vie.

 

Par ailleurs ce camp est l’un des meilleurs camps de concentration des musulmans dont la visite est autorisée par les responsables du Myanmar. L’ambassadeur turc et le vice-président de l’Indonésie ont visité vendredi 10 août ce camp et les représentants de l’ONU l’ont visité samedi.

 

Selon les musulmans installés dans ce camp la situation est pire encore dans les autres camps.

 

Le gouvernement birman contrôlé en partie par les bouddhistes s’abstient de reconnaître les musulmans, prétendant qu’ils sont des immigrés illégaux, alors que leur immigration au Myanmar date du 8e siècle de l’ère chrétienne.

Téhéran- Dans le stand des Cultures et Nations de la 20e exposition internationale du saint Coran de Téhéran, le moyen le plus utilisé au Sénégal pour la mémorisation du Coran est présenté.

 

Selon l’Agence Internationale de Presse Coranique, la voie la plus facile pour mémoriser le Noble Coran est la méthode proposée par Cheikh Abdelmouhssin Alqaassim, imam et prédicateur à la sainte mosquée de Médine, divisant le saint Coran en trois parties. La mémorisation du Sublime Coran est un trésor au sujet duquel entre en compétition ceux qui se mettent courageusement à la tache car il est la parole d’Allah qui intercède pour celui qui le détient le Jour du Jugement Dernier ; les méthodes de mémorisation afin d’accéder à ses préséances sont nombreuses‚ voici pour toi une méthode simple qui se différencie par la rapidité et la force de mémorisation ainsi que par son enracinement.

 

Par exemple, pour la mémorisation d’une sourate de 8 versets, le mémorisateur devrait répéter par cœur le premier verset vingt fois, le deuxième verset vingt fois et répéter cette méthode jusqu’à 4e verset. Il doit ensuite répéter par cœur ces quatre versets du premier au quatrième, vingt fois afin de connecter les versets les uns aux autres.

 

Puis le mémorisateur commence à répéter par cœur le cinquième jusqu’à huitième verset vingt fois et encore une fois, répéter par cœur du cinquième verset au huitième verset vingt fois afin de connecter ces versets les uns aux autres et il va s’en tenir ensuite à cette méthode pour toutes les pages du Coran et il n’a pas la permission de mémoriser plus d’un huitième (Ndt: de hizb) afin d’éviter que ce qui a été mémorisé soit oublié.

 

Si le mémoristauer veut mémoriser la page suivante le lendemain selon la même méthode que la précédente il se doit avant cela de réciter par cœur la page précédente du premier verset au dernier vingt fois afin que sa mémorisation de la page précédente soit bien enracinée ; il peut ensuite mémoriser la nouvelle page de la manière que j’ai indiquée précédemment.

 

La mémorisation ne s’enracine que par la révision ; celui qui a mémorisé tout le Coran sans révision lorsqu’ il veut retourner à ce qu’il a déjà mémorisé il découvre qu’il l’a oublié. La meilleure méthode est de concilier entre la mémorisation du Coran et sa révision de la manière suivante: ‘’Diviser le Coran en trois parties chacune d’elles comportant dix juzz ‚ la première de sourate Annaass à sourate Al’ankabout‚ la deuxième de sourate Alqassass à sourate Younouss et la troisième de sourate Attawbah à sourate Albaqarah.

 

Si le mémorisateur mémorise une page par jour, il doit alors réviser quatre pages par jour jusqu’à ce qu’il mémorise dix juz’s. Lorsque il a fini de mémoriser dix juz’s c’est-à-dire de sourate Annaass à sourate Al’ankabout, il a l’obligation de faire une pause d’un mois dans sa mémorisation afin de réviser chaque jour huit pages.

 

Après cette pause d’un mois le mémorisateur continue sa mémorisation d’une page ou deux par jour en fonction de sa capacité et il doit revoir huit pages (par jour) de la première partie de sourate Annaass à sourate Al’ankabout jusqu’à ce qu’il finisse la deuxième partie du Coran de sourate Alqassass à sourate Younouss.

 

Lorsque il a fini de mémoriser cette deuxième partie il va faire une pause de deux mois dans sa mémorisation afin de réviser les vingt juz’s de sourate Annaass à sourate Attawbah en révisant huit pages par jour. Après les deux mois de révision il commence à mémoriser la troisième partie de sourate Younouss à sourate Albaqarah une page ou deux par jour en fonction de sa capacité et il révise huit pages par jour de sourate Annaass à sourate Attawbah jusqu’à ce qu’il finisse de mémoriser le Coran

Téhéran- Une grande partie de traditions exégétiques vient de l’Imam Sadegh (AS) et de son père. Il a mis à la disposition de la communauté islamique, des connaissances sans lesquelles les oulémas et chercheurs coraniques n’auraient pu connaître une grande partie des sciences cognitives et syntaxique du Coran.

 

Lors d’une interview accordée à l’Agence Internationale de Presse Coranique(IQNA), l’hojatolislam Abdolkarim Bahjatpour, directeur du département de l’Encyclopédie Coran du centre de recherches pour la culture et la pensée islamique a indiqué : « Le Saint Coran a de nombreux niveaux conceptuels. Après la révélation du Saint Coran, les musulmans avaient l’impression qu’ils devaient en profiter pour atteindre la perfection sans penser à une autre manifestation du Livre Divin. »

 

Il a ajouté : « En tant que la plus grande richesse de l’humanité, le Prophète (SAWA) est adressé dans le Coran, par le Seigneur qui dit aux musulmans de faire ce que le Prophète (SAWA) leur demande d’accomplir et de quitter ce qu’il leur demande de ne pas accomplir. Cela montre que Dieu parle des prescriptions autres que ce qui est dit dans le Coran, sinon il demanderait aux musulmans de suivre la parole divine formulée dans le Saint Coran. »

 

Ce chercheur coranique a indiqué : « Après un examen minutieux du Saint Coran on comprend que le Coran dispose des niveaux qui sont directement placés par le Prophète (SAWA) à la disposition des musulmans et un autre niveau défini dans les versets du Saint Coran. Les versets 16-19 de la sourate « Résurrection » précise que le Coran dispose de deux messages apparent et caché. »

 

L’auteur de « Inaltérabilité du Coran » a précisé : « L’un des fonctionnements de l’imamat chez les chiites, c’est de définir le Saint Coran et ses niveaux cachés au cours des autres périodes, parce que l’Imam Sadegh (AS) avait créé des potentiels nécessaires aux niveaux politique, culturel et social pour permettre les musulmans à atteindre la perfection. »

 

L’hojatolislam Abdolkarim Bahjatpour a expliqué que le retour aux potentiels coraniques était l’un des devoirs des Imams, ajoutant : « Le Saint Coran est un texte ayant des manifestations extérieures et comprenant des débats liés à l’époque de sa révélation. Mais nous disons que le Coran est un livre pour toutes les dimensions de la vie humaine et répond à toutes les questions de l’homme jusqu’au jour du jugement dernier, cela implique que les Imams en adoptant des méthodes scientifiques minutieuses en tirent de nouvelles idées. »

 

“Après la chute des Omeyyade, a-t-il dit, et l’arrivée au pouvoir des Abbasside, l’Imam Sadegh (AS) a trouvé l’occasion de définir les niveaux cachés du Saint Coran. En raison des conflits politiques en cours à cette époque-là, l’Imam et ses compagnons ne se trouvaient pas au centre de l’attention du gouvernement. Le vide politique et l’intérêt croissant pour les nouvelles traductions des œuvres d’autres nations … ont fait qu’une grande partie des connaissances divines et coraniques soient transmises en attirant l’attention des gens et des savants et des autres religions vers le Saint Coran. »

 

Bahjatpour a souligné : “Si on jette un coup d’œil sur les traditions interprétatives, on comprend qu’une grande partie de traditions exégétiques vient de l’Imam Sadegh (AS) et de son père. Il a mis à la disposition de la communauté islamique, des connaissances sans lesquelles les oulémas et chercheurs coraniques n’auraient pu connaître une grande partie des sciences cognitives et syntaxique du Coran. »

L'Emir des croyants Ali fils d'abi Talib a dit: La conjecture de l'homme est le critère de son intelligence, et ses actes sont d'authentiques témoins de son tréfonds.

 

 

۲- I۱ est injuste de détruire la confiance par de la suspicion.

 

۳- Si les choses pouvaient elles-mêmes s'unir selon leurs affinités, la sincérité irait avec le courage, et la couardise serait dans le même camp que le mensonge.

 

۴- L'homme sincère est gagnant sur trois plans: I۱ inspire confiance, attire l'amitié et impose son respect.

 

۵- Prenez garde aux partisans de l'hypocrisie car ils s'égarent eux-mêmes, et égarent les autres. Leurs cœurs sont atteints d'infection même si, en apparence ils vous semblent sains.

 

۶- La parole de l'hypocrite est belle, mais son intérieur est rebelle.

 

۷- L'hypocrite est des plus indulgents envers lui-même et des plus agressifs envers les autres.

 

۸- La médisance est l'effort de l'incapable.

 

۹- Que le meilleur de tous les hommes soit pour toi celui qui te montre tes défauts, et qui t'aide à les combattre.

 

۱۰- Celui qui est curieux de découvrir des vices chez les autres, a intérêt à commencer par chercher les siens.

 

۱۱- C'est assez, pour être stupide, que de regarder les défauts des autres et de ne pas voir ceux qui se cachent en nous.

 

۱۲- L'homme doué de raison devrait commencer pour chercher et recenser les imperfections de son âme en matière de foi, de morale et de comportement puis, se les rappelant ou les notant par écrit, œuvrer à les déraciner les une après les autres.

 

۱۳- Méfiez-vous de l'envie, car elle humilie l'âme.

 

۱۴- Gardez-vous d'être vaniteux cela accroît l'inimitié envers vous.

 

۱۵- L'orgueil corrompt l'intelligence.

 

۱۶- L'homme faible d'esprit est fort en prétentions.

 

۱۷- L'homme satisfait de lui-même ne peut voir ses propres défauts. S'il savait voir les qualités et l'excellence d'autrui, il verrait ses imperfections et comprendrait tout ce qu'il a manqué.

 

۱۸- Cherchez refuge auprès de Dieu de l'ivresse que confère la richesse car il est très difficile de se ressaisir après cette ivresse.

 

۱۹- Quiconque se débarrasse du fardeau de la haine éprouve un sentiment de quiétude dans son cœur.

 

۲۰- Garde-toi de la colère, elle commence par la folie et finit par les remords.

 

۲۱- La colère est comme un feu qui couve. Quiconque la retient l'éteint, et quiconque la lâche se brûle en premier.

 

۲۲- Garde-toi d'être déloyal, car cela est la pire des désobéissances à Dieu. Le déloyal sera voué au supplice du feu pour sa conduite.

 

۲۳- La loyauté est une preuve de sincérité du croyant.

 

۲۴- L'homme avide est pris dans le piège de l'avilissement et ne peut s'en sortir.

 

۲۵- La voracité déshonore et détruit la réputation, corrompt la foi, et balaie toute noblesse d'âme.

 

۲۶- Le Savoir guide, dirige et sauve tandis que l'ignorance égare, trompe et ruine.

 

۲۷- Si tu fais en sorte que ta religion suive ta vie d'ici-bas, tu perdras et ta religion et ta vie d'ici-bas et tu seras, dans l'autre monde, du nombre des perdants.

 

۲۸- Si tu fais en sorte que ta vie d'ici-bas suive ta religion, tu seras maître et de ta religion et de ta vie d'ici-bas et tu seras, dans l'autre monde, du nombre des gagnants.

 

۲۹- Sachez que vous ne serez considérés que selon vos paroles, ne parlez donc que bien.

 

۳۰- Sachez que vous ne serez rétribués que selon vos actions, n'agissez donc que bien.

 

۳۱- La perfection se trouve dans trois choses: La patience dans les malheurs, la retenue dans les désirs et la sollicitude envers les nécessiteux.

 

۳۲- L'homme est mesuré par sa parole et évalué par ses actions, dis donc ce qui a le plus de poids et fais ce qui a le plus dé valeur.

 

۳۳- L'intelligent ne s'abandonne pas à la violence et ne se laisse pas aller à la faiblesse.

 

۳۴- Prenez garde de ne pas trop manger, cela durcit le cœur, rend paresseux pour la prière et est malsain pour le corps.

 

۳۵- Le plus incapable des hommes es celui qui pourrait corriger ses défauts mais qui ne le fait pas.

 

۳۶- L'intelligence est un don naturel qui se développe par l'instruction et l'expérience.

 

۳۷- Evite le bavardage qui est souvent cause d'erreurs et d'ennui.

 

۳۸- Garde toi de prononcer des risibles, même si tu les rapporte d'autrui

 

۳۹- Garde-toi de la flatterie qui n'est pas un critère de foi.

 

۴۰- Garde-toi d'opprimer celui qui, contre-toi, n'a d'autre protecteur que Dieu.

Téhéran- A cette époque, la société islamique était dirigée par des gens corrompus et souffrait d'un sentiment général de découragement et d'infériorité. Cela a contribué au progrès des pays occidentaux et au recul des pays islamiques.

 

L'Ayatollah Mohsen Araki, secrétaire du Conseil pour le rapprochement des écoles islamiques, dans un entretien avec l'Agence Internationale de Presse Coranique, a déclaré que l'éveil islamique était le fruit de la pensée de l'imam Khomeiny et de la confiance en soi qu'il avait redonnée à la communauté.

 

Faisant allusion à la crise d'identité des sociétés islamiques pendant plusieurs siècles, il a ajouté : "A cette époque, la société islamique était dirigée par des gens corrompus et souffrait d'un sentiment général de découragement et d'infériorité. Cela a contribué au progrès des pays occidentaux et au recul des pays islamiques. La crise identitaire a permis aux pays occidentaux d'étendre leur hégémonie sur les musulmans qui sont devenus les importateurs de leur culture ainsi que des produits des pays communistes, opposés à l'islam.

 

Les universités qui doivent être un lieu de progrès et de développement, étaient devenues les porte parole de la culture occidentale. Au niveau économique, les richesses de nos pays étaient pillées avec l'accord des dirigeants corrompus et nous étions obligés de vendre notre pétrole pour un dollar aux pays occidentaux alors que parfois, les frais d'extraction étaient supérieurs aux revenus de la vente. Le pétrole que nous vendions un dollar représentait 100 dollars de bénéfices pour ces pays.

 

A l'époque où j'étais représentant du Guide suprême en Angleterre, j'ai eu l'occasion de faire une visite au centre de documentation du ministère des affaires étrangères, pour mes recherches. J'ai vu un document qui annonçait qu'un journaliste d'Ispahan avait décidé de publier un journal dans cette ville. Pour obtenir l'autorisation, il avait tout d'abord envoyé une demande au consulat d'Angleterre. A cette époque que nous avons appelée l'époque du sommeil ou de la stagnation, nous devions demander l'autorisation aux étrangers pour n'importe quelle activité.

 

La Révolution islamique dirigée par l'imam Khomeiny, a mis fin à cet état de chose et a permis la reconstruction de notre identité islamique", a-t-il dit.

Ban Ki-moon reconnait que les insurgés sont responsables de l'escalade de la violence, et insiste sur l'importance de de maintenir la présence des Nations Unies en Syrie.

L’adjoint du ministre russe des Affaires étrangères Gennady Gatilov a loué les propos du secrétaire général des Nations Unies Ki-moon, dans sa lettre adressé au Président du Conseil sécurité de l'ONU, dans laquelle il a reconnu que les opposants armés sont à blâmer pour l'escalade du conflit à Alep.

 

"Le secrétaire général de l'ONU a émis un avis objectif sur la situation en Syrie. Il a reconnu que l'escalade du conflit à Alep avait été provoquée par les activités des rebelles", a indiqué M.Gatilov.

Dans sa page sur le site de réseautage social "Twitter", Gatilov a écrit samedi, « Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a reconnu que les rebelles syriens étaient à l'origine de l'escalade du conflit à Alep, deuxième ville et capitale économique de la Syrie".

 

Il a également apprécié les déclarations du secrétaire générale des nations Unies dans lesquelles il a souligné, l’importance de maintenir la présence des Nations Unies en Syrie, ce qui permet, selon lui, d’informer les Nations Unies de manière objective de la situation dans le pays et d’entretenir des contacts avec toutes les parties.

 

Il faut noter, que le nombre d’observateur déployé en Syrie ne cessent de diminuer, 21 observateurs ont quitté le territoire syrien lundi, et 47 autres dans les prochains jours afin de réduire à zéro le nombre d’observateur onusiens d’ici le 19 Aout, fin du mandat de la mission d’observateur.

Une manifestation au Bahreïn pour célébrer la Journée internationale d’al-Qods

Le Mouvement islamique bahreïni al-Wafaa a annoncé qu’il célébrera la journée internationale d’al-Qods par une manifestation centrale le 17 Aout, qui se déclenchera dés la première minute de la Journée internationale de Jérusalem correspondant au dernier vendredi du mois sacré du Ramadan.

 

Le mouvement populaire révolutionnaire a signalé dans la déclaration, que ce processus vient en réponse à l'appel historique de l’imam Khomeiny, qui a déclaré le dernier vendredi du mois béni du Ramadan « une journée internationale de la ville d’al-Qods » appelant à ranimer cette journée par des manifestations massives dans le monde entier.

 

Le Mouvement islamique a ajouté notre participation a cette journée est une à l'appel de l'Islam qui souligne l'unité du destin entre les peuples arabes et islamiques, et confirmé la résister face aux projets américains et sionistes dans la région.

mardi, 14 août 2012 01:01

COMMENT EST NÉ LE CHIISME 3

LA TROISIÈME VOIE

 

La troisième voie qui se présentait au Prophète, c'est la seule qui paraît adaptée à la nature de la situation et raisonnable à la lumière des circonstances de l'Appel et ses adeptes et de la conduite du Messager. Il s'agissait pour le Prophète de prendre une attitude active vis-à-vis de l'avenir de l'Appel après sa mort, en désignant, sur ordre de Dieu, un personnage, choisi en fonction de son enracinement dans l'entité de l'Appel, et en lui assurant une formation spéciale de dirigeant missionnaire afin qu'il puisse incarner l'autorité intellectuelle et la direction politique de l'Expérience, poursuivre (après la disparition du Messager), avec le soutien de la base populaire consciente, constituée des Ançâr et les Muhâjirine, la direction de la Ummah, et son édification doctrinale pour la hisser à un niveau qui la qualifie pour assumer elle-même les responsabilités de direction.

 

Cette voie, comme on peut le constater, est en effet la seule voie qui pouvait garantir la sauvegarder de l'avenir de l'Appel et la protection de l'Expérience contre les risques de déviation dans sa ligne de développement. Et c'est ce qui s'est produit effectivement.

 

Les hadith prophétiques concordants qui affirment que le Messager assurait à un Compagnon une formation missionnaire particulière et une culture doctrinale spéciale, en vue de le préparer à assumer la tâche de l'autorité intellectuelle (haute référence intellectuelle) et de la direction politique (de l'Expérience) et qu'il lui avait confié cette tâche ainsi que l'avenir de l'Appel, confirment que le Prophète Guide a bien choisi la troisième voie qui, comme nous l'avons vu, était la seule voie valable que la nature de la situation mettait en évidence.

 

Le Compagnon en question n'était autre que Ali Ibn Abî Tâlib (p), désigné en raison de ses racines profondes dans l'Appel, puisqu'il était le premier à combattre pour l'Islam et contre tous ses ennemis, qu'il était élevé par le Prophète chez lequel il avait ouvert les yeux sur le monde, qu'il avait grandi à ses côtés et qu'il a eu toutes les occasions de s'entendre avec lui et de s'identifier à sa ligne. Personne d'autre que Ali, n'a pu se doter de toutes ces qualités.

 

Beaucoup d'indices corroborent l'allégation selon laquelle le Prophète s'est appliqué à assurer une formation missionnaire spéciale au futur Imam Ali Ainsi, on sait que le Messager lui expliquait souvent les différentes conceptions et vérités de l'Appel. Il prenait l'initiative de soulever des débats d'idée lorsque Ali n'avait pas de questions à lui poser. Il s'entretenait avec lui durant des heures, pour ouvrir ses yeux sur les conceptions de l'Appel et les problèmes qu'il (l'Appel) pourrait rencontrer, ainsi que sur les méthodes de travail..., et ce jusqu'au dernier jour de sa noble vie.

 

Abû Is-hâq, cité par al-Hâkim dans son livre "Al-Mustadrak" dit à ce propos: «Lorsque j'ai demandé à Qatham Ibn al-Abbas comment Ali avait hérité du Prophète, il m'a répondu: parce qu'il était le premier d'entre nous à le suivre, et le plus déterminé à s'accrocher à lui».

 

Huliyat al-Awliyâ' nous rapporte le témoignage suivant d'Ibn Abbas: «Nous disons que le Prophète a fait à Ali soixante-dix confidences qu'il n'avait faites à aucun autre».

 

Al-Nisaï cite ce témoignage de l'Imam Ali, rapporté par ibn Abbas: «J'occupais auprès du Messager de Dieu une position que n'avait personne d'autre. J'entrais auprès du Prophète de Dieu chaque nuit. S'il était en train de prier, il glorifiait Dieu(51), et j'entrais. Et s'il ne priait pas, il m'invitait à entrer».

 

On attribue aussi ces propos à l'Imam Ali: «J'avais deux entrées chez le Prophète, l'une pendant la nuit, l'autre pendant la journée».

 

Al-Nisaî, rapporte cet autre témoignage de l'Imam Ali: «Si je posais des questions au Prophète, il me répondait, et lorsque je me taisais, c'est lui qui commençait (à m'instruire)(52)». Al-Hakim, lui aussi, a rapporté ce même témoignage.

 

Toujours selon al-Naçaï, Om Salam jurait que Ali était le dernier des Musulmans à voir le Prophète et disait: «Le matin du jour où le Messager de Dieu a rendu son âme, il attendait le retour de Ali qu'il avait envoyé pour une commission, je crois, et il a demandé trois fois: Ali est-il revenu? Celui-ci est arrivé avant le lever du Soleil. Lorsqu'il est entré, nous avons compris que le Prophète avait quelque chose de confidentiel à lui dire. C'est pourquoi nous sommes sortis de la maison. C'était dans la maison de Aicha. J'étais la dernière à sortir de la maison, et je me suis assise juste derrière la porte. Parmi les assistants, j'étais la plus proche d celle-ci. J'ai vu Ali s'approcher de lui. Il était le dernier à voir le Prophète. Celui-ci s'est mis à lui confier ses secrets et lui faire des confidences».

 

Dans une célèbre oraison, l'Imam nous décrit son lieu, unique en son genre, avec le Messager Dirigeant et le soin particulier avec lequel celui-ci le formait t le préparait (à la Tutelle de l'Appel): «Vous connaissez ma proche parenté avec le Messager et ma position particulière auprès de lui. Il me mettait dans son giron lorsque j'étais tout petit. Il me serrait contre sa poitrine, m'entourait dans son lit, me faisait toucher son corps et sentir son parfum. Il mâchait les aliments avant de me les mettre dans la bouche. Il ne m'a jamais entendu mentir, ni ne m'a jamais vu commettre une faute dans mes actes. Je le suivais comme le petit chameau suivait sa mère. Chaque jour il m'apprenait davantage de sa morale et m'ordonnait de suivre son exemple. Chaque année, il m'amenait à Harâ, où je le voyais, alors que personne ne pouvait en faire autant. En ces moments-là l'Islam réunissait sous un même toit, le Messager, Khadija et moi, le troisième. J'y voyais la lumière de la Révélation et du Prophète, et j'y sentais le vent de la Prophétie».

 

Tous ces témoignages et bien d'autres nous donnent une idée de la formation missionnaire que le Prophète assurait à l'Imam Ali en vue de l'élever au niveau de la direction de l'Appel. De même la vie de l'Imam Ali après la disparition du Messager, nous fournit de très nombreux indices révélateurs de cette formation doctrinale spéciale dont elle reflète les traces et les résultats. Ainsi, l'Imam Ali s'affirmait comme le refuge et la référence, auquel recourait le califat chaque fois que celui-ci se trouvait confronté à un problème dont il ne connaissait pas la solution. Et si l'on ne connaît, dans l'histoire de l'Expérience islamique sous les quatre Califes Bien Dirigés(53), aucun cas où l'Imam Ali ait en recours à quelqu'un pour lui demander quel est l'avis de l'Islam sur telle ou telle autre question, on peut citer en revanche des dizaines de cas dans lesquels les califes au pouvoir étaient acculés à faire appel à lui, malgré les réserves qu'ils avaient à ce sujet.

 

Si nombreux sont les indices qui montrent que le Prophète préparait l'Imam Ali spécialement pour lui confier la direction de l'Appel après sa disparition, il y a autant d'indications qui prouvent que le Messager avait rendu public son plan (de succession) et qu'il avait désigné publiquement et officiellement l'Imam Ali pour assurer la direction intellectuelle et politique de l'Appel. En témoignent, Hadith al-Dar, Hadith al-Thaqalayn, Hadith al-Menzilah, Hadith al-Ghadir... ainsi que des dizaines d'autres hadith prophétique.

 

Ainsi, le Chiisme est donc né dans le cadre de l'Appel islamique comme l'expression de la thèse prophétique que le Messager avait présentée, sur ordre de Dieu, afin de protéger l'avenir de l'Appel.

Par conséquent, le Chiisme n'était pas un phénomène accidentel sur la scène des événements, mais le résultat nécessaire de la nature de la formation de l'Appel, de ses besoins et des circonstances originelles qui ont imposé à l'Islam d'engendrer le Chiisme. En d'autres termes, ces circonstances et la nature de la formation de l'Appel imposaient au Premier Dirigeant de l'Expérience (le Prophète) d'en préparer le Second Dirigeant (l'Imam Ali) afin que celui-ci, ainsi que ses successeurs, assurent son développement révolutionnaire, oeuvrent en vue de réaliser son objectif d'extirper toutes les séquelles et racines du passé préislamique (jâhilite), et d'édifier une Ummah digne de se hisser au niveau des exigences et des responsabilités de l'Appel.