تقي زاده

تقي زاده

En dépit des restrictions imposées par le régime israélien, la population palestinienne a pris part, le dimanche 30 mars, à l’événement religieux marquant la fin du mois de ramadan, l’Aïd Al-Fitr. Cette célébration a eu lieu dans l’enceinte et à l’intérieur de la Mosquée Al-Aqsa. Selon les estimations, ce sont plus de 120 000 Palestiniens qui se sont rassemblés pour cette occasion.

Dans le cadre des mesures de restriction imposées par l’entité sioniste, une catégorisation des âges a été mise en place, visant à restreindre l’accès à la mosquée pour les habitants de Cisjordanie, de Qods et des territoires palestiniens occupés de 1948.

Omar al-Kiswani, le directeur de la mosquée Al-Aqsa, a déclaré à l’antenne de la chaîne de télévision Al-Araby que les forces du régime d’occupation israélien ont privé environ trois millions de Palestiniens en Cisjordanie de se rendre à cette mosquée pendant le mois sacré.

 

Les avions de guerre israéliens ont mené une frappe aérienne contre deux bâtiments dans le sud du Liban, marquant une nouvelle violation du fragile accord de cessez-le-feu avec le Hezbollah.

Selon des sources médiatiques libanaises, un drone israélien a tiré des missiles guidés sur des habitations situées dans la ville de Kfar Kila, tôt dimanche 30 mars. Aucune information immédiate n’a été rapportée concernant d’éventuelles victimes ou l’ampleur des dégâts.

L’Agence nationale de presse libanaise a rapporté que plusieurs véhicules et habitations avaient été endommagés lors d’une offensive israélienne contre la partie orientale de la région occupée de Kfar Shuba. Aucune victime n'a été signalée. 

Par ailleurs, les avions de guerre israéliens ont franchi le mur du son à deux reprises au-dessus de la Bekaa occidentale, provoquant de violentes détonations entendues jusque dans les régions de Chouf et Aley, au Mont Liban.

Plusieurs centaines de manifestants se sont rassemblés samedi à Berlin et Paris en solidarité avec les Palestiniens, au lendemain des rassemblements annuels de la journée de Qods organisés en Asie de l'Ouest. 

Une manifestation de solidarité avec les Palestiniens de la bande de Gaza a eu lieu samedi à Berlin. Le slogan scandé par les participants était « Israël tue, l’Allemagne soutient avec des armes ».

La manifestation s’est déroulée sur la Potsdamer Platz à l’appel des associations palestiniennes de Berlin pour exprimer la solidarité avec le peuple palestinien et dénoncer le soutien de Berlin à Tel-Aviv, qui commet un génocide dans la bande de Gaza.

Les manifestants ont brandi des drapeaux palestiniens pendant la manifestation et ont scandé des slogans tels que « Liberté pour la Palestine », « Israël est un régime terroriste », « Israël est un tueur d’enfants » et « L’Allemagne fournit des armes, Israël tue », selon un correspondant d’Anadolu.

Le secrétaire général du Hezbollah libanais a souligné le rôle crucial de l’Iran dans le soutien à la cause palestinienne face à l’occupation et à l’agression israéliennes, tout en condamnant fermement le régime israélien pour sa barbarie dans toute la région, largement favorisée par le soutien américain.

« La République islamique d’Iran est un soutien central de la cause palestinienne », s’est félicité le cheikh Naïm Qassem lors d’un discours prononcé vendredi à l’occasion de la Journée internationale de Qods, un événement pro-palestinien célébré chaque année à travers le monde.

Il a souligné que cette occasion avait été initiée par le défunt fondateur de la République islamique d’Iran, l’Imam Khomeini, qui, après la victoire de la Révolution islamique en Iran sous sa direction, avait désigné le dernier vendredi du mois béni de ramadan comme la Journée mondiale de Qods et avait exhorté à ce que cette journée soit célébrée chaque année à l’échelle mondiale.

« Le défunt Imam Khomeini a baptisé [le dernier vendredi de chaque Ramadan] une journée mondiale pour lutter contre l’oppression et la tyrannie », a souligné Naïm Qassem.

Il a également cité le Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, qui considère la cause palestinienne non pas comme une simple tactique politique, mais comme une question de foi et de conviction. 

« Bien que cette journée s’étende de la Palestine au reste du monde, son point central demeure la Palestine », a-t-il ajouté. 

 

De nouvelles manifestations de grande ampleur eu lieu en Palestine occupée, pour exiger que le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, conclue un accord d’échange de prisonniers avec le Mouvement de la Résistance islamique de la Palestine, Hamas.

Il y a environ 58 prisonniers toujours détenus à Gaza, dont 34 sont morts, selon l’armée israélienne.

Samedi 29 mars, les membres des familles des captifs et leurs soutiens se sont rassemblés, alors que les tensions montaient entre eux et la police de Tel-Aviv.

Les manifestants ont condamné la décision du régime israélien de reprendre la guerre dans la bande de Gaza et ont brandi des photos des membres de leurs familles en captivité. Ils ont affirmé tenir le régime israélien responsable de leur sort.

 

Une bien étrange découverte a eu lieu dans une rue du quartier de Scotswood à Newcastle, dans le nord de l’Angleterre, par un supporter de l’équipe de football locale dans la journée du 16 mars.

Mike Gibbard, un fan de Newcastle United a déclaré avoir trouvé des documents militaires éparpillés dans une rue en se rendant à un match. Certains de ces documents étaient éparpillés depuis un sac-poubelle noir sur « tout le long de la rue », a affirmé le supporter, dont les propos ont été rapportés par la BBC.

Selon la même source, ces documents, dont beaucoup étaient déchirés, indiquaient des données sur les grades de soldats, des adresses mail, des horaires de travail, ainsi que des informations sur les armes et sur l’accès à des installations militaires.

La BBC a indiqué que certains documents portaient la mention « Officiel–Sensible », ce qui signifie qu’ils ne sont pas destinés au grand public, et que d’autres contenaient des informations relatives à l’accès à un entrepôt d’armes et de munitions et à un système de détection d’intrusion.

Les documents, allant de conseils médicaux généraux à des bons de commande d’ingrédients en passant par des numéros d’identification personnels et les adresses électroniques des personnes, semblent être liés aux régiments et casernes de l’armée britannique de la garnison de Catterick.

Des sources égyptiennes ont rapporté que le Hamas a accepté un nouveau plan de cessez-le-feu à Gaza qui coïnciderait avec l’Aïd al-Fitr.

Des sources bien informées font état des efforts déployés par l’Égypte et le Qatar pour parvenir à un cessez-le-feu et un échange de prisonniers avant l’Aïd.

Selon les rapports, les délégations égyptienne et qatarie ont mené des négociations intensives avec les deux parties afin de parvenir à un accord sur l’échange de prisonniers et un cessez-le-feu temporaire avant l’Aïd al-Fitr.

Les dispositions du nouveau plan reposent sur le retour de l’armée israélienne aux positions où elle était stationnée avant la reprise des attaques actuelles, ainsi que sur l’ouverture du passage de Rafah aux malades et aux blessés, et sur l’autorisation de l’entrée de l’aide à Gaza.

Ce nouveau plan s’appuie sur le mécanisme qui existait lors de la première phase des négociations. Selon ce plan, 50 prisonniers palestiniens condamnés à de longues peines de prison à vie seront libérés en échange de la libération des détenus israéliens.

Plus tôt aujourd’hui, un éminent responsable égyptien avait déclaré dans une interview au journal libanais Al-Akhbar que la position américaine sur l’accord d’échange de prisonniers était devenue plus positive et que nous espérions qu’une ouverture serait trouvée dans les négociations sur l’accord de cessez-le-feu dans les heures à venir.

Lors de son interview accordée vendredi soir 28 mars à la chaîne d’information libanaise en langue arabe Al Mayadeen, le commandant de la marine du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a souligné que l’Iran donnera une réponse résolue à toute agression militaire contre ses intérêts.

Les remarques du contre-amiral Alireza Tangsiri tombent alors que le président américain Donald Trump menaçait l’Iran de « très mauvaises » répercussions s’il ne parvenait pas à un accord avec les États-Unis sur son programme nucléaire.

« Nous ne cherchons pas la guerre et ne la souhaitons pas. Cependant, si l’ennemi tente de nuire à nos intérêts ou d’attaquer notre peuple, il doit savoir que nous riposterons », a souligné M. Tangsiri.

Il a ajouté que l’Iran possède la capacité militaire de frapper les bases ennemies où qu’elles se trouvent, avertissant que tout lieu géographique à partir duquel une attaque est lancée contre le pays sera pris pour cible en retour.

 

En représailles à la décision de Paris d’interdire l’entrée des diplomates algériens en possession de passeports spéciaux, l’Algérie a interdit à ses diplomates ainsi qu’à leurs familles de se rendre en France.

Les autorités algériennes ont donné instruction aux diplomates et aux employés du ministère des Affaires étrangères, en particulier ceux détenteurs d’un passeport diplomatique, d’éviter de se rendre en France ou de transiter par la France jusqu’à nouvel ordre.

Cette décision fait suite à une série de mesures provocatrices de Paris qui a interdit à plusieurs détenteurs de passeports diplomatiques l’entrée sur le territoire français dans un contexte de grave crise politique entre les deux pays.

Le Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, a gracié ou commué les peines de 1 526 prisonniers, selon un communiqué publié mercredi 26 mars.

L’Ayatollah Khamenei décrète régulièrement des grâces pour les prisonniers lors d’occasions spéciales, conformément à l’article 110 de la loi constitutionnelle de la République islamique d’Iran.

Cette année, les grâces accordées par le Leader marquent le Nouvel An en Iran et la Journée de la République islamique. Elles coïncident également avec l’Aïd al-Fitr, principale fête islamique qui marque la fin du mois sacré du Ramadan.

La grâce est intervenue en réponse à une demande du chef du pouvoir judiciaire iranien, Gholamhossein Mohseni-Ejei, de suspendre ou de commuer les peines des détenus jugés éligibles à la libération conditionnelle ou à une réduction de peine de prison.

Le Leader peut gracier ou réduire les peines des prisonniers à la demande du chef du pouvoir judiciaire.

Cependant, la clémence ne s’applique pas à tous les prisonniers, notamment ceux condamnés pour leur implication dans les luttes armées contre l’Iran, le trafic armé ou organisé de drogue, le trafic armé, le viol, le vol à main armée, la contrebande d’armes, l’enlèvement, la corruption et le détournement de fonds.