تقي زاده

تقي زاده

Lundi 10 février, le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a souligné que la République islamique ne s’engagera jamais dans des négociations sous la pression, conformément à la position du Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, entièrement basée sur la logique et le raisonnement stratégique.

Intervenant à l’occasion d’un rassemblement dans la ville de Hamadan, dans l’ouest de l’Iran, pour marquer le 46e anniversaire de la victoire de la Révolution islamique, Abbas Araghchi a rejeté les appels à la négociation lancés par les États-Unis, en particulier sous l’administration de Donald Trump, les qualifiant de trompeurs.

« La Révolution islamique a été fondée pour garantir qu’aucune puissance étrangère ne puisse dicter ses conditions au peuple iranien et à ses dirigeants », a-t-il déclaré, avant d’ajouter que le principe fondamental de notre politique étrangère est « ni Est, ni Ouest », autrement dit une indépendance vis-à-vis de toutes les puissances mondiales, et non un désengagement.

Dans la foulée, le ministre des Affaires étrangères a précisé que les dirigeants iraniens ne permettront jamais à des forces extérieures d’imposer leur volonté au pays.

Donald Trump, président des États-Unis, vient d’admettre que le plan de déplacement forcé des habitants de la bande de Gaza inclurait la suppression de leur « droit au retour » dans leur pays d’origine.

C'est alors qu’il donnait une conférence de presse conjointe aux côtés du Premier ministre du régime israélien, Benjamin Netanyahu, le 4 février à Washington que Donald Trump, a révélé son intention de prendre le contrôle de Gaza. Et voici que dans une interview sur Fox News, dimanche, le président américain a dit vouloir construire pour les Gazaouis un « endroit permanent » sous prétexte que la bande de Gaza n’est actuellement « pas habitable ».

Dans la première partie de l'interview, Trump a confié à Bret Baier qu’une fois aux commandes de Gaza, il y construirait de « belles communautés ». Dans la seconde partie de l’interview, diffusée lundi, il a déclaré qu’il « posséderait » l’enclave.

« Il pourrait y avoir jusqu’à six sites différents où les Palestiniens pourraient vivre en dehors de la bande de Gaza  », a-t-il lancé.

À la question de savoir si les Palestiniens auraient le droit de retourner à Gaza, Trump a répondu « Non ».

« Non, parce qu’ils auront de bien meilleurs logements. En d’autres termes, je parle de construire un endroit permanent pour eux, car s’ils doivent retourner maintenant, il faudra des années avant de pouvoir le faire - ce n’est pas habitable ».

Le plan scandaleux de Trump visant à reloger les Palestiniens ailleurs a été largement critiqué à travers le monde.

Les alliés européens de Washington, l’Arabie saoudite, la Jordanie et l’Égypte, ont tous rejeté le plan de Trump, réitérant leurs appels à la solution dite à deux États.

Le groupe de résistance palestinien Hamas, quant à lui, a décidé de s’en tenir au slogan du martyr Ismaïl Haniyeh, l’ancien chef du bureau politique du mouvement ; Jusqu’à son martyre en 2024, Haniyeh avait défendu la non-reconnaissance du régime israélien.

 

Israël a multiplié les ordres de tir de ses soldats en Cisjordanie occupée, ce qui a alourdi le bilan de morts palestiniens, a révélé le journal israélien Haaretz.

Selon Haaretz, le commandement central de l’armée israélienne a décidé de mettre en œuvre la même politique de tirs que celle utilisée pendant la guerre génocidaire à Gaza pour tuer les Palestiniens en Cisjordanie.

Les soldats israéliens participant à l’assaut militaire en cours ont déclaré que le commandant Avi Blot les avait autorisés à tirer avec l’intention de tuer des Palestiniens.

Khalil al-Hayya, chef adjoint du bureau politique du Hamas, a déclaré que le plan du président américain pour la bande de Gaza sera un fiasco.

Lors d’un discours prononcé à la cérémonie marquant le 46e anniversaire de la Révolution islamique organisée ce lundi 10 février à Téhéran, il a déclaré lundi que les projets de l’Occident, des États-Unis et du président américain Donald Trump pour la bande de Gaza étaient « voués à l’échec ».

« Nous ferons échouer leurs plans tout comme nous avons fait échouer les précédents », a déclaré Khalil al-Hayya. 

En parlant du plan de Trump, le responsable du Hamas faisait allusion à une annonce faite dimanche par le locataire de la Maison-Blanche disant qu’il était déterminé à acheter et à posséder Gaza. Il avait également dit qu’il pourrait autoriser certaines parties du territoire palestinien à être reconstruites par d’autres États d’Asie de l’Ouest.

Encore une fois à bord de l’Air Force One, Trump a dit aux journalistes : « Je m’engage à acheter et à posséder Gaza. Pour ce qui est de sa reconstruction, nous pourrons la confier à d’autres États du Moyen-Orient qui en construiront des parties, d’autres personnes pourront le faire, sous nos auspices. Mais nous sommes déterminés à la posséder, à la prendre et à faire en sorte que le Hamas n’y revienne pas ».

En marge de la cérémonie marquant le 46e anniversaire de la victoire de la Révolution islamique de 1979 organisée ce lundi 10 février à Téhéran, le chef d’état-major des forces armées iraniennes, le général de division Mohammad Bagheri, a affirmé que les forces armées du pays étaient pleinement préparées à faire face à la moindre menace ennemie.

« L’état de préparation des forces armées est meilleur que jamais et elles sont prêtes à répondre à toute menace », a-t-il noté.

À la question de savoir si des négociations pourraient avoir lieu entre l’Iran et les États-Unis, le général Bagheri a renvoyé aux remarques du Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, sur la position de Téhéran à cet égard.

En effet, le vendredi 7 février, lors d’une rencontre avec un groupe de commandants de l’armée de l’air et de la défense aérienne de l’armée de la République islamique d’Iran, l’Ayatollah Khamenei a mentionné l’expérience de l’année 2015, lorsque l’Iran et six autres pays, dont les États-Unis, ont signé après deux ans de négociations le Plan global d’action commun (PGAC), duquel les États-Unis se sont retirés unilatéralement en mai 2018.

« Négocier avec un tel gouvernement est imprudent, inintelligent et déshonorant, et il ne devrait y avoir aucune négociation avec celui-ci », a martelé le Leader de la RII.

Lors d’une interview accordée à la chaîne américaine CNN, le 9 février, le président français Emmanuel Macron a appelé son homologue américain Donald Trump à ne pas menacer l’Europe de droits de douane, car elle n’est pas son principal adversaire, ont rapporté les médias français.

Face à la menace du président Donald Trump d’imposer des droits de douane sur les produits européens, Emmanuel Macron a déclaré que les relations avec l’Europe n’étaient pas un problème prioritaire pour les États-Unis.

« Votre principal problème, c’est la Chine, vous devez donc vous concentrer sur ce premier problème», a-t-il dit, précisant que Washington devrait plutôt se concentrer sur d’autres difficultés que sur une tentative de nuire à l’économie de l’UE.

Le président français a indiqué que l’Europe était alliée des Américains, en ajoutant : « Si vous [les Américains] voulez que l’Europe investisse davantage et s’engage dans la sécurité et la défense, je pense qu’il est dans l’intérêt des États-Unis de ne pas s’en prendre à l’Europe et de ne pas la menacer avec des tarifs douaniers. »

Au lieu de cela, Emmanuel Macron a exhorté les États-Unis à se concentrer sur le conflit en Ukraine et sur le Moyen-Orient.

Le chef de l’État français a également mis en garde contre les conséquences d’une telle mesure pour les Américains : « Si vous imposez des droits de douane sur plusieurs secteurs, cela entraînera une augmentation des prix et créera de l’inflation aux États-Unis ».

Le président français Emmanuel Macron a appelé les Européens à se tenir prêts à répondre à de possibles droits de douane de la part de Donald Trump. « Je pense que nous devons être prêts à réagir. Mais je pense que, plus que cela, l’UE doit être prête à défendre ce qu’elle veut et ce dont elle a besoin ».

 

Dans une démonstration d’unité nationale et d’esprit révolutionnaire inébranlable, des millions d’Iraniens de tous horizons sont descendus dans la rue à travers le pays pour commémorer le 46e anniversaire de la victoire de la Révolution islamique de 1979.

Les différents événements et célébrations commémoratifs qui ont eu lieu ce lundi 10 février ont été empreints de ferveur et de zèle patriotique, mettant en évidence l'allégeance profonde du peuple iranien aux valeurs et aux principes qui ont façonné la République islamique après la victoire de la Révolution.

Le commandant de la marine du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a déclaré que la République islamique dévoilerait bientôt un missile de croisière supersonique développé localement avec une portée de 2 000 kilomètres, renforçant ainsi davantage les capacités militaires avancées du pays en matière de défense navale.

Le nouveau projectile, qui devrait être dévoilé au cours de la prochaine année du calendrier persan qui débutera le 20 mars, améliorerait considérablement les capacités de dissuasion de l'Iran, a déclaré dimanche le contre-amiral Alireza Tangsiri, détaillant les dernières avancées de la puissance navale du pays.

« Nous disposons désormais de missiles qui peuvent être lancés depuis les profondeurs du territoire iranien, éliminant ainsi le besoin de lancements à partir des côtes », a déclaré le commandant, s'exprimant lors d'un programme télévisé spécial intitulé "Fajr (Aube) de l'espoir ; l'Iran puissant", diffusé à la veille du 46e anniversaire de la victoire historique de la Révolution islamique de 1979.

Dans le cadre de l’intensification des attaques israéliennes en Cisjordanie, les forces du régime ont tué un jeune Palestinien lors d'un raid sur le camp de réfugiés de Nour Shams, situé dans la partie nord-ouest du territoire palestinien occupé.

L'agence de presse officielle palestinienne WAFA, citant un communiqué du ministère palestinien de la Santé, a rapporté dimanche soir qu'Eyas Adli Fakhri al-Akhras, 20 ans, a été tué sous les balles des forces israéliennes dans le camp Nour Shams, situé à trois kilomètres à l'est de Tulkarem.

La Société du Croissant-Rouge palestinien (SCRP) a précisé que ses ambulanciers avaient transféré Akhras vers un hôpital de Tulkarem où il a succombé à ses blessures.

Les forces d’occupation israéliennes persistent à violer l’accord de cessez-le-feu avec le Liban, en vigueur depuis le 27 novembre 2024. Dans ce sens, elles ont mené plusieurs frappes aériennes sur le Sud-Liban et les régions de la Bekaa et de Hermel le long des frontières syro-libanaises dimanche soir.

« Jusqu'à présent, l'agression israélienne sur la Bekaa a blessé quatre membres d'une même famille », a rapporté le correspondant d'Al Mayadeen, qui a ajouté que les raids du régime contre le sud du pays avaient visé des zones entre les villages d'Azza et de Roumin.