
تقي زاده
Une réflexion sur la personnalité de Hazrat Hamza, â l'occasion du martyre de Hazrat Hamza lors de la Bataille d'Uhud, 3AH, Médine
Au Nom d'Allah, le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux
Louange à Allah, Seigneur de l'univers, et paix et salutations à notre Maître Muhammad et à sa Lignée pure.
Je souhaite soulever quelques points au sujet d’Hazrat Hamza qui est vraiment un des compagnons les moins connus du Messager de Dieu (as), malgré le rôle qu'il a joué lorsqu'il a annoncé sa foi. La façon dont il a annoncé sa foi était également très étonnante, il a publiquement crié qu'il était devenu musulman après avoir sévèrement battu Abu-Jahl, comme le cite Ibn Athir dans son Assad al-Ghabah. C'était sa manière de croire et lors de son émigration à Médine – dans cette glorieuse forteresse islamique que le Saint Prophète(pslf) voulait construire – sa présence a été très efficace. Selon un récit également, la première Saryah (petite armée que le Prophète a envoyée sans y participer lui-même) que le Saint Prophète a envoyée était dirigée par Hazrat Hamza. Le prophète (as) lui a donné une bannière et l'a envoyé au combat. Son rôle a également été remarquable dans la bataille de Badr, avec deux autres grandes personnalités, et dans la bataille d'Uhud. Apparemment, c'est après la bataille de Badr qu'un des captifs a demandé qui était celui qui s'était battu aussi courageusement et avait un emblème cousu sur ces vêtements. Chaque fois qu’Hazrat Hamza combattait, il avait un emblème sur ses vêtements. Ils ont répondu : « C’est Hamza ibn Abdul-Mutallib ». Le captif a dit : « C'est lui qui nous a écrasés et le responsable de tout ce qui nous est arrivé ». Il a anéanti l'armée des mécréants lors de la bataille de Badr. C’était une telle personnalité mais malgré cela, c'est une personnalité méconnue. Il n'est pas connu comme il le mérite et il n'y a pas de bonnes biographies sur lui ni de livres sur ses qualités.
Que Dieu fasse miséricorde à Mustafa Aqqad qui a dépeint cette grande personnalité dans une magnifique œuvre d'art intitulée « Le Message » - c'était vraiment magnifique, en particulier la partie sur Hamza. L'acteur [Anthony Quinn] qui jouait le rôle de Hamza était connu et renommé. Nous devrions encore le remercier d'avoir réalisé un film aussi intéressant. Il a réussi à dépeindre la vie de cette grande personnalité, dans une certaine mesure bien sûr. Ce genre de travail devrait être poursuivi et également fait, sur d’autres compagnons du Saint Prophète(pslf), comme Ammar et Salman. Quant à Meghdad, qui le connaît comme il le mérite ? Qui sait ce qu'il a fait ? Il y a une narration sur les compagnons de premier rang du Saint Prophète(pslf). Ces personnalités sont très importantes et leur nom devrait être ravivé. Il en est de même pour Ja'far ibn Abi-Talib dont la vie renferme un grand potentiel de travail artistique et dramatique. Son voyage en Abyssinie, les événements qui s'y sont déroulés et son retour sont d'excellents matériaux pour un travail artistique. La première chose que l'on peut donc dire à propos de cette grande personnalité, est qu'il n'est pas connu comme il le mérite.
Le Commandeur des Croyants [L’Imam Ali] (as) l'a également mentionné dans une narration de Nour al-Thaghalain tirée d’une narration d'al-Khissâl.
L'Imam Bagher (as) cite Le Commandeur des Croyants (as) qui dit : « Moi, mon oncle Hamza, mon frère Ja'far et mon cousin Ubaidah » avons fait une alliance avec Dieu sur un ordre, et nous nous sommes engagés envers Dieu et Son Messager (pslf)». Ils se sont mis d'accord sur une question et ont conclu un accord : le Commandeur des Croyants (as), son frère qui avait deux ans de plus que le Saint Prophète (as), selon une narration, et Hazrat Hamza qui avait deux ou quatre ans de plus que le Saint Prophète et était aussi le frère de lait du Saint Prophète(pslf). Le Commandeur des Croyants (as) a conclu une alliance avec son oncle, son frère et son cousin sur une question qui était naturellement le «Djihad jusqu'au martyre». Cela signifie qu'ils continueraient sur cette voie jusqu'à la fin. Ensuite, le Commandeur des Croyants (as) dit : « Nous nous sommes engagés envers Dieu et Son Messager (as), mais ces trois-là m'ont dépassé » et m'ont précédé dans le martyre :« J'ai été abandonné jusqu'à ce que Dieu, Tout-Puissant, m’accepte:
« Parmi les Croyants, il y a des hommes qui ont été fidèles à leur alliance avec Dieu. Parmi eux, certains ont accompli leur vœu, et certains attendent encore», (le Commandeur des Croyants cite le verset 23 de la sourate 33 du Saint Coran).
Hamza, Ja'far et Ubaidah sont les trois personnes concernées par cette partie du verset : « Parmi eux, certains ont accompli leur vœu ». Ce sont des personnalités très importantes. Le Commandeur des Croyants (as) les mentionne en termes élogieux. Ces personnalités doivent être mises en valeur, commémorées et louées. De telles narrations montrent l'importance d’Hazrat Hamza.
Après le martyre de Hamza, le Saint Prophète (as) a décidé de faire de lui un modèle et l’a surnommé « Le Maître des Martyrs ».
Lorsqu'il(pslf) est revenu à Médine après la bataille de Uhud, il a vu que les femmes de Médine pleuraient pour les martyrs. Quatre des martyrs faisaient partie des immigrés et 68, des Ansâr. Leurs femmes pleuraient et gémissaient. Le Saint Prophète (pslf) les a écoutées pendant un moment, puis a demandé : « Il n'y a personne pour pleurer Hamza ? » Lorsque la nouvelle du martyre de Hamza est parvenue aux femmes de Médine, elles ont dit qu'elles pleureraient pour Hamza avant de pleurer pour leurs proches. En d'autres termes, le Saint Prophète (pslf) a encouragé tout Médine à pleurer pour lui. Il s'agissait de la création d'un modèle non seulement pour ceux qui vivaient à cette époque, mais pour toute l'histoire et tous les musulmans.
Maintenant, ce qu'il faut faire, c'est déterminer les éléments qui constituent la personnalité de Hamza et montrer les qualités qui lui ont donné une telle grandeur. À mon avis, c'est une des tâches importantes. Ces qualités doivent devenir un modèle pour nous et pour les autres. À mon avis, il y a deux qualités importantes qui constituaient sa personnalité : l'une est sa ferme détermination et l'autre, sa perspicacité. Nous devons présenter ces deux qualités autant que possible. L'une est la ferme détermination.
Hazrat Hamza est devenu musulman huit ans après le début de la mission du Saint Prophète. Ceci est cité dans le « Assad al-Ghabah » d’Ibn Athir. Ces jours étaient les jours les plus difficiles pour le Saint Prophète (pslf) parce que l'Islam venait juste d'être annoncé publiquement et le Saint Prophète (pslf) et ses compagnons étaient attaqués de toutes parts. Bien sûr, Hamza a défendu le Prophète (pslf) avant de devenir musulman, dès le premier jour. Lorsque Hazrat Abu Talib a eu des problèmes pécuniaires et que le prophète (pslf) a accepté d’héberger Amir al-Mu'minin [L’Imam Ali] chez lui, Hamza(selon certains sources) a aussi hébergé Ja'far, l’autre enfant d’Abu Talib, chez lui, tout cela bien avant l’avènement de l’islam. Les difficultés dont nous avons entendu parler concernent ces années. Dans ces circonstances très difficiles pour les musulmans, il a annoncé en criant à la mosquée Masdjid al-Haram à côté de la Kaaba, qu'il était devenu musulman et qu'il croyait à la religion du Saint Prophète (pslf).
Tels étaient son courage, sa ferme détermination et sa perspicacité. Comprendre correctement les choses est très important. Nous devrions apprendre, ainsi qu'à notre peuple, à réfléchir attentivement à diverses questions et à prendre des décisions correctes :
« Et ils dirent : "Si nous avions écouté ou raisonné, nous ne serions pas parmi les gens de la Fournaise". Ils ont reconnu leur péché » [Coran 67 : 10-11].
Ne pas écouter et ne pas réfléchir attentivement sont des péchés. Le Saint Coran le dit clairement. Selon le Commandeur des Croyants (as), cité par l'Imam Bagher (as), Hazrat Hamza était le symbole du verset :
« Parmi les Croyants, il y a des hommes qui ont été fidèles à leur alliance avec Dieu ».
Comment être « fidèle à son alliance avec Dieu » ? La façon la plus complète est de devenir un modèle de respect des enseignements et des commandements divins, et d'avancer sur le chemin que Dieu a montré. Autrement dit, de telles personnalités deviennent une manifestation de ces qualités. Nous devrions apprendre cela, In Sha Allah.
Si des élites dans la société, essaient de former de telles personnalités, chacune d'entre elles pourra sauver la société aux moments sensibles. C'est vraiment le cas. Il ne faut pas se contenter de former des gens ou de prêcher, pour qu'ils croient en quelque chose, d'une manière ou d'une autre. Non, les organisations doivent concentrer leurs efforts sur la formation de telles personnalités....
Extrait de discours d'Imam Khamenei aux responsables de la conférence internationale sur Hazrat Hamza(as)
Iran : le Leader de la Révolution a reçu un message écrit du roi d'Arabie saoudite
Jeudi 17 avril 2025, le ministre saoudien de la Défense, Khaled ben Salmane, a été reçu à Téhéran par le Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei. Au cours de cette rencontre, le prince Khaled ben Salmane a remis la lettre du roi d’Arabie saoudite, Salmane ben Abdelaziz au Leader de la Révolution islamique.
Lors de cette rencontre, le Leader de la Révolution islamique a affirmé que le développement des relations entre la République islamique d’Iran et l’Arabie saoudite seraient constructif pour les deux pays qui - dans l’optique de l’Ayatollah Khamenei - peuvent se compléter l’un l’autre.
Faisant part des hostilités qui existent envers le renforcement des relations bilatérales Téhéran-Riyad, le Leader de la Révolution islamique a souligné que les deux pays doivent surmonter les obstacles dressés par les intentions malveillantes, et a affirmé que la République islamique d’Iran était prête à le faire.
En outre, le Leader de la Révolution islamique a fait allusion aux « progrès réalisés par l’Iran » dans divers domaines, et a déclaré au ministre saoudien de la Défense que la République islamique d’Iran était prête à les partager avec le royaume.
« Il vaut mieux que les [pays] frères de la région coopèrent et s’entraident plutôt que de dépendre des autres », a précisé le Leader de la Révolution islamique.
Pour sa part, le ministre saoudien de la Défense s’est déclaré très satisfait de la réunion à laquelle a également participé le chef d’état-major des forces armées iraniennes, le général de division Mohammad Bagheri.
« Je suis venu à Téhéran avec l’intention de contribuer au développement des relations avec l’Iran et de notre coopération dans tous les domaines », a déclaré le prince Khaled ben Salmane.
« Nous espérons que les discussions constructives permettront de renforcer les relations entre l’Arabie saoudite et la République islamique d’Iran par rapport au passé », a-t-il ajouté.
À noter que le ministre saoudien de la Défense s’est rendu ce jeudi matin à Téhéran. Dès son arrivée, il a été officiellement accueilli par le chef d’état-major des forces armées iraniennes, le général de division Mohammad Bagheri.
Lors de son déplacement en Iran, Khaled ben Salmane va s’entretenir avec le général Bagheri, ainsi qu’avec de hauts responsables politiques et sécuritaires de la République islamique d’Iran.
Le développement des relations en matière de défense, la coopération régionale dans le but de renforcer la paix et la sécurité et de lutter contre le terrorisme seront au cœur des discussions de hauts responsables iraniens et saoudiens.
En images : Le Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, a reçu le ministre saoudien de la Défense, Khaled ben Salmane, jeudi 17 avril à Téhéran.
L'Arabie saoudite et l'Iran soulignent leur volonté de renforcer leurs relations militaires
L’Iran a exprimé sa volonté de renforcer ses liens militaires avec l’Arabie saoudite, dont le ministre de la Défense a effectué une visite ce jeudi à Téhéran pour discuter particulièrement de la sécurité régionale.
Le chef d’état-major des forces armées iraniennes, le général de division Mohammad Bagheri, a déclaré jeudi au prince Khaled ben Salmane à Téhéran que « les bonnes relations entre les deux pays et leurs forces armées apporteront désespoir à nos ennemis et joie à nos amis ».
Bagheri a remercié l’Arabie saoudite pour sa participation en tant qu’observateur à l ’exercice maritime (IMEX) 2024 du Symposium naval de l’océan Indien (IONS)
L’exercice, organisé dans l’océan Indien par l’Iran, la Russie et Oman, a réuni des délégations d’observateurs de plusieurs pays, dont l’Arabie saoudite, l’Inde, la Thaïlande, le Pakistan, le Qatar et le Bangladesh.
Le général Bagheri a rappelé que depuis la signature de l’Accord de Pékin en mars 2023 pour rétablir les liens diplomatiques entre l’Iran et l’Arabie saoudite, les relations entre les forces armées des deux pays se sont également développées.
« La politique de la République islamique d’Iran repose sur le développement des relations avec ses voisins », a indiqué Bagheri pour dire que par conséquent, le développement et le renforcement des liens entre les forces armées des deux pays peuvent constituer une base solide pour les pays de la région.
La politique de principe de l’Iran consiste également à œuvrer pour assurer la sécurité des pays de la région, a aussi indiqué le chef d’état-major iranien insistant sur le rôle important de Téhéran et Riyad pour atteindre cet objectif stratégique.
Les États-Unis complices des crimes israéliens dans la bande de Gaza (leader d’Ansarallah)
Le régime sioniste a déplacé la population de Gaza, avec la complicité des États-Unis, a déclaré, ce jeudi 17 avril, le leader du mouvement de résistance yéménite Ansarallah, Abdel-Malek al-Houthi, lors de son discours sur les dernières évolutions régionales ainsi que la situation dans la bande de Gaza.
Dénonçant les frappes israéliennes sur les établissements de santé dans la bande de Gaza, y compris l’hôpital Al-Ahli, le leader d’Ansarallah a indiqué que le régime sioniste affame la population de Gaza. « Les Nations unies ont admis que les Gazaouis sont confrontés à des crises, en raison du blocage de l’entrée des denrées alimentaires [par Israël] », a-t-il indiqué.
Faisant référence aux tentatives du régime israélien d’occuper la ville de Rafah, dans le sud de Gaza, Abdel-Malek al-Houthi les ont considérées comme une menace pour la sécurité de l’Égypte et une violation de l’accord entre Tel-Aviv et Le Caire.
L’unité islamique est la clé de la paix et du progrès dans la région (Pezeshkian)
Le président iranien a insisté sur la nécessité de renforcer l’unité et la cohésion au sein du monde musulman, avant d’appeler au développement de la coopération bilatérale entre l’Iran et l’Arabie saoudite. Pezeshkian a plaidé pour le recours aux capacités communes pour résoudre les problèmes régionaux.
Lors d’une rencontre avec le prince Khaled ben Salmane ben Abdelaziz, ministre de la Défense d’Arabie saoudite, et la délégation qui l’accompagne ce jeudi soir à Téhéran, le président iranien Massoud Pezeshkian a évoqué les profondes similitudes religieuses, culturelles et historiques entre les pays islamiques, et a souligné la nécessité de renforcer l’unité et la cohésion au sein du monde musulman. « Nous vous considérons comme nos frères ; depuis la prise de fonction du gouvernement, nous avons œuvré dans le sens du renforcement des liens fraternels entre les pays islamiques », a affirmé Pezeshkian.
Le Président de la RII a réitéré que l’unité des pays islamiques constitue une condition nécessaire pour parvenir à la paix, à la sécurité et au développement économique durable dans la région.
Il est donc primordial de mettre de côté les différences et de renforcer la coopération régionale, selon le président Pezeshkian qui a par la suite affirmé qu’« avec une volonté commune, les pays islamiques peuvent fournir un modèle inspirant de coexistence, de prospérité et de progrès pour d’autres sociétés ».
La République islamique d’Iran est pleinement disposée à élargir ses relations avec l’Arabie saoudite dans tous les domaines et à étendre la coopération bilatérale à d’autres pays islamiques, a déclaré Pezeshkian.
Guerre à Gaza : des dizaines de Palestiniens tués lors des raids contre les camps de réfugiés
Des dizaines de personnes ont été tuées lors des raids aériens lancés par le régime israélien contre des camps de réfugiés palestiniens dans plusieurs localités de la bande de Gaza. La plupart des victimes étaient des enfants.
Ce jeudi avant l’aube, le régime sioniste a lancé des frappes meurtrières sur des tentes abritant des personnes déplacées dans les camps de réfugiés de Jabalia (nord), de Beit Lahia (nord) et d’al-Mawasi à Khan Younès (sud).
L’attaque de drone sur le camp de réfugiés à Jabalia a tué sept membres d’une même famille, alors qu’ils étaient en sommeil. L’attaque a fait aussi 13 blessés, pour la plupart des enfants.
À Khan Younès, la Défense civile de Gaza a fait part de la récupération des corps de 15 autres personnes tuées lors des bombardements sur le camp de réfugiés d’al-Mawasi. Selon les médias palestiniens, 10 membres d’une famille ont été tués en martyr lors du raid.
Dans le camp de réfugiés de Beit Lahia, les frappes israéliennes ont également coûté la vie à six personnes.
Le ministre iranien des Affaires étrangères a rencontré le président russe
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi a rencontré et discuté avec le président russe, Vladimir Poutine lors d’une réunion qui s’est tenue, ce jeudi 17 avril, au Kremlin en Russie.
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, le conseiller du président russe dans les affaires diplomatiques, Iouri Ouchakov, ainsi que l’ambassadeur iranien à Moscou, Kazem Jalali, étaient aussi présents dans la réunion.
ُُSelon l'IRNA, le ministre iranien des Affaires étrangères a annoncé plus tôt qu’il transmettrait le message écrit du Leader de la Révolution islamique, Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, au président russe. Le message, selon Araghchi, se penchait sur les développements régionaux et internationaux ainsi que les questions bilatérales.
Une rencontre séparée entre Abbas Araghchi et son homologue russe est également prévue pour vendredi concernant des questions bilatérales, régionales et internationales. La dernière rencontre des deux ministères remonte au 25 février 2025, à Téhéran.
L’AIEA doit maintenir sa neutralité dans les pourparlers Téhéran-Washington (président de l’OIEA)
Téhéran s’attend à ce que l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) reste neutre et professionnelle dans son approche des négociations indirectes entre Téhéran et Washington, a déclaré le président de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique, Mohammad Eslami.
S’exprimant lors d’une conférence de presse conjointe avec le directeur général de l’AIEA, Rafael Grossi, jeudi 17 avril à Téhéran, Mohammad Eslami a déclaré que les deux parties s’accordaient à éviter tout langage ou toute action que les adversaires de l’Iran pourraient exploiter.
À noter que les pourparlers indirects entre Washington et Téhéran sur le programme nucléaire de ce dernier et la levée des sanctions imposées à l’Iran ont débuté samedi 12 avril à Mascate, capitale d’Oman. Les deux parties ont qualifié les discussions de « positives » et ont convenu de tenir son deuxième cycle samedi 19 avril.
Les sujets non nucléaires ne figurent pas à l’ordre du jour des négociations avec les États-Unis (vice ministre iranien des AE)
Un membre de l’équipe de négociation iranienne a déclaré que les sujets non liés au nucléaire n’étaient pas à l’ordre du jour des discussions indirectes entre l’Iran et les États-Unis.
« En réalité, rien n’a été défini comme "autres sujets" dans les négociations », c’est ce qu’a déclaré mercredi, lors d’une interview télévisée, Kazem Gharibabadi, vice-ministre iranien des Affaires étrangères, chargé des affaires juridiques et internationales.
Il a ajouté que l’Iran estime que les discussions avec les États-Unis doivent se concentrer sur deux axes principaux : le programme nucléaire et la levée des sanctions.
Un abîme sombre : comment la société des colons israéliens est devenue un sanctuaire pour les violeurs et les pédophiles
Par Humaira Ahad
Israël fait à nouveau parler de lui pour de mauvaises raisons. Mais cette fois, il ne s'agit pas du génocide des Palestiniens. Les responsables du régime israélien et les chefs religieux sont au cœur du scandale d'abus sexuels.
Un récent incident d'inceste impliquant la ministre israélienne des colonies illégales, Orit Strook, a choqué le monde entier. Strook, membre du Parti d'extrême droite du Pouvoir Juif et fervente partisane de l’implantation des colonies de peuplement en Cisjordanie occupée, a été accusée d'inceste par sa fille, Shoshana Strook.
Shoshana a déposé plainte en Italie, affirmant avoir été agressée sexuellement par ses parents et son frère.
« Bonjour, je voulais partager quelque chose après une longue période de souffrance. Je m'appelle Shoshana Strook et j'ai été victime d'abus sexuels de la part de mes deux parents lorsque j'étais enfant. L'agression sexuelle a été filmée, ce qui signifie qu'elle a été utilisée à des fins de pédopornographie », a déclaré la jeune femme dans une vidéo partagée sur les réseaux sociaux le 10 avril.
Ce n'est pas la première fois que cette famille est confrontée à un tel scandale. Le fils d'Orit Strook, Zviki Strook, avait également été accusé d'avoir enlevé et torturé un jeune Palestinien de 15 ans en 2007.
Il est choquant de constater que l'inceste est fréquent dans la société des colons israéliens, et de nombreux cas similaires ont été rapportés dans les médias au cours de ces dernières années. D'autres cas continuent de se révéler.
Selon un rapport rendu public en 2023 par l'Association des centres d'aide aux victimes de viol en Israël (ARCCI, selon son sigle anglais), le type de plainte pour agression sexuelle le plus fréquent était l'inceste, représentant 36 % de toutes les plaintes.
« L'examen des plaintes pour crimes contre des enfants révèle que 70 % concernaient l'inceste », indique le rapport, ce qui suscite l'inquiétude.
En 2012, la docteure Zivya Seligman, experte spécialisée dans les traumatismes sexuels, a déclaré devant un tribunal israélien que le phénomène de l'inceste touchait une personne sur sept dans les territoires occupés par Israël.
Le tribunal examinait alors le cas de trois sœurs violées à plusieurs reprises par leur père pendant 21 ans, sans que personne n'entende leurs plaidoyers.
Des hommes (impurs) et les abus sexuels
Un rabbin israélien basé à Dallas, qui avait publiquement répandu de fausses allégations selon lesquelles le Hamas aurait violé des Israéliennes le 7 octobre 2023, a été arrêté plus tôt ce mois-ci pour abus sexuel sur un adolescent.
Selon les documents judiciaires, le rabbin Yizhak Meir Sabo, 43 ans, a été accusé d'attentat à la pudeur sur mineur. Les abus auraient eu lieu alors que l'élève était en terminale.
Un autre rabbin nommé Menachem Yaveh, 51 ans, a été arrêté l'année dernière pour avoir dirigé une secte à Qods occupée et avoir abusé sexuellement de garçons membres de cette secte.
L'un des témoins de l'agression sexuelle a déclaré : « Yaveh était autorisé à tout faire, y compris les actes les plus méprisables écrits dans la Torah. »
« Tu sais que tu ne dois en parler à personne, car il pourrait t'arriver quelque chose. C'est quelque chose que j'ai fait uniquement avec toi et pour toi, quelque chose que je ne fais à personne », a indiqué une autre victime faisant référence aux propos de Yaveh lors d'agression sexuelle.
Les victimes ont affirmé que Yaveh avait invoqué des versets de la Torah pour justifier ses actes horribles.
En 2022, le rabbin Moshe Yazdi a été inculpé de viol, de sodomie et d'attentat à la pudeur par plusieurs femmes qui l'accusaient d'agression sexuelle.
Il a obtenu le consentement des victimes à ces actes illégaux en assurant qu'il les « purifiait de leurs péchés passés ».
En 2022, Chaim Walder, l’extrême droite et auteur de livres pour enfants, s'est suicidé après avoir été accusé de multiples agressions sexuelles et de viols, notamment sur des mineurs.
En 2021, Yehuda Meshi-Zahav, fondateur de ZAKA, une organisation israélienne de secours, a été accusé de pédophilie et de nécrophilie. Meshi-Zahav a reçu le Prix Israël pour l'ensemble de sa carrière pour sa contribution à la société des colons israéliens.
En 2017, le rabbin israélien Ezra Sheinberg a avoué avoir agressé sexuellement des femmes et des jeunes filles qui venaient le consulter pour obtenir des conseils.
Sheinberg était un kabbaliste populaire, une figure respectée de la communauté religieuse israélienne et l'auteur de plusieurs ouvrages sur la Torah.
Le rabbin a violé les femmes, persuadant les victimes que c'était une solution à leurs problèmes. Sheinberg a qualifié cette agression de « relaxation ».
Détails choquants d'abus sexuels
Dans une enquête récente menée par le quotidien israélien Israel Hayom, de jeunes filles ont raconté des histoires d'abus sexuels organisés subis lors de cérémonies religieuses.
« Emunah (nom modifié) a raconté les horribles abus qu'elle a subis lors de son enfance, des abus sexuels organisés, notamment lors de cérémonies religieuses effroyables au cours desquelles des personnes pieuses, dont certaines membres de sa famille, l'offraient en sacrifice pour son élévation spirituelle ou sa rédemption .»
« Ces actes ont été gardés secrets pendant des années, peut-être en raison de leur caractère insensé […] Des choses étranges se produisaient, normalisées par le rituel. Il y avait un calendrier précis : quand réciter quel verset, comment les choses étaient “censées” se dérouler… », se souvient Emunah.
Selon divers rapports, les Israéliennes sont régulièrement victimes d'abus sexuels. Certaines le sont dans le cadre scolaire, d'autres à la maison, et d'autres encore dans des écoles religieuses ou des synagogues.
« C'est toujours un endroit sombre. Il y a six à neuf hommes. Ils m'attachent les mains et les pieds à un lit, se tiennent en cercle et murmurent des prières ou des bénédictions, toujours sous la conduite d'un rabbin. Il y a un rituel, et chacun me viole », a déclaré Ayelet, une autre victime d'agression sexuelle. « Béni soit Celui qui libère l'interdit », a dit le rabbin.
La docteure Naama Goldberg, directrice de l'ONG israélienne « Not Standing By – Supporting Women in Prostitution », a raconté des détails horribles d'abus sexuels.
« Parfois, les histoires sont si choquantes qu'on remet en question la crédibilité de la personne qui les raconte. Mais comme tant de témoignages similaires proviennent de victimes sans lien de parenté à travers Israël, il semble qu’ils disent la vérité », a déclaré Goldberg.
La plupart des femmes que nous avons rencontrées sont issues de communautés religieuses ou ultra-orthodoxes, bien que des témoignages des personnes issues des communautés laïques existent également. Il ne s'agit pas d'un secteur précis, mais de crimes parmi les plus graves qui soient, commis dans un monde parallèle, invisible en apparence, mais très sombre. Les noms de plusieurs rabbins apparaissent à plusieurs reprises dans les témoignages. De nombreuses plaintes déposées en Israël ont été rapidement classées. Même les soupçons antérieurs d'un réseau organisé d'abus sexuels à Qods occupée ont été rejetés par les enquêteurs de police qui manquaient d'outils ou de connaissances pour agir efficacement.
Corrine, dont la fille Eden a été victime d'abus sexuels, a accusé le système colonial israélien d'encourager de tels crimes contre les femmes.
« Toute une communauté étouffe l'affaire. Beaucoup ont des choses à cacher. Eden a parlé de six hommes qui l'ont violée et qui ont tous gardé le secret. On ne peut pas lutter contre toute une communauté.»
« Ce ne sont pas des personnes marginales (mais les personnes respectées dans la société). Je me souviens d'un pentagramme rouge sur le sol. Lorsqu'il était dans la forêt, il était marqué d'une houe et entouré de bougies allumées. Le rabbin disait : “Béni soit celui qui libère l'interdit.” Les hommes priaient avec des châles de prière. Parfois, ils portaient du noir, et le rabbin portait une robe blanche », a raconté Eden.
« Il y avait des hommes et des adolescents, âgés de 16 à 17 ans, qui participaient aux rituels d'élévation spirituelle. Ils priaient Baal Peor. Une fois, ils m'ont demandé de creuser un trou et de m'y allonger. D'autres fois, ils m'ont injecté quelque chose en disant : “Maintenant, tu vas te sentir mieux”, et mon corps s'est affaissé. Ils répétaient des psaumes comme : “Le Seigneur est mon berger ; je ne manquerai de rien.” Ils me disaient : “Tu es spéciale, tu es choisie”, et puis […] Je me souviens d'un loulav, des bougies de Hanoukka, d'un shofar. »
La docteure Anat Gur, psychothérapeute et experte en traitement des traumatismes, responsable du programme de thérapie des traumatismes de l'Université Bar-Ilan, a déclaré : « Le viol organisé d'enfants est l'un des cas les plus horribles que j'aie jamais rencontrés. Il est probablement beaucoup plus répandu qu'on ne le pense. Il se produit là où on s'y attend le moins. »
Un thérapeute religieux de haut rang a noté que les agresseurs ne sont souvent pas des personnalités marginales.
« Une patiente m'a dit : “Comprenez, c'est lui qui sonne du chofar à Roch Hachana.” Le chofar est un symbole spirituel : celui qui le sonne est censé être le plus proche de Dieu. Et il lui a dit qu'elle était mauvaise et qu'il l'aidait à expier dans cette vie. Comprenez-vous la distorsion ? »
Israël, un refuge pour les pédophiles
Le 10 avril, les médias israéliens ont rapporté l'arrestation d'Itay Levy, PDG de la société de cybersécurité Cornelius, soupçonné d'avoir commis de graves infractions sexuelles sur des enfants.
Selon les constatations faites jusqu'à présent, il y aurait au moins 5 victimes, toutes des enfants de moins de 4 ans.
Des dizaines de milliers de pédophiles opèrent dans les territoires occupés, faisant environ 100 000 victimes chaque année, selon l'Association Matzof, une organisation israélienne de surveillance de la pédophilie.
Eliran Malki, directeur de Matzof, a déclaré : « Ils ne sont pas dissuadés par la police, et encore moins par les décisions méprisantes des juges des différents tribunaux. »
À titre d’exemple, Malki a mentionné un cas où un pédophile a été acquitté sans condamnation, malgré la découverte de milliers d'éléments pédophiles sur son ordinateur, le tribunal ayant déclaré que cela « nuirait à sa carrière ».
En 2023, Jewish Community Watch (JCW, selon son sigle anglais), une organisation américaine qui traque les pédophiles, a indiqué que 32 pédophiles enregistrés dans de base de données ont quitté des pays à travers du monde entier pour se rendre dans les territoires occupés par Israël au cours de la dernière décennie.
Le cas le plus marquant est celui de Malka Leifer, directrice de l'école d'extrême droite Adass Israel à Melbourne de 2003 à 2008. Elle a fui vers les territoires occupés après que des accusations d'abus sexuels sur des élèves ont été portées contre elle. Elle a été accusée d'avoir agressé sexuellement plus de 70 enfants.
Un autre pédophile, Jimmy Julius Karow, a fui les États-Unis vers les territoires occupés par Israël en 2000 après avoir été accusé d'agression sexuelle sur une fillette de neuf ans dans l'Oregon, un État du Nord-Ouest des États-Unis. Karow a pu y rester plusieurs années en tant que fuyard.
Une enquête de CBS News a, en outre, révélé que de nombreux pédophiles américains accusés fuient vers les territoires occupés, et qu'il peut être difficile de les traduire en justice.
Selon les chiffres de JCW, plus de 60 pédophiles ont fui les territoires occupés en 2020. Cela dit, JCW estime que le nombre réel est probablement bien plus élevé, car cette organisation manque de ressources pour les identifier.
En 2001, Mordechai Yomtov, un professeur d'hébreu américain, a été arrêté et accusé d'actes obscènes contre trois de ses élèves, âgés de 8 à 10 ans.
Yomtov a purgé une peine de prison aux États-Unis et a été libéré sous condition. Une fois libéré, il a violé sa condition en fuyant en Israël. JCW l'a repérée à Qods occupée et confronté avec une caméra cachée.
Bryan Singer, le réalisateur hollywoodien connu pour X-Men, est aussi accusé d'agressions sexuelles sur mineurs. Malgré les accusations criminelles, il mène une vie confortable en Israël.
Le Jewish Independent a rapporté que de nombreux délinquants sexuels, dont Malka Leifer, trouvent refuge dans les colonies ultra-orthodoxes en Cisjordanie occupée.
Selon un rapport du Times of Israel en 2023, ces colonies illégales abritent depuis longtemps des personnes accusées d'agressions sexuelles.
Institutionnalisation des violences sexuelles
Des documents montrent que le régime israélien a institutionnalisé les relations sexuelles illégales pour réaliser ses funestes desseins coloniaux dans les territoires occupés.
Pour son tristement célèbre service d’espionnage, le Mossad, le sexpionnage est un outil « éthique » pour inciter les gens à recueillir des renseignements. Des rabbins israéliens sont même allés jusqu'à considérer les relations sexuelles avec des ennemis comme « casher » pour les femmes agents secrets.
Des analystes affirment que l'homme d'affaires Jeffrey Epstein, accusé, entre autres, de trafic sexuel de mineures, a collecté des informations sur ses puissants amis pour le compte des agences d'espionnage, principalement le Mossad.
Le mois dernier, Jamie White, journaliste principal du site web Infowars, a été tué dans des circonstances mystérieuses, deux jours après la publication par Infowars d'un long article sur les liens entre le Mossad et le réseau de trafic sexuel dirigé par Epstein.
Le recours systématique aux abus sexuels par le régime sioniste a profondément imprégné la société israélienne.
En août dernier, un soldat du régime israélien qui avait agressé sexuellement un détenu palestinien a été invité à la télévision et glorifié pour cet acte inhumain.
Il a été applaudi et traité comme une célébrité après la révélation de l'affaire de sodomie.
Dégénérescence de la société des colons israéliens
Un rapport publié par l'ARCCI en 2024 révèle des données choquantes concernant des cas d'abus et de harcèlement sexuels dans la société des colons israéliens au cours de l'année écoulée.
Selon le rapport de l'ARCCI, 59 % des plaintes reçues par les centres de crise concernaient des atteintes à des mineurs de moins de 18 ans, tandis que 28 % des plaintes concernaient des victimes de moins de 12 ans.
Un rapport de la Knesset publié en 2024 indique que près de 5 000 des 8 508 cas d'abus sexuels signalés dans les territoires occupés par Israël en 2019-2020 concernaient des victimes âgées de 17 ans et moins.
Selon le rapport, le viol est l'infraction la plus courante après l'inceste, représentant 28 % des plaintes.
Dans 11 % des plaintes déposées auprès de l'ARCCI, l'agresseur était le parent de la victime ; dans 25 % des cas, il s'agissait d'un autre membre de la famille, et dans près de 20 % des cas, l'agresseur était un ami ou une connaissance de la victime.
Le rapport révèle également que 81 % des plaintes pour agression et harcèlement sexuels ont été classées sans inculpation.
« Une femme sur trois continue de subir des violences sexuelles, un enfant sur cinq est victime de maltraitance quotidienne et un homme sur six est agressé. »
En novembre 2024, le Jerusalem Post a rapporté que 91 % des plaintes contre des policiers étaient classées sans inculpation.
Selon le rapport de l'ARCCI, la majorité des personnes emprisonnées pour crimes sexuels sont libérées avant d'avoir purgé la totalité de leur peine.
Au sein des services de police des territoires occupés israéliens, plus de la moitié des plaintes pour agressions sexuelles commises par des policiers n'ont fait l'objet d'aucune enquête, et 87 % des dossiers ouverts ont été classés sans suite.
La directrice générale de l'ARCCI, Orit Sulitzeanu, a déclaré qu'en 2023, 133 plaintes pour crimes sexuels commis par des policiers du régime israélien ont été déposées, et que les deux tiers d'entre elles ont été classées sans suite.
Dénonçant cette profonde dégénérescence morale, Orit Sulitzeanu a déclaré que la société des colons israéliens est « une société baignée de violences sexuelles, et que les femmes en paient un lourd tribut. »