
تقي زاده
14e anniversaire de l'épopée du 9 Dey : le CGRI se dit prêt à assurer la sécurité du pays
Le Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a exprimé sa volonté d'assurer la sécurité de l'Iran et de contrer les complots de l'ennemi visant à créer le chaos et la sédition dans le pays.
Le CGRI a publié dimanche un communiqué commémorant l'anniversaire des rassemblements pro-gouvernementaux de 2009 dans tout le pays, le 9 du mois de Dey, qui tombe le 30 décembre.
Il a décrit l'épopée du 9 Dey comme un « événement glorieux et déterminant » qui a déconcerté « le réseau maléfique et criminel des séditions américaines et sionistes ».
Le 30 décembre 2009, des millions d'Iraniens se sont rassemblés dans la capitale Téhéran et dans d'autres villes pour mettre un terme à des mois d'émeutes post-électorales et renouveler leur allégeance à l'Ordre islamique.
Dans son communiqué, le CGRI a déclaré que l'épopée du 9 Dey a apporté une réponse « ferme, décisive et définitive » à la sédition qui a suivi l'élection présidentielle de juin 2009.
La sédition a rassemblé des éléments anti-iraniens et des personnes malveillantes pour perpétrer une conspiration, qui a été soutenue par les Américains, les sionistes et leurs alliés européens et régionaux, sur la base de fausses allégations de fraude électorale, a-t-il ajouté.
Le CGRI a également noté que la force militaire d'élite et les volontaires Basij sont prêts à défendre la sécurité nationale de l'Iran et à affronter les complots ourdis par l'ennemi pour semer le chaos, l'insécurité et la sédition dans le pays.
« Sans aucun doute, la nation iranienne se souviendra de l'épopée historique... à des moments critiques comme aujourd'hui, et elle surmontera les défis et les problèmes découlant des groupes de réflexion de l'ennemi sous la forme de menaces, de sanctions et de guerre économique », a-t-il souligné.
Iran: les forces terrestres du CGRI ont démantelé les fiefs du groupe terroriste Jaish al-Adl lors d'un exercice antiterroriste dans le sud-est
Les forces terrestres du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) ont infligé des coups durs au groupe terroriste Jaish al-Adl et démantelé ses fiefs au cours d'un exercice militaire de lutte contre le terrorisme dans la province du Sistan-et-Baloutchistan, dans le sud-est du pays.
Le général de brigade Seyyed Mohammad Hosseini, commandant de la 110e brigade d'opérations spéciales Salman Farsi, a déclaré ce dimanche 29 décembre que l'unité de commando de la force terrestre du CGRI, aux côtés d'autres unités d'opération de différentes régions du pays, a réussi à fournir une riposte foudroyante aux menaces brandies par Jaish al-Adl lors de l'exercice baptisé « Martyrs de la sécurité » au cours des derniers mois.
« L’un des acquis les plus importants des forces terrestres du CGRI dans le cadre de l’exercice a été le démantèlement de plusieurs cellules terroristes », a déclaré Hosseini.
Tentatives de déstabilisation en Afrique: la France dans le collimateur
Par Ghorban-Ali Khodabandeh
Depuis plusieurs années, une vague de contestation sans précédent contre l’Occident déferle en Afrique. Des manifestations, des insurrections, des appels à la résistance et à la décolonisation éclatent partout sur le continent.
L’héritage occidental en Afrique est marqué par la déstabilisation et la destruction, résultant de siècles de domination par la force, la manipulation et la tromperie.
Même après la décolonisation, la déstabilisation s’est poursuivie par le soutien à des régimes autoritaires, le coup d’État contre les dirigeants patriotes aboutissant à l’assassinat de certains et l’exil forcé pour d’autres, et la participation à des conflits armés.
Aujourd’hui, les États africains prennent de plus en plus de distance par rapport à l’Occident et refusent de continuer à être les victimes silencieuses du néocolonialisme occidental en l’occurrence français.
Dans ce contexte, Alger affirme avoir déjoué un complot orchestré par les services de renseignement français et accuse Paris de vouloir déstabiliser le pays, sur fond de crise diplomatique entre les deux pays exacerbée en juillet par la reconnaissance par Emmanuel Macron de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental.
Par ailleurs, le Niger aurait arrêté un individu soupçonné d’être un agent de la DGSE opérant sous une fausse identité. Cet événement renforce les accusations d’ingérence portées par Niamey contre Paris et illustre les tensions croissantes entre la France et les pays de la région sahélienne.
L’Algérie accuse officiellement la France de tentative de déstabilisation
Au cœur d’un énième épisode de tensions entre Paris et Alger, un documentaire diffusé récemment sur des chaînes publiques algériennes, a révélé que les services de renseignements algériens avaient déjoué un complot impliquant leurs homologues français.
Trois médias algériens, dont le quotidien gouvernemental, rapportent que l’ambassadeur de France en Algérie, Stéphane Romatet, a été convoqué par les Affaires étrangères algériennes, accusant Paris de vouloir « déstabiliser » le pays et de soutenir des groupes hostiles à l’État.
Selon Le Figaro, « cette convocation ferait suite à la diffusion d’un documentaire, la semaine dernière, à la fois sur la chaîne de télévision officielle et sur AL24, la chaîne d’information continue publique. On y apprenait que les services de renseignement algériens avaient déjoué un complot orchestré par les services de renseignement français visant à déstabiliser l’Algérie ».
Selon le pouvoir algérien, la DGSE française, via l'ambassade de France, aurait demandé à un Algérien de 35 ans, présenté comme un ancien membre de Daech en Syrie et en Irak, revenu en Algérie et ayant purgé une peine de trois ans de prison, « de se rendre au Niger, de se rapprocher des radicaux à Alger, de fournir des informations sur les caméras de surveillance et les patrouilles de police en civil, mais aussi de « former un groupe terroriste avec ses ex-codétenus à Alger » en vue d’organiser des attentats sur le sol algérien ».
D'où le mécontentement d'Alger et la convocation de l'ambassadeur auquel il aurait été précisé que l’Algérie « n’acceptera plus les pratiques et les actes de chantage émanant des autorités françaises et des cercles qui collaborent avec elles, notamment les lobbys et les factions de l’extrême droite », selon le quotidien arabophone El Khabar, qui ajoute : « La patience de l’Algérie a ses limites et son terme. L’Algérie se réserve pleinement le droit de répondre si ces actions persistent. »
Alger reprocherait aussi des « réunions fréquentes organisées dans les locaux diplomatiques français en Algérie avec des individus notoirement hostiles aux institutions de l’État ».
À l’origine de la crise diplomatique entre Alger et Paris : la reconnaissance par Emmanuel Macron de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental le 30 juillet dernier, suivie par la décision de l’Algérie de retirer « avec effet immédiat » son ambassadeur en France.
Regain de tensions entre la France et le Niger
Des dizaines de manifestants ont envahi les rues de Niamey, capitale du Niger, ces derniers jours, en réponse à l’appel lancé par des organisations de la société civile.
Cette mobilisation fait suite à une déclaration commune de plusieurs associations et groupes civiques, dénonçant des tentatives présumées de déstabilisation dont le pays serait la cible.
Le contexte de cette manifestation est marqué par l’arrestation récente d’un ressortissant français à Niamey, accusé d’espionnage et soupçonné d’appartenir à la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), les services de renseignement français. Cet incident a amplifié les tensions et ravivé les soupçons envers des ingérences extérieures. Les autorités nigériennes affirment que cet incident apporte de nouvelles preuves des tentatives de déstabilisation françaises dans la région.
Les manifestants appellent les autorités militaires à intensifier les efforts pour assurer le développement militaire et économique du pays. L’objectif est clair : garantir que le Niger ne soit plus vulnérable à des ingérences étrangères ou à une éventuelle recolonisation.
Des documents sensibles et des informations présumées appartenant à la DGSE auraient également été saisis, selon la télévision nationale nigérienne RTN. Ces éléments s’ajoutent à une série d’accusations déjà formulées par le gouvernement de transition dirigé par le général Abdourahamane Tiani.
Depuis juillet 2023, et le départ du président Mohamed Bazoum, allié de longue date de Paris, les relations entre la France et le Niger se sont considérablement détériorées. Niamey accuse Paris de mener des opérations secrètes visant à restaurer son influence, notamment à travers des bases arrière situées dans des pays voisins comme le Nigeria et le Bénin.
Les médias nigériens et les alliés du Niger dans la région comme le Mali et le Burkina Faso affirment que la France utiliserait des moyens clandestins pour soutenir des groupes armés ou infiltrer le territoire de ces pays. Ces actions, qualifiées de « guerre hybride », combineraient des campagnes de désinformation et des opérations sur le terrain.
Lors d’une audition devant la commission défense de l'Assemblée nationale, Jean-Marie Bockel, ancien secrétaire d'État à la coopération et envoyé spécial du président français Emmanuel Macron en Afrique, a révélé que Paris avait envisagé une intervention militaire au Niger après le coup d'État de juillet 2023.
Cité par le média panafricain Mondafrique, l’envoyé spécial de Macron a affirmé que la France avait l’intention de déployer en urgence 2000 soldats français à Abidjan en prévision d'une opération militaire contre Niamey.
Espions français en Afrique de l’Ouest: une opération secrète démasquée
Le média ouest-africain AES Info a révélé le 28 octobre qu’une « opération secrète » menée par la France a été démasquée au Sahel. Le média dit avoir identifié des agents français et affirme que Paris entend déstabiliser les trois pays alliés.
Le média, créé à l'initiative des pays de l’Alliance des États du Sahel (AES), c’est-à-dire le Burkina Faso, le Mali et le Niger, dévoile les noms de personnes qu’il identifie comme des agents et informe également de la construction de camps militaires français dans la région.
Sont ensuite énumérés les noms de Français qui auraient été identifiés comme travaillant au Sahel sous fausse identité à la frontière béninoise ou encore au Tchad et au Nigéria. Ces agents auraient, selon AES Info, mis en place un réseau complexe, utilisant de fausses ONG comme couverture pour leurs activités.
Le média les accuse par ailleurs d’avoir fourni du matériel militaire et de communication à des organisations terroristes notamment Boko Haram. Leur activité consisterait également à financer des groupes armés pour que ceux-ci s’installent dans des zones critiques et provoquent des crises humanitaires, permettant ainsi à des « ONG fictives d'intervenir et de fournir une couverture logistique ».
Le documentaire présenté par l’AES explique en outre que la France construirait deux camps au Nigeria, à Guigani et Garingata, où « seront approvisionnés » en armement les « terroristes de la forêt » de Sarma puis ceux de la zone des trois frontières. Enfin une autoroute logistique de Kandi à Sokotto aurait été prévue dans le but d’attaquer simultanément des zones dans les trois pays de l’AES.
Ces tensions s’inscrivent dans un contexte où la France peine à maintenir sa position dans la région. L’affaire des agents de la DGSE présumés illustre une rupture grandissante entre Paris et les pays sahéliens qui cherchent à affirmer leur indépendance stratégique et politique. Le Niger, soutenu par ses alliés du Mali et du Burkina Faso, semble déterminé à contester l’influence française.
Ces évolutions marquent un changement fondamental dans les relations entre la France et ses anciennes colonies en Afrique parallèlement à la montée en puissance de dirigeants locaux souverainistes, et s'ajoutent aux retraits militaires du Mali, du Burkina Faso et du Niger à la suite des coups d'État survenus dans ces trois pays au cours des dernières années.
Le 6 juillet, le Niger, le Burkina Faso et le Mali ont formé la confédération « l'Alliance des États du Sahel » (AES), dans la continuité d'un pacte de défense mutuelle signé en septembre 2023. L'AES est fondée pour contrer l’influence de la CEDEAO, une organisation que ces trois pays jugent instrumentalisée par l’Occident et plus particulièrement par la France, ex-puissance coloniale.
L’Occident face au vent du souverainisme africain
L'Occident a étalé sa cupidité et son arrogance sur le continent africain depuis des siècles, laissant derrière lui un sillage de destruction, de souffrance et de mort. Les chaînes de l'esclavage, les mitrailleuses de la colonisation et les mensonges du néocolonialisme ont tous contribué à réduire l'Afrique à un état de dépendance et de misère. Aujourd'hui, les Africains se réveillent et refusent de continuer à être les victimes silencieuses de l'impérialisme occidental, dénonçant ainsi les crimes de l'Occident et réclamant justice pour les peuples africains.
L’héritage colonial en Afrique constitue un fardeau persistant, résultant de siècles de domination européenne qui ont exploité les ressources naturelles tout en imposant langues, cultures et systèmes politiques étrangers. Cet héritage a laissé des frontières artificielles engendrant fragilité et instabilité étatiques, et a placé les économies africaines sous une dépendance prononcée envers l’Occident, avec des ressources locales régulièrement exploitées au profit de multinationales sans bénéfices pour les populations locales.
Les politiques économiques imposées par des institutions internationales comme le FMI et la Banque mondiale accentuent pauvreté et inégalités. Parallèlement, l’ingérence occidentale dans les affaires politiques africaines favorise la perpétuation de régimes autoritaires, provoquant une déstabilisation régionale et montée en puissance de milices.
En réponse, une résistance monte en puissance, portée par des Africains réclamant souveraineté et dignité à travers une véritable décolonisation. Le cas des dirigeants de l’Alliance des États du Sahel (AES) est très illustratif. Les jeunes, en particulier, utilisent les réseaux sociaux pour catalyser ce mouvement.
La France a trop longtemps conservé ses colonies, laissant derrière elle un mauvais souvenir. Dans le même temps, la présence militaire française en Afrique a commencé à décliner rapidement sous le président français, Emmanuel Macron. En 2020, il avait rencontré les chefs de cinq pays du Sahel. Et parmi ces cinq, le seul qui reste au pouvoir est le président mauritanien.
Ainsi, la révolte africaine contre l’Occident, riche et complexe, trouve ses racines dans cet héritage colonial, une exploitation économique persistante et une manipulation politique constante, révélant un besoin urgent de restaurer la souveraineté africaine.
Ghorban-Ali Khodabandeh est journaliste et analyste politique iranien basé à Téhéran.
L'Iran rejette les accusations de la Ligue arabe et affirme son désir de parvenir à la stabilité en Syrie
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a rejeté les accusations de la Ligue arabe contre le pays, citant plusieurs raisons pour lesquelles Téhéran souhaite le rétablissement de la stabilité en Syrie.
Araghchi a fait ces remarques dans un message en arabe sur son compte X, vendredi 27 décembre, en réponse au dernier communiqué publié par la Ligue arabe accusant faussement l'Iran d'ingérence dans les affaires de la Syrie.
« Comme vous, nous souhaitons également la stabilité, le calme et le rejet du chaos et des troubles en Syrie pour des raisons très claires », a-t-il écrit en s'adressant aux membres de la Ligue arabe, avant d'énumérer neuf raisons à cet égard.
Il a déclaré que la préservation de l’intégrité territoriale de la Syrie, la sécurité de tous les groupes ethniques et religieux, le caractère sacré des sanctuaires et des lieux saints ainsi que la limitation de la possession d’armes illégales, comptent au nombre des questions importantes pour l’Iran, qui exige le rétablissement de la sécurité dans le pays arabe.
Rejeter « toute forme d'intervention étrangère sous quelque prétexte que ce soit », empêcher la Syrie de devenir un « fief pour le terrorisme » et s'assurer que la Syrie ne représente pas une menace pour les voisins et la région sont les trois autres raisons citées par le ministre iranien.
M. Araghchi a souligné que la stabilité est nécessaire en Syrie pour « empêcher davantage d'aventurisme et de politiques expansionnistes dangereuses de la part d'Israël » et « pour enfin former un gouvernement inclusif » dans ce pays.
Le chef de la diplomatie iranienne a également mis en garde contre les tentatives d'incitation au conflit et de détournement de l'attention publique vers des « menaces irréalistes ».
Les objectifs de ceux qui incitent au conflit sont de « légitimer l'occupation continue de certaines parties du territoire syrien, en particulier par Israël et les États-Unis, de justifier l'ingérence étrangère dans les affaires intérieures de la Syrie, de priver certains couches de la population syrienne de participer à la détermination de leur propre destin et de réaliser leurs désirs en imputant la responsabilité des problèmes du pays à des facteurs extérieurs ».
« Pour traverser la période turbulente actuelle dans la région, il faut faire preuve de rationalité, de participation et de coopération et éviter l'agitation des conflits et des intérêts temporaires », a souligné M. Araghchi.
« La République islamique d’Iran partage l'idée d'autres pays de la région sur une transition pacifique et sûre vers la formation d’un gouvernement inclusif avec la participation de tous les courants, ethnies et religions en Syrie et est prête à contribuer à atteindre les objectifs susmentionnés », a-t-il déclaré.
Des poursuites judiciaires sont possibles contre les États-Unis et l'Allemagne, qui fournissent 99 % des armes d'Israël (ONU)
Le rapporteur spécial des Nations unies sur les droits de l'homme et la lutte contre le terrorisme a déclaré que des poursuites judiciaires pourraient être engagées contre les États-Unis et l'Allemagne, car ils fournissent 99 % des armes d'Israël.
Notant qu'il existe un « très petit nombre » de pays qui fournissent actuellement des armes à Israël, Ben Saul a déclaré qu'environ 69 % des armes et des munitions mis à la disposition d’Israël sont fournies par les États-Unis et environ 30 % par l'Allemagne.
« Chaque pays a le devoir, en vertu du droit international, de veiller à ne pas fournir d’armes à un autre pays où ces armes seraient utilisées pour commettre des violations du droit international humanitaire », a-t-il affirmé.
Le Yémen lance une nouvelle attaque de missiles contre Israël
Un missile balistique lancé en provenance du Yémen a déclenché, ce samedi 28 décembre, les sirènes d'alerte dans des dizaines de villes de la région de Qods occupée ainsi que du sud du Néguev.
Le service d'intervention d'urgence israélien Magen David Adom (MDA) a annoncé qu'une personne était dans un état de choc après l’attaque de missiles, selon la chaîne d'information israélienne Channel 12.
L'armée israélienne a prétendu que ses systèmes de missiles anti-aériens avaient intercepté et abattu le projectile avant qu'il ne s'envole dans le ciel des territoires occupés.
Ce tir de missile yéménite est intervenu quelques heures après que la coalition navale américano-britannique a lancé une nouvelle frappe aérienne sur la capitale yéménite, Sanaa, vendredi soir, ciblant la 1e division blindée de la ville.
La chaîne de télévision yéménite Al-Masirah a rapporté que la frappe aérienne a secoué toute la ville et que les ambulances roulaient avec leurs sirènes alors qu’elles se précipitaient vers le site ciblé.
Les autorités yéménites n’ont pas encore divulgué d’informations concernant d’éventuelles pertes.
Gaza : l'agression d’Israël contre les hôpitaux est une violation flagrante du droit international (ex-responsable onusien)
Un ancien responsable des Nations unies a déclaré que la poursuite de l'agression de l’armée du régime israélien contre les installations médicales, y compris les hôpitaux, dans la bande de Gaza constituait une « violation flagrante » du droit international.
Lex Takkenberg, avocat international et ancien haut responsable de l'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), a affirmé ce vendredi 27 décembre au micro de la chaîne de télévision qatarie Al Jazeera qu’en vertu du droit international humanitaire, les installations médicales et les écoles « doivent être respectées». « Elles ne doivent pas faire l’objet d’une perquisition, d’une attaque ou de toute autre forme d’interférence », a-t-il indiqué.
États-Unis : le nombre de sans-abri a augmenté de 18% en 2024 en raison de la crise du coût de la vie
Les données officielles aux États-Unis montrent que le nombre de sans-abri a augmenté de 18 %, atteignant un record au cours de l'année en cours.
Le département américain du Logement et du Développement urbain (HUD) a déclaré dans un nouveau rapport publié vendredi que plus de 771 000 personnes étaient sans abri à travers le pays.
Il s’agit notamment des personnes vivant dans la rue et de celles séjournant dans des refuges d’urgence et des logements de transition, selon un recensement annuel effectué au cours d’une seule nuit de janvier 2024.
Ce chiffre n’inclut pas les Américains qui séjournent chez un ami ou un membre de leur famille parce qu’ils n’ont pas de logement.
« L'aggravation de la crise nationale du logement abordable, la hausse de l'inflation, la stagnation des salaires parmi les ménages à revenus moyens et faibles et les effets persistants du racisme systémique ont poussé les systèmes de services aux sans-abri jusqu'à leurs limites », peut-on lire dans le rapport du HUD.
Le rapport cite l’aggravation de la crise du logement abordable, associée à une inflation croissante et à une stagnation des salaires.
Les États-Unis sont aux prises avec une crise des sans-abri depuis des années, ce qui a donné lieu à la création de camps de tentes dans de nombreuses villes du pays.
Les Afro-Américains représentent 37 % de toutes les personnes sans abri aux États-Unis.
Les expulsions à l’échelle nationale ont régulièrement augmenté depuis l’automne 2021, lorsque le moratoire national sur les expulsions a pris fin.
Fin 2022, l’aide d’urgence au loyer du gouvernement fédéral a également pris fin. Entre 2020 et 2022, le nombre de personnes qui se sont retrouvées sans abri pour la première fois a augmenté de 30 %, selon les données du HUD.
Les experts affirment que la pauvreté, les problèmes de santé mentale et la crise du logement ont intensifié le problème des sans-abri aux États-Unis.
Diane Yentel, présidente et directrice générale de la National Low Income Housing Coalition des États-Unis, a déclaré que les locataires qui étaient autrefois « logés de manière stable » ont été contraints de réintégrer « un marché immobilier brutal, avec des loyers qui montent en flèche et une forte inflation ».
Le PAM avertit que la faim est partout à Gaza en raison de l'agression israélienne
Le Programme alimentaire mondial des Nations Unies (PAM) affirme qu'il n'est actuellement en mesure de livrer qu'environ un tiers de la nourriture nécessaire pour aider les Palestiniens affamés à Gaza, car Israël empêche les missions humanitaires d'atteindre le territoire sous blocus.
Le PAM a déclaré, ce vendredi 27 décembre, sur les réseaux sociaux que l'agence n'était en mesure d'apporter qu'environ un tiers de la nourriture dont elle a besoin pour soutenir les Palestiniens affamés à Gaza.
L'organisme d'aide alimentaire de l'ONU a également appelé à un accès sûr et durable pour acheminer une aide vitale à Gaza avant de souligner la nécessité d'un cessez-le-feu dans le territoire assiégé.
Cette situation survient alors que l’acheminement de l’aide humanitaire essentielle à Gaza a chuté à son plus bas niveau depuis un an le mois dernier, malgré les avertissements des experts selon lesquels une famine est probablement imminente.
Le Yémen frappe l’aéroport international Ben Gourion avec un missile balistique
Les forces armées yéménites ont annoncé avoir lancé une attaque de missile balistique sur l'aéroport Ben Gourion près de Tel-Aviv en Palestine occupé, un jour après qu'Israël a lancé plusieurs attaques à travers le Yémen, y compris contre l'aéroport de Sanaa.
« Le Yémen a ciblé avec succès l’aéroport Ben Gourion avec un missile balistique hypersonique Palestine-2 dans le cadre d’une opération spécifique », a annoncé le porte-parole des forces armées yéménites, Yahya Saree, ce vendredi 27 décembre.
Saree a ajouté que les forces armées du pays ont également frappé une cible stratégique dans la région occupée de Jaffa.
Les vols ont été suspendus dans l’aéroport Ben Gourion après l'attaque de missile yéménite au cours de laquelle plusieurs colons israéliens ont été blessés, a-t-il poursuivi.
En outre, les forces armées yéménites ont pris pour cible le navire Santa Ursula en mer Oman près du port Socotra.
Le porte-parole des forces armées yéménites a souligné que « l'agression israélienne ne fera qu'accroître la détermination du grand peuple yéménite à continuer son appui au peuple palestinien ».
Jeudi, l’armée israélienne a confirmé avoir frappé l’aéroport international de Sanaa, et des infrastructures, selon elle, militaires dans les ports de Hudaydah, de Salif et de Ras Kanatib, sur la côte ouest du Yémen. Les centrales électriques de Hezyaz et de Ras Kanatib ont également font l’objet d’attaques israéliennes.
Trois personnes ont été tuées à l'aéroport de Sanaa et trois personnes à Hudaydah, et plus de 40 autres blessées lors des attaques israéliennes, selon l'agence de presse yéménite Saba.