تقي زاده

تقي زاده

À l’occasion de la Journée nationale de la marine, le Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, a reçu en audience, ce mercredi 27 novembre, les commandants de la marine de la République islamique d’Iran.

Lors de cette rencontre, le Leader de la Révolution islamique a appelé à davantage de travail pour renforcer les capacités de combat et de dissuasion des forces armées iraniennes.

Considérant la force navale comme un élément vital et décisif des forces armées, l’Ayatollah Khamenei a félicité la marine iranienne pour ses capacités opérationnelles, ses acquis en matière de renseignement ainsi que ses innovations.

« Il est impératif que les forces armées, en particulier la marine, se concentrent sur l’amélioration de la préparation et le renforcement des capacités de combat », a précisé le Leader de la Révolution islamique.

« La première tâche des forces armées est de prévenir toute sorte d’attaques de l’ennemi. Par conséquent, vous devez mettre en valeur la puissance de combat du pays aux yeux des adversaires de l’Iran de telle manière qu’ils prennent conscience que toute confrontation entraînera des coûts importants », a souligné l’Ayatollah Khamenei.

Ces dernières années, les experts et ingénieurs militaires iraniens ont réalisé des progrès significatifs dans la fabrication d’une large gamme d’équipements locaux, rendant les forces armées autosuffisantes.

Les responsables iraniens ont déclaré que la République islamique d’Iran ne céderait pas à la pression occidentale pour cesser de renforcer ses capacités militaires, y compris sa puissance de missiles, qui sert uniquement à la défense et à la dissuasion.

Ils mettent l’accent sur le fait que les capacités de défense de l’Iran ne feront jamais l’objet de négociations.

Voici les images de la rencontre du Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, avec les commandants de la marine iranienne, mercredi 27 novembre 2024, à Téhéran. © Khamenei.ir

 

L’Iran a commencé à injecter du gaz dans ses centrifugeuses avancées à la suite d’une récente résolution anti-iranienne adoptée par le Conseil des gouverneurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), a fait savoir le chef de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique (OIEA).

« Nous avons commencé à injecter du gaz dans plusieurs milliers de centrifugeuses avancées et à les mettre en service dans le cadre des plans visant au développement du programme nucléaire », a déclaré Mohammad Eslami aux journalistes en marge d’une séance hebdomadaire du cabinet, mercredi 27 novembre à Téhéran.

« La République islamique d’Iran a toujours montré qu’elle privilégiait l’interaction, mais elle ne reculera jamais face à la force, à la pression et au comportement illégal et illicite de l’autre partie », a précisé Mohammad Eslami.

Affirmant que le programme nucléaire iranien a des objectifs quantitatifs et qualitatifs totalement clairs et pacifiques, Mohammad Eslami a averti : « S’ils [les pays occidentaux] veulent ignorer les objectifs liés au PGAC et leurs propres obligations, et exercer unilatéralement une pression sur l’Iran en inventant des excuses et en lançant des accusations, ils recevront une réponse qui se retournera contre eux ».

 

Le Syndicat des rédacteurs de la presse libanaise a condamné dans les termes les plus fermes l’attaque israélienne contre des journalistes dans le sud du Liban, en violation du cessez-le-feu.

L’attaque a été menée quelques heures après l’entrée en vigueur, ce mercredi 27 novembre, d’un cessez-le-feu entre le régime israélien et le mouvement de résistance libanais Hezbollah.

Les troupes israéliennes ont ouvert le feu sur un groupe de journalistes qui couvraient le retrait de celles-ci et le retour prévus des déplacés dans la ville de Khiam.

Joseph al-Qassifi, le président du syndicat, y a réagi en déclarant que cette attaque s’inscrivait dans le cadre des crimes commis par Israël contre les journalistes depuis octobre 2023.

À noter que durant cette période, le régime sioniste a tué au moins 12 reporters et cameramen dans le Liban.

L’armée libanaise a fermé toutes les entrées de Khiam alors que les forces israéliennes continuent de maintenir leur présence.

En outre, selon certaines sources d’informations, les troupes israéliennes ont ouvert le feu sur plusieurs villages du sud du Liban après le cessez-le-feu.

Selon le site d’information Al-Akhbar, des obus de mortier ont été tirés près de la ville d’Odaisseh et dans le centre de Meiss al-Jabal, deux villages situés à la frontière. En plus, des coups de feu ont été tirés près de Markaba, un autre village frontalier.

 

Plus d’une dizaine de personnes ont été tuées lors des frappes aériennes menées par des avions de guerre israéliens contre une école, qui servait d’abri aux personnes déplacées, et un immeuble d’habitation dans le nord de la bande de Gaza.

Des sources médicales locales ont indiqué que 10 Palestiniens, dont trois enfants, ont été tués, ce mercredi 27 novembre, dans une attaque aérienne israélienne contre l’école Al-Tabi’een.

Des témoins oculaires, quant à eux, ont déclaré que des avions de guerre israéliens ont frappé, à l’aube, l’école transformée en abri, faisant des morts et des blessés parmi les déplacés.

Des opérations de recherche sont en cours pour retrouver des personnes coincées sous les décombres, ont ajouté les témoins.

Le groupe antiterroriste irakien Kataeb Hezbollah a salué l’accord de cessez-le-feu entre Israël et le Liban, affirmant que la trêve aurait été impossible sans la fermeté des combattants du mouvement de résistance libanais Hezbollah.

Les Kataeb Hezbollah (Hezbollah irakien) ont fait ces remarques dans un communiqué publié ce mercredi 27 novembre, quelques heures après l’entrée en vigueur officielle d’un cessez-le-feu entre Israël et le Liban, mettant un terme à près de 14 mois de combats entre les deux parties.

Le Hezbollah irakien a ajouté que la décision « était, sans aucun doute, purement libanaise », soulignant cependant qu’une pause dans les activités de l’un des groupes de résistance de la région n’affaiblirait pas l’unité du Front de la Résistance.

« Au contraire, de nouvelles parties se joindront, renforçant le Front de la Résistance pour affronter les ennemis d’Allah, de Son Messager et des croyants », a ajouté le groupe.

Les Kataeb Hezbollah ont également considéré les États-Unis comme « un partenaire de l’entité sioniste dans tous ses crimes perfides de meurtre, de destruction et de déplacement », soulignant que « l’entité devra payer le prix de ces crimes tôt ou tard ».

 

Le cessez-le-feu entre le Liban et Israël entre officiellement en vigueur, mettant fin à des mois de combats et d’agression israélienne contre le pays.

Un cessez-le-feu entre le régime israélien et le Liban est officiellement entré en vigueur, mercredi 27 novembre, à 4 heures du matin (heure locale), en vertu de l’accord convenu plus tôt mardi soir entre le régime et le Hezbollah.

Mardi, le président américain Joe Biden a annoncé que « les gouvernements d’Israël et du Liban ont accepté une proposition visant à mettre fin à la guerre », qualifiant cette évolution de « bonne nouvelle ».

Il a déclaré qu’il s’était entretenu avec les Premiers ministres du régime israélien et du Liban et qu’il était « heureux d’annoncer que leurs gouvernements ont accepté la proposition des États-Unis de mettre fin au conflit dévastateur entre Israël et le Hezbollah ».

 

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a salué l’accord de cessez-le-feu entre le Hezbollah et Israël, réitérant le soutien indéfectible de la République islamique au gouvernement, au peuple et à la Résistance islamique au Liban.

Esmaïl Baghaï a réitéré dans une déclaration ce mercredi 27 novembre le « soutien ferme de l’Iran au gouvernement, au peuple et à la Résistance islamique au Liban », affirmant que Téhéran a longtemps souligné la nécessité d’une cessation immédiate de l’agression israélienne à Gaza et au Liban, et déployé des efforts diplomatiques considérables au cours des 14 derniers mois pour atteindre cet objectif.

Le diplomate iranien a noté que les politiques bellicistes et les atrocités de l’entité sioniste, avec le soutien total des États-Unis et de certains pays européens, ont entraîné la mort de près de 50 000 innocents à Gaza et au Liban. À cela a'ajoutent plus de 110 000 blessés et plus de 3,5 millions de déplacés palestiniens et libanais ainsi que les infrastructures essentielles largement détruites.

Ces derniers mois, Israël a intensifié ses frappes sur la Syrie, en violation du droit international et de la souveraineté de ce pays.

L’agence de presse syrienne SANA a rapporté mardi une agression israélienne contre trois zones frontalières avec le Liban à savoir, le passage d’Al-Arida, dans la province de Tartous, et les passages de Daboussiyeh et de Jussiyeh, dans la province de Homs.

Le ministre libanais des Transports, Ali Hamieh, a déclaré que l’armée israélienne avait bombardé pour la première fois les trois postes-frontières nord du Liban avec la Syrie.

Les frappes aériennes ont eu lieu peu de temps après l’annonce d’un accord de cessez-le-feu entre Israël et le Liban.

Le Croissant-Rouge syrien a déclaré qu’un volontaire avait été tué à la suite de l’attaque, qui a également fait plusieurs blessés parmi les volontaires.

Le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi a déclaré que l’Iran allait activer plusieurs milliers de centrifugeuses avancées fabriquées localement en réponse à la récente résolution de l’organisme de surveillance nucléaire des Nations Unies contre le pays.

Le chef de la diplomatie iranienne a fait ces remarques lors d’une rencontre avec son homologue espagnol José Manuel Albares Bueno, en marge d’une réunion de l’Alliance des civilisations des Nations Unies (UNAOC) dans la ville de Cascais, dans le sud-ouest du Portugal, mardi.

Araghchi a déclaré que la mesure de rétorsion devait intervenir en réaction à la présentation par le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne de la résolution soutenue par les États-Unis au Conseil des gouverneurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et à l’adoption de la résolution par l’organisme, qui a eu lieu vendredi.

La paix en Asie de l’Ouest sera impossible sans la fin de l’occupation et de l’apartheid israéliens, selon le ministre iranien des Affaires étrangères.

Selon le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araqchi, le recouvrement du droit des Palestiniens à l’autodétermination et la fin de l’occupation et de l’apartheid israéliens sont indispensables pour parvenir à la paix dans la région de l’Asie de l’Ouest et dans le monde.

S’adressant au 10e Forum mondial de l’Alliance des civilisations des Nations unies (UNAOC) à Cascais au Portugal, Abbas Araqchi a évoqué la catastrophe humaine à Gaza, critiquant vivement l’inaction des institutions internationales pendant quatorze mois de crimes continus commis par le régime sioniste.

« Les crimes et la barbarie du régime sioniste ont mis la communauté internationale à rude épreuve ; or, les institutions internationales telles que le Conseil de sécurité des Nations unies, la Cour internationale de justice et la Cour pénale internationale n’ont pas rempli leurs responsabilités fondamentales face aux graves violations du droit international et des droits de l’homme », a-t-il déclaré.