
تقي زاده
Le 25 du mois Shawal, l’anniversaire de la mort en martye de l’Imâm Jafar as-Sadeq (p),
Le 25 du mois Shawal est l’anniversaire de la mort de l’Imâm Jafar as-Sadeq (p), Le 6e Imam du descendant du Messager de Dieu(sawas). Il a été ouvert vis-à-vis de tous les Musulmans, et de tous les hommes. Il a porté l’Islam pour l’introduire dans toute raison afin de rationaliser les hommes par l’Islam ; pour l’introduire dans tous les cœurs afin d’ouvrir les cœurs par l’Islam ; pour l’introduire dans toute la vie afin de conduire les hommes sur la ligne de l’Islam.
L’Imâm (p) était une grande encyclopédie. Les Musulmans n’ont fait face à aucun événement ou à aucun problème, qu’ils fussent en rapport avec l’histoire ou avec l’avenir, sans que l’Imâm (p) n’en donnât un avis, un hadîth ou une direction à suivre. Il sentait, à partir de son statut en tant qu’Imam, que l’Imâmat -qu’il fût officiel ou en dehors du cadre officiel- est un dépôt de la Prophétie et que le devoir de l’Imam est de répandre l’Islam tel qu’il est proposé par le Coran à travers la récitation, l’interprétation et la lumière qui éclaire les raisons des hommes et leurs cœurs. Il voulait aussi répandre la Sunna Prophétique telle qu’elle a été rapportée du Messager de Dieu (P) de manière authentique.
Comme l’a fait l’Imam as-Sadeq(p), tous les autres Imams (p) parlaient du Messager de Dieu (P) pour montrer aux gens qu’ils ne sont pas des simples Imams qui pratiquaient l’ijtihâd, qui peuvent être dans le vrai ou commettre des erreurs comme les autres imams des Musulmans. Ils voulaient prouver aux gens que leur Imâmat est issu, sous tous ses aspects, de la lumière de Dieu et de Son Prophètes (P). En parlant de n’importe quelle question en rapport avec la vie des gens ou avec les concepts de l’Islam, ses doctrines et ses valeurs, l’Imam as-Sadeq(p) disait « Mes paroles sont celles de mon père, Muhammad al-Bâqir. Les paroles de mon père sont celles de mon grand-père, ‘Alî Ibn al-Hussein. Les paroles de mon grand-père sont celles d’Al-Hussein. Les paroles d’Al-Hussein sont celles d’ Al-Hassan. Les paroles de al-Hassan sont celles de ‘Alî. Les paroles de ‘Alî sont celles du Messager de Dieu. Les Paroles du Messager de Dieu sont celle de Jabrâ’îl. Les paroles de Jibrîl sont celles de Dieu, à Lui la Grandeur et la Gloire ».
Un poète a dit à ce propos :
« Sois le partisan de ceux dont les paroles sont :
‘Notre grand-père tient de Jibrîl qui le tient du Créateur !’».
Ce sont ces faits qui expliquent l’infaillibilité des Imams appartenant à la Famille du Prophète (P). Ils sont infaillibles dans tout ce qu’ils ont dit et tout ce qu’ils ont fait. Car, après la lumière qui a jailli du Livre de Dieu et de la Sunna de Son Prophète, ils sont la lumière qui éclaire le chemin des hommes. Leurs paroles sont vraies et leurs hadîths sont sincères.
Les éléments de l’ordre moral chez l’Imam as-Sadeq(p)
Dans toute son œuvre morale, l’Imam as-Sadeq(p) se proposait de fonder un ordre moral islamique en relation avec l’homme en tant qu’individu et avec la conduite de la société toute entière. Cela est manifeste dans ses propres hadîths comme dans les hadîths rapportés du Messager de Dieu (P). Nous appelons donc tous ceux qui possèdent une culture islamique, surtout dans le domaine de la méthode morale islamique, à étudier l’ordre moral mis au point par l’Imam as-Sadeq(p).
Les Musulmans ont tant perdu lorsqu’ils ont exclu les Imams appartenant à la famille du Prophète, les remplaçant par d’autres personnes qui ne possédaient ni la savoir ni l’infaillibilité. Si les Imams appartenant à la Familles du Prophète (P) avaient pris en main le pouvoir, ils auraient pu, à l’exemple du Messager de Dieu (P), construire une société morale, humaine, susceptible de s’élever à un niveau que les autres ne pourraient pas atteindre par les moyens de leur culture ordinaire.
Recueillons ensemble certaines des paroles de l’Imam as-Sadeq(p) en ce qui concerne la question morale
« Trois personnes sont les plus proches de Dieu, à Lui la Grandeur et la Gloire, jusqu’à la fin du Jugement dernier : Le premier est celui qui, puissant, ne se laisse pas pousser par sa colère à traiter injustement ceux qui sont moins puissants que lui. Le deuxième est celui qui, invité à juger entre deux hommes, le fait sans prendre parti pour l’un ou pour `l’autre ne serait-ce que de la valeur d’un grain d’orge. Et le troisième est celui qui dit la vérité dans et contre son intérêt », se conformant ainsi à l’enseignement de Dieu lorsqu’Il dit : ((Vous qui croyez, assumez l’équité, témoignez de Dieu, fût-ce à l’encontre de vous-mêmes)) (Coran IV, 135).
Un autre hadîth rapporté de l’Imam as-Sadeq(p) par l’un de ses compagnons du nom d’al-Hassan al Bazzâz dit :
« Abû ‘Abdullah m’a dit : ‘Ne veux-tu pas que je te dise quelle est la chose la plus difficile que Dieu a imposée à Ses créatures : Que tu te juges toi-même pour rendre justice aux autres ; que tu traites ton frère de la même manière que tu te traites toi-même et que tu te rappelles de Dieu dans toutes les situations. Certes je dis : ‘Louange à Dieu, il n’y a pas de dieu autre que Dieu et Dieu est le plus grand’, mais bien que ce que je dis soit vrai, le fait de se rappeler de Dieu dans toutes les situations reste plus importante car il exige de nous de la volonté et de la piété’».
La piété et la justice
L’Imam as-Sadeq a dit : « Dieu a révélé à Adam (p) : ‘Je vais rassembler pour toi les mots en quatre’. - Lesquels ? A-t-il répondu. Dieu lui a dit : ‘Un mot pour Moi, un mot pour toi, un mot entre Moi et toi et un mot entre toi et les gens’. Adam a dit : ‘Seigneur ! Explique-toi. Alors, Dieu a dit : ‘Le mot qui est pour Moi c’est que tu m’adores sans rien M’associer. Le mot qui est pour toi est que Je te récompense pour ton action au moment où tu auras le plus besoin de Moi. Le mot qui est entre Moi et toi est que tu m’évoques et Je te réponds. Quant au mot qui est entre toi et les gens est que tu acceptes pour les gens ce que tu acceptes pour toi-même, et que tu détestes pour eux ce que tu détestes pour toi-même ». Comme on le sait, Adam (p) était un prophète et la prophétie a été donnée aussi à ses fils. Envoyé par Dieu à cette toute petite société, il devait œuvrer pour obtenir la récompense en traitant les autres comme il le fait pour lui-même. Récompense précieuse dans la mesure où il en aura le plus besoin ((Le Jour où ni bien ni fils a rien ne serviront, mais seulement de venir à Dieu d’un cœur intègre)) (Coran XXVI, 88-89).
Critiquant ce que font les gens lorsqu’ils reprochent en générale aux puissant le fait de traiter les autres injustement, mais ils le font eux-mêmes à l’égard de ceux qui sont moins puissants qu’eux, l’Imam as-Sadeqa dit : « Craignez Dieu et soyez justes. Donnez à chacun ce que vous lui devez du moment où vous reprochez aux autre leur manque de justice ».
Ces paroles de l’Imam Ja’far as-Sadeq (p) éclairent la raison, ouvrent le cœur, dirigent l’homme sur la bonne voie et construisent, pour les Musulmans, une société de justice et d’humanisme. C’est ce que nous devons apprendre du Livre de Dieu, de la Sunna de Son Prophète (P) et des Hadîths des Imams appartenant à la Famille du Prophète (p). Que la paix soit sur l’Imam Ja’far as-Sadeq(p), le jour où il est né, le jour où il est mort et le jour où, vivant, il sera ressuscité.
Raid israélien contre la Syrie, un objet volant fait crash au large de Chypre
Ce lundi 1er juillet, peu après que les défenses anti-aériennes syriennes eurent été activées pour repousser la frappe au missiles israélienne contre des cibles militaires et civiles à Homs, à Damas et sur les frontières avec le Liban, des sources chypriotes ont fait part du crash d’un "objet volant non identifié" dans le ciel de Chypre septentrionale. Les autorités locales pensent qu'il pourrait s'agir d'un missile raté ou mieux d'un avion de combat israélien qui aurait reçu d'un tir de la DCA. Vu les liens entre Nicosie et Tel-Aviv il est fort possible que Chypre s'en tienne à la première version mais la vérité risque de ne pas être découverte dans la mesure où rien n'est plus dévastateur pour Israël que le fait d'avoir à reconnaître le crash de l'un de ses chasseurs en plein ciel de la Méditerranée par un S-200 syrien!
Un objet non identifié s'est écrasé et a explosé dans la nuit de dimanche à lundi 1er juillet dans le nord de Chypre au moment où des avions israéliens menaient des frappes contre la Syrie.
Une explosion massive a secoué la République turque de Chypre septentrionale et a provoqué un important incendie. L'explosion s'est produite dans la région de Tachkent, à une vingtaine de kilomètres de Nicosie, et a été entendue à de nombreux kilomètres à la ronde.
Les images de la scène montrent une flamme intense et beaucoup de débris éparpillés dans la région. Les autorités locales ont immédiatement commencé à enquêter sur l'accident.
Ce lundi, les responsables gouvernementaux "ont laissé entendre que rien ne venait de notre sol". Cela aurait pu être causé par "l'un des côtés de la guerre dans la région qui s'est abattue sur notre pays", a déclaré Mustafa Akinci, dirigeant chypriote turc.
Kudret Ozersay, le ministre des Affaires étrangères, était plus précis avec ses suppositions : « Les premières découvertes indiquent que l'objet de l'explosion était soit un avion transportant des explosifs, soit un missile. »
Les habitants de la localité ont notamment déclaré aux médias chypriotes qu’ils avaient été témoins d’une lumière dans le ciel, suivie de trois fortes explosions.
La DCA syrienne a tonné encore sur fond d'attaques au missile et à la roquette d'un Israël qui à défaut de pouvoir s'en prendre efficacement aux cibles militaires, vise désormais les civils. Six missiles tirés depuis le ciel libanais par les chasseurs israéliens contre le sud de Damas et le sud-ouest de Homs ont été interceptés par la DCA syrienne. Des informations en provenance de la Syrie font également état des tirs de missiles contre l'aéroport militaire de Mezzah et des cibles sur les frontières syro-libanaises.
Iran : la réserve d’uranium enrichi à 3,67 % dépasse les 300 kg
La réserve iranienne d'uranium enrichi a dépassé le seuil des 300 kilos, selon les calculs de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) qui a effectué une dernière vérification mercredi dernier.
De ce fait, l’Iran vient de s’affranchir de ses obligations stipulées dans les articles 26 et 36 de l'accord de 2015 sur le nucléaire iranien (PGAC).
En visite à la centrale à eau lourde d'Arak, Behrouz Kamalvandi, porte-parole de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique (AEOI), avait déclaré le 17 juin aux journalistes : « Depuis que nous avons annoncé le quadruplement du stock d’uranium à 3,67 %, notre production a encore augmenté. J’annonce aujourd’hui même que d’ici les 10 prochains jours, le stock d’uranium dépassera le seuil des 300 kilos. Non seulement il dépassera ce seuil, mais la production d’uranium enrichi à 3,67 % continuera de s’accroître. »
Nous donnerons une riposte cinglante à toute agression ( Le commandant du CGRI)
« Les forces armées iraniennes n’hésiteront pas un seul instant à réagir à toute agression ennemi contre les îles iraniennes ou encore contre les frontières maritimes, terrestres et aériennes du pays », a affirmé le commandant en chef de la base aérienne "Khatam-ol-Anbia".

Lors de sa rencontre avec les commandants des unités des forces navales du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI), basées dans la province de Hormozgan, le général Gholam-Ali Rachid, a souligné les grandes expériences acquises par la nation iranienne au cours des années de guerre contre l'Irak de Saddam. Le ciel de la province de Hormozgan a été le jeudi 20 juin le théâtre de la destruction en plein vol d'un drone espion US.
Les USA craignent l'arme fatale de la Russie
Dans un article paru dans le Daily Record, Byron King, spécialiste américain des affaires militaires, a rapporté que l’administration et les responsables militaires américains étaient très préoccupés par les armes nucléaires de la Russie et de leur puissance.
« La Russie ne nie absolument pas le développement de son industrie nucléaire et tout le monde peut avoir accès à toutes les informations à ce sujet sur Internet sans aucune restriction.
A mon avis, l’arme la plus puissante aux mains des Russes n’est pas seulement l’ogive nucléaire, mais l’or, une arme géopolitique en pleine extension », a expliqué Byron King avant de faire allusion aux importantes réserves d’or de la Russie.
« Outre l’or, il y a le rouble, la monnaie nationale qui menace les États-Unis et leur économie. Après la chute de l’Union soviétique, la Russie a réussi à stabiliser les cours de sa monnaie et à sauver ainsi son économie. Elle pourrait renverser le dollar américain avec sa monnaie et les Américains devraient s’en méfier », a-t-il ajouté.
Nucléaire : les Iraniens pourraient-ils faire confiance aux Français?
Si le président français venait à se rendre en Iran pour tenter de maintenir le pays dans l’accord nucléaire, le partage de rôle pourrait alors changer. La France pourra-t-elle réussir la technique du bon flic ? Les lignes qui suivent résument un article paru ce lundi 1erjuillet par le site Mashregh News à ce sujet.
En réaction aux manquements des Européens à leurs engagements pris dans le cadre du Plan global d’action conjoint (PGAC, accord sur le nucléaire iranien), l’Iran a opté depuis le 8 mai pour deux pas importants, couvrant chacun une période de deux mois. Dans le premier pas, l’Iran a annoncé qu’il n’accepterait plus les restrictions au sujet du stockage d’eau lourde et d’uranium enrichi, et qu’il se désengageait de l’obligation de ne pas en vendre aux marchés mondiaux. Et dans le second pas, l’Iran a annoncé de plus importantes décisions, dont l’augmentation du niveau d’enrichissement de l’uranium jusqu’à un plafond supérieur à 3,67 %. Il a également annoncé sa décision de revoir la reconfiguration du réacteur d’Arak.
Depuis, les choses ont pris un rythme accéléré. Le camp occidental a élaboré des scénarios les uns plus ambigus que les autres, comprenant à la fois des menaces et des appels au dialogue et à l’adhésion au GAFI, Groupe d'action financière ou FATF selon son sigle anglais. Des intermédiaires, Ben Alaoui et Shinzo Abe ont pris l’avion pour Téhéran, alors que les États-Unis ont pendant ce temps annoncé l’envoi de quelques dizaines de milliers de nouveaux effectifs dans la région, avant que leur secrétaire d’État Mike Pompeo ne vienne annoncer que l’option militaire n’était pas sur la table. L’appel au dialogue sans condition était suivi de l’annonce des préconditions, tandis que les Européens, eux, n’ont pas manqué d’avancer leurs revendications trop exigeantes. Ils disent avoir démarré l’Instex (Instrument d'appui aux échanges commerciaux Iran-Europe) qu’ils maintiennent cependant dans son état le moins avancé.
Des observateurs et analystes politiques disent que le président français, Emmanuel Macron, fera un déplacement en Iran pendant les jours à venir. Certains disent que ce troisième « médiateur » aurait demandé l’autorisation pour mener cette mission à la personne même du président US, Donald Trump, qui a proposé un deal façon américaine au chef de l’État français : « en essayant de persuader l’Iran à donner de nouvelles concessions sur les dossiers régionaux et son programme de missiles, Macron pourrait espérer que les États-Unis reviendront au Traité de Paris sur le climat et réduiront leur appui aux adversaires électoraux du parti au pouvoir en France » !
Mais quel est l’objectif de cette visite et quelle est la vraie position des États-Unis à ce sujet ?
Il est évident que les États-Unis sont parvenus à une impasse stratégique dans leur approche envers l’Iran. Ils ne sont plus capables d’étendre leurs pressions ni de trouver des solutions à court terme. L’accord a été anéanti, les sanctions sont à leur niveau maximal, la menace militaire est devenue inefficace, voire insignifiante avec la destruction du drone d’espionnage américain. Face à l’Iran, les Américains ne savent plus sur quel pied danser ; et nous avons vu que leur réaction à la destruction du Global Hawk était tardive et quelque peu ridicule. Et lors du Sommet du G-20 d’Osaka aussi, les prises de positions du président américain, envers des pays comme la Chine et la Turquie, trahissaient ce même défaut : manque d’expérience politique du M. le président-businessman.
En tout cas, si la visite d’Emmanuel Macron à Téhéran a lieu, l’on pourrait dire que sa mission serait la version actualisée de celle de Shinzo Abe.
Mais sera-t-il porteur d’une nouvelle proposition ?
Deux visions existent. Soit le président français viendra en Iran les mains vides, tout simplement comme un messager et agent de Donald Trump qui espère pouvoir réussir un show médiatique en évoquant davantage de pressions sur Téhéran. Dans ce cas-là, cette visite n’aurait aucun autre objectif que de perturber le fonctionnement des milieux décisionnels iraniens, sans donner de concessions. Cela montrerait qu’ils n’ont pas encore une idée correcte de la situation en Iran ; ils souhaiteraient juste empêcher l’Iran de quitter le PGAC, par des paroles et campagnes médiatiques. Cette hypothèse devrait naturellement décevoir les analystes les plus optimistes, quant aux chances de M. Macron de réussir sa mission.
Attaque contre Damas : Moscou s’enrage
La Russie veut établir les faits sur les toutes récentes attaques aux missiles contre Damas, attaques effectuées par des avions israéliens ayant violé l’espace aérien du sud libanais. Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a affirmé que Moscou examinait les attaques au missile israéliennes de ce lundi matin contre Damas, capitale de la Syrie.
« Nous évaluons cette question pour établir les faits sur ces attaques. Nous ne savons pas ce qui y est arrivé et nous voulons avoir une idée claire de ce qui s’est produit », a affirmé Sergueï Lavrov, cité par l’agence TASS.
Ce lundi 1er juillet au matin, la télévision d’État syrienne a annoncé que la DCA syrienne avait repoussé des attaques contre le sud de Damas, Homs et d’autres zones en Syrie. D’après la version publiée par l’agence officielle SANA, ces missiles ont été tirés par des avions israéliens depuis l’espace aérien du Liban.
Zarif confirme: "L’Iran a dépassé le seuil des 300 kg d’uranium enrichi"
« Les Européens se sont engagés à défendre nos intérêts : la vente de pétrole, le transport, la restitution des avoirs de l’Iran et des revenus provenant de la vente de pétrole. Ils ont évoqué le sujet lors de nos réunions, de la réunion du G4+1 et de celle des Nations unies. Mais ils n’ont toujours pas rempli leurs obligations », a déclaré le chef de la diplomatie iranienne Mohammad Javad Zarif.
En marge des obsèques de Safari Natanzi, député de la région de Natanz au Parlement iranien, M. Zarif s’est exprimé sur le message de l'Iran aux Européens après le 7 juillet, date à laquelle expire le délai de 60 jours donné par le Conseil suprême de la sécurité nationale : « Nous avons déjà annoncé que les mesures européennes ne suffisaient pas et nous allons donc entamer la deuxième étape de l’affranchissement de nos obligations. La première étape est en cours, à la fois pour les réserves d’uranium et d’eau lourde. La prochaine étape a été annoncée et sera mise en œuvre. »
« La lettre du président de la République islamique indique explicitement que s’ils [les Européens] respectaient leurs engagements, nous reviendrions sur nos décisions. Sinon, conformément à l'article 36 du PGAC, nous mettrons en œuvre nos mesures », a-t-il fait savoir.
En réponse à une question sur le mécanisme Instex – une structure juridique censée éviter les foudres de Washington aux entreprises commerçant avec l'Iran – M. Zarif a déclaré : « Instex est un geste préliminaire pour le respect des engagements de l'Europe qui figurent dans les articles 1 à 3 de l'annexe 2 de l’accord sur le nucléaire. Après le retrait des États-Unis de l’accord et la mise en œuvre de l'article 36 par l'Iran, les Européens ont fourni 11 engagements dont Instex ne fait pas partie, mais constitue un prélude. Non seulement les Européens n’ont pas rempli leurs engagements, mais 14 mois se sont écoulés et nous n’avons pas d’informations suffisantes sur Instex ».
« Les Européens se sont engagés à défendre nos intérêts : la vente de pétrole, le transport, la restitution des avoirs de l’Iran et des revenus provenant de la vente de pétrole. Ils ont évoqué le sujet lors de nos réunions, de la réunion du G4+1 et de celle des Nations unies. Mais ils n’ont toujours pas rempli leurs obligations », a-t-il indiqué.
Au sujet des réserves d’uranium enrichi, il a déclaré : « Autant que je sache, conformément à son programme, l’Iran a dépassé le seuil des 300 kg d’uranium enrichi. Cette décision a été annoncée au préalable et nous l’avions abordée clairement. Cela fait partie de nos droits dans le cadre de l’accord sur le nucléaire. »
Interrogé sur un éventuel boycott d’Instex par les États-Unis, le chef de la diplomatie iranienne a précisé que les Européens en étaient les seuls responsables et devaient répondre à la question.
Ce que les pays arabes du golfe Persique devraient apprendre du leader nord-coréen
La façon dont le leader nord-coréen traite Donald Trump devrait servir de leçon aux pays arabes du golfe Persique surtout l’Arabie saoudite, écrit le journal Ral ai-Youm.
À la demande du président américain, Donald Trump et Kim Jong-un se sont rencontrés le dimanche 30 juin dans la zone démilitarisée séparant les deux Corées. Le nom de Donald Trump est donc enregistré dans les annales de l’histoire en tant que le premier président des États-Unis à avoir mis les pieds sur le territoire nord-coréen, en franchissant la ligne frontalière qui relie la Corée du Sud à son voisin du Nord. Cette rencontre a eu lieu alors que les deux précédentes rencontres des dirigeants américain et nord-coréen n’ont donné aucun résultat tangible en raison des revendications maximalistes de Donald Trump.
D’après le journal Rai al-Youm, « le fait que le président US a proposé que cette rencontre ait lieu montre que Donald Trump ne respecte que ceux qui l’ont humilié et qui n’ont aucune peur de ses menaces de guerre."
« Ce ne serait pas pour obtenir un désarmement nucléaire de la Corée du Nord que le nom de Donald Trump sera marqué dans l’histoire ; c’est juste parce qu’il est le premier président des États-Unis à avoir mis le pied sur le sol nord-coréen. Il paraît que le leader nord-coréen maîtrise l’art de profiter des points faibles de Donald Trump. Kim sait comment faire : organiser deux sommets avec le président US, sans donner la moindre concession au sujet des revendications de Washington qui exige de Pyongyang qu’il accepte le désarmement nucléaire et mette fin à ses essais de missiles balistiques. »
« Sans abandonner sa vision stratégique reposant sur la dissuasion nucléaire, le leader nord-coréen sait bien choisir ses mots, lorsqu’il parle avec Donald Trump qui est d’ailleurs réputé pour avoir une faible connaissance des relations internationales surtout la donne de l’Asie de l’Est. »
Al-Anbar: les Hachd resserrent l'étau autour des Américains
Lors d’un tête-à-tête, ce lundi 1er juillet à Bagdad, les dirigeants du mouvement de la Résistance irakienne, al-Nujaba et de l’Organisation Badr, respectivement Akram al-Kaabi et Hadi al-Ameri ont examiné les dernières évolutions qui traversent l’Irak et la région.
En allusion aux efforts simultanés visant à maîtriser les questions politiques et assurer la sécurité du pays, le cheikh Akram al-Kaabi a insisté sur l’éradication complète des cellules dormantes de Daech.