تقي زاده

تقي زاده

En proposant le dialogue à l’Iran tout en vendant plus d’armements à l’Arabie saoudite, l’administration Trump envoie un message contradictoire aux Iraniens. Ce message ne convaincra pas l’Iran à revenir à la table des négociations avec Washington, mais à résister plus fermement au stratagème américain, estime Daniel Depetris.   

Le 28 mai, la revue d’opinion The American Conservative a publié sur son site web un article du chroniqueur Daniel Depetris intitulé « La décision de Trump d’armer les Saoudiens contre l’Iran se terminera par un désastre ».

Au début de son article, l’auteur rappelle que 1 500 soldats américains supplémentaires ont reçu l’ordre de faire leurs valises pour le Moyen-Orient, en plus du déploiement accéléré d’un groupe de combat de porte-avions américain et de bombardiers stratégiques B-52. « Ajoutez à cela les promesses de résistance inébranlable du président iranien Hassan Rohani […] Evidemment cette situation exige une solution logique: une ligne de communication directe entre Washington et Téhéran pour éviter une confrontation et apaiser la situation », estime l’analyste.

Cependant, l’administration Trump semble se battre pour le contraire. « Il envoie des menaces plus belliqueuses, plus de soldats et plus de sanctions », a-t-il ajouté.

Vendredi dernier, l’administration Trump a informé officiellement le sénateur démocrate Robert Menendez, haut membre de la commission des relations extérieures du Sénat, que la Maison Blanche a trouvé une faille peu utilisée dans la loi sur le contrôle des exportations d’armes pour accélérer la vente d’armes à l’Arabie saoudite.

 

Le Corps des gardiens de la Révolution islamique a annoncé la mise au point d’un nouveau type de blindage résistant aux missiles et roquettes antichars à charge tandem. Ce blindage sera bientôt employé dans la nouvelle génération des chars d’assaut iraniens.

Dans une interview accordée mercredi 29 mai à l’agence de presse Tasnim, le général Khosrow Kouhmar’i a déclaré: « La nouvelle génération des chars d’assaut que nous produisons aujourd’hui rivalisent technologiquement avec les meilleurs tanks produits dans le monde. Nous avons entamé la production industrielle du char d’assaut Karrar. Nos experts l’ont testé avec succès. »

Les coups iraniens infligés au régime des sanctions US se multiplient avec la bénédiction des pays asiatiques qui font fi des directives de plus en plus contestées de Washington. Mercredi, les États-Unis ont menacé le Hong Kong de pires châtiments, s'il continue à se procurer, au mépris des sanctions US, du pétrole iranien. En effet, un pétrolier iranien a déchargé près de 130 000 tonnes de mazout iranien dans des réservoirs de stockage près de la ville de Zhoushan, dans l'est de la Chine. La réponse de Pékin et de Hong Kong à cette menace. "Les États-Unis ne sont pas en droit de décider à notre place"! 

Mercredi 29 mai, la Chine et Hong Kong ont ainsi exprimé leur ferme opposition aux sanctions unilatérales des États-Unis visant leurs importations du pétrole iranien. Un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères a réitéré, dans un entretien avec le journal anglophone South China Morning Post, l’opposition de Pékin aux sanctions extraterritoriales des États-Unis visant l’économie et les clients commerciaux de l'Iran. 

« Les relations dans le secteur de l'énergie entre l'Iran et la communauté internationale, y compris la Chine, s'inscrivant dans le cadre du droit international, sont raisonnables, légales et doivent être respectées et protégées », a ajouté le diplomate chinois.

La Chine, l’une des cinq puissances signataires de l’accord sur le programme nucléaire iranien, a régulièrement mis en cause les politiques unilatérales des États-Unis contre l’Iran.

Aucun pays mieux que la Russie ne peut le confirmer : l'Iran ne capitulera pas face aux Américains. Le haut diplomate russe était venu en Iran pour s'enquérir sur les dernières évolutions concernant les tensions avec les États-Unis ou encore le dossier nucléaire iranien. Il en a désormais le cœur net : "  En dépit des tensions créées par les États-Unis autour de l'Iran, celui-ci ne reculerait pas, a constaté le vice-ministre russe. Sergei Riabkov, a déclaré dans une interview avec la chaîne RT que « la présence militaire renforcée des USA dans le golfe Persique ne semble pas viser à déclencher une guerre mais plutôt à exercer une pression politique sur l'Iran ».

« L'administration américaine émet une atmosphère négative autour de l'Iran, mais pas question pour la République islamique de céder aux pressions américaines », a déclaré le vice-ministre russe des Affaires étrangères, allant encore plus loin dans sa logique : « Les États-Unis ne sont pas capables de pousser l'Iran à se rendre, en lui imposant des sanctions unilatérales ».

Au lendemain des élections, chaque parti en propose une interprétation qui lui est favorable. Toute lecture objective ne peut que froisser les uns ou les autres. Toutefois, les chiffres ne sont pas discutables.

résultat des élections du Parlement européen ne correspond pas du tout à ce qui avait été anticipé —y compris par nous—. Cette analyse se fonde sur les résultats provisoires, le lundi 27 mai à 10h GMT.

1— La participation a bondi, par rapport au scrutin précédent de 2014, de 43 à 51 %

Certes, plusieurs États avaient organisé d’autres scrutins le même jour, mais cela n’explique pas ce saut. Plusieurs interprétations sont possibles. La seule chose sûre est que les électeurs considèrent que l’Union —et non pas le Parlement— est un enjeu plus important pour leur avenir que par le passé.

2— Les partis de la Première Guerre froide arrivent en tête au Parlement, mais sont violemment rejetés en France et au Royaume-Uni au profit des libéraux

La situation de ces pays est différente. La France avait déjà amorcé sa mue avec l’élimination de la droite et de la gauche de la Première Guerre froide au 2ème tour de l’élection présidentielle de 2017. Elle confirme la fin des Républicains (8 %) et des Socialistes (6 %). 
Le Royaume-Uni répond à une autre logique pour arriver à le même conclusion. Ce pays, dont la culture juridique est totalement différente de celle de l’Union et a façonné celle des États-Unis, avait décidé, sous Barack Obama et en accord avec lui, de quitter l’UE pour rejoindre l’Alena [1]. Mais lorsqu’il vota le Brexit, les États-Unis amorcèrent, avec Donald Trump, leur virage d’une politique impérialiste à une politique jacksonienne. Désemparée, la classe dirigeante britannique ne parvint pas à trouver de nouveaux partenaires et bloqua le Brexit. Les Travaillistes n’obtiennent que 14 % et les Conservateurs 8 %, tandis que les Brexiters les submergent à 31 %. 
Ce jeu de massacre profite à l’Alliance des démocrates et des libéraux pour l’Europe (ADLE), représentée en France par La République en marche (22 %) et au Royaume-Uni par les Lib-Dems (18 %). 
Si la droite (PPE, 178 sièges) et la gauche (S&D, 149 sièges) restent les principales couleurs au Parlement européen, elles sont talonnées par les Libéraux (ADLE, 111 sièges). Compte tenu des précédents historiques, on peut s’attendre à ce que la France et le Royaume-Uni fassent école dans le reste de l’Union et que, au prochain scrutin, le PPE et les S&D disparaissent au profit des Libéraux.

3— Faible poussée de l’objectif identitaire

L’Italien Matteo Salvini avait l’ambition de fonder une alliance des partis opposés au système. En définitive, il n’a pu regrouper que les partis identitaires autour du rejet commun du modèle anglo-saxon de « société multiculturelle » (c’est-à-dire d’une société morcelée dans laquelle chaque communauté culturelle dispose, non plus des mêmes références nationales, mais de ses propres codes et références). 
L’affirmation du modèle de société européenne contre le modèle anglo-saxon deviendra parfaitement compatible avec les institutions de l’Union si le Royaume-Uni réalise son Brexit. C’est tout à fait à tort que l’on présente la coalition de Salvini comme « euro-sceptique » ou « d’extrême-droite ». 
En définitive, l’Europe des nations et des libertés (ENL) ne progresse que de 16 %, passant de 50 à 58 sièges sur 751.

4— Échec de l’idée de souveraineté européenne

Tout exposé de la main-mise anglo-saxonne sur l’Union, telle que stipulée par les Traités, ou du caractère européen de la culture russe, ont été relégués hors du champ médiatique. 
Laissons de côté la rhétorique sur l’« Union puissance », face à la Chine, à la Russie et aux USA, que tous savent n’être qu’un propos de tribune. Les électeurs ont compris qu’une Nouvelle Guerre froide se met en place, mais ils considèrent que l’Otan était le meilleur allié durant la Première Guerre froide et qu’ils doivent se positionner à ses côtés durant la Seconde. Cependant l’absence de débat public sur ce thème révèle une mauvaise conscience, comme s’ils pensaient leur choix à la fois prudent et lâche.

5— En Allemagne et en France, substitution de buts de la « société civile » aux questions politiques

L’expression anglo-saxonne « société civile » désigne des associations qui, de par leur statut, ne sont pas associées à la politique, mais défendent d’autres causes. C’est très exactement le cas des questions environnementales, qui sont souvent transnationales, mais toujours subordonnées aux questions politiques. Ainsi, même si l’on supprimait toutes les voitures et tous les camions dans l’Union, la baisse de Co2 serait infime par rapport à la quantité produite par les bateaux et les avions nécessaires à la globalisation économique. Ou encore, même si l’on protégeait, non pas dans l’Union, mais dans le monde, toutes les espèces en voie de disparition, cela ne préserverait pas la biodiversité détruite par les guerres. D’ailleurs, en situation de guerre, toutes les réglementations environnementales seraient oubliées. 
La poussée des Verts, en Allemagne (20 %) et en France (13 %), traduit donc une impuissance des électeurs en matière politique. Puisqu’on ne peut agir contre l’impérialisme et la globalisation économique, rendons-nous utiles d’une autre manière.

Les forces se mettent en place pour la Nouvelle Guerre froide.

[1The Impact on the U.S. Economy of Including the United Kingdom in a Free Trade Arrangement With the United States, Canada, and Mexico, United States International Trade Commission, 2000.

La patience, la vigilence et la préparation défensive d’Iran feront obstacle face à la réalisation des demandes sinistres du Conseiller de sécurité nationale à la Maison blanche, John Bolton, et les bellicistes, a déclaré le porte-parole de la diplomatie iranienne.
 
En réaction à la revendication de John Bolton, lors de sa visite à Abu Dhabi, sur l’implication de l’Iran dans l’attaque récente contre quelques navires dans le port de Fujaïrah aux Emirats arabes unis, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Seyed Abbas Moussavi, a démenti fortement cette revendication et l’a reconnue l’un des programmes mentaux et des politiques destructives de « l’Equipe B » (John Bolton, Benyamin Netanyahou, Mohammed Bin Salman, Mohammed Bin Zaed).

« Annoncer de telle allégation ridicule lors de la rencontre de deux membres de l’Equipe B qui leurs approches anti-iraniennes datent depuis longtemps, n’est pas une chose bizarres », a-t-il ajouté.

« Mais M. Bolton et les autres bellicistes devraient savoir que la patience stratégique, la haute vigilennce et la préparation complète défensive de la République islamique d’Iran qui sortent de la volonté d’une nation grande et résistante, feront obstacle aux demandes sinistres de ceux-là pour instaurer le chaos dans la région », a précisé M. Moussavi.
Dans son nouveau livre «Siege: Trump Under Fire», Michael Wolff, écrivain et journaliste américain, a cité un ancien conseiller à la Maison Blanche, Steve Bannon, qui a déclaré que les enquêtes financières feraient tomber le président Donald Trump.
Selon le quotidien britannique The Guardian qui a obtenu un exemplaire de ce livre, l’ancien conseiller de la Maison Blanche, Steve Bannon, a décrit la Trump Organization comme une entité criminelle et a prédit que les enquêtes sur les finances du président Trump conduiraient à sa chute politique, alors qu’il révélait ne pas être « le milliardaire qu’il prétend être, mais juste un autre imbécile ».

Steve Bannon est l’un des principaux promoteurs du populisme d’extrême droite aux États-Unis, qui a été conseiller à la Maison Blanche jusqu’en août 2017, date à laquelle il a été limogé par Donald Trump.

Des remarques surprenantes sont contenues dans «Siege: Trump Under Fire», le nouveau livre de Michael Wolff, consacré à la deuxième année du mandat présidentiel de Donald Trump. Diffusé le 4 juin prochain, l'ouvrage est une suite de «Fire and Fury: Trump in the White House», un best-seller de 2018.

Dans un passage important du livre, Steve Bannon pense que des enquêtes sur les antécédents financiers de Donald Trump fourniraient la preuve de la criminalité sous-jacente de son organisation éponyme.

Wolff évalue de nombreuses investigations liées de près ou de loin à Donald Trump, dont beaucoup ont été examinées par le procureur spécial Robert Mueller dans son enquête sur l’ingérence électorale de la Russie, et estime que « Trump était vulnérable, car il dirigeait depuis 40 ans une entreprise qui ressemblait de plus en plus à une entreprise semi-criminelle ». Il cite ensuite Steve Bannon: « Le préfixe "semi", je pense que nous pouvons bel et bien le laisser tomber. »

Dans son nouveau livre consacré à la deuxième année du mandat présidentiel de Trump, Michael Wolff accorde une attention particulière aux affaires financières du président américain.

Ce mois-ci, The New York Times a obtenu des informations fiscales indiquant que les entreprises de Trump avaient perdu plus d’un milliard de dollars entre 1985 et 1994. Le journal a par la suite indiqué qu’en 2016 et 2017, les employés de Deutsche Bank avaient fait part de leurs préoccupations quant à un éventuel blanchiment de capitaux résultant d’opérations impliquant des personnes morales contrôlées par le président Donald Trump et son gendre Jared Kushner. Certaines des transactions impliquaient aussi des individus en Russie.

Dans un premier temps, Deutsche Bank n’y a pas réagi, mais le Congrès américain et l’État de New York enquêtent maintenant sur les relations de ces révélations de l'Allemagne avec Trump et sa famille. Deutsche Bank a prêté des milliards de dollars aux sociétés contrôlées par Trump et Kushner. Trump a tenté de bloquer les assignations à comparaître devant la Chambre des représentants liés à ses documents financiers auprès de Deutsche Bank.

Michael Wolff cite Steve Bannon affirmant que des enquêtes sur les finances de Trump convaincraient même ses partisans les plus ardents: « Là, vous verrez que Trump se transforme en homme d’affaires malhonnête capable de faire passer une valeur de 50 millions de dollars au lieu de 10 milliards de dollars. »
 
L’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, Leader de la Révolution islamique, a rejeté les négociations avec les États-Unis sur les questions liées à l’honneur de la Révolution.
Le Leader a prononcé un discours ce mercredi lors d'une réunion avec un certain nombre de professeurs d'université, d'élites et de chercheurs à Téhéran.
 
Au sujet d'un renouement du dialogue avec les États-Unis, il a déclaré: « Par un retour à la table des négociations, ils s'attendent à ce que nous négocions avec eux. Sinon nous n’avons pas de problème pour négocier avec les autres, dont les Européens. »
 
« Nous ne négocions pas les questions inhérentes à l’honneur de notre Révolution, autrement dit, nous ne négocions pas nos capacités militaires. Le fait de négocier ces questions signifie pour eux que nous renoncions à nos capacités défensives », a-t-il noté.
 
L’Ayatollah Khamenei a ajouté que les négociations avec les États-Unis étaient loin d’être profitables, mais plutôt préjudiciables.
 
La stratégie de Washington consiste à mettre la pression et pour ce faire, ils se servent de la tactique des « négociations ».
 
« La stratégie que nous devons employer à notre tour, est de se servir des moyens de pression que nous disposons. Contrairement à ce qu’ils pensent, ces moyens ne sont pas uniquement militaires. Mais cela dit, nous pourrons recourir à la force militaire si nécessaire.  
 
Nos capacités ont une vocation nucléaire et scientifique, mais nous ne sommes pas à la recherche de l’arme nucléaire: non pas à cause des sanctions américaines, mais parce que nous la considérons comme interdite du point du vue religieux », a fait savoir le Leader.

La quatrième Force de l’armée de la République islamique d’Iran a été officiellement formée suite à la désignation par le Leader de la Révolution islamique d’Alireza Sabahifard au poste de commandant en chef.  

Le Leader de la Révolution islamique, l’honorable Ayatollah Khamenei, a nommé mardi 28 mai le major-général Abdolrahim Moussavi au poste de commandant de la base de défense aérienne Khatam al-Anbia alors qu'il est également l'actuel commandant en chef de l’armée iranienne.

L'Ayatollah Khamenei a désigné Alireza Sabahifard en tant que commandant de la Force de défense aérienne, qui vient d’être formée et constitue la quatrième Force indépendante de l’armée iranienne.  

La base de défense aérienne Khatam al-Anbia a été mise sur pied il y a presque 27 ans conformément aux directives de l'Ayatollah Khamenei, commandant en chef des Forces armées de la République islamique d’Iran. La base est destinée à coordonner les activités des unités de défense aérienne de l’armée et du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI).

15 ans plus tard, avec la recrudescence des menaces aériennes contre l'Iran, le centre de commandement de la Défense aérienne a été détaché de la Force aérienne de l’armée et la base Khatam al-Anbia a été reconfigurée et renforcée avant d'entamer sa nouvelle mission, celle d'agir indépendamment et dynamiquement dans le domaine de la défense de l’espace aérien du pays.

La base de défense aérienne Khatam al-Anbia est en charge de toutes les unités de défense aérienne de la Force aérienne, des unités de renseignement et d’identification électronique, des réseaux radar, balistique, d’artillerie, de supervision et des systèmes de logistique de combat et de logistique général. C’est ainsi qu'elle est actuellement chargée de contrôler toutes les opérations aériennes du pays.  

 

Le président irakien Barham Saleh a rencontré mardi à Istanbul son homologue turc Recep Tayyip Erdogan, alors que les forces turques ont lancé une nouvelle offensive contre le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) dans la région du Kurdistan irakien.

Le président irakien a souligné la nécessité de préserver la souveraineté irakienne et a rejeté toute action militaire unilatérale au-delà des frontières de l'Irak, selon un communiqué publié par son bureau mercredi matin.

Les ministres des Affaires étrangères irakien et turc, le conseiller à la sécurité nationale de l’Irak et le chef du renseignement turc ont assisté à la réunion à huis clos.

La Turquie a lancé lundi une offensive aérienne et terrestre contre les positions du PKK, considéré par Ankara comme terroristes.

Le but de l'opération est "de détruire les grottes et les abris utilisés par l'organisation terroriste et de neutraliser les terroristes dans la région de Hakurk", a déclaré le ministère turc de la Défense.

La région montagneuse de Hakurk se trouve dans la région du Kurdistan irakien, près des frontières avec la Turquie et l'Iran. Elle est située juste au nord de Qandil, où se trouve actuellement le siège du PKK.