تقي زاده

تقي زاده

La victoire de la Résistance palestinienne face au régime israélien et son Dôme de fer est si évidente que même les analystes israéliens l’avouent, les mêmes qui jugent que la trêve signée avec la Résistance est un signe de faiblesse d’Israël. Un analyste israélien des affaires arabes du site web Walla a affirmé que les récents événements à Gaza ont prouvé à quel degré la puissance militaire palestinienne s’était développée.

Selon Avi Issacharoff, la létalité des attaques aux missiles palestiniennes et la capacité de la Résistance à vaincre à plusieurs reprises le système de défense antimissile Dôme de fer prouvent qu'une période d'incertitude est belle et bien commencée pour Israël. Pour lui, les frappes israéliennes contre Gaza n'ont pas été de nature à dissuader les Palestiniens et les dommages qu'elles ont fait subir, ne sont pas non plus aptes à inverser la donne. « La guerre de 48 heures qui s'est déroulée les 4 et 5 mai entre Gaza et Israël a prouvé la pleine disponibilité du Hamas à déclencher la prochaine confrontation », souligne l'analyste.  

Le Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie a annoncé que les moyens de défense antiaérienne de la base de l'aérodrome de Hmeimim dans la province syrienne de Lattaquié avaient détruit 12 roquettes des terroristes.

Le chef du Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie, le général Viktor Kouptchichine, a déclaré dans un communiqué que les terroristes de deux groupes terroristes opérant dans la zone de désescalade d'Idlib ont de nouveau pris pour cible le mercredi 8 mai, à 15h15, la base aérienne russe de Hmeimim.

Le hasard fait bien des choses : le jour où la France a décidé une nouvelle fois de s’aligner sur les États-Unis en brandissant la menace d’un retour des sanctions « européennes » contre Téhéran pour le punir d’avoir exercé son droit légitime de riposter au retrait US du PGAC, aux tergiversations incessantes de l’Europe, totalement inepte à défendre non seulement l’accord mais aussi ses propres droits face à l’inique sanctions extraterritoriales US, un avion de ligne français ayant émis un signal de détresse s’est posé à Ispahan. Un Airbus A-340-313 qui se dirigeait de Paris à Mumbai.

Faute de sanctions US, la France a réduit au maximum ses coopérations aériennes avec l’Iran ce qui, dirait certains, procure à l’Iran le droit d’en faire autant. Et pourtant l’avion s’est posé en toute sécurité à l'aéroport international Chahid Behechti d'Ispahan, les techniciens iraniens ont travaillé à ce que le problème technique en soit réparé et que l’appareil puisse gagner Dubaï. Cet incident est bien révélateur de l’État dans lequel se trouvent les relations franco-iraniennes depuis que la France a décidé d’être « homme-lige » des Américains. Cela fait un an que les États Unis d’Amérique ont foulé au pied l’Europe politique et le premier accord historique que celle-ci a signé au bout des années de négociations avec l’Iran et dans le stricte objectif réciproque de servir la paix et la stabilité internationale. Washington s’en est retiré, non pas tant pour nuire à l’Iran avec qui il est en guerre ouverte depuis 40 ans mais pour bien signifier que l’Europe est « inexistante », politiquement, diplomatiquement et bientôt économiquement.

Le journal allemand Franffurter Allgemeine a publié cette semaine un article signé par Lorenz Hemicker portant sur les récentes déclarations du conseiller à la sécurité nationale du président américain, John Bolton, après le déploiement du porte-avions Abraham Lincoln. « Un bluff de 100 000 tonnes ? » s’interroge l’auteur.

Au début de son article, Lorenz Hemicker rappelle que depuis des décennies, les porte-avions sont des symboles de la force militaire des États-Unis. « Si Washington les met en mouvement, les ennemis auront le droit d’être terrifiés. Mais dans le cas le plus récent, cela ne réussira guère », écrit l’auteur.

Le texte explique que les forces armées des États-Unis sont les plus fortes du monde. Aucun ennemi n’a autant d’argent et de systèmes d’armement modernes. Washington peut réaliser des opérations militaires dans le monde entier avec une force sans égale, même la Chine et la Russie ne sont pas en mesure de rivaliser militairement les États-Unis. L’auteur ajoute : « Rien ne symbolise davantage cette force que les porte-avions américains. La marine compte plus de onze de ces îles de 100 000 tonnes, qui coûtent des milliards d’euros. À bord : des milliers de soldats, des avions de combat modernes et des missiles de croisière. Dans l’escorte : un nombre important de navires de guerre et de sous-marins. Bref, entrer en contact avec un porte-avions et son groupe de combat serait comme un suicide pour la plupart des forces militaires du monde. »

L’auteur ajoute ensuite que dimanche dernier, le conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump, John Bolton, a voulu jouer la carte des porte-avions face à la République islamique d’Iran.

Bolton avait annoncé dimanche que le gouvernement américain déployait le porte-avions Abraham Lincoln et le groupe naval qui l’accompagne en mission au Moyen-Orient. Selon lui, un escadron de bombardiers US serait même réinstallé dans la région. La Maison-Blanche explique que toutes ces mesures ont été prises en réaction aux « menaces et avertissements inquiétants » de l’Iran. Les autorités américaines disent que les Iraniens ont menacé récemment de bloquer le détroit d’Hormuz qui relie le golfe Persique aux océans. Environ un cinquième du pétrole commercialisé dans le monde transite par cette voie maritime internationale.

Après avoir été contraint au cessez-le-feu au bout de 48 heures, Israël est-il tenté par une nouvelle guerre? Un dirigeant du Mouvement du Jihad islamique de la Palestine n'en écarte pas la possibilité. 

« Une guerre va éclater cet été. Et quoi qu'il en soit, nous allons continuer à nous battre jusqu’à la réalisation de tous nos objectifs », a déclaré ce mardi 7 mai Ziad Nakhala à l’antenne de la chaîne de télévision Al-Mayadeen, basée à Beyrouth. Le dirigeant du Jihad islamique, mouvement qui s'est distingué par son action particulièrement efficace au cours de 2 jours de combats contre Israël, a affirmé que la récente escalade militaire ne représentait qu'un prélude à une bataille d’envergure qui pourrait éclater en été : " Désormais, les tirs de missiles se concentreront principalement sur Tel-Aviv et d’autres grandes villes en Palestine occupée".

La Russie a blâmé les États-Unis pour l’affaiblissement de l’accord nucléaire.

Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a blâmé les États-Unis pour la décision de l’Iran de suspendre certains de ses engagements dans le cadre de l’accord nucléaire.

Lors d’un point de presse conjoint avec son homologue iranien Mohammad Javad Zarif, ce mercredi 8 mai à Moscou, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a déclaré que les politiques irresponsables des États-Unis avaient abouti à des conditions tellement inacceptables que l’accord multilatéral sur le nucléaire iranien risquait de capoter.

« Autant que je sache, c’est notre principal devoir de discuter de ces conditions inacceptables », a-t-il ajouté.

Sergueï Lavrov a ensuite remercié l’Iran d’avoir respecté ses engagements dans le cadre de l’accord nucléaire bien que la partie américaine s’en soit retirée.

Le haut diplomate russe a ajouté que Téhéran et Moscou essayaient de trouver des solutions pour contourner les restrictions illégales imposées par les États-Unis.

« Le retrait des États-Unis de l’accord nucléaire a fragilisé l’accord nucléaire. Les signataires européens de l’accord nucléaire doivent remplir leur part du contrat », a réaffirmé M. Lavrov.

Concernant le mécanisme financier INSTEX, créé par les Européens, le ministre russe des Affaires étrangères l’a qualifié de « moins efficace » que prévu.  

Depuis près de deux semaines l'armée syrienne et les forces irakiennes travaillent à la sécurisation des frontières syro-irakienne. En deux semaines d'opérations visant à sécuriser la route stratégique reliant l'Irak à la Syrie, des dizaines de repaires des terroristes de Daech ont été découverts et démantelés. Mais ce n'est pas tout : les forces armées irakiennes se déploient largement pour contrer la résurgence des daechistes dans les provinces de Salaheddine et de Diyala ainsi que dans les villes de Fallujah et de Mossoul. En effet ce sont des régions où les agissements US n'ont cessé ces dernières semaines à se multiplier. Les combattants de la Résistance irakienne qui surveillent de près ces agissements font état de multiples opérations de largage "des denrées alimentaires et des médicaments" aux résidus de Daech dans la province d'al-Anbar. Une information reprise la semaine dernière par les agences avait déjà fait état du déploiement des centaines d'agents de Blackwater dans cette province où ils ont pour mission de reconstituer les troupes de Daech. 

Cité par l’agence de presse Al-Maalomah, Qusay al-Anbari, porte-parole de l’Organisation irakienne Badr affiliée aux Hachd al-Chaabi a fait savoir le lundi 6 mai que des terroristes de Daech se cachaient au cœur de la région désertique d’al-Anbar à laquelle seuls des hélicoptères militaires sous commandement américain peuvent avoir accès.

 

L’armée syrienne et les forces de la Résistance ont entamé l’opération de nettoyage du désert à l’est de Palmyre. Lors de la poursuite des terroristes de Daech, les soldats syriens et la Résistance ont tué plusieurs d’entre eux, a fait entendre une source proche du commandement militaire du Rif oriental de Homs.

Ce mardi, l’armée syrienne continue sa progression dans le désert de l’est de Palmyre pour localiser les dernières positions éventuelles des terroristes, a rapporté le journal syrien Al-Watan.   

Au cours d’un accrochage sur une route à l’est de Palmyre, l’armée et la Résistance ont tué plusieurs membres de Daech. Dans le même temps, l’artillerie syrienne a pilonné les positions de l’organisation terroriste dans le désert.

Les avions de l’armée syrienne ont bombardé les axes de déplacement et les positions de Daech des hauteurs d’Abou Rajmin (est de Palmyre) jusqu’à la frontière administrative des gouvernorats de Homs et de Deir ez-Zor.

À l’est de Deir ez-Zor, l’aviation de la coalition internationale, dirigée par les États-Unis, a attaqué les camions-citernes des Forces démocratiques syriennes (FDS), soutenues par Washington. Selon des sources locales, les FDS kurdes se servaient de ces camions-citernes pour trafiquer du carburant.

Le journal Al-Watan a ajouté qu’auparavant, la coalition américaine a détruit tous les ponts entre les rives est et ouest de l’Euphrate, ce qui témoignerait de l’intention de Washington d’isoler complètement l’est de l’Euphrate du reste de la Syrie.

Dans le gouvernorat de Deir ez-Zor, plusieurs individus non identifiés ont attaqué un poste de contrôle des FDS. Depuis plusieurs semaines, les habitants manifestent contre la présence des militaires américains et des Forces démocratiques syriennes (FDS) dans les régions de l’est et du nord-est de la Syrie.

Le chancelier iranien Mohamad Javad Zarif a assuré que Téhéran n'abandonnerait pas l'accord nucléaire mais réduirait une partie de ses engagements volontaires.

"Les articles 26 et 36 de l'accord nucléaire permettent à l'Iran et aux autres signataires de ne pas honorer leurs engagements de manière partielle ou générale, si la contrepartie ne respecte pas les leurs", a déclaré M. Zarif aux journalistes La Russie, où il est en visite officielle.

Zarif a ainsi évoqué les mesures que le gouvernement iranien envisage de révéler mercredi avant le retrait des États-Unis de l'accord nucléaire - connu sous le nom de plan global d'action commune (PIAC ou JCPOA) - et le non-respect par les Européens de leurs engagements.

"Malheureusement, l'Union européenne (UE) et les autres membres de la communauté internationale n'ont pas été en mesure de résister à la pression des États-Unis, aussi la République islamique considère-t-elle opportun de cesser de mettre en œuvre certains des engagements et des mesures mis en œuvre jusqu'à présent forme volontaire dans le cadre du JCPOA ", soutient-il.

"L’Iran agit dans le cadre de l’accord nucléaire et c’est une occasion pour les autres signataires de prendre les mesures nécessaires et pas seulement de publier des communiqués", a déclaré M. Zarif.
 
Il a également souligné la politique de "patience stratégique" de Téhéran face aux pressions américaines depuis qu'il est sorti de l'accord l'année dernière et a réimposé les sanctions à la République islamique dans le cadre de sa campagne de pression sur l'Iran.

Après les USA Il a quitté le pacte. L'Europe, bien qu'il ait choisi de rester au sein du JCPOA, n'a pas adopté de mesures pratiques et s'est limitée à manifester son soutien dans des déclarations. Zarif lui-même a déploré samedi que les Européens aient respecté moins de 1% de leurs obligations.

Selon les rapports de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), l'Iran s'est pleinement conformé aux dispositions de l'accord.

En dépit de sa décision de réduire ses engagements vis-à-vis du pacte nucléaire, l’Iran continuera de laisser la porte ouverte à la diplomatie, donnant ainsi une seconde chance à son homologue d’abandonner la mauvaise voie de l’unilatéralisme et de démontrer son attachement total au pacte nucléaire, selon le communiqué. a révélé mardi un rapport publié par l'agence ISNA locale.

Les forces de l'ordre afghanes poursuivaient leurs efforts mercredi pour déloger les assaillants de l'ONG américaine Counterpart international à Kaboul, quatre heures après le début de cette attaque revendiquée par les talibans.
 attentat survient alors que les insurgés se trouvent engagés depuis plusieurs jours dans des négociations de paix avec les Etats-Unis à Doha (Qatar).

Une forte détonation a secoué peu avant midi (07H30 GMT) le centre-ville de la capitale afghane, dans une zone abritant de nombreux commerces, locaux d'ONG ainsi qu'un bâtiment des Nations unies.

Des journalistes de l'AFP ont entendu l'explosion, dont il n'est pas établi si elle est le fait d'un kamikaze ou d'une voiture piégée, et vu une épaisse fumée s'élever dans le ciel.