Des centaines de manifestants, dont plusieurs portant des gilets jaunes, ont dénoncé à Tripoli ce qu'ils ont qualifié de «soutien» de la France au maréchal Haftar dont les hommes mènent une offensive contre la capitale libyenne.

تقي زاده
mercredi, 17 avril 2019 11:13
Des Libyens en gilets jaunes à Tripoli pour dénoncer le «soutien» de Paris au conflit en Libye
Vêtus de gilets jaunes, en référence au mouvement social qui agite la France depuis des mois, des manifestants ont protesté le 16 avril dans les rues de Tripoli en Libye contre la politique de la France vis-à-vis de leur pays.
En cause, le soutien de Paris au maréchal Haftar qui peut, selon eux, être considéré «comme une déclaration de guerre» à la Libye. «La France doit cesser de soutenir le rebelle Haftar en Libye», «la France fournit des armes aux rebelles pour le pétrole», pouvait-on notamment lire en français sur des pancartes brandies par les manifestants.
Rassemblés sur la place d'Alger au cœur de la capitale, les manifestants ont appelé à rompre les relations diplomatiques avec les pays qui «appuient l'agression», en référence à l'offensive du maréchal Haftar.
De violents combats opposent depuis le 4 avril en banlieue sud de Tripoli les forces du Gouvernement d'union nationale (GNA), reconnu par la communauté internationale, à l'Armée nationale libyenne (ANL) autoproclamée du maréchal Haftar qui veut s'emparer de la capitale, siège du GNA.
Les partisans du GNA accusent Paris de bloquer notamment des résolutions condamnant l'offensive au Conseil de sécurité de l'ONU ou à l'Union européenne. «Il y a des divergences dans la position européenne, en raison du différend entre la France et l'Italie (sur la Libye)», a déclaré le 15 avril le ministre des Affaires étrangères du GNA, Mohamad Tahar Siala, alors que Rome affiche clairement son soutien au GNA.
La France est accusée par Tripoli de relayer la rhétorique de l'ANL qui justifie son attaque par le fait qu'elle cherche à combattre les «terroristes» à Tripoli, selon une source gouvernementale à Tripoli qui a requis l'anonymat. En 2016, la France avait dû annoncer la mort de trois de ses militaires dans un accident d'hélicoptère en Libye, où ils menaient une mission de renseignement auprès des forces du maréchal Haftar.
En cause, le soutien de Paris au maréchal Haftar qui peut, selon eux, être considéré «comme une déclaration de guerre» à la Libye. «La France doit cesser de soutenir le rebelle Haftar en Libye», «la France fournit des armes aux rebelles pour le pétrole», pouvait-on notamment lire en français sur des pancartes brandies par les manifestants.
Rassemblés sur la place d'Alger au cœur de la capitale, les manifestants ont appelé à rompre les relations diplomatiques avec les pays qui «appuient l'agression», en référence à l'offensive du maréchal Haftar.
De violents combats opposent depuis le 4 avril en banlieue sud de Tripoli les forces du Gouvernement d'union nationale (GNA), reconnu par la communauté internationale, à l'Armée nationale libyenne (ANL) autoproclamée du maréchal Haftar qui veut s'emparer de la capitale, siège du GNA.
Les partisans du GNA accusent Paris de bloquer notamment des résolutions condamnant l'offensive au Conseil de sécurité de l'ONU ou à l'Union européenne. «Il y a des divergences dans la position européenne, en raison du différend entre la France et l'Italie (sur la Libye)», a déclaré le 15 avril le ministre des Affaires étrangères du GNA, Mohamad Tahar Siala, alors que Rome affiche clairement son soutien au GNA.
La France est accusée par Tripoli de relayer la rhétorique de l'ANL qui justifie son attaque par le fait qu'elle cherche à combattre les «terroristes» à Tripoli, selon une source gouvernementale à Tripoli qui a requis l'anonymat. En 2016, la France avait dû annoncer la mort de trois de ses militaires dans un accident d'hélicoptère en Libye, où ils menaient une mission de renseignement auprès des forces du maréchal Haftar.
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mercredi, 17 avril 2019 11:11
Le rôle important de l’espace virtuel dans l’enseignement du Coran
Mohammad Maher Ghabis, représentant de la Syrie aux 36ème compétitions internationales coraniques de Téhéran, dans la discipline de récitation, a déclaré que l’espace virtuel avait rôle important dans l’enseignement du Coran.
« Les réseaux sociaux jouent aussi un rôle important dans l’enseignement du Coran mais le plus important est que cet apprentissage donne une humilité au lecteur. Le lecteur doit grâce à une belle lecture, inviter les gens à Dieu et pour cela, il faut qu’il soit sincère. Le Coran peut jouer un rôle important dans l’union des musulmans comme nous le voyons en Syrie, où chiites et sunnites participent ensemble aux réunions coraniques », a-t-il dit.
Il a expliqué : « J’ai commencé l’apprentissage du Coran très petit et c’est la première fois que je participe à des compétitions internationales. J’ai appris le Coran auprès du cheikh Mohammad Saleh, puis auprès du cheikh Mohammad Helal. En Syrie, les gens accordent une grande importance à l’enseignement du Coran et nous avons beaucoup de centres coraniques et des branches d’enseignement islamique à l’université. »
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mercredi, 17 avril 2019 11:05
La réflexion sur le Coran pour résoudre les problèmes sociaux
Seyed Hamid Reza Tayebi, directeur du Djihad universitaire, dans un entretien avec l’Agence iranienne de presse coranique, a déclaré que les compétitions coraniques permettaient de connaître et de récompenser les gens qui travaillent dans ce domaine.
Il a dit : « Dans le domaine de l’augmentation de la production, nous devons encourager les gens à investir et combattre la corruption qui nuit beaucoup à la production. Il faut pour cela, activer les études interdisciplinaires dans les universités, et collaborer avec les centres culturels. La vision scientifique et stratégique qui existe au sein du Djihad universitaire, est très importante et doit permettre à cet organisme d’activer les centres de recherches interdisciplinaires. »
Seyed Hamid Reza Tayebi a souligné : « Il faut recourir aux avis des spécialistes religieux pour régler les problèmes qui existent dans la société. Le chômage des jeunes vient de notre négligence vis-à-vis des enseignements de l’islam et il existe de grandes sommes qui peuvent être investies dans la production et régler les problèmes économiques. »
« Le Djihad universitaire a des moyens efficaces et les motivations nécessaires dans le domaine de l’information et de la recherche. Une coopération entre les centres de recherche en sciences humaines et sociales,
Le directeur du Djihad universitaire a indiqué : « Le problème est que nous ne faisons pas assez attention aux règles religieuses. Nous devons travailler dans ce sens et l’association coranique universitaire doit repérer les problèmes qui existent dans la société pour les régler en fonction des enseignements religieux qui sont en nombre suffisant. »
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lundi, 15 avril 2019 19:34
Le Leader reçoit les professeurs, récitateurs et mémorisateurs du Coran
Le Leader de la Révolution islamique a accordé une audience, ce lundi 15 avril, aux professeurs, récitateurs et mémorisateurs du Coran, participant aux 36èmes éditions des compétitions internationales de récitation et de mémorisation du Coran, à Téhéran.
« Le Coran est le livre qui apporte le bonheur à l’homme dans le monde d’ici-bas ainsi que dans l’au-delà, si nous agissions dans le sens de ses préceptes et enseignements », a souligné l'ayatollah Ali Khamenei.
« Le Coran dit "… Et ceux qui sont avec lui sont durs envers les mécréants, miséricordieux entre eux, sourate Al-Fath, verset 29" mais certains d'entre nous, les musulmans, nous l’oublions, comme ceux dans les pays islamiques qui ont collaboré avec les États-Unis et les Sionistes et ont foulé aux pieds le sang et les droits des Palestiniens. Ce sont ceux qui sont devenus les valets des mécréants, au lieu d’être durs envers eux. Ce sont les mêmes qui ne sont pas "miséricordieux entre eux". Et c’est ainsi que des guerres sont déclenchées, dont la guerre contre le Yémen qui est depuis quatre ans la cible des bombardements sans répit, effectués par des soi-disant musulmans », a indiqué le Leader de la Révolution islamique.
Plus loin dans ses propos, le Leader de la Révolution a évoqué des pressions américaines contre l'Iran pour dire : " Ce que trament aujourd'hui les ennemis de l'Iran à notre encontre, ressemble à un chant de cygne, ultimes efforts avant leur capitulation; ils pourront nous chercher tout le mal qu'ils veulent, cela nous rendrait plus coriaces, plus combatifs. Ils pourront chercher à nous éloigner des enseignements coraniques, notre attachement en sera encore plus grand, plus profond", a affirmé le Leader.
« Le Coran dit "… Et ceux qui sont avec lui sont durs envers les mécréants, miséricordieux entre eux, sourate Al-Fath, verset 29" mais certains d'entre nous, les musulmans, nous l’oublions, comme ceux dans les pays islamiques qui ont collaboré avec les États-Unis et les Sionistes et ont foulé aux pieds le sang et les droits des Palestiniens. Ce sont ceux qui sont devenus les valets des mécréants, au lieu d’être durs envers eux. Ce sont les mêmes qui ne sont pas "miséricordieux entre eux". Et c’est ainsi que des guerres sont déclenchées, dont la guerre contre le Yémen qui est depuis quatre ans la cible des bombardements sans répit, effectués par des soi-disant musulmans », a indiqué le Leader de la Révolution islamique.
Plus loin dans ses propos, le Leader de la Révolution a évoqué des pressions américaines contre l'Iran pour dire : " Ce que trament aujourd'hui les ennemis de l'Iran à notre encontre, ressemble à un chant de cygne, ultimes efforts avant leur capitulation; ils pourront nous chercher tout le mal qu'ils veulent, cela nous rendrait plus coriaces, plus combatifs. Ils pourront chercher à nous éloigner des enseignements coraniques, notre attachement en sera encore plus grand, plus profond", a affirmé le Leader.
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lundi, 15 avril 2019 19:30
Les lauréats des compétitions coraniques internationales de l’Iran présentés
Les lauréats de la 36e édition des compétitions internationales du Saint Coran de l’Iran ont été présentés cet après-midi 14 avril, lors d’une cérémonie au Musalla Imam Khomeiny (ra) de Téhéran.
Selon le correspondant d’IQNA, en discipline de la lecture, l’Indonésien Salman Amrullah, l’Iranien Mahdi Gholamnéjad, l’Egyptien Ahmad Mir Abdulaziz et le Malaisien Wan Eineddin Helmi se sont consacrés les premières places.
En discipline de la mémorisation de l’intégrité du Saint Coran réservée aux adultes, l’Iranien Mohammad Javad Moradi, l’Algérien Abdolu Towfiq, Ahmad Badreddin Hamami, le Mauritanien Ahmad Ossama et le Tunisien Akram bin Zakaria al Baqlouti se sont placés du premier au cinquième.
En discipline de la mémorisation de l’intégralité du Coran réservée aux dames, l’Iranienne Maryam Chafii, la Libanaise Fatima Younès et l’Afghane Samaneh Moussavi ont été présentées comme les trois premières lauréates.
Al Seyed Hamdi al Seyed Ibrahim de l’Egypte, Said Ali Akbari de l’Iran et Sayed Nourul Haq de l’Inde ont été connus comme les trois premiers lauréats de la discipline de la mémorisation de la totalité du Saint Coran réservée aux mal-voyants.
Zeynab Aminpour de l’Iran, Feyza Nargès de Turquie et Rim Echboul de Jordanie ont été connues comme les trois lauréates de la discipines de la mémorisation de l’intégralité du Saint Coran des filles élèves.
En discipline de la mémorisation du Saint Coran pour les élèves garçons, le Kényan Abdulalim Abdurrahim Mohammad Haji, l’Iranien Ali Feyzi, et le Syrien Mahmoud Abdulkheyr Nasif se sont consacrés les premières places.
En discipline de la lecture réservée aux garçons élèves les trois premiers lauréats sont : Amir Hossein Rahmati de l’Iran, Sayed Yassin Hosseini de l’Afghanistan et Mohammad Refqi Hawari de l’Indonésie.
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lundi, 15 avril 2019 19:23
L’organisation des compétitions en deux étapes était une bonne décision
Le récitant afghan participant aux compétitions coraniques iraniennes a qualifié de bonne la décision d’organiser les compétitions en deux étapes.
Fazl Ahmad Omid, concurrent afghan des 36èmes compétitions coraniques de Téhéran qui se sont déroulées du 10 au 15 avril 2019, au Mossala « Imam Khomeiny » de Téhéran, dans un entretien avec l’Agence iranienne de presse coranique, a déclaré qu’il étudiait le Coran depuis 20 ans et que c’était la première fois qu’il participait à des compétitions internationales.
« L’organisation en deux étapes de ces compétitions a été une bonne chose et nous a permis d’évaluer notre niveau. Le slogan était bien choisi et a contribué à un renforcement de l’union entre les musulmans. En Afghanistan, les réseaux sociaux contribuent à l’enseignement moderne des sciences coraniques. Il ne faut pas laisser des courants extrémistes ternir l’image de l’islam », a-t-il déclaré.
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lundi, 15 avril 2019 19:18
La révélation du monsieur l'ambassadeur met fin au jeu de l'Europe
Avec son tweet scandaleux, l'ambassadeur français aux Etats-Unis a dévoilé la vraie intention des Européens concernant l'accord nucléaire avec l'Iran. Cela a complété les non-engagements des Européens liés à l'accord nucléaire.
Gérard Araud, ambassadeur de la France aux Etats-Unis a indiqué dans un tweet que l'Iran n'aura pas de droit d'enrichir l'uranium au niveau plus élevé qu'aujourd'hui après la fin de l'accord nucléaire. Après la réaction de l'Iran, ce diplomate a supprimé son tweet.
M. Araud a suggéré dans son teweet que les activités nucléaires de l'Iran doivent être limitées même après la fin de l'accord nucléaire.
M. Araud a suggéré dans son teweet que les activités nucléaires de l'Iran doivent être limitées même après la fin de l'accord nucléaire.
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lundi, 15 avril 2019 19:08
L'unité de la Palestine est très importante pour la sécurité mondiale
Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov et le secrétaire général du Front démocratique pour la libération de la Palestine, Nayef Hawatmeh, ont discuté de la situation dans la bande de Gaza et en Cisjordanie lors de pourparlers à Moscou vendredi, a annoncé le ministère russe des Affaires étrangères.
Il est peu probable que la promesse de Benjamin Netanyahu d’annexer la Cisjordanie à Israël mette en danger les relations entre Tel-Aviv et les monarchies arabes.
« Les entretiens ont porté sur la situation autour du règlement du conflit israélo-palestinien, sur les dernières évolutions en Cisjordanie et dans la bande de Gaza, y compris la tâche de restaurer l’unité nationale palestinienne », a indiqué le ministère russe dans une déclaration.
« La partie russe a réaffirmé son attachement à la solution du conflit israélo-palestinien à deux États sur une base juridique internationale bien connue, y compris les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité des Nations unies, de l’Assemblée générale des Nations unies et de l’Initiative de paix arabe », a affirmé le communiqué.
La Russie fait partie des opposants au « Deal du siècle » que Washington prétend être la solution au conflit palestinien, alors que beaucoup de pays dans le monde sont défavorables à ce plan qui bafoue les droits du peuple palestinien et les résolutions déjà adoptées par le Conseil de sécurité et d’autres instances internationales.
Le ministre russe des Affaires étrangères avait récemment évoqué aussi le « Deal du siècle », le qualifiant de « voie sans issue », bien que les États-Unis n’aient pas encore fourni de détails sur le contenu de ce « plan de paix ».
« Les entretiens ont porté sur la situation autour du règlement du conflit israélo-palestinien, sur les dernières évolutions en Cisjordanie et dans la bande de Gaza, y compris la tâche de restaurer l’unité nationale palestinienne », a indiqué le ministère russe dans une déclaration.
« La partie russe a réaffirmé son attachement à la solution du conflit israélo-palestinien à deux États sur une base juridique internationale bien connue, y compris les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité des Nations unies, de l’Assemblée générale des Nations unies et de l’Initiative de paix arabe », a affirmé le communiqué.
La Russie fait partie des opposants au « Deal du siècle » que Washington prétend être la solution au conflit palestinien, alors que beaucoup de pays dans le monde sont défavorables à ce plan qui bafoue les droits du peuple palestinien et les résolutions déjà adoptées par le Conseil de sécurité et d’autres instances internationales.
Le ministre russe des Affaires étrangères avait récemment évoqué aussi le « Deal du siècle », le qualifiant de « voie sans issue », bien que les États-Unis n’aient pas encore fourni de détails sur le contenu de ce « plan de paix ».
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lundi, 15 avril 2019 19:03
La Russie organise des manœuvres militaires en mer noire
Des exercices militaires ont été organisés par la flotte russe de la mer Noire en vue de renforcer sa capacité de défense dans les eaux côtières de la Crimée alors que les États membres de l’OTAN et l’Ukraine sont en train de mener des exercices militaires dans cette région.
Lors de ces manœuvres, des vedettes rapides, deux navires lanceurs de missiles et un navire anti-soumarin ont rejoint la flotte de la mer Noire.
Certains navires ont simulé le contrôle aérien et maritime de la région. Les Soukhoï Su-27 et les bombardiers Tu-160 ont localisé conjointement les avions de l’ennemi fictif et les ont escortés jusqu’à ce qu’ils quittent la région. Les systèmes de défense balistique ont attaqué des cibles maritimes de l’ennemi fictif.
Ces exercices militaires interviennent alors que les manœuvres militaires navales de l’OTAN baptisées « Bouclier de la mer 2019 » se sont déroulées du 5 au 13 avril dans les eaux de la mer Noire avec la participation des États-Unis, de la Bulgarie, de la Grèce, du Canada, de la Roumanie, des Pays-Bas, de la Turquie, ainsi que de l’Ukraine et de la Géorgie.
« Les manœuvres Bouclier de la mer 2019, menées par l’OTAN, ont offert aux États membres l’occasion de renforcer leur capacité de défense », a précisé le service de communication de la flotte de la mer Noire.
Lors de ces exercices, des missiles Kalibr ont été tirés.
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lundi, 15 avril 2019 18:31
PGAC : Téhéran exige des clarifications de Paris
Décidément, la France macroniste s’obstine dans ses erreurs. Près d’un an après le retrait US de l’accord sur le nucléaire iranien, retrait qui visait, entre autres, à éliminer l’Europe en général et la France en particulier du juteux marché iranien, Paris s’acharne encore non pas sur le bourreau mais sur la victime.
La menace que le gouvernement français vient d’adresser à l’Iran par la voix de son ambassadeur en poste à Washington, Gérard Araud, comme quoi l’Iran n’aurait pas le droit d’enrichir son uranium après 2025, est formulée alors qu’il ne reste plus aucune raison pour que l’Iran ne se retire pas immédiatement de l’accord : 12 mois de promesses non tenues et un trio France-Royaume-Uni-Allemagne qui peine à mettre au point ne serait-ce qu’un semblable de riposte européenne à la violation flagrante d’un accord qui était, de l’aveu même des Européens, l’une des démonstrations les plus réussies de la capacité de l’Europe à s’imposer sur la scène politique internationale. La France menace l’Iran à peine une semaine après que les USA ont ouvert un front de guerre contre l’Iran en blacklistant la force armée iranienne.
Philippe Thiébaud, qui s’était rendu dimanche matin au ministère des Affaires étrangères pour remettre une copie de ses lettres de créance à Mohammad Javad Zarif, a dû y retourner dans l’après-midi, cette fois-ci convoqué par Hossein Sadat-Meydani, chargé du suivi des affaires liées au Plan global d’action conjoint (PGAC), dont la France est l’un des signataires. Au cours de cette convocation, le ministère des Affaires étrangères a demandé des clarifications à la partie française concernant les tweets de l’ambassadeur de France aux États-Unis à propos du PGAC et du droit de l’Iran à enrichir de l’uranium pour des usages civils. L'ambassadeur Gérard Araud a retiré ses tweets sur les activités nucléaires iraniennes quelques heures plus tard.
Plus tôt dans la journée, le nouvel ambassadeur de France, M. Philippe Thiébaud, a été reçu par le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, à qui il a remis une copie de ses lettres de créance pour commencer officiellement sa mission diplomatique en Iran.
Au cours de cette rencontre, le chef de la diplomatie iranienne a évoqué les relations historiques entre l’Iran et la France et l’existence d’une vision de la France positive parmi les Iraniens. Il a plaidé ensuite pour surmonter les obstacles se dressant devant le développement des relations bilatérales par la sagesse et la clairvoyance des responsables politiques des deux pays.
« Si les tweets de Gérard Araud représentent la position officielle de la France, nous sommes confrontés à une violation majeure des objectifs et de la finalité du PGAC. » (Abbas Araqchi)
Quant à la présence des membres du groupuscule terroriste des Moudjahidines du Peuple (communément appelés en Iran « Monafeghines », hypocrites), M. Zarif l’a considérée comme l’un des problèmes majeurs dans les relations entre Téhéran et Paris.
Le ministre iranien des Affaires étrangères a ensuite fait savoir que la République islamique d’Iran était parfaitement disposée à établir un dialogue avec la France et à coopérer avec le gouvernement français pour résoudre les crises régionales. Évoquant les « évolutions dangereuses » en Afrique du Nord, comme en Libye et le Soudan, le chef de la diplomatie iranienne a estimé qu’il s’agissait des « interventions irresponsables de certains États arabes du sud du golfe Persique ».
M. Zarif a critiqué ensuite la déclaration finale de la réunion ministérielle du G7 ainsi que les propos de l’ambassadeur de France aux États-Unis à propos des activités nucléaires civiles de la République islamique d’Iran, en estimant que si la France et l’Europe continuaient à prendre de telles positions, ils finiraient par détruire les accords sur le nucléaire iranien et le Plan global d’action conjoint (PGAC).
Il a réitéré l’engagement total de Téhéran envers le PGAC et a évoqué aussi le rôle de Paris dans l’installation d’un « Special Purpose Vehicule » (SPV), dénommé Instex.
Philippe Thiébaud, qui s’était rendu dimanche matin au ministère des Affaires étrangères pour remettre une copie de ses lettres de créance à Mohammad Javad Zarif, a dû y retourner dans l’après-midi, cette fois-ci convoqué par Hossein Sadat-Meydani, chargé du suivi des affaires liées au Plan global d’action conjoint (PGAC), dont la France est l’un des signataires. Au cours de cette convocation, le ministère des Affaires étrangères a demandé des clarifications à la partie française concernant les tweets de l’ambassadeur de France aux États-Unis à propos du PGAC et du droit de l’Iran à enrichir de l’uranium pour des usages civils. L'ambassadeur Gérard Araud a retiré ses tweets sur les activités nucléaires iraniennes quelques heures plus tard.
Plus tôt dans la journée, le nouvel ambassadeur de France, M. Philippe Thiébaud, a été reçu par le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, à qui il a remis une copie de ses lettres de créance pour commencer officiellement sa mission diplomatique en Iran.
Au cours de cette rencontre, le chef de la diplomatie iranienne a évoqué les relations historiques entre l’Iran et la France et l’existence d’une vision de la France positive parmi les Iraniens. Il a plaidé ensuite pour surmonter les obstacles se dressant devant le développement des relations bilatérales par la sagesse et la clairvoyance des responsables politiques des deux pays.
« Si les tweets de Gérard Araud représentent la position officielle de la France, nous sommes confrontés à une violation majeure des objectifs et de la finalité du PGAC. » (Abbas Araqchi)
Quant à la présence des membres du groupuscule terroriste des Moudjahidines du Peuple (communément appelés en Iran « Monafeghines », hypocrites), M. Zarif l’a considérée comme l’un des problèmes majeurs dans les relations entre Téhéran et Paris.
Le ministre iranien des Affaires étrangères a ensuite fait savoir que la République islamique d’Iran était parfaitement disposée à établir un dialogue avec la France et à coopérer avec le gouvernement français pour résoudre les crises régionales. Évoquant les « évolutions dangereuses » en Afrique du Nord, comme en Libye et le Soudan, le chef de la diplomatie iranienne a estimé qu’il s’agissait des « interventions irresponsables de certains États arabes du sud du golfe Persique ».
M. Zarif a critiqué ensuite la déclaration finale de la réunion ministérielle du G7 ainsi que les propos de l’ambassadeur de France aux États-Unis à propos des activités nucléaires civiles de la République islamique d’Iran, en estimant que si la France et l’Europe continuaient à prendre de telles positions, ils finiraient par détruire les accords sur le nucléaire iranien et le Plan global d’action conjoint (PGAC).
Il a réitéré l’engagement total de Téhéran envers le PGAC et a évoqué aussi le rôle de Paris dans l’installation d’un « Special Purpose Vehicule » (SPV), dénommé Instex.
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