تقي زاده

تقي زاده

Depuis le début du coup d’État lancé depuis Washington par l’opposant Juan Guaido, le pouvoir du président Maduro et sa légitimité se renforcent. 

Le grand éditorialiste du journal panarabe Raï al-Youm vient d’écrire : « la fête et la joie du président colombien exprimé à l’occasion de l’arrivée dans son pays, en fugitifs, de 60 militaires de l’armée vénézuélienne et le fait que ces derniers aient rejoint les opposants soutenus par Washington et par l’Europe nous rappelle l’euphorie qui régnait chez certains leaders alors que des généraux, des ambassadeurs et même des ministres syriens mettaient fin à leur allégeance à Bachar al-Assad au début de la crise syrienne. Or, le président vénézuélien oublie que ces déserteurs ne sont rien d’autre qu’une infime partie de l’armée du pays qui compte plus d’un demi-million d’officiers et de soldats qui ont d’ores et déjà exprimé leur loyauté à Nicolas Maduro, le président élu et légitime du pays. 

Ce qui est entonnant, c’est le fait que Mike Pompeo ait déclaré, il y a peu, que les jours de Maduro étaient comptés ou comme l’a fait Barack Obama concernant al-Assad, un Obama suivi par des leaders arabes qui ont lancé des pronostics similaires sur l’avenir du président syrien. Il est utile de rappeler que des rumeurs ont même fait état du fait que le président Assad et sa famille avaient trouvé refuge en Russie où ils avaient demandé le statut de réfugié politique.

Il y a trois jours, Donald Trump a menacé que si Caracas s’opposait à l’entrée de l’aide humanitaire depuis la Colombie et le Brésil, cela serait très lourd de conséquences et qu'il y aurait éventuellement une intervention militaire pour faire entrer les paquets de couche-culotte et de riz. Mais la nation vénézuélienne qui possède les plus grandes réserves pétrolières au monde, n’a pas besoin de ces choses d’importance trompeuse. Elle a surtout besoin qu’on brise le blocus qui lui a été imposé par l’Amérique qui garde dans ses banques, et ce depuis plus de 10 ans, des millions de dollars des biens vénézuéliens. Mais la nation vénézuélienne ne mord pas à cet hameçon et aux mensonges venant de divers réseaux colombiens, brésiliens et américains. Sans oublier que l’armée a annoncé sa fidélité à Maduro dès les 1res heures du coup d’État manqué. 

Voici que Tel-Aviv fait faire des films d'animation pour prouver que l'armée israélienne est capable de détruire des équipements militaires russes : une nouvelle tendance dans la propagande israélienne. Dans des vidéos animées, les médias israéliens ont diffusé des scènes qui mettent en scène la destruction d'hélicoptères et de S-300 russes.

L’Industrie aérospatiale d’Israël a publié durant le mois en cours, deux vidéos faisant la promotion des capacités des équipements militaires produits par Israël. Une des vidéos montre comment une arme israélienne détruit un radar du système de défense antiaérienne russe S-300.

Le régime macronien persiste et signe. Au mépris de la souveraineté syrienne, il veut maintenir sa présence militaire en Syrie même au prix de faire des forces françaises un bouclier pour protéger les forces américaines.

Lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue irakien à Paris, le président français s'est félicité lundi de la décision des États-Unis de maintenir 200 militaires en Syrie, après avoir annoncé le retrait de toutes leurs forces sur place.

« Je ne peux que me féliciter de ce choix. Il correspond à la nécessité de rester aux côtés (...) des Forces démocratiques syriennes (FDS) et de ceux qui, sur le terrain, ont œuvré à la lutte contre les terroristes », a déclaré Emmanuel Macron s’exprimant au côté du président irakien Barham Saleh.

Alors qu'un vaste mouvement d'évacuation des forces américaines en Syrie est en cours, le président Trump décide de maintenir 400 forces spéciales américaines dans ce pays.

Lire aussi: Syrie: les USA veulent que 1 000 Européens restent pour se battre contre la Russie et l'Iran

Le vendredi 22 février, un haut responsable américain a déclaré, sous le sceau de l’anonymat, que 400 militaires US resteraient en Syrie, dont la moitié sur la base militaire des États-Unis à al-Tanf, non loin de la frontière irako-jordanienne.

Selon des sources, 200 autres militaires seront déployés dans la zone contrôlée par les forces soutenues par les États-Unis dans le nord-est de la Syrie.

 
« Les Américains et leurs alliés ont échoué en Syrie et ils sont en colère. Attention donc à leurs nouveaux complots ! », a affirmé le Leader de la Révolution islamique, lors de sa rencontre avec le président syrien.
L’Ayatollah Khamenei a affirmé : « nous avons la conviction que soutenir la Syrie est l’équivalant de soutenir la Résistance et nous sommes fiers d’avoir adopté une telle approche ».
 
« La résistance du président et du peuple syriens et leur persévérance sur le chemin de la Résistance » est, dans l’optique de l’Ayatollah Khamenei, le secret même de la victoire de la Syrie qui a su faire échec aux Américains et à leurs sbires régionaux.
 
Recevant ce lundi à Téhéran le président syrien, Bachar al-Assad, le Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei a aussi et surtout évoqué l’importance de veiller à ce que les Américains ne puissent tramer de nouveaux complots à l’avenir en Syrie.
 
L’Ayatollah Khamenei a souligné que pour la RII, soutenir le gouvernement et le peuple syriens est soutenir l’axe de la Résistance. « Nous sommes profondément fiers de soutenir le peuple et le gouvernement syriens », a ajouté le Leader de la Révolution islamique.
 
Le Leader a fait remarquer que la RII était restée dès le début de la crise en Syrie aux côtés du gouvernement et du peuple syriens.
 
« Grâce à la résistance et à l’appui de son peuple, la Syrie a vaincu une grande coalition composée des États-Unis et de leurs alliés européens et régionaux », a rappelé le Leader de la Révolution islamique.
 
La victoire de l’axe de la Résistance en Syrie a provoqué la colère des Américains et pourrait même les conduire à planifier de nouvelles conspirations, a affirmé l’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei.
 
À titre d’exemple, le Leader a « évoqué la zone tampon » que les Américains cherchent à créer en Syrie. « Il s’agit là d’un exemple de leurs dangereux complots qu’il va falloir écarter avec force », a-t-il souligné.
 
« Le plan américain pour se réserver une présence efficace à la frontière irako-syrienne » constitue un autre exemple des complots états-uniens, d’après le Leader de la Révolution islamique.
 
À ce sujet, l’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei a précisé :
 
« L’Iran et la Syrie représentent la profondeur stratégique, l’une de l’autre. Le pouvoir et l’identité même du courant de la Résistance dépendent de cette liaison stratégique constante et sur ce fond, l’ennemi ne pourra jamais réaliser ses plans. »
 
L’Ayatollah Khamenei a également évoqué une erreur de calcul de l’ennemi en ce qui concerne l’affaire syrienne. Dans l’optique du Leader de la Révolution islamique, l’ennemi a commis une erreur fatale en confondant la Syrie avec certains pays arabes de la région ; alors que même dans ces pays, le mouvement populaire était dans le sens de résistance et qu’il s’agissait en réalité d’un soulèvement contre les États-Unis et les régimes qui leur sont inféodés.
 
L’Ayatollah Khamenei a également plaidé pour le renforcement et l’élargissement des va-et-vient et des relations entre les Oulémas iraniens et syriens.
 
Appelant le peuple et le gouvernement syriens à préserver leur esprit de résistance, le Leader s’est adressé en ces termes au président syrien, Bachar al-Assad :
 
« Grâce à la résistance dont vous avez fait preuve, vous êtes devenu le héros du monde arabe. Grâce à vous, la Résistance a gagné en puissance et grandeur dans toute la région. »
 
L’Ayatollah Khamenei a également prié pour la réussite du peuple syrien tout entier, ainsi que pour la santé du président Assad et sa famille.
 
Pour sa part, le président syrien Bachar al-Assad a tenu à remercier « l’appui inconditionnel » de la RII à son pays. Il a fait le rapprochement entre les huit années de guerre imposées à la Syrie et les années de guerre imposée à l’Iran [par l’ancien régime baathiste irakien et son allié US].
 
« La RII a été à nos côtés durant ce temps, faisant preuve d’un immense dévouement. Je tiens donc à vous présenter mes félicitations, à vous et à tous les Iraniens, pour la victoire qui se profile aujourd’hui à l’horizon et aussi à vous présenter mes profonds remerciements », a affirmé le président syrien.
 
Le président Assad a dénoncé les hypothèses d’après lesquelles la Syrie serait arrivée au bout du rouleau. « Les peuples iranien et syrien sont deux nations fières de leur identité et ligne intellectuelle », a affirmé Bachar al-Assad, ajoutant que les « acquis obtenus aujourd’hui sont certes le fruit de la Résistance ».
 
« Nombreux sont les pays qui ont toujours fait l’objet de la colère des États-Unis et qui pensaient que l’Amérique seule pouvait déterminer le sort du monde entier. Cette fausse idée est en train de s’effondrer grâce à la résistance des peuples », a ajouté Assad, faisant allusion aux lourds dégâts que la résignation aveugle face aux États-Unis a fait subir à certains pays du monde.
 
Assad a fait aussi allusion aux efforts divisionnistes des Américains et de leurs alliés régionaux afin de semer la discorde entre différents ethnies ou religions en Syrie, pour dire :
 
« Ces agissements ont donné le résultat inverse. À l’heure actuelle en Syrie, les Kurdes et les tribus entretiennent de bonnes relations avec le gouvernement. Et même certains groupes ayant des antécédents en termes de différends voire d’affrontement avec le gouvernement prennent position aujourd’hui aux côtés du gouvernement, au grand dam des États-Unis et de l’Arabie saoudite. »
 
Pour finir, le président Assad a précisé que le renforcement des liens religieux, y compris entre les Oulémas iraniens et syriens, offrirait une opportunité de combattre les courants takfiristes. Il a également ajouté que Téhéran et Damas devraient penser à étendre en permanence leurs relations économiques ; « le renforcement des liens syro-iraniens serait certes un facteur important pouvant neutraliser les complots des ennemis des deux peuples syrien et iranien ».

Le Prophète de l'Islam (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants), alors que cinq ans s’étaient écoulés, depuis le début de sa prophétie, vivait dans les pires conditions. L'Islam était, alors, isolé, et la petite minorité de Musulmans qui s'était constituée, dès le départ, subissait de violentes pressions.

 

La Mecque était une ville plongée dans l’obscurantisme, dans l'athéisme, l'idolâtrie, l'ignorance et les mythes, les guerres tribales, et une extrême misère.

Le Prophète de l'Islam (pslf), quant à lui, n'avait de pensées que pour l'avenir, un avenir qui promettait d'être brillant, par-delà ces nuages noirs et ténébreux; cet avenir, qui, par le biais des moyens ordinaires et de l'apparence, ne se serait pas facilement laissé deviner, et que, même, peut-être, se serait avéré impossible.

Ce fut, en cette même année, que le Prophète fut amené à vivre un grand événement; il eut le privilège, par ascension et sur ordre de Dieu, de voir le Royaume des Cieux et, conformément au

verset 23 de la sourate T.H:"..Pour te montrer certains de nos plus grands signes",

Le plus grand signe de Dieu lui fut montré au plus haut du plus haut des Cieux. Son grand esprit devint, alors, encore plus grand, et il se proposa d'accepter une mission encore plus lourde et plus prometteuse à la fois.

 Dans un récit, rapporté, tant par les Chiites que par les Sunnites, il est dit: Le Prophète, (pslf), la nuit de son ascension, fut conduit au Paradis.L'Ange Gabriel lui donna le fruit de l'arbre du bonheur et, alors que le Prophète (SAWA) revenait sur terre, de ce fruit du Paradis, naquit Fatima Zahra (bénie soit-elle).

Dans un hadith, il est rapporté que le Prophète (SAWA), en raison de l`originede Fatima, aimait à embrasser Fatima (bénie soit-elle). Un jour, sa femme Aïcha, lui reprochant son attitude, à l'égard de Fatima, lui demanda : "Pourquoi embrasses-tu tellement ta fille ?" Le Prophète (SAWA) répondit: "À chaque fois que j’embrasse Fatima me vient d'elle le parfum du Paradis éternel".

 

C'est ainsi qu’à partir du vingtième jour de Djamadiolsâni (sixième mois de l'année lunaire des Musulmans), le monde poursuivit sa marche, dans l'attente de la grande et heureuse naissance de Fatima, fille d'un homme, comme le Prophète (SAWA), et d’une femme dévouée et généreuse, comme Khadîdja, sa mère.

C'est ainsi que furent démenties toutes les critiques et toutes les accusations lancées au Prophète, par les opposants, qui lui reprochaient de ne pas avoir de "descendant, pour la succession"; et, comme nous le révèlent- les versets de la sourate "L'Abondance", c'est ainsi que Fatima devint la source brillante, pour la continuation de la génération du Prophète et des saints Imams, et pour le meilleur et le plus grand bien des Musulmans, à travers les siècles et le temps, jusqu'au jour de la Résurrection.

 

Dans son célèbre nom, Fatima, est caché la plus grande des bonnes nouvelles pour ceux qui la suivent, sur son chemin, puisque la racine du nom "Fatima" est "fatma" qui signifie "rompre" ou "sevrer". Le noble Prophète(p) dit ma fille s'appelle Fatima: "C'est parce qu'elle et ses partisans seront exempts du feu de l'enfer".Il est indispensable, à l'occasion de l'anniversaire de la naissance de Sayyida az-Zahrâ' (p), d'affirmer l'importance de la construction de la femme musulmane, afin qu'elle soit une femme consciente, instruite, cultivée et au courant de ce qui se passe en son temps. Il en est ainsi car la construction de cette génération n'est possible qu'à travers la construction de la mère consciente et de l'épouse instruite.

Fatemeh est un modèle pour les femmes musulmanes, qui doivent travailler dans l’acquisition de la science et dans le domaine de l’initiation spirituelle et morale, qui doivent lutter et ne pas se laisser prendre par le luxe et les richesses, qui doivent repousser les regards concupiscents par leur vertu et leur pureté, et être un refuge pour leur mari et leur famille, qui doivent éduquer des enfants de valeur, grâce à leur gentillesse et leur perspicacité, former des adultes sains d’esprit et équilibrés qui constitueront la société de demain.

À mesure que l'échéance électorale s'approche en Israël, de mauvaises surprises s'accumulent : En synergie avec Gaza, Qods et la Cisjordanie sont en révolte et l'armée israélienne n'ose réagir par crainte de déclencher une riposte cinglante palestinienne, riposte qu'elle ne saura endiguer.  Après avoir appris la présence au cœur de l'arsenal de la Résistance libanaise des missiles de haute précision, une autre nouvelle, aussi cinglante sinon plus vient de tomber : le Mouvement du Jihad islamique de la Palestine (JIP) possède aussi des "missiles de haute précision", capables de frapper Tel-Aviv, Qods et Netanya, au centre de la Palestine occupée! Or Netanya est un centre de tourisme et d'investissement de taille qui ne saurait être pris pour cible sans qu'il y ait de gros impacts sur l'économie israélienne. La mention de la ville de Qods n'est pas non plus anodine : Si Israël se met à judaïser la ville sainte des musulmans, il aurait droit aux missiles de la Résistance. 

« Un porte-parole des brigades de Qods, branche militaire du Mouvement du Jihad islamique de la Palestine, a ajouté que ces forces disposaient de "missiles de haute précision" qui surprendraient l’ennemi », a-t-on appris de l’agence de presse palestinienne Ma’an. Et de poursuivre : « L’ennemi prétend avoir détruit pendant les précédentes guerres la puissance balistique des Brigades de Qods. Mais nos missiles sont là. Ils sont désormais encore plus performants que ceux qui ont frappé les villes en Palestine occupée, dont Ashkelon. Nos missiles seront une réponse pertinente à toutes ces fanfaronnades de l’ennemi israélien. »

L'armée syrienne bombarde des lance-roquettes appartenant aux terroristes en réponse à l'attaque lancée contre la ville natale de Bachar al-Assad.

Des terroristes qaïdistes ont tiré  le 23 février, plusieurs roquettes contre la ville de Qardaha, située à l’ouest de Lattaquié. L’attaque aux roquettes n'a pas fait de victimes mais a plutôt servi à localiser les positions des terroristes. 

Pour l’instant, aucun groupe n'a revendiqué la responsabilité de l'attaque. Les sources militaires, elles, pointent du doigt les terroristes de Hayat Tahrir al-Cham, branche d’Al-Qaïda en Syrie qui bénéficient de la complicité de l'armée turque, même si cette dernière s'est engagée à faire en sorte que HTC soit totalement neutralisée.

La Chine s’oppose à toute intervention militaire des États-Unis au Venezuela et met en garde contre l’intensification des tensions qui résulterait d’une ingérence américaine dans ce pays.

Lors d’une conférence de presse dimanche, le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Geng Shuang, a réagi aux efforts des États-Unis pour imposer par la force des « aides humanitaires » au Venezuela : « Si cette prétendue aide humanitaire est envoyée de force au Venezuela, elle pourrait déclencher un conflit et avoir de graves conséquences », a-t-il averti.

« La Chine est opposée à une intervention militaire au Venezuela et à toute action susceptible de provoquer une escalade ou des troubles », a ajouté Geng Shuang, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.

La Maison-Blanche a annoncé que le vice-président américain Mike Pence se rendrait lundi en Colombie pour exprimer le « soutien sans faille » des États-Unis à Juan Guaido. Washington a plusieurs fois répété que « toutes les options » étaient sur la table, y compris l’usage de la force militaire.

Quant à la Chine, il faut souligner que depuis une dizaine d’années, Pékin a investi plus de 50 milliards de dollars dans le secteur du pétrole et du gaz naturel du Venezuela.

Début février, l’opposant vénézuélien Juan Guaido, président du Parlement, s’est autoproclamé président par intérim, et a bénéficié aussitôt du soutien du président des États-Unis Donald Trump. Jusqu’à présent, près de 20 pays membres de l’Union européenne, dont le Royaume-Uni, la France, l’Allemagne et l’Espagne, ont reconnu Juan Guaido et demandent au président élu vénézuélien Nicolas Maduro d’organiser des élections anticipées.

Le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif a fustigé toute intervention étrangère dans les affaires intérieures du Venezuela suite à l’escalade de la crise politique dans ce pays d’Amérique latine.

« La République islamique soutient le gouvernement et le peuple vénézuéliens », a déclaré Mohammad Javad Zarif lors d’une rencontre, le dimanche 24 février à Téhéran, avec Ruben Dario Molina, vice-ministre vénézuélien des Affaires étrangères pour les affaires de l’Asie et du Moyen-Orient.

Le haut diplomate iranien a ajouté que Téhéran soutenait la proposition du président vénézuélien Nicolas Maduro de tenir des pourparlers politiques entre le gouvernement et l’opposition en vue de résoudre les différends.

À la fin du mois dernier, le président vénézuélien Nicolas Maduro s’est dit prêt à s’asseoir à la table des négociations avec l’opposition. Il s’est dit également ouvert à la possibilité d’une médiation assurée par un pays tiers.

De son côté, Ruben Dario Molina a salué les efforts de l’Iran pour contribuer à améliorer la situation politique dans son pays.

MM. Zarif et Molina ont souligné que les ingérences américaines au Venezuela et dans d’autres pays d’Amérique latine ainsi que les menaces de Washington d’utiliser la force contre Caracas constituaient une violation du droit international et de la Charte des Nations unies.

« Les tentatives des États-Unis sont vouées à l’échec », ont-ils ajouté.

Pour la première fois depuis plus de cinq mois, les avions de combat de l’armée de l’air syrienne ont mené des frappes aériennes sur des positions de terroristes au sud d’Idlib.

Les vingt frappes aériennes, qui ont eu lieu le dimanche 24 février au matin, ont visé les villages de Sukayk, de Tamanah, de Khwein, de Zarzour et de Khan Cheikhoun.

L’aviation syrienne a cessé ses frappes aériennes sur les zones contrôlées par les terroristes dans le nord-ouest de la Syrie à la suite d’un accord conclu entre la Russie et la Turquie, sur la mise en place d’une zone démilitarisée à Idlib en septembre dernier. Ledit accord expire aujourd’hui, dimanche 24 février.

La campagne aérienne d’aujourd’hui pourrait être une réponse aux violations répétées de l’accord de Sotchi par les terroristes pro-turcs.

Au cours des deux dernières semaines, les terroristes ont pilonné de nombreuses zones civiles à Lattaquié, à Hama et à Alep. Au moins un civil a été tué lors de ces attaques.

L’accord sur une zone démilitarisée semble condamné à capoter puisque la Turquie n’a pas rempli ses engagements. Si l’accord échoue, Damas et ses alliés lanceront probablement une opération militaire restreinte contre les terroristes d’Idlib.