
تقي زاده
Iran: le budget défense bénéficie d’une hausse de 1,5 milliard d'euros
Le Parlement iranien a accordé 1,5 milliard d’euros supplémentaires au budget de la défense qui seront prélevés sur le fonds de développement national.
Selon Tasnim News, le Parlement iranien a voté ce dimanche après-midi, lors d’une séance publique, un projet de loi budgétaire selon lequel le gouvernement accorde à différents projets 2,375 milliards d’euros du fonds de développement national de l’année 1398 du calendrier persan (2019-2020), sous forme de facilités de change avec la garantie du gouvernement.
De cette somme, 1,5 milliard d’euros vient renforcer le budget de la défense.
Tir de missile depuis le sous-marin Ghadir
En ce troisième jour des manœuvres baptisées « Velayat 97 », le sous-marin de classe Ghadir de la marine iranienne a effectué avec succès le tir d’un missile de croisière.
Un mini-sous-marin iranien de classe Ghadir a mené le premier tir d’un missile de croisière depuis une grande profondeur, a annoncé le dimanche 24 février l’armée iranienne sur son site internet.
Les manœuvres maritimes « Velayat 97 » sont dans leur phase finale et le tir d’un missile de croisière depuis le mini-sous-marin iranien de classe Ghadir est une grande réussite pour l’Iran.
« Lors de la troisième journée des exercices Velayat 97, un sous-marin de classe Ghadir de la marine iranienne a effectué avec succès un tir d’un missile de croisière. Comme les missiles tirés par les sous-marins ont une portée limitée et que le sous-marin risque d’être repéré par l’ennemi pendant le tir, les experts de la marine et du ministère iranien de la Défense ont pour la première fois procédé à un tir de missile de croisière à partir d’une grande profondeur », lit-on dans le communiqué de l’armée.
L’armée iranienne a en outre précisé que d’autres sous-marins iraniens, dont ceux de classe Tareq et Fateh, étaient aussi capables de détruire des cibles en surface grâce à des missiles tirés en immersion.
Nous menons nos efforts pour que les attaques contre I iran ne se produise
Pour renforcer la sécurité des frontières cummunes, le Pakistan réaliser des coopérations formidables avec l'Iran et ce processus sera en continuité, a-t-il indiqué.
Il y a une tièrse partie qui veut perturber les relations entre l'Iran et le Pakistan. Nous connaissons tous les aspects de l'attaque terroriste commise dans la province du Sistan-e-Baloutchistan, a-t-il suivi.
De nombreuses attaques terroristes surviennent dans les frontières entre le Pakistan avec l'Afghanistan et l'Iran. Ces attques doivent être vérifiées avec la coopération bilatérale, a-t-il poursuivi.
Nous essayons que les attaques terroristes comme celle commise contre le bus des Gardiens de la Révoltion islamique ne se produise, a-t-il ajouté.
Depuis la marche du retour, 267 Palestiniens sont tombés en martyre
Le centre des Droits de l'homme de Mizan a déclaré que depuis le début des marches du retour au 30 mars de l'année dernière, 267 Palestiniens ont été tombés en martyre et 14673 blessés.
Selon le rapport, 43 enfants, 8 personnes paralysées, 3 infirmières et 2 journalistes sont parmi
les personnes tuées.
Egalement parmi les blessés sont 3128 enfants, 653 femmes et filles, 171 infirmières et 148 journalistes.
Les marches du retour visent à briser le blocus de Gaza et à insister sur le droit du retour des réfugiés palestiniens dans leur ville.
Le joueur d’échecs iranien reçu par le leader
Qods, Cisjordanie, Gaza, des fronts se multiplient à l'intérieur d'Israël
Les Palestiniens à Gaza pleurent la mort d'un enfant de 14 ans, tué par un tir de tireur d'élite israélien vendredi. Ce nouveau meurtre est symptomatique d'une chose : Israël est en panique. Alors que le régime de Tel-Aviv s'apprête à faire face à une échéance électorale qui pourrait voir Netanyahu définitivement écarté de la scène politique si on en croit les résultats des récents sondages, la pire des choses qui puisse arriver, serait un embrasement de ce que les Israéliens qualifient du front intérieur. Eh bien la crainte de l'armée israélienne a été manifeste ce vendredi quand une foule de palestiniens en colère a rouvert la porte dorée et que les militaires israéliens n'ont osé bouger le petit doigt.
L'armée et l'appareil de renseignement israéliens se montrent particulièrement à la connexion qui se fait chaque jour davantage entre Gaza et la Cisjordanie d'où la rage avec laquelle ils se livrent à des arrestations arbitraires de Cisjordaniens ou à l'assassinat des Gazaouis.
Samedi, les militaires du régime sioniste ont lancé une vaste incursion sur différentes régions de la Cisjordanie où ils cherchent à localiser des "cellules armées". Selon l’agence de presse iranienne Arya, les militaires israéliens ont ainsi attaqué à l’aube hier samedi le village de Ramana à l’ouest de Jénine où ils ont arrêté une jeune palestinien. À l’ouest de Bethléem en Cisjordanie, des postes de contrôle ont aussi été montés.
À Qods, des sources d’information ont rapporté l'arrestation de trois Palestiniens dont le président de l'Association des prisonniers palestiniens par des troupes sionistes à l'est de Qods. En effet, un jour après l’entrée de Bab al-Rahma de la mosquée al-Aqsa par les Palestiniens, les militaires israéliens en ont arrêté 3 qui sont : Nasser Qaous, le président de l’association précitée, Ali Ajjaj et Samer al-Qobani. Selon des témoins oculaires, ces trois personnes ont été transférées dans un centre pour y subir un interrogatoire qu’on suppose musclé.
À Gaza, Israël subit de plein fouet l'amplification des marches de Grand retour qui se tient tous les vendredis depuis 9 mois et ce, sans aucune interruption. D'où ce comportement désormais de retour des militaires sionistes qui tirent à l'aveuglette sur tout ce qui bouge. L'adolescent gazaoui qui a été exécuté de sang-froid par des tirs israéliens de tireurs d’élite participait à la 48ème Marche du Grand Retour.

Selon Ashraf al-Qaedr, porte-parole du ministère de la Santé de Gaza,Youssef al-Daya, âgé de 14 ans, a été tué ce vendredi tandis que plus de 20 personnes ont été blessées à coups de balles réelles par les forces israéliennes. Depuis plus précisément le 30 mars de l’année dernière, environ 280 manifestants palestiniens ont été tués et plus de 28 000 blessés à Gaza.
Le Venezuela se prépare à contrer l'action militaire US
Les tensions dans les relations diplomatiques entre le Venezuela et la Colombie ont atteint leur paroxysme. Le président vénézuélien Nicolas Maduro a mis fin aux relations avec ce pays en renvoyant les diplomates de l’ambassade de Colombie à Caracas.
Le président vénézuélien Nicolas Maduro a annoncé la rupture des relations diplomatiques avec la Colombie et a rappelé tous les diplomates de l’ambassade colombienne à Caracas.

« Il n'y a plus de patience, je ne peux plus le supporter, nous ne pouvons pas continuer à supporter que le territoire colombien soit utilisé pour des attaques contre le Venezuela. Pour cette raison, j'ai décidé de rompre toutes les relations politiques et diplomatiques avec le gouvernement fasciste de la Colombie», a lancé Maduro devant un rassemblement de ses partisans à Caracas.
Il a ajouté que l'ambassadeur et le personnel consulaire devraient quitter le Venezuela dans les 24 heures.
« Sortez d'ici, dehors les oligarques ! » a-t-il lancé, ajoutant : « Ivan Duque, tu es le diable, jamais un gouvernement de Colombie n'était tombé aussi bas ».
Cette annonce fait suite à la décision du président Maduro de fermer la frontière colombienne à la veille des tentatives de l’opposition de livrer des camions de « l’aide humanitaire » de Colombie, au mépris de Caracas.
Iran : missiles de croisière antinavires, drones-kamikazes tonnent dans le golfe Persique
Au troisième jour des exercices navals d'envergure de la marine iranienne, les aéroglisseurs de l'unité amphibie ont frappé des cibles prédéfinies en utilisant des missiles sol-sol. Depuis vendredi, des centaines de missiles de moyenne portée ainsi que des torpilles ont été tirés par les bâtiments de guerre iranien qui agissent dans une zone étendue depuis le détroit d'Hormuz à l'océan indien.
Selon l’agence de presse iranienne Mehr News, dans la lignée du deuxième jour de la troisième étape des manœuvres « Velayat 97 », les aéroglisseurs de l’unité amphibie de la marine iranienne, ont tiré des missiles de croisière surface-surface, tout en accomplissant leur propre mission consistant au transport rapide de troupes dans diverses zones opérationnelles.
Les missiles de croisière ont atteint leurs cibles avec succès.
Les unités d’aéroglisseurs de la marine de l’armée de la RII ont été équipées, ces dernières années, de systèmes de missiles.
Les jeunes spécialistes des forces navales de l’armée iranienne sont parvenus, pour la première fois, à équiper les aéroglisseurs de systèmes de lancement de missiles, les aéroglisseurs qui avaient jusqu’ici pour mission de transporter des troupes. Lors de ces exercices militaires, ils ont aussi tiré avec succès des missiles sur des cibles préfixées.
Les sanctions ne peuvent pas entraver les politiques russes et iraniennes
Un membre de la commission de sécurité et de défense du Conseil de la Fédération de Russie (Sénat russe) a déclaré que bien que les sanctions imposées à l’Iran et à la Russie leur rendent la tâche plus difficile, elles ne peuvent forcer ces pays à revoir leurs politiques intérieures et étrangères.
« C’est le sort réservé à l’Iran et à la Russie qu’ils fassent l’objet de sanctions. Il va sans dire que les sanctions affectent le développement des pays, mais elles ne peuvent pas l’entraver », a affirmé ce samedi 23 février Frantz Klintsevitch.
« Le dialogue est la meilleure solution pour résoudre les divergences entre les pays », a précisé Frantz Klintsevitch.
Retrait des forces étrangères d’Irak : le Parlement résiste aux pressions de Washington
Alors que le Parlement irakien s’apprête à voter le projet de loi sur le retrait des troupes étrangères d’Irak, Washington fait pression sur les députés pour faire capoter la ratification.
Fazel Jaber, membre de la faction al-Binaa au sein du Parlement irakien, a fait état des pressions exercées par Washington pour que le projet de loi sur le retrait des troupes étrangères d’Irak ne soit pas voté.
Dans une interview avec le site web al-Maalouma, il a révélé que les États-Unis exerçaient depuis longtemps leurs pressions via des personnalités et des groupes politiques. Ils auraient également donné des promesses à certains membres des groupes parlementaires. « Aucun n’a cédé à ce chantage », a-t-il indiqué.
Le projet de loi en question comprendra le désengagement de l’accord de sécurité avec les États-Unis pour mettre la fin à la présence des instructeurs et des conseillers militaires américains et étrangers en Irak.
C’est avec la même détermination que le parti de Moqtada al-Sadr, arrivé en tête des élections législatives irakiennes, a annoncé le 13 juin 2018 que son mouvement formait une coalition avec l’Alliance de la Conquête (al-Fatah), dirigée par Hadi al-Amiri.
Le retrait des troupes étrangères d’Irak est devenu le sujet de prédilection des milieux politiques irakiens depuis les déclarations du 3 février de Donald Trump. En effet, la volonté annoncée par le président américain de rester en Irak pour « surveiller l’Iran » a suscité l’indignation à Bagdad et relancé les appels au départ des troupes américaines de ce pays.
70 membres de la commission sur la sécurité et la défense du Parlement irakien ont signé le projet de loi sur le désengagement des accords avec Washington sur la sécurité.