
تقي زاده
L'Arménie ne cède pas aux pressions dans ses relations avec l'iran
À la tribune du Parlement arménien, le Premier ministre Nikol Pachinian a déclaré, ce mardi 12 février, que son pays poursuivrait ses coopérations avec l’Iran dans divers domaines, dont l’économie, l’énergie et la politique.
« L’Union économique de l’Eurasie et l’Iran ont signé un accord commercial qui doit encore être ratifié. Lorsque cet accord entrera en vigueur, les relations économiques irano-arméniennes connaîtront d’importantes évolutions. Nous entendons approfondir notre coopération énergétique avec l’Iran », a déclaré Nikol Pachinian.
Et d’ajouter : « Nous sommes résolus à maintenir nos relations avec l’Iran à un niveau élevé de confiance mutuelle. Ces relations ne nuiront nullement à une partie tierce. »
Le Premier ministre arménien, qui a accédé à son poste lors d’élections législatives prématurées, reste déterminé à élargir les relations Téhéran-Erevan
Attentat terroriste contre les forces irqniennes
À peine quelques heures après le début de la conférence anti-iranienne de Varsovie, un bus transportant le personnel du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a été gravement frappé lors d'un attentat terroriste qui s'est produit sur la route reliant Khash à Zahedan.
Selon un premier bilan, 27 effectifs du CGRI sont tombés en martyr lors de cet attentat terroriste.
Selon une autre dépêche, le groupuscule terroriste Jaysh al-Adl a revendiqué l'attentat dans un communiqué.
Pour sa part, la base Qods de la Force terrestre du Corps des gardiens de la Révolution islamique a publié un communiqué: « Suite à l’échec cuisant infligé par la nation iranienne à l’Arrogance mondiale, lors de la marche grandiose du 11 février marquant le 40ème anniversaire de la victoire de la Révolution islamique, les terroristes takfiristes et les mercenaires à la solde des services de renseignement liés à l’Arrogance, ont pris pour cible un bus transportant les combattants courageux de l’islam, des gardes-frontières qui revenaient d’une mission. Le bus a été visé sur une route reliant Khash à Zahedan. »
Syrie : les USA se servent des forces françaises comme d'un bouclier
En France où les médias sont visiblement sommés de désinformer au lieu d'informer, personne n'en parle et pourtant, l'information est bien fiable. Des sources militaires syriennes ont fait part d'une forte explosion produite dans le QG de renseignement et d’espionnage des forces françaises, à Raqqa. Des forces spéciales françaises auraient été tués ou blessés. Il s'agirait, selon Sputnik, d'une moto piégée qui a explosé au sein même de la cellule de renseignement et d’espionnage des forces françaises à Raqqa, ville qui a été le théâtre, il y a quelques jours, des manifestations anti-américaines et anti-françaises à l'occasion desquelles les habitants ont brûlé les drapeaux de ses deux pays, en réclamant le retrait des "forces d'occupation étrangères" de leur ville et de toute de la Syrie.
Selon Sputnik, "personne n’a réussi jusqu’à présent à pénétrer dans le lieu de l’explosion et de plus amples informations sur le niveau des dégâts causés par l’explosion se font toujours attendre".
Des camions de pompiers et des ambulances ont pourtant été aperçus sur les lieux de l'explosion où les forces de la coalition américaine ont immédiatement mis en place un périmètre de sécurité, ajoute Sputnik.
Venezuela/ingérence US : Moscou hausse le ton contre Washington
La Russie a mis en garde les États-Unis contre toute ingérence dans les affaires intérieures de Caracas. Elle s’est dite disposée à faciliter l’ouverture d’un dialogue entre le gouvernement vénézuélien et l’opposition.
« Nous avons eu des contacts très importants avec le gouvernement vénézuélien et nous sommes prêts à trouver un moyen de sortir de cette crise », a déclaré ce mardi, 12 février le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov.
Riabkov a également mis en garde les États-Unis contre l’ingérence dans les affaires intérieures de Caracas, soulignant que la Russie avait fait des propositions au Venezuela pour résoudre la crise, sans émettre plus de détail.
Les USA guettent la prochaine opération conjointe syro-irakienne à al-Tanf
L'armée américaine expédie des renforts à la frontière syrienne alors que l’armée syrienne et les Hachd al-Chaabi se préparent à lancer une opération conjointe à al-Anbar, dans le sud-est de la Syrie.
L'armée américaine a envoyé un grand nombre de renforts dans la campagne occidentale du gouvernorat d'al-Anbar, qui borde les provinces syriennes de Deir ez-Zor et de Homs alors que l'armée syrienne et les Hachd al-Chaabi se préparent à lancer une offensive conjointe dans le sud-est de la Syrie.
Citant un responsable irakien, l'agence de presse publique turque, Anadolu indique que les forces militaires américaines avaient été redéployées dans cette région pour bloquer l’extension des troupes de l’armée syrienne le long de la frontière syro-irakienne.
Selon l’Anadolu, les forces armées américaines, déployées dans la base voisine al-Tanf, semblent surveiller de près la région pour s'assurer que les troupes pro-gouvernement syrien ne se déplacent pas dans leur zone d'influence, à al-Anbar.
La Russie réitère son soutien au Hezbollah
C’est à l’invitation de Damas que l’Iran est présent en Syrie, a affirmé le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Verchinine.
Selon l’agence de presse ISNA qui cite le journal Jerusalem Post, le vice-ministre russe des Affaires étrangères. Sergueï Verchinine, a évoqué les allégations d’après lesquelles les forces iraniennes seraient présentes au Golan occupé. Là-dessus, il a précisé que la présence iranienne en Syrie s’effectuait à l’appel et à la demande du gouvernement syrien, qui voulait que l’Iran contribue à la lutte contre le terrorisme en Syrie.

Questionnée sur une prétendue négociation entre Moscou et Téhéran pour forcer les forces iraniennes à s’éloigner du Golan occupé, Sergueï Verchinine a tenu à dire que « nos partenaires iraniens connaissent bien leur position de base ».
Plus tôt lundi, le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov, a qualifié d’illégales les frappes de l’aviation israélienne contre la Syrie.
« La sécurité d’Israël est importante pour la Russie, ce n’est pas pour autant que nous approuvons les frappes d’Israël contre le sol syrien », a-t-il affirmé avant de déplorer des frappes « illégales » et « injustifiables ».
La France emboîtera-t-elle le pas aux États-Unis en retirant ses troupes de Syrie ?
L’ambassadrice de France à Moscou, Sylvie-Agnès Bermann, a annoncé qu’un retrait des militaires français de Syrie était à l’étude. La France revient-elle sur son refus de retirer ses troupes en Syrie?
En réponse à une question sur le maintien en Syrie des soldats français, Bermann a répondu que « cette question a récemment été évoquée ».
En ce qui concerne la décision des États-Unis de retirer leurs troupes de Syrie, elle s’est exprimée en ces termes : « Tout comme les autres, nous avons été choqués par la décision américaine et depuis lors, nous sommes régulièrement en contact avec Washington. Mais la France, en tant que membre de la coalition, a ses propres obligations à remplir. Ce dont nous sommes certains, c’est qu’il y aura un retrait progressif des militaires américains de Syrie. »
L’annonce du retrait des troupes américaines de Syrie a été désapprouvée par la France, et la ministre française de la Défense a exprimé ce mécontentement en décembre alors qu'elle passait le Nouvel An avec les soldats français engagés au combat syrien. Ceci étant dit la situation dans le nord syrien ne se prête plus à ce que la France maintienne sa présence militaire en Syrie. La semaine dernière, les drapeaux américains et français ont été brûlés à Raqqa. La révolte anti-française s'est aussitôt étendue à Deir ez-Zor où les populations ont elles aussi mis le feu au drapeau français réclamant le retrait des troupes étrangères.
La France qui traverse une forte crise sociale est-elle en mesure de maintenir sa présence militaire en Syrie voire d'y intensifier son action?
Explosion dans la cellule d’espionnage des forces françaises à Raqqa
Une explosion a secoué le mardi 12 février vers 19 h, heure locale, la cellule de renseignement et d’espionnage des forces françaises, située dans un lieu qui était avant la guerre une usine sucrière, à Raqqa, en Syrie.
Selon l’agence de presse Sputnik, cet endroit est à présent la cellule d’opération des forces françaises sur la rive est de l’Euphrate.
Personne n’a réussi jusqu’à présent à pénétrer dans le lieu de l’explosion et de plus amples informations sur le niveau des pertes et dégâts causés par l’explosion, entendue dans toute la ville de Raqqa, se font toujours attendre.
Des camions de pompiers et des ambulances ont pourtant été aperçus alors qu’ils se rendaient vers le lieu de l’explosion, autour duquel les forces de la coalition américaine ont immédiatement établi un périmètre de sécurité, ajoute Sputnik.
Ces brèves informations laissent imaginer que cette explosion, apparemment provoquée par une motocyclette piégée, a causé un grand nombre de tués et de blessés, précise l’agence de presse russe.
L’usine sucrière de Raqqa se situe sur la route Raqqa-Hassaké au nord de la ville de Raqqa et abrite le QG des forces françaises.
Selon l’agence de presse Sputnik, des sources syriennes ont rapporté que l’armée américaine s’était enfuie en pleine nuit de la ville de Tabqa lundi, dans la banlieue sud-ouest de Raqqa et que les Syriens avaient brûlé des drapeaux américains dans la ville.
Selon le rapport, une colonne militaire composée de 30 véhicules était partie en direction du centre de la province de Raqqa et les Forces démocratiques syriennes avaient coupé l’électricité des villes et villages situés dans la banlieue ouest de Raqqa pour faciliter la fuite des Américains.
Les forces américaines se seraient installées dans l’une des écoles primaires sur l’île Ayed.
Ces sources ajoutent que les principales forces américaines se sont retirées de Tabqa et que seule une unité d’espionnage est restée dans une école au sud de la ville, avec pour mission de brouiller les systèmes de communication et de perturber leur fonctionnement.
Des habitants syriens de la province de Raqqa ont manifesté le samedi 9 février pour réclamer une fois de plus le retrait des forces américaines et françaises de Syrie et la fin des ingérences étrangères dans leur pays.
L’Arménie reste déterminée à élargir ses coopérations avec l’Iran
L’Arménie entend poursuivre ses coopérations constructives avec l’Iran.
À la tribune du Parlement arménien, le Premier ministre Nikol Pachinian a déclaré, ce mardi 12 février, que son pays poursuivrait ses coopérations avec l’Iran dans divers domaines, dont l’économie, l’énergie et la politique.
« L’Union économique de l’Eurasie et l’Iran ont signé un accord commercial qui doit encore être ratifié. Lorsque cet accord entrera en vigueur, les relations économiques irano-arméniennes connaîtront d’importantes évolutions. Nous entendons approfondir notre coopération énergétique avec l’Iran », a déclaré Nikol Pachinian.
Et d’ajouter : « Nous sommes résolus à maintenir nos relations avec l’Iran à un niveau élevé de confiance mutuelle. Ces relations ne nuiront nullement à une partie tierce. »
Deraa : Plus de 300 anciens terroristes rejoignent les rangs de l'armée syrienne
Tout porte à croire qu'une offensive militaire contre la base américain à al-Tanf est imminente. Des dizaines de membres de l'ASL, s'étant régularisés, viennent de rejoindre les rangs de l'armée syrienne. Selon Al-Masdar News, ces ex-terroristes auraient livré de précieuses informations sur l'emplacement des forces étrangères basées dans le sud et l'est de la Syrie.
Il s'agit de plus de 300 hommes originaires de la ville d’Inkhil qui ont rejoint les rangs de l’armée syrienne et ont commencé leur service, a rapporté le journal en ligne Al-Masdar.
Comme le montre une courte vidéo tirée d'une chaîne gouvernementale syrienne sur Facebook, les anciens terroristes opérant à Inkhil ont commencé leur service et se sont dirigés vers une base de l'armée dans une "zone secrète" dans le pays.
Au cours de ces derniers mois, de nombreuses armes fournies par les États-Unis à Daech ont été saisies à Deraa, à Soueïda dans le cadre des opérations de recherche et de localisation intenses menées sur les monts al-Safa. Ces opérations ont permis aux forces syriennes de resserrer l'étau autour de la base américaine à al-Tanf que les USA disent ne pas vouloir évacuer dans le stricte objectif de faire face à l'armée syrienne et les alliés Résistance.
À la suite d’une série d’opérations de recherche dans les zones récemment libérées des gouvernorats de Deraa, Homs et Damas, l’armée syrienne avait découvert fin janvier, de nombreuses armes, dont certaines de fabrication américaines. En dépit de l’annonce du retrait des troupes américaines de Syrie, les États-Unis continuent à envoyer armes et munitions en Syrie. Des centaines de missiles antichars filoguidés TOW sont localisés à Deraa, Homs et Damas.
Selon une toute dernière information rapportée par l'agence Tasnim, l'armée américaine a envoyé un grand nombre de renforts dans la campagne occidentale du gouvernorat d'al-Anbar, qui borde les provinces syriennes de Deir ez-Zor et de Homs alors que l'armée syrienne et les Hachd al-Chaabi se préparent à lancer une offensive conjointe dans le sud-est de la Syrie. Citant un responsable irakien, l'agence de presse publique turque, Anadolu indique que les forces militaires américaines avaient été redéployées dans cette région pour bloquer l’extension des troupes de l’armée syrienne le long de la frontière syro-irakienne.