
تقي زاده
Iran: les pilotes de l’armée reçus par le Leader
« Depuis toujours, le régime américain met la main sur tout ce qui pourrait assurer sa survie et ses intérêts. Les États-Unis constituent une source du mal et ils se plaignent pourtant du slogan « À bas les États-Unis » ! Premièrement, je dois dire aux Américains que le slogan "À bas les États-Unis" signifie "À bas Trump, à bas John Bolton, à bas Pompeo". Cela signifie "À bas les responsables actuels des États-Unis". "À bas les États-Unis" signifie "À bas un nombre restreint des personnes qui dirigent les États-Unis". Cela ne concerne pas la nation américaine.
Deuxièmement, tant que les États-Unis insisteront sur leur hostilité et avilissement, ils entendront ce slogan s’élever de la nation iranienne », a-t-il déclaré.
Le Leader de la Révolution islamique s’est ensuite attardé sur les propositions faites par l’Europe aux Iraniens depuis un certain temps. Il a conseillé aux responsables iraniens de ne pas faire confiance aussi bien aux Européens qu’aux Américains en ces termes :
« En ce qui concerne les États-Unis, j’ai dit et redit, lors des réunions publiques et privées avec les responsables du pays, tout au long des négociations sur le nucléaire, qu’il ne fallait pas faire confiance aux Américains, leur promesse, leur sourire et leur signature n’ayant aucune fiabilité. Et voilà le résultat : les autorités chargées à l’époque de suivre les négociations sur le nucléaire ont fini par dire que les Américains n’étaient pas fiables. Et maintenant, concernant les Européens : je ne dis pas qu’il ne faudrait pas entretenir nos relations avec eux, mais je parle de confiance. Dans les rues de Paris, les manifestants se font matraquer et aveugler, alors que les dirigeants européens nous parlent, sans vergogne, des droits de l’Homme. Connaissez-vous les droits de l’Homme ? Ils ne les connaissaient même pas et ne les ont jamais connus tout au long de leur histoire. On ne peut pas leur faire confiance pour les respecter. La France d’une manière, le Royaume-Uni d’une autre. Chacun a sa part d’irresponsabilité. Nous l’avons constaté à plusieurs reprises.
Or, nous maintenons et nous maintiendrons nos relations avec le monde à l’exception de certains États. Il faut juste savoir avec qui nous concluons un accord et pourquoi. »
L’Ayatollah Khamenei est ensuite revenu sur la marche du 11 février qui a lieu tous les ans à travers l’Iran à l’occasion de la victoire de la Révolution islamique:
« La marche du 11 février est un événement merveilleux tout comme la Révolution elle-même. Tous les ans, depuis quarante ans, les Iraniens descendent dans la rue et renouent leur allégeance à la Révolution. C’est un miracle qui doit se perpétuer. »
Le Leader de la Révolution islamique a déclaré que la présence massive des Iraniens à la marche du 11 février intimidait l’ennemi, mettait en évidence la contribution de la nation et cristalliser la volonté et l’unité nationale. Il a souligné que la nation iranienne tenait vaillamment tête au front ennemi en tout état de cause.
L'Iran pleure l'anniversaire du martyre de Fatima Az-Zahra
Le peuple iranien, comme la communauté musulmane du monde entier, commémore l'anniversaire du martyre de Fatima Az-Zahra, fille du prophète de l'islam (P).
Ce samedi 9 février, jour de deuil dans le calendrier iranien, correspond à 3 Jamadi al-Sani (huitième mois du calendrier islamique du hijra lunaire). En ce jour, toutes les villes iraniennes célèbrent des cérémonies spéciales pour cette grande perte.
Des millions de croyants se rassemblent dans des mosquées et des centres religieux pour célébrer des événements commémoratifs et se rappeler des vertus morales, de la personnalité et des souffrances de Fatima Az-Zahra (la paix soit sur elle), également épouse du premier imam de musulmans chiites, Ali Ibn Abi Talib (P).
Fatima Az-Zahra (P), fille unique du prophète, Hazrat Mohamad (P), est née en 607 à La Mecque et a été martyrisée en 632 à Médine (les deux villes de l'actuelle Arabie saoudite).
Les États-Unis cherchent à faire main basse sur le champ gazier d’Akaz dans l’ouest de l’Irak
Une source digne de foi au sein du Conseil provincial d’al-Anbar a fait part de la présence de militaires américains sur le champ gazier d’Akaz dans l’ouest de l’Irak, en train de mener des opérations de reconnaissance.
Les forces américaines appuyées par des hélicoptères de combat ont lancé des opérations de reconnaissance sur le camp gazier d’Akaz à al-Qaem dans la province d’al-Anbar ; l’objectif de ces opérations est encore inconnu.
« Ces opérations de reconnaissance interviennent dans certaines régions et villes sans coordination avec les commandants de sécurité irakienne », a ajouté la source.
Et ce, alors qu'auparavant, le président du Conseil du salut d’al-Anbar, Hamid al-Haïs, avait déclaré que les Américains cherchaient à faire main basse sur le champ gazier d’Akaz en créant une base à sa proximité.
1 er février 1979 : une immense foule en liesse à Téhéran pour accueillir l’Imam Khomeini !
Le peuple iranien a commencé les célébrations de la décade de l'aube marquant une période de 10 jours entre le retour de l'Imam Khomeini le 1er février 1979 et la victoire de la révolution le 11 février à l’occasion du 40e anniversaire de la révolution islamique de 1979, qui a renversé la monarchie du régime pahlavi soutenu par les États-Unis en Iran.
Les cérémonies nationales débuteront ce vendredi, premier février, à 9h33, heure locale (0603 GMT), le jour où le défunt fondateur de la République islamique, l’imam Khomeini, est rentré dans la capitale iranienne le 1er février 1979 après des années ans d’exil à Paris.
Une cérémonie spéciale se tiendra au mausolée de l'imam Khomeini au sud de Téhéran, en présence de nombreux hauts responsables gouvernementaux et militaires, ainsi que des milliers de personnes de toutes les couches sociales et de tous les horizons.
Une autre cérémonie aura lieu au cimetière, Behesht-e-Zahra, au sud de la capitale où l'imam Khomeini a prononcé son premier discours dès son arrivée, devant cinq millions de personnes venus l’accueillir le 1erfévrier 1979.
Des cérémonies similaires sont prévues dans tout l'Iran et dans d'autres parties du monde pour célébrer le premier jour de cette période historique de dix jours.
Plus tôt, le mercredi, le Guide suprême de la Révolution islamique, l'ayatollah Khamenei, a rendu hommage à l'imam Khomeini et aux martyrs iraniens à l'approche de la « Décade de l’Aube ».
L'Ayatollah Khamenei a visité le mausolée de l'imam Khomeini dans le sud de Téhéran où il a présenté des prières et récité des versets du Coran.

L'Ayatollah Khamenei a rendu hommage au défunt architecte de la République islamique d'Iran et aux martyrs iraniens alors que le pays se prépare à célébrer le 40ème anniversaire de la Révolution islamique de 1979.
Le Guide suprême s'est ensuite rendu sur le lieu de sépulture des martyrs où il a prié pour les âmes des personnes qui ont donné leur vie, soit lors du soulèvement populaire qui a conduit à la Révolution, soit au cours de la lutte pour défendre ultérieurement les idéaux révolutionnaires.
L’ayatollah Khamenei a également rendu hommage aux martyrs du 28 juin 1981 qui ont perdu la vie lors d’un attentat à la bombe perpétré à Téhéran par le célèbre groupe terroriste des Moudjahidines du Peuple (OMK) soutenu par les États-Unis.
Iran/défense: les S-300 et les drones à corps large exposés au public
Le système anti-aérien S-300 de la base aérienne de Khatam ol-Anbia a été exposé au public ce jeudi au salon aérien des forces armées iraniennes.
Le dispositif de défense S-300 de la base aérienne de Khatam ol-Anbia a été exposé pour la première fois au salon aérien de Shahid Lashgari sur la base de Mehrabad, située dans l’ouest de Téhéran.
L’armée de l’air iranienne a dévoilé son premier avion sans pilote à corps large, de fabrication nationale, alors que le pays se prépare aux célébrations du 40e anniversaire de la victoire de la Révolution islamique de 1979.
Armée israélienne: le Hezbollah tente de mettre au point des armes et des méthodes d'infiltration en Israël
Dans un discours prononcé à l'occasion de l'anniversaire de la mort de soldats israéliens lors du crash de deux hélicoptères en 1997, le Général de Division Aviv Kochavi, chef d'état-major israélien, a prétendu que le Hezbollah tentait de se doter d'armes sophistiquées et de mettre au point des méthodes en vue d’une infiltration sur les territoires occupés.
« Les opérations du Hezbollah visant à cibler des civils par des missiles et des roquettes constituent une violation flagrante des accords internationaux, des règles de la guerre et des valeurs humaines », a ajouté Aviv Kochavi.
« Les soldats israéliens continuent de faire face au déploiement du Hezbollah et des forces iraniennes aux frontières nord, à lutter contre les plans terroristes dans la bande de Gaza et à soutenir les habitants du sud face aux groupes terroristes de la bande de Gaza et la péninsule du Sinaï », a poursuivi le général israélien.
Ces déclarations ont été faites après le récent discours du secrétaire général du Hezbollah libanais, Seyyed Hassan Nasrallah.
En sortant de son silence médiatique de deux mois, Nasrallah a déclaré que les combattants de la Résistance avaient organisé une infiltration sur les territoires occupés en cas d’une nouvelle guerre.
Le secrétaire général du Hezbollah au Liban a également affirmé : « Cela fait partie de notre plan d'entrer en Galilée , et nous avons le pouvoir de le faire, nous sommes en mesure de mener cette opération depuis de nombreuses années et après l'expérience que nous avons acquise en Syrie, ce sera même plus facile pour nous ».
Il a souligné que le Hezbollah dispose de missiles sophistiqués de haute précision pour prendre pour cible lors d’une future guerre des objectifs à travers tous les territoires occupés.
SPV/INSTEX : Zarif salue un premier pas quelque peu « tardif » des États européens !
« L’Iran salue l’INSTEX (Instrument de soutien aux transactions commerciales entre l’Iran et l’Europe), un premier pas très en retard, de la part des membres européens, pour honorer les engagements prévus dans le cadre Plan d’action global conjoint sur le nucléaire iranien (PAGC). Scellé en mai, ce système est censé garantir à l’Iran, le bénéfice des avantages économiques que l’accord 5+1 apporte et également la sauvegarde du le PAGC, après la réimposition des sanctions illégales américaines. Nous sommes prêts pour d’autres interactions constructives dans des conditions d’égal à égal et dans le cadre d’un respect mutuel avec les États européens», a-t-il écrit dans un tweet posté jeudi soir, le 31 janvier 2019.
Dans une déclaration commune, Paris, Londres et Berlin, ont annoncé hier soir, jeudi, la création officielle de l’INSTEX (Instrument for Supporting Trade Exchange). Il s’agit d’un fonds commun de créance (SPV - Special Purpose Vehicle) destiné à faciliter le commerce légitime entre les acteurs économiques européens et l’Iran.
Le mécanisme est enregistré et localisé à Paris et la structure sera dirigée par un expert banquier allemand, Per Fischer.
La Grande-Bretagne fait également partie des actionneurs de ce consortium financier et juridique.
D’autres membres de l’Union européenne pourraient rejoindre la société.
Selon l'annonce de la société, publiée au journal officiel français, son adresse est celle du ministère français des Finances. Des représentants des ministères des Affaires étrangères allemand, français et britannique devraient surveiller les activités de la société.
CGRI: une nouvelle attaque de Tel-Aviv et le régime israélien disparaîtra!
Le commandant en chef adjoint du Corps des Gardiens de la Révolution Islamique (CGRI) a mis en garde Tel Aviv contre toute agression qui déclencherait une nouvelle guerre illimitée qui entraînerait à son tour la disparition de ce régime.
« Le régime israélien tente de bouleverser l’équilibre stratégique en menant désespérément des opérations tactiques contre quelques dépôts de munitions », a affirmé le général Hossein Salami, commandant en chef adjoint du Corps des Gardiens de la Révolution Islamique (CGRI).
« Nous leur conseillons de ne pas jouer avec le feu. Une opération moins importante que celle de Qods suffira à les faire disparaître. Ils seront disparus même avant que les États-Unis ne puissent leur venir en aide. Ils n’auront ainsi plus pas un cimetière pour enterrer leurs morts », a averti le général Salami.
« Dans le cadre d’une guerre terrestre, nous en finirons rapidement avec le régime de Tel-Aviv. La réponse à une agression limitée ne sera pas une guerre limitée ! Pendant ces 40 dernières années, nous avons surmonté avec succès les sanctions et les complots. Le peuple est bien conscient que pour grandir il faut faire beaucoup d’efforts et que notre succès passe par la voie de nos efforts. Grâce à un Leader sage, le peuple connait tous les angles cachés de la pensée de l’ennemi. Le complot takfiriste fomenté par les États-Unis et l’Occident a amené les combattants de la Résistance à se resserrer les rangs. Les évolutions syriennes ont poussé les forces à s’unir », a poursuivi le général Salami.
Divergence CIA/Trump : un avertissement aux pays arabes
La divergence de vues entre les services de renseignement américains et le président Trump, notamment sur l’Iran, est une mise en garde aux pays arabes, surtout ceux de la région du golfe Persique, a indiqué le journal Raï al-Youm dans un article consacré aux conséquences de ces désaccords.
Dans son article qui se penche sur les différends entre Donald Trump et les services de renseignement des États-Unis, le journal arabe estime quand le locataire de la Maison-Blanche accuse ses propres services de renseignement d’être « naïfs » et d’avoir « tort » sur l’Iran et propose aux membres de ces services de retourner à l’école, cela signifie qu’il est désemparé et qu’il n’a pas d’autre ami au sein de son administration que John Bolton et son gendre, Jared Kushner.
Selon Raï al-Youm, l’attaque de Trump contre les services de renseignement est due à la publication d’un rapport qui a remis en question les politiques et les positions du président américain sur tous les grands sujets.
"Le récit des tunnels fait preuve de l’échec du Mossad face au Hezbollah"
Le leader du Hezbollah a fini par briser son silence de quelques mois, n’excluant pas une ferme riposte "conjuguée" Hezbollah-Damas à toute frappe israélienne à venir. Nasrallah s'est moqué de l'opération Bouclier du Nord à la frontière sud du Liban avec Israël et a souligné la capacité de la Résistance à lancer une offensive terrestre d'envergure qui engagerait toute la ligne frontalière et se déroulerait au sol et aurait pour cible la Galilée.
Le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, n'a pas tardé à réagir aux déclarations du leader de la Résistance libanaise, en prétendant que les sanctions contre l'Iran allaient affecter le Hezbollah.