
تقي زاده
Huit civils dont cinq enfants ont été tués dans des frappes aériennes américaines
La coalition dirigée par Washington a effectué de nouveau des raids contre les territoires syriens sous prétexte de la lutte contre les terroristes de «Daech» et bombardé lors des dernières heures des quartiers dans la localité de Baghouz dans la banlieue de Deir ez-Zor, faisant 8 morts parmi les civils, a rapporté l’agence officielle syrienne SANA.
Selon SANA, des avions de combat de la coalition internationale conduite par les États-Unis ont tiré des roquettes sur des maisons dans la localité de Baghouz, coûtant la vie à 3 femmes et à 5 enfants. Des blessés seraient également à déplorer.
Les sources syriennes ont ajouté que le nombre de civils tués est susceptible d'augmenter en raison de l'état critique de certains blessés.
Au cours du mois en cours, les avions de combat de la coalition américaine ont mené quatre frappes et bombardé les villages d'al-Baghouz, d’al Baghouz Fouqani, d’al-Shafaafa et la ville de Ksheik, dans la campagne sud-est de Deir Ezzor, faisant de nombreuses victimes et de graves dommages matériels.
Le Venezuela risque de devenir un nouveau bourbier vietnamien pour les USA (Atwan)
Dans une note publiée sur le site du journal Rai al-Youm, Abdel Bari Atwan souligne que la réaction du Premier ministre du régime israélien face aux derniers événements survenus à Caracas est révélatrice de l’implication des puissances étrangères dans les affaires internes vénézuéliennes.
« Pour que nous nous rangions du côté du président élu du Venezuela, Nicolas Maduro, face au complot tramé contre lui et le peuple vénézuélien, il suffit simplement d’écouter le discours de Benyamin Netanyahu qui a reconnu tout de suite la revendication illégale de Juan Guaido ; ce dernier s’étant autoproclamé président par intérim. Tout ceci révèle qu’il [ Guaido ] s’était entretenu en secret avec le président américain et les leaders d’autres États pour élaborer un coup d’État contre le Venezuela», écrit Abdel Bari Atwan.
L’auteur évoque ensuite que le 28 janvier, lors d’un point de presse pour annoncer les sanctions US contre le Venezuela, Bolton, le conseiller à la sécurité nationale de Trump, tenait dans la main un bloc-notes ayant attiré l’attention des journalistes et sur lequel était inscrit: « L’Afghanistan bienvenu aux négociations. 5.000 soldats en Colombie ».
Interrogé durant ce point de presse sur une éventuelle intervention militaire américaine au Venezuela, John Bolton aurait affirmé, comme l’avait fait Donald Trump quelques jours avant que « toutes les options » étaient sur la table.
Comme beaucoup d’autres commentateurs, Abdel Abri Atwan estime que les États-Unis sont en train d’examiner la possibilité d’une intervention militaire au Venezuela pour renverser le président Maduro afin de faire monter au pouvoir Juan Guaido. La note de John Bolton montre que la Maison-Blanche pourrait choisir la Colombie comme le point de départ de cette éventuelle attaque militaire.
Atwan rappelle ensuite que pour accroître la pression sur Caracas, le gouvernement américain a imposé des sanctions contre la Compagnie pétrolière nationale vénézuélienne (PDVSA) en gelant ses avoirs à l’étranger, pour asphyxier le gouvernement et le peuple vénézuéliens.
L’éditorialiste de Rai al-Youm souligne que les autorités américaines n’ont pas dissimulé l’éventualité d’un plan bien réel existant à la Maison-Blanche sur cette intervention militaire au Venezuela, après qu’aient été diffusées des rumeurs sur l’envoi de forces spéciales russes ou de combattants du Hezbollah pour défendre le gouvernement légitime du Venezuela.
« Heureusement, pour justifier une intervention militaire contre le Venezuela, le menteur qu’est le président Trump et la grande machine de propagande qui le soutient, n’ont pas prétendu qu’il y ait aussi des éléments de Daech à Caracas pour défendre Maduro », a écrit Atwan.
Abdel Bari Atwan estime que Maduro n’a pas besoin d’aides de la part de la Russie car son armée et ses appareils de sécurité et de renseignement lui sont restés jusque-là loyaux et que la nation s’est mobilisée aussi pour résister aux pressions étrangères.
D’après Atwan, le président Nicolas Maduro a agi avec sagesse et responsabilité en ne recourant pas à la force pour arrêter le « président par intérim ». Bien au contraire, Maduro a appelé Guaido au dialogue pour sortir le pays d’une crise qui menace l’unité nationale, appel qui été rejeté par ce dernier.
Abdel Bari Atwan considère que le président Trump accumule les échecs par tout dans le monde : « En Afghanistan, Trump demande aux Taliban de lui permettre un retrait honorable de ses troupes, en Syrie et en Corée du Nord, Washington avoue sa défaite. Mais au lieu d’en tirer des leçons, Trump prépare maintenant une intervention militaire pour renverser le gouvernement d’un pays souverain, élu démocratiquement. »
Selon l’éditorialiste du journal Rai al-Youm, le peuple vénézuélien vaincra les États-Unis et leurs alliés, tout comme les Afghans, les Irakiens et les Syriens qui ont réussi à le faire coup sur coup à des milliers de kilomètres de Caracas.
« Trump risque de jeter son pays dans une guerre d’usure comparable à celle du Vietnam, qui pourrait avoir des conséquences désastreuses pour les États-Unis, d’autant plus que des pays comme la Russie, la Chine, l’Inde, la Turquie et l’Iran se disent prêts à soutenir le Venezuela », a ajouté Abdel Bari Atwan.
Olmert appelle Netanyahu à ne pas provoquer l’Iran
Ehud Olmert a prévu la fin de la vie politique de Benjamin Netanyahu.
L'ancien Premier ministre israélien Ehud Olmert a prédit, dans un entretien avec Kan 11 News, que le Premier ministre Netanyahu ne serait pas réélu pour un autre mandat sur fond d’enquêtes menées pour corruption à son encontre.
« Je pense que l’époque Netanyahu est révolue et qu'il ne sera pas le prochain Premier ministre. Il utilise son poste pour commettre des infractions pénales extrêmement graves », a déclaré Olmert.
Benjamin Netanyahu est actuellement impliqué dans plusieurs affaires de corruption financière et ses avocats tentent de convaincre le parquet de reporter l’annonce officielle des charges contre lui à après les élections.
Concernant les attaques de l’armée israélienne contre la Syrie, Ehud Olmert a critiqué la décision de Netanyahu de violer la politique d'ambiguïté qu’Israël avait adoptée durant un bon moment à propos de ses frappes aériennes sur la Syrie. Il a souligné que même pendant son mandat, Israël avait attaqué la Syrie, mais que l'attaque n'avait été révélée que des années plus tard.
L’ancien Premier ministre israélien a déclaré que l'Iran n'était pas une menace existentielle et que les actions d'Israël en Syrie étaient correctes. Mais il a rappelé à Netanyahu qu’il importait de ne pas mêler les attaques à des intérêts politiques et personnels.
« Nous ne pouvons pas provoquer un pays comme l'Iran et penser qu'ils [les Iraniens] ne répondront pas. Ils tenteront de répondre car ils comprendront qu'ils ne peuvent faire preuve de retenue après cette provocation. Les positions de l’Iran en Syrie devraient être attaquées tant que ces attaques pourront les empêcher de s'y installer militairement. Parler de ces attaques de manière provocatrice et vulgaire, c’est inutile et inefficace », a souligné Olmert.
Israël/Liban : L’armée libanaise et la Finul ont annoncé l’état d’alerte !
Les sources libanaises ont fait état d’agissements de militaires israéliens près des frontières libanaises à l’est de la rivière de Wazzani, ce qui a poussé l’armée libanaise et les Forces intérimaires des Nations unies (FINUL) à annoncer l’état d’alerte, a annoncé le site d’information el-Nashra.
Selon le rapport du site libanais, les forces de l’armée israélienne ont avancé jusqu’à une distance de 100 mètres du mur de séparation et se sont approchées des rives Wazzani.
En réaction donc à cette provocation israélienne, l’état d’alerte a été décrété et les patrouilles israéliennes ont été repoussées derrière le mur de séparation.
D’autres sources libanaises ont annoncé aussi que l'armée israélienne avait pris quelques actions près de la frontière en utilisant du matériel de forage.
L’armée israélienne ne cesse de violer l’intégrité territoriale du Liban sous divers prétextes. Le 25 décembre 2018 et pour la énième fois consécutive depuis plusieurs semaines, le régime de Tel-Aviv a violé le ciel libanais lançant des frappes aux missiles depuis l'espace aérien du Liban contre des cibles en Syrie.
Iran : le CGRI renforce sa présence maritime à Bou Moussa
Les trois îles iraniennes de Bou Moussa, de la Petite et Grande Tomb servent souvent de prétexte à une rhétorique guerrière que mettent à profit les puissances étrangères illégalement présentes dans le golfe Persique. Le nom de ces trois îles refait régulièrement surface dans ces interminables textes qu'on appelle "déclaration finale du Conseil de coopération du golfe Persique". La petite monarchie émiratie, gonflée sans doute par ses maîtres américains et britanniques, se paie le luxe d'en parler à titre de litige territorial avec l'Iran, allant de temps à autre à brandir la menace d'une saisine de la cour de La Haye. Mais une guerre pourrait-elle être déclenchée entre l'Iran d'une part et le camp américain de l'autre, autour de trois îles iraniennes en question? Possible. Mais cette guerre sera sans nul doute la dernière guerre des États-Unis dans la région.
Selon le commandant en chef du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI), les provocations émanant de l'extérieur et visant les voisins de l’Iran se comprennent dans le cadre d'un projet voué à l'échec.
« Les trois îles de Bou Moussa, de la Petite et la Grande Tomb font partie intégrante du territoire iranien. Ce qui veut dire que la moindre atteinte à leur encontre sera violemment repoussée. Les forces armées iraniennes ne renonceront jamais à un centimètre du territoire iranien et elles défendront chaque parcelle de la patrie ».
Pourquoi la France a -t-elle décidé de rapatrier les "terroristes français"?
Le retrait des USA de Syrie a-t-il changé les plans militaire de la France? Dans un revirement imprévu, la Macronie a décidé de faire rapatrier les terroristes d'origine française qui se battent depuis 2011 contre l'État et l'armée syrienne et que les amis kurdes de Paris disaient avoir capturés. Alors que dans le temps, le ministre français des Affaires étrangères les qualifiait « d' ennemis de la République», son actuel collègue de l’Intérieur pense aujourd’hui qu’ils « sont d’abord des Français avant d’être terroristes". Le changement de cap est radical. Mais il y a plus. À l'heure qu'il est, la France reste de loin le premier État européen à avoir décidé de rapatrier ses ressortissants terroristes, capturés auparavant par les Kurdes à l’est de l’Euphrate.

Un mois après l’annonce du retrait américain de Syrie, la France revient sur l’affaire des "éléments français de Daech", capturés par ses "alliés kurdes" dans le nord de la Syrie. En 2017, la ministre française des Armées, Florence Parly, avait évoqué leur sort en abordant la « préférence nationale » qui nécessite le combat contre les daechistes français « sur place » dans l’espoir qu’ils périssent en pleine guerre. C'est-à-dire qu'ils ne reviennent jamais en France. Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, avait même soutenu la solution « simple » du jugement des terroristes français par les tribunaux soit en Syrie soit en Irak. Mais le revirement commence par ce même M. Le Drian. Interrogé par les médias le 29 janvier, le chef de la Diplomatie française affirme alors ne plus exclure « aucune option à l’endroit des terroristes — hommes et femmes — actuellement détenus en Syrie », laissant supposer que les "loups solitaires" pourraient rentrer au bercail.
Exposition "Eqtedar 40": nouveaux acquis des forces armées exposés
L’exposition des acquis défensifs des forces armées iraniennes baptisée « Eqtedar 40 » a ouvert ses portes avec le dévoilement de quelques nouveaux acquis militaires à Téhéran.
Ce mercredi 30 janvier, la grande exposition des acquis de défense des forces armées de la RII a commencé ses travaux avec le dévoilement de nouveaux acquis et armes de défense.
Kaman 12, nouveau drone iranien
« Kaman 12 » est le dernier drone de fabrication iranienne exposé au public lors de cette exposition.

Le drone « Kaman 12 » avec une vitesse de 200 km/h et un vol continu de 10 heures peuvent décoller d’un tarmac d’une longueur minimale de 400 mètres.
Avec un rayon d’action de 1.000 km, ce nouveau drone iranien a une capacité de charge de 100 kg et un poids maximal de 450 kg au décollage.
Le missile « Akhgar », nouvelle arme des drones iraniens
Le missile « Akhgar » dévoilé lors de cette exposition des forces armées iraniennes est la dernière arme des drones iraniens qui est capable de viser des cibles à une distance de 30 km.

Le missile, équipé d’un micro-moteur, a une vitesse de 600 km/h avec une ogive de 7 kg. Il pèse 27 kg et a une portée de 30 km.
Le missile de croisière « Qased 3 »
Le missile de croisière « Qased 3 » n’était exposé que lors des défilés militaires, mais aujourd’hui, des vidéos sur son installation sur le F-4 Phantom ont été diffusées lors de cette exposition et ses caractéristiques techniques ont été exposées au public.

Ce missile d’une longueur de 5,15 mètres, avec une tête de 1.000 livres, est doté d’un système de vidéo-guidage et il est capable de tirer à une distance de 100 km.
Les drones de combat du CGRI
De même, lors de cette exposition des forces armées du pays, la nouvelle version du drone de combat « Shahed-129 », équipées de trains d’atterrissage ont été dévoilées.
Le « Shahed-129 » avec une portée opérationnelle de 2.000 km et un vol continu de 24 heures avec une seule charge de ravitaillement en carburant, est capable de mener à bien des missions de surveillance, d’identification et de destruction de cibles par bombes et missiles. Ce drone de combat est doté de quatre bombes téléguidées « Sadid ».

« Sadid », qui pèse 34 kg, est une bombe téléguidée dotée d’une tête explosive. C’est en confrontation directe avec la cible que cette bombe téléguidée devient active. Elle peut également être équipée de systèmes de guidage optique, laser ou infrarouge.
Parmi d’autres drones exposés, on peut faire allusion aux drones de la famille « Simorgh » ou « RQ-147 » iranien.
Le drone « Saeqeh-2 » utilisé lors de l’opération du CGRI contre les positions des terroristes et des chefs des groupes terroristes à l’est de l’Euphrate, a été exposé lors de cette exposition militaire.

Le drone « Saeqeh-2 » est capable de porter 4 bombes intelligentes dans sa cabine intérieure.
Les drones « Mohajer-6 » équipés de missiles « Qaem » sont également exposés.
Gaza: Nasrallah renforce sa base
Le chef du Hezbollah libanais a donné son soutien à tous les mouvements et groupes de résistance palestiniens.
Le secrétaire général du Hezbollah libanais, Seyyed Hassan Nasrallah, a reçu ce mercredi 30 janvier le secrétaire général du Comité de résistance populaire palestinien, Ayman Salah Al-Chichaniyya, accompagné d’une délégation.
Les discussions ont porté sur la situation dans les territoires palestiniens occupés, notamment dans la bande de Gaza, « les marches du grand retour » et la mobilisation de la résistance face à l’ennemi israélien, a indiqué le communiqué publié par le Hezbollah.
Le secrétaire général du Hezbollah a salué les groupes de résistance palestiniens pour leur opération courageuse dans laquelle six soldats de l’armée d’occupation israélienne avaient été tués.
Seyyed Hassan Nasrallah a également souligné « la position ferme du Hezbollah et ses soutiens aux factions de la résistance palestinienne dans leur bataille décisive » contre le régime israélien, a ajouté le communiqué.
Le secrétaire général du Hezbollah a parlé lors de son interview avec al-Mayadeen pour la première fois, de la poursuite des attaques contre la Galilée et de sa libération comme une partie importante de la stratégie de la Résistance, précisant que les attaques ne s’effectueraient pas comme Netanyahu et ses services secrets le prétendent, c’est-à-dire, via quatre tunnels, mais depuis toutes les frontières.
Le Leader de la Résistance libanaise a également averti que tout le territoire palestinien sera le champ d’une future guerre et que les missiles de la Résistance cibleront toutes les villes et même la plus importante, Tel-Aviv.
Rivlin prédit que l’Iran "aggravera ses attaques contre le nord d’Israël"
Depuis son entrée en Israël, c'est son premier discours officiel et ce discours n'a rien de rassurant : Le chef de l'entité israélienne prédit que « l'Iran intensifiera ses attaques contre les positions israéliennes sur le front Nord". "Si je devais résumer la situation dans le présent et dans le futur proche, je dirais" escalade et complexité ", a estimé Rivlin qui croit que l'Iran attaquerait le nord de la Palestine occupée, en représailles aux attaques aériennes israéliennes sur « les installations iraniennes en Syrie ».
En effet, les propos de Rivlin font écho aux craintes déjà bien vives que nourrissent les milieux politiques et militaires israéliens à l'encontre de la nouvelle stratégie du Hezbollah dévoilée lors de la récente interview accordée à Al Mayadeen. Au cours de cet entretien, où Nasrallah a très clairement reconnu les capacités de la Résistance à prendre pour cible de ses missiles de haute précision n'importe quel objectif en Israël, certaines sources font état des changements bien inquiétants (pour Israël) en cours à Gaza et en Cisjordanie. A vrai dire la surprise pourrait ne venir ni du front ni du front sud mais d'ailleurs. DEBKAfile, site proche des milieux de rensiegnement de l'armée israélienne affirmait dans une récente édition : "
Syrie : les Israéliens et leurs interminables illusions
L’ancien commandant de l’armée de l’air israélienne estime que « pour mettre fin à la présence iranienne en Syrie, il faudrait conjuguer une opération militaire et des efforts politiques ».
En réaction à la visite en Palestine occupée de deux responsables russes, le général israélien Amir Eshel a affirmé qu’une force militaire capable de faire sortir les Iraniens de Syrie n’existait pas ; « mais la Russie serait capable de le faire », a-t-il ajouté.
Selon le site web Arab48, l’ancien commandant de l’armée de l’air israélienne a précisé :
« Je ne crois pas qu’Israël soit sur le chemin de la guerre, mais l’avenir pourrait me détromper : la guerre n’est pas à exclure totalement. »