
تقي زاده
Iran : les forces aériennes disposent de bombes à guidage satellitaire
La bombe utilise généralement la combinaison de guidage par inertie et par satellite et dispose d’ailettes pour atteindre sa cible après avoir été libérée à haute altitude.
En fonction de la hauteur et de la vitesse de libération, du poids de la bombe, du type de bombe ou de ses ailes, on peut avoir une portée de 60, 100 ou 120 km.
Certains modèles de ces bombes sont équipés de systèmes de guidage optique ou laser et peuvent même atteindre des cibles en mouvement.
Aujourd’hui des pays comme les États-Unis, l’Australie, l’Allemagne, la France et la Chine possèdent la technologie nécessaire à la fabrication de ce type d’équipements. Il faut noter que la Russie n’a pas pour le moment d’équipements avec ailes et guidage satellitaire.
L’Iran entre donc dans le cercle très fermé des possesseurs d’équipements à guidage par satellite.
L’année dernière, lors de l’exercice annuel de l’armée de l’air, une nouvelle bombe appelée Yassin, d’une portée d’environ 60 km, a été testée.
Or aucune image de cette bombe n’a été diffusée l’an dernier. Cette année, la force aérospatiale du CGRI a évoqué à deux reprises qu’elle disposait d’équipements à guidage satellitaire destinés à ses chasseurs Soukhoï S-22.
Cependant, lors de la livraison de chasseurs optimisés à la force aérospatiale du CGRI, étaient visibles des bombes à ailettes dépourvues de récepteur optique ou laser, la seule possibilité restante étant un système de guidage par satellite.
Il y a quelque temps, d’autres photos ont également été publiées au cours d’un spectacle aérien à Kish, montrant l’existence d’une bombe destinée aux Soukhoï S-22 du CGRI, en tous points analogue à la série américaine JDAM.
Fin décembre, cette fois lors d’un exercice de l’armée de l’air, a été diffusée l’image d’une bombe à ailettes de type Mark, installée sous le fuselage d’un chasseur F-7 Nahaja.
Il faut souligner ici que l’année dernière, il avait été dit aux informations que la bombe Yassin avait été larguée par un avion F-7 Nahaja.
Une étude minutieuse de la photo postée ici montre qu’il n’y a pas sur la bombe de marqueurs laser ou optique et qu’il s’agit donc bien d’une bombe à guidage par satellite.
La Syrie met en exergue sa capacité balistique face à toute éventuelle attaque d’Israël
Selon une source militaire syrienne haut placée, Israël risque gros, s'il croit que ses frappes contre la Syrie pourront se poursuivre en toute impunité ou que la mise en garde syrienne lancée par l'émissaire tout aventurisme militaire israélien contre la Syrie, pourrait exposer tout le territoire occupé de la Palestine à un réel danger dans la mesure où des "centaines de frappes aériennes d'Israël" n'ont atteint "aucun site militaire sensible" et que l'arsenal balistique syrien est bien varié, plus qu'Israël ne l'imagine.
Le général de brigade Reza Shuraïqi, ancien officier de l'armée syrienne, a souligné que la capacité balistique de l’armée syrienne ne s'est nullement amenuisées bien et ce, en dépit des raids israéliens.
« Le commandement militaire syrien a préservé ses arsenaux de missiles stratégiques face aux agressions du régime israélien et de ses mercenaires dont les éléments du groupe terroriste Daech, du Front al-Nosra et d’autres groupes terroristes qui combattent l'armée syrienne dans les zones tampons séparant les forces syriennes des militaires israéliens sur les hauteurs du Golan et ses régions avoisinantes », a fait savoir le général de brigade Reza Shuraïqi. Et de poursuivre : « Or la capacité balistique syrienne et ses réserves d’équipements militaires sont des facteurs dissuasifs pour une éventuelle guerre au Moyen-Orient ».
Dans une autre partie de ses propos, ce militaire de l’armée syrienne s’est exprimé en ces termes :
« L’armée syrienne a pu maintenir, au cours de ces dernières années, sa capacité de dissuasion surtout ses potentiels balistiques. Malgré les tentatives sournoises de l’ennemi israélien qui, en s’appuyant sur ses mercenaires, s'efforçait d'identifier les sites balistiques de l’armée syrienne pour les démanteler, les missiles n'ont pas réduit en nombre et restent plus efficaces que jamais ».
Venezuela : l’ultimatum européen à Nicolas Maduro
Trois pays européens alliés des États-Unis, à la tête desquels la France, ont lancé un ultimatum au président vénézuélien Nicolas Maduro.
La France, l’Espagne et l’Allemagne déclarent simultanément qu’elles reconnaîtront le président autoproclamé Juan Guaido si des élections anticipées ne sont pas annoncées d’ici huit jours au Venezuela.
« La France sera prête à reconnaître Juan Guaido comme “président en charge” du Venezuela, si aucune élection n’est annoncée dans un délai de huit jours », a fait savoir le président français Emmanuel Macron sur son compte Twitter.
« Le peuple vénézuélien doit pouvoir décider librement de son avenir. Sans élections annoncées d’ici 8 jours, nous serons prêts à reconnaître Juan Guaido comme “président en charge” du Venezuela pour enclencher un processus politique. Nous y travaillons entre partenaires européens ». C’est avec ces mots et sur son compte Twitter qu’Emmanuel Macron a formulé cet ultimatum.
Au milieu d'un débat sur le Venezuela à l'ONU, la France vois les "gilets jaunes"
Au Venezuela, il existe "une menace potentielle à la paix", il faut donc faire "de la diplomatie préventive", a souligné Christoph Heusgen en regardant fixement son homologue.
"La diplomatie préventive, c'est très beau...", a répondu Vassily Nebenzia, pensif. Et d'ajouter: "Que penseriez-vous si la Russie demandait de discuter au Conseil de sécurité de la situation en France? Et des +gilets jaunes+ qui sont descendus dans les rues par milliers encore ce week-end?".
- "Mêlez-vous de vos affaires!" -
"Je rassure la représentante de la France (Anne Gueguen, ambassadrice adjointe présente), nous n'avons pas l'intention de saisir le Conseil de sécurité de cette situation", a toutefois aussitôt ajouté l'ambassadeur russe.
"Nous demandons de respecter les autorités légitimes, de ne pas s'ingérer dans les affaires intérieures des pays, de ne pas imposer des solutions de l'extérieur mais d'aider les Vénézuéliens à régler leurs problèmes par des moyens pacifiques", a-t-il précisé.
Afghanistan: Les Etats-Unis tentent de se montrer inévitables
L'administration américaine de Donald Trump a entamé l'été dernier des discussions d'abord très discrètes avec des représentants des insurgés afghans à Doha, où les talibans disposent d'un bureau de représentation voué à de telles initiatives diplomatiques. Après plusieurs sessions, Washington a fini par admettre que Zalmay Khalilzad avait eu des contacts directs avec les talibans.
Et cette semaine, les discussions au Qatar ont duré plus longtemps que les fois précédentes. L'envoyé spécial, qui a l'habitude de tweeter tous les jours durant ses déplacements, était resté muet pendant toute la durée de ces nouveaux pourparlers.
"Nous allons poursuivre sur cette lancée et reprendre sous peu les pourparlers. Il y a un certain nombre de questions à régler", a-t-il finalement assuré samedi.
Même s'il n'a pas précisé les avancées réalisées ces derniers jours, les hypothèses qui circulent incluent un possible retrait des troupes américaines en échange de la garantie, par les talibans, de ne plus accueillir d'extrémistes étrangers ou de groupes considérés comme terroristes par Washington -- la raison initiale de l'intervention américaine lancée après les attentats du 11 septembre 2011. A l'époque les talibans avaient le pouvoir à Kaboul et la guerre déclenchée par les Etats-Unis avait pour but de les chasser et d'éliminer le réseau Al-Qaïda et son chef Oussama ben Laden.
Dix-sept ans plus tard, le président Trump n'a jamais caché sa volonté de retirer les troupes américaines d'Afghanistan. S'il a dans un premier temps renoncé à le faire sous la pression des chefs militaires qui l'ont même convaincu, à l'été 2017, d'envoyer des renforts, Washington a finalement décidé, fin 2018, de commencer à organiser le retrait de la moitié des 14.000 soldats américains déployés en Afghanistan.
Il semble que les Etats-Unis sont entrés dans une rivalité avec l'Iran sur les questions afghanes. Ces derniers mois, l'Iran a confirmé les pourparlers avec les représentants des talibans.
L’aviation irakienne bombarde les repaires de Daech à al-Hadhr
L’armée de l’air irakienne a détruit plusieurs positions de Daech dans la province de Ninive. Les Américains, dont la perspective est de mettre la main sur les ressources pétrolières de Kirkouk, soutiennent les terroristes pour faire maintenir leur présence militaire en Irak.
Le porte-parole du commandement des opérations conjointes, le général de brigade Yahya Rassoul, a déclaré, vendredi 25 janvier, que des positions du groupe terroriste Daech dans la province de Ninive avaient été bombardées par l’aviation irakienne.
« Des avions de combat irakiens ont détruit les tranchées et les fiefs des éléments terroristes dans le sud d’al-Hadhr, au sud de Mossoul, où ils s’étaient cachés », a-t-il expliqué.
Les forces de l’armée irakienne continuent leurs opérations militaires à travers le pays afin de sécuriser et nettoyer de la présence des terroristes dans différentes régions.
Des sources locales affirment que les Marines US ont pour mission d’entraîner et de reconstituer les cellules dormantes de Daech. Leur objectif étant de déstabiliser Kirkouk, Salah ad-Din et Ninive.
Si les terroristes de Daech réussissent à se réorganiser dans certaines régions du Nord, les responsables américains auront un prétexte pour maintenir, voire renforcer leurs troupes dans cette région irakienne riche en ressources pétrolières, alors même que le Parlement irakien évoque la perspective d'un retrait US d'Irak.
Afghanistan : 7000 daechistes financés par le duo saudo-émirati
Selon le directeur du Centre d'études stratégiques des forces armées iraniennes, Riyad et Abu Dhabi sponsorisent près de 7 000 daechistes en Afghanistan et ils cherchent à engager de nouvelles recrues, leur objectif étant de défier l'Iran et la Russie.
Lors d’un discours, à l’occasion de la cérémonie de commémoration de la 40 ème année de l’autorité de l’armée iranienne, le général Pourdastan, directeur du Centre d'études stratégiques de l'armée de la RII a fait savoir récemment que les terroristes de Daech, implantés sur le territoire afghan et sponsorisés par le tandem Arabie saoudite-Émirats-Arabes-Unis avaient commencé de recruter de nouveaux membres pour s’en servir comme levier de pression contre l’Iran et la Russie.
Sommet de Varsovie : les États-Unis jettent l’éponge
Le département d’État américain a fait machine arrière en renonçant à consacrer à l’Iran le sommet de Varsovie qui se tiendra les 13 et 14 février prochains.
Dans un communiqué, le département d’État des États-Unis affirme que Washington et Varsovie organiseront les 13 et 14 février 2019 un sommet ministériel intitulé « L’avenir de la paix et de la sécurité au Moyen-Orient » en Pologne, supprimant ainsi le nom de l’Iran de l’ordre du jour de la réunion.
Cela intervient après que certains invités de l’UE ont annoncé leur intention de ne pas participer à la réunion.
La France menace l’Iran de sanctions sur son programme balistique
À peine quelques heures après le départ du chef du régime israélien de Paris, le Quai d’Orsay menace l’Iran de sanctions. Étrange coïncidence alors que la France venait à peine d’annoncer sa volonté de donner enfin corps à un mécanisme anti-sanctions US (SPV, Special Purpose Vehicle). Le retrait américain du Plan global d’action conjoint (PGAC, accord sur le nucléaire iranien) a déclenché une série de sanctions extraterritoriales US contre la France, avec en toile de fond le départ de Total et d’autres firmes françaises du marché iranien, au profit des firmes chinoises entre autres. Pour de nombreux analystes, les sanctions pétrolières américaines contre l’Iran sont pour quelque chose dans la hausse du prix à la pompe qui a servi lui-même de déclic au plus grand mouvement de protestation sous la Cinquième République, celui des Gilets jaunes. Pour qui roule la diplomatie française ? Pour Israël et les États-Unis, disent ces mêmes analystes.
« La France adoptera des sanctions contre l’Iran si le dialogue avec ce pays sur ses activités balistiques n’aboutit à rien », a averti vendredi le chef de la diplomatie française.
« Nous avons commencé un dialogue difficile avec l’Iran qui devra se poursuivre. Et nous sommes prêts, s’il n’aboutit pas, à avoir un usage ferme de sanctions. Et ils le savent », a souligné M. Le Drian.
Cela intervient alors que s’exprimant au Sénat, le ministre français des Affaires étrangères avait affirmé que les Européens allaient mettre en place « dans les jours qui viennent » un système qui doit permettre de continuer à commercer avec l’Iran malgré les sanctions américaines.
« Nous sommes en train de mettre en place un mécanisme de financement spécifique permettant d’éviter d’être soumis totalement à l’extraterritorialité des mesures de sanction mises en œuvre par les États-Unis », avait-il dit lors d’une audition devant la commission des affaires étrangères du Sénat.
La Russie demande l’arrêt du programme balistique spatial US
Qualifiant d’irresponsable la décision des États-Unis de mettre en orbite un système de défense antimissile, Moscou a appelé Washington à éviter les actes qui intensifieraient les tensions en mettant fin à son programme spatial.
Dans son communiqué, le ministère russe des Affaires étrangères a considéré les récentes actions américaines dans l’espace comme le regain de la course aux armements dans l’espace, qu’en 1980 Donald Reagan, alors président américain, appelait « Guerre des étoiles »