
تقي زاده
Brexit : pour Macron, le référendum était «manipulé de l'extérieur»
À deux jours d'un très probable acte X des Gilets jaunes, le président Macron révèle un nouveau visage, celui d'un adepte du complotisme. Ainsi pour le président de la "Macronie", le choix du peuple britannique qui s'est exprimé contre le néolibéralisme, en votant lors d'un référendum pour le Brexit a été largement influencé de l'extérieur. Idem pour ceux des Français, en l'occurrence des Gilets jaunes, qui réclament un référendum d'initiative citoyenne. Macron se convertit-il au complotisme?
D'un ton emprunt de menace, Emmanuel Macron a décrit les trois «options» qui s'offrent selon lui aux Britanniques : «première option : ils vont faire le no-deal, donc ils disent : il n'y a pas d'accord. Cela fait peur à tout le monde. Les premiers perdants de ça, ce sont les Britanniques. Donc dans ce contexte-là, ils vont devoir, sans qu'il y ait de période de transition, de toute façon renégocier une relation future», a-t-il dit.
frappes israéliennes sur Syrie: Damas ciblera les aéroports à l'avenir!!
Le fait que le régime israélien continue à mener des attaques contre des cibles en Syrie malgré le déploiement des systèmes de défense antiaérienne russe S-300 suscite cette question que les positions fermes de Moscou exigeant l’arrêt de ces frappes n’étaient-elles qu’un « bluff politique » ?, a rapporté un journal russe citant les médias israéliens.
Selon Nezavissimaïa Gazeta, alors que les médias israéliens publient des images pour montrer la réussite des raids aériens des avions israéliens, les responsables syriens et russes ont fait état de l’interception de la plupart des missiles tirés contre les installations de l’armée syrienne.
Les experts israéliens cités par le journal russe ont indiqué que le déploiement des missiles S-300 russes ainsi que les mises en garde des responsables du Kremlin contre les frappes aériennes de l’armée israélienne n’étaient qu’un « bluff politique ».
Selon les sources israéliennes citées par Nezavissimaïa Gazeta, les autorités israéliennes craignaient jusqu’à maintenant une riposte cinglante de la part de la Syrie contre les territoires occupés palestiniens par Israël en cas de nouvelles agressions de Tel Avive, mais ce n’était pas le cas.
Après les frappes aériennes israéliennes en Syrie en septembre 2018 et la destruction de l'avion Il-20 russe et la mort de 15 officiers russes, Moscou a officiellement accusé Israël. Les autorités russes ont ensuite adopté une politique plus sévère face aux frappes aériennes continues d’Israël en Syrie et elles y ont déployé les batteries de missiles antiaériens S-300 afin de protéger l’espace aérien de la Syrie.
Les Kurdes syriens veulent s'entendre avec la Turquie
Les Forces démocratiques syriennes (FDS) ont déclaré dans un communiqué qu’elles tentaient de s’entendre avec la Turquie pour rétablir la sécurité dans la région. Elles disent vouloir soutenir les minorités et contrecarrer l’ingérence étrangère.
Selon le site de RT, les FDS, composées majoritairement de Kurdes syriens, se sont félicitées de leur lutte contre Daech et fait savoir qu’elles ne constituaient pas une « menace pour les pays voisins dont la Turquie » : « Nous espérons arriver à un accord (avec la Turquie) et trouver une solution pour réinstaurer la sécurité et la stabilité dans les régions frontalières », lit-on dans le communiqué qui se termine en ces termes :
« Les Forces démocratiques syriennes s’engagent à apporter tout le soutien nécessaire à l’instauration de la sécurité au nord et au nord-est de la Syrie. Une sécurité qui puisse garantir celle de toutes les minorités selon les règles internationales et empêcher toute ingérence étrangère. »
Ce communiqué est publié alors que la Turquie s’est dite prête à lancer des opérations contre les YPG, colonne vertébrale des FDS. Le 19 décembre dernier, les États-Unis ont annoncé le retrait de leurs troupes de la Syrie, tout en assurant qu’ils ne toléreraient pas que la Turquie s’en prenne à leurs alliés dans le pays.
L’Iran préservera tout ce qu’il a en Syrie (Général Jaafari)
Le commandant du Corps des Gardiens de la Révolution islamique (CGRI), le général Mohammad Ali Jaafari a réagi aux récentes menaces du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
Il a assuré que l’Iran préservera tout ce qu’il possède en Syrie. « Nous maintiendrons nos conseillers et nos installations militaires en Syrie et nous poursuivrons la formation et les entraînements des combattants de la résistance islamique afin de venir en aide au peuple opprimé syrien », a-t-il souligné.
Syrie: Erdogan aura-t-il la zone tampon dont il rêve depuis 2011?
Damas a condamné dans la soirée du mardi 15 janvier les propos de Recep Tayyip Erdogan, président turc au sujet de la création d’une zone de sécurité sur les frontières syro-turques. cette décision provoquera très probablement un tollé de Damas, car elle n'a pas été convenu ni par le gouvernement syrien ni par son armée. Erdogan menace d’une part de lancer des opérations militaires dans le nord syrien et l’est de l’Euphrate et tient d’autre part, à souligner sa rencontre avec son homologue russe, prévue le 3 mars prochain.
Pour le ministère des Affaires étrangères les propos du président turc empreints d'une volonté d'agression et d'occupation, prouvent le soutien d'Ankara aux terroristes et ce, tout au long même des pourparlers d'Astana. Il se peut donc que le pacte entre Ankara d'une part et les alliés de l'armée syrienne de l'autre soit rompu.
« Les tentatives d’Ankara de porter atteinte à l’intégrité territoriale de la Syrie pour occuper sans retenu les territoires syriens, constituent non seulement une violation flagrante du droit international mais signifie encore un soutien total au terrorisme contre lequel la Syrie se bat depuis bien huit ans », a affirmé l’autorité de la diplomatie syrienne à l'agence SANA, sous le couvert de l'anonymat.
« Pour défendre le peuple syrien et l’intégrité territoriale de la Syrie, Damas déploiera tous les moyens pour riposter à toute agression d’Ankara soldée par l’occupation illégale des territoires syriens », a-t-elle martelé.
La France réagit au lancement du satellite iranien « Payam »
La France a réagi au lancement par Téhéran d’un nouveau satellite de fabrication iranienne s’appelant « Payam » qui signifie « le message » en persan.
Bien que la résolution 2231 du Conseil de sécurité des Nations unies qui approuve l’accord sur le nucléaire iranien, n’interdise pas le lancement des engins spatiaux, le ministère français des Affaires étrangères se référant à cette résolution, vient de condamner ce lancement.
« La France condamne fermement ce lancement qui n’est pas conforme à la résolution 2231 du Conseil de sécurité des Nations unies », peut-on lire dans le communiqué de presse de la diplomatie française publié ce mercredi 16 janvier.
Le ministère français des Affaires étrangères estime que les lanceurs spatiaux utilisent des technologies qui sont très proches de celles employées pour les missiles balistiques, en particulier pour les missiles balistiques intercontinentaux.
Irak : les Hachd font obstacle à l’espionnage américain à al-Anbar
En Irak, les Unités de mobilisation populaire (Hachd al-Chaabi) empêchent les forces américaines de collecter des informations sensibles sur les forces irakiennes déployées dans les zones frontalières près de la Syrie.
Dans un communiqué, le commandant des Hachd al-Chaabi dans la province d’al-Anbar dans l’Ouest irakien, Qassem Mosleh, précise que les Unités de mobilisation populaire ont fait échouer le plan des « forces américaines aux allures suspicieuses » qui cherchaient à collecter des informations sur les forces irakiennes à la frontière avec la Syrie. « Ces mesures des forces américaines constituent un cas flagrant d’atteinte à la souveraineté irakienne », ajoute le communiqué.
À ce sujet, la chaîne de télévision Al-Sumaria News dénonce les actes de provocation des forces US pour collecter des informations sensibles sur les forces sécuritaires irakiennes déployées aux frontières de l’Ouest.
D’après le commandant des Hachd al-Chaabi dans la province d’al-Anbar, les forces américaines ont effectué leur opération de reconnaissance dans une zone le long de la frontière irako-syrienne. Ils se sont permis de poser des questions aux forces irakiennes sur le nombre des postes de contrôle, la quantité et la nature des armements ainsi que sur le nombre d’effectifs militaires déployés à la frontière. Une fois que leur tentative d’espionnage eut échoué, les forces US sont rentrées bredouilles à la base Be’er al-Marassima, ajoute le communiqué.
L’approbation des Français envers les Gilets jaunes rebondit
Les Français montrent de plus en plus de soutien et de sympathie envers le mouvement des Gilets jaunes, les protestataires insistant sur leur demande d’organiser un référendum d’initiative populaire.
Les derniers sondages effectués en France montrent que la majorité des Français est pour la poursuite du mouvement des Gilets jaunes. Un sondage réalisé par le cabinet d’études et de conseil « Elabe » réalisé pour BFMTV révèle que 40 % des Français entendent participer au grand débat lancé ce mardi dans l’Eure. 45 % des sondés ont dit n’avoir pas l’intention de prendre part au grand débat national.
Les résultats du sondage publiés ce mardi 15 janvier montrent aussi et surtout que l’approbation des Français envers les Gilets jaunes a rebondi. L’appui des citoyens français, qui comprend à la fois « soutien » et « sympathie », augmente de 7 points et passe à 67 %. Seulement 13 % des Français se disent « opposés » au mouvement.
Selon un autre sondage réalisé par l’entreprise de sondages politiques et d’études marketing française OpinionWay, deux tiers des Français veulent une réforme institutionnelle (67 %) à l’issue du grand débat national. Dans la même proportion (65 %), ils attendent également un référendum. Les sympathisants des Gilets jaunes sont même 83 % à l’espérer.
Saïf al-Islam Kadhafi apprécie le rôle de la Russie dans le règlement de la crise en Libye
Saïf al-Islam Kadhafi a salué le rôle de la Russie dans le règlement de la crise en Libye.
Ce mardi 15 janvier, le fils de Mouammar Kadhafi, dictateur déchu de la Libye, a félicité la Russie pour avoir soutenu les efforts de paix en Libye visant à remplacer l’insécurité par la stabilité.
Dans la foulée, Khaled al-Zaidi, avocat de Saïf al-Islam Kadhafi, avait auparavant déclaré à la chaîne de télévision Russia Today que le fils de Kadhafi avait envoyé une lettre à de hauts responsables russes pour leur demander le soutien de Moscou au règlement de la crise en Libye.
« La réponse de Moscou à cette demande de Saïf al-Islam Kadhafi a été positive. La Russie bénéficie d’une bonne cote de popularité chez les Libyens, car elle n’a pas le sang des Libyens sur les mains comme certains pays et elle n’a participé à aucune guerre contre ce pays », a réaffirmé Khaled al-Zaidi.
Moscou renforce sa police militaire dans le nord de la Syrie
Alors que les États-Unis annoncent vouloir retirer leurs troupes de Syrie, la Russie envisage d’augmenter le nombre des forces de sa police militaire déployées en Syrie.
Les forces de la police militaire russe, qui sont en charge de mener des missions de patrouille en Syrie, seront renforcées par l’envoi d’un nouveau bataillon dans le pays.
Les sources russes ont déclaré que le bataillon avait été envoyé en Syrie pour s’acquitter de « tâches spéciales ». La police militaire russe est présente en Syrie depuis décembre 2016. Elle a ensuite été envoyée à Alep pour assurer la sécurité de l’armée russe, des employés des hôpitaux mobiles et du personnel des convois humanitaires.
Les sources russes ont également rapporté que durant les trois derniers mois, le nombre des points de contrôle dans la zone démilitarisée d’Idlib et à Manbij avait été multiplié.