تقي زاده

تقي زاده

Le Japon entend créer un mécanisme de paiement permettant d’acheter du pétrole iranien sans violer les sanctions américaines, estime un think tank basé à Washington.

Un membre du laboratoire d’idées « Atlantic Council », Sachi Sakanashi, estime que le Japon aussi continue ses efforts pour sauver l’accord sur le nucléaire iranien (connu sous le nom du Plan global d’action conjoint, PGAC), de peur qu’une annulation de cet accord n’aboutisse à l’instabilité dans la région du golfe Persique.

D’après la chaîne de télévision Al-Alam qui rapporte la nouvelle, Sachi Sakanashi estime qu’il ne serait pas très aisé pour Tokyo de créer un tel mécanisme, étant donné que les Européens ont, eux aussi, éprouvé de grandes difficultés pour faire fonctionner leur « véhicule à usage spécial » (Special purpose vehicle, SPV), censé sauver le commerce avec l’Iran.

mercredi, 16 janvier 2019 07:43

L’islam existe en Europe depuis des années

Dans un article de Matthias Doebbanks, le journal Zwet Dwiek Zeitung examine les changements survenus à la Conférence islamique d'Allemagne, ainsi que les différentes attitudes des responsables envers les musulmans.


Un résumé de l’article a été publié dans le 406ème bulletin hebdomadaire des services culturels iraniens en Allemagne, qui précise :
« La Conférence islamique a été organisée en 2006 sur l'initiative du ministre allemand de l'Intérieur Wolfgang Schweibel qui lors de cette conférence, avait déclaré que l'islam faisait partie de l'Allemagne. Cependant, douze ans plus tard, l'actuel ministre allemand de l’intérieur déclare que l'islam ne fait pas partie de la culture allemande. Ces contradictions peuvent refléter la bonne participation des musulmans à la société allemande mais il faut tenir compte que les religions sont connues à travers leurs adeptes et leurs pensées. L'islam date de 1400 ans et on compte aujourd'hui 2,2 milliards de musulmans dans le monde et plusieurs interprétations de l'islam.


Ces différences affectent également la société allemande. Les musulmans peuvent dire avec fierté qu'ils n'ont jamais été aussi efficaces dans la société allemande, qu’en 2018. Les groupes islamiques, chaque seconde, ont pu publier leurs opinions sur les réseaux sociaux, et de nouveaux livres de divers groupes musulmans, ont été publiés, de nombreux films sur l'islam ont été créés pour un public occidental et loués par les critiques.


En ce sens, l'islam est entré dans le monde occidental et la question de savoir si l'islam appartient à l'Allemagne est une erreur. Il ne faut pas se demander si l'islam appartient à l'Allemagne, mais voir quel groupe islamique a été capable de s’adapter à la politique allemande. Le fait est que beaucoup de musulmans sont nés en Allemagne et ont grandi dans ce pays. Ils ont donc les mêmes droits de citoyenneté que la chancelière Angela Merkel, le chancelier Hurst Ziehfur, Alexander Guland ou les dirigeants du parti d'extrême droite.


Les musulmans souhaitent participer aux activités sociales et politiques en Allemagne, mais aucune des associations islamiques n'a encore été en mesure de se présenter correctement à la société allemande. Les musulmans libéraux ne sont pas soutenus par la majorité de la communauté musulmane, les groupes conservateurs vont souvent au-delà des lois et des structures de la société allemande, et les autres groupes ne sont toujours pas acceptés par la majorité.


Horst Ziehfur a peut-être le droit de dire que l’islam n’appartient pas à l’Allemagne car sa connaissance de l'Allemagne est aussi limitée et superficielle que la connaissance de Pierre Fogel, chef des salafistes allemands, du Coran. Néanmoins, nous sommes dans une étape importante de l’Histoire de l’Allemagne. Nous devons savoir comment nous pouvons vivre ensemble en paix, et empêcher que l'extrémisme se développe dans notre société. J'espère que les discussions se poursuivront et aboutiront à de bons résultats car la démocratie ne s’obtient pas sans effort ».

Selon l'auteur de cet article, le ministre allemand de l'Intérieur, Horst Seehofer, ne reconnaît pas l'islam comme une religion appartenant à l'Allemagne alors que des ministres allemands avaient auparavant déclaré que cette religion appartenait à l'Allemagne. Doebbanks estime que l'Allemagne a besoin d'un dialogue juste avec les musulmans.
Marzieh Hachemi, présentatrice de la chaîne Press TV, a été arrêtée aux États-Unis sans aucune raison particulière.
La police américaine a arrêté Marzieh Hachemi, journaliste et présentatrice de la chaîne d’information iranienne Press TV en anglais, sans fournir de motif spécifique.
 
Press TV a appris que Marzieh Hachemi avait été arrêtée à St. Louis et placée en détention à Washington, bien qu’aucune accusation formelle n’ait été portée contre elle.
 
La journaliste et présentatrice de télévision, d’origine américaine, qui voyageait aux États-Unis pour rendre visite à son frère malade et à d’autres membres de sa famille, a été arrêtée dimanche 13 janvier à l’aéroport international de Saint-Louis Lambert avant d’être transférée par le FBI dans un centre de détention.
 
Les parents de Marzieh Hachemi n’ont pas pu la contacter depuis plus de 48 heures et ce n’est que récemment qu’ils ont appris la détention de leur fille.
 
Même s’il n’y avait aucune charge contre elle, Hachemi a déclaré aux membres de sa famille avoir subi de mauvais traitements au centre de détention. Elle a expliqué que son hijab avait été retiré de force et qu’elle était traitée comme une criminelle. Elle a affirmé aussi avoir été obligée de porter des chaînes aux pieds.
 
Les autorités pénitentiaires ont également refusé la requête de Marzieh Hachemi concernant la nourriture halal ou même végétarienne. Elle a mentionné qu’elle n’avait pu manger que des bretzels et du pain.

Alors que la France traverse une période de crise sociale ouverte, le chef de la Diplomatie française s'est rendu très discrètement au Moyen-Orient. Au journaliste de CNNEWS qui l'interrogeait le 10 janvier sur les objectifs de sa tournée régionale, M. Le Drian n'a pas souhaité fournir des explications qui s'imposent. Le ministre a préféré maintenir le flou sur le pourquoi de cette visite qui l'a conduit le 13 janvier à Amman puis à Bagdad et ce mardi 15 janvier à Erbil.

A Amman, le chef de la diplomatie française a affirmé que la guerre (française) contre Daech n'est pas achevée, voulant dire que les forces françaises ne quitteront pas la Syrie de sitôt, même si "Big Brother" US a décidé de les laisser tomber en annonçant son retrait du bourbier syrien. Mais le point de presse conjoint du ministre Le Drian avec son homologue jordanien contenait une petite phrase bien significative«Si le Président Bachar el-Assad est candidat, il sera candidat. Ce sont les Syriens qui doivent décider de leur avenir». Pour de nombreux analystes, bien que la France cherche à donner l'impression d'une certaine ténacité dans le dossier syrien, pour éviter sans doute qu'elle soit accusée par l'opinion publique d'avoir fait le mauvais chois et d'avoir persisté à le maintenir pendant sept longues années, la phrase de Le Drian est déjà un aveu d'échec et une tentative pour ouvrir une brèche. 

Si les discours de Seyyed Hassan Nasrallah inquiètent les Israéliens, son silence les inquiète davantage, car lorsque l’on adopte la position du silence, l’ombre de futures surprises plane, y compris celle de la guerre, note le rédacteur en chef de Rai al-Youm dans un récent article qui évoque le tourment du régime israélien face au mutisme intentionnel du secrétaire général du Hezbollah libanais.

Il s’agit en effet d’une conclusion qui ressort des propos tenus par le ministre israélien des Renseignements, Yisrael Katz sur le silence de Seyyed Hassan Nasrallah et son étrange absence. Ce mutisme est d'après lui dû au « choc » subi après l'action israélienne visant à détruire les prétendus « tunnels d’attaque » dans le cadre du soi-disant « Bouclier du Nord ».

Le ministre de l'Énergie saoudien, Khaled al-Faleh, a déclaré au réseau américain CNBC, que l'OPEP et ses partenaires étaient déterminés à atteindre les objectifs de production pour stabiliser le marché du pétrole en 2019. Ceci alors que le déclin de la production de certains pays contributeurs a été plus lent que prévu.

À la question de savoir quel serait le geste du plus grand producteur de pétrole de l'OPEP (Arabie) pour équilibrer le marché cette année, l’intéressé qui s’exprimait depuis Abou Dhabi au micro de CNBC, a répondu : «  Nous avons suffisamment réduit notre production. L’Arabie saoudite, mais aussi d’autres pays, ont réduit leur production. J'ai entendu parler des Émirats. J’ai également parlé avec mes collègues en Irak. Ils vont réduire, à leur tour, leur production de pétrole ».

Il s’est attardé ensuite sur l’action de la Russie, le plus grand producteur non-OPEP, qui a participé au contrat visant à réduire sa production, pour dire que bien que Moscou ait commencé à réduire sa production de pétrole, mais le processus en était plus lent que l’exigeait les partenaires.

L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et d’autres grands producteurs de pétrole du monde, menés par la Russie, ont conclu le mois dernier un accord lors d’une réunion à Vienne, qui prévoit une réduction de la production de brut de 1,2 million de barils par jour à partir de janvier 2019, pour une période initiale de six mois.

La Russie ne souhaitait pas vraiment réduire sa production, car elle dépend fortement des recettes d’exportation de pétrole, mais s’est pourtant dite pour la diminution en signe de coopération.

Moscou a pourtant demandé aux Saoudiens d’assumer la grosse part de la baisse.

La Russie, qui a commencé à coopérer avec l'OPEP à la fin 2016 pour stabiliser les prix du pétrole et a convenu avec l'Arabie saoudite de réduire sa production, a souvent annoncé qu’un baril de pétrole à 60 dollars le « satisfait pleinement » pour répondre à ses besoins économiques. 

"Échec du lancement d’un satellite par l’Iran", voila la phrase reprise ce mardi matin par la totalité de la presse mainstream qui souligne l'échec de la troisième phase, à savoir la mise sur orbite du satellite Payam lancé par le lancer Basir. Cette annonce a d'ailleurs été faite par le ministre iranien de la communication qui a fait aussitôt état du lancement d'un second satellite Doosti dans les jours à venir. En effet, pour les Iraniens qui fabriquent leurs satellites eux-mêmes et ce, dans un contexte de sanctions extrêmes, l'espace finira par céder et ouvrir ses portes. Un premier satellite iranien Omid a été lancé en 2009 et sa viabilité n'a été que de deux mois. Payam avait été conçu pour être placer en orbite pour une période de deux ans. L’Iran est le seul pays de la région à avoir maîtrisé la technologie de fabrication et de lancement des satellites et à ne pas être un simple consommateur.  

Selon Hossein Mousavi, conseiller à la tête de cette agence, qui s'exprimait le 14 janvier sur la TV nationale, la mission de deux satellites Payam (Message) et Doosti (Amitié) est d'ordre technique et scientifique. Il s'agit aussi de booster les capacités nationales en termes agricoles alors que le pays s'est activement engagé dans le secteur de l'économie spatiale. D'ici quelques années, l'Iran envisage de lancer de nombreuses satellites dans l'espace" .

Le lancement de Payam a eu lieu au mépris des menaces formulées ces derniers jours par les États-Unis qui via leur secrétaire d'État, ont promis les pires sanctions, si l'Iran passait à l'acte. La France de Macron, largement tributaire des États-Unis, néanmoins dans sa politique moyen-orientale, a également jugé bon d'emboîter le pas à Washington et de demander que l'Iran cesse immédiatement ses projets de lancement et de mise en orbite des satellites. 

 

C'est un coup dur de plus pour Israël. Alors que les informations font état du lancement de la chaîne appartenant à la Résistance palestinienne à Gaza et ce, à l'aide du Hezbollah, l'État syrien, lui, vient d'ouvrir le siège officiel de la télévision palestinienne à Damas. C'est un acte éminemment significatif alors que la Palestine s'unit chaque jour davantage contre l'occupant israélien depuis que les États-Unis ont transféré leur ambassade à Qods et que les régimes arabes se rivalisent de zèle pour normaliser avec Israël. En décembre, le chef de la faction de la Résistance au Parlement palestinien, Mahmoud al-Zahar affirmait qu’une coordination devait exister entre le Hamas et les gouvernements syrien et libanais pour une éradication complète d’Israël. Et Damas qui s'apprête à se faire restituer de gré ou de force son Golan devra bien compter sur la Palestine.  

Le chef d’état-major de l’armée israélienne, Gadi Eizenkot, a déclaré qu’« aucun des ennemis d’Israël n’envisage de nous attaquer », car « le pouvoir de l’armée israélienne les en dissuade ».

Dans une interview avec la radio israélienne Kan, Gadi Eizenkot a avoué que la liberté d’action en Syrie avait considérablement diminué depuis que le pays avait retrouvé la souveraineté de la majorité de ses régions. « En deux ans, l’armée syrienne a tiré plus de 400 missiles vers les avions de combat d’Israël. Mais ils n’ont pu détruire qu’un F-16 dont les pilotes ont réussi à s’en éjecter sains et saufs », a-t-il prétendu.

« L’armée syrienne a récupéré la quasi-totalité des régions de la Syrie et la poursuite des opérations est devenue compliquée. Nous avons multiplié nos efforts pour neutraliser le Hezbollah », a-t-il ajouté.

Le régime de Tel-Aviv cherche à préparer le terrain au retour des Israéliens détenus par le Hamas dans la bande de Gaza et à régler la crise humanitaire à Gaza. Ces objectifs ont été abordés lors d’une réunion consultative du Premier ministre Benjamin Netanyahu avec le général à la retraite Yitzhak Brick et d’autres responsables des institutions sécuritaires.

Le 11 janvier à l'université américaine du Caire, le secrétaire d'état US a laissé entendre que les États-Unis pourraient bien frapper le Liban. Comment comprendre cette menace qui s'adresse au Liban depuis le territoire égyptien contre un pays arabe avec qui Le Caire entretient des relations cordiales?Vafigh Ebrahim l'auteur libanais apporte sa réponse.  

"Lors de son discours au ton particulièrement anti-Résistance, Pompeo a évoqué en effet que Washington s’apprêtait à retirer ses troupes de l’est de l’Euphrate ou encore du nord syrien mais qu'il ne lésinerait sur aucun moyen pour faire face à Daech mais aussi pour en expulser l'Iran. Soit. Mais, à aucun moment de ce discours particulièrement enflammé et propre à plaire à l'auditoire golfien, Pompeo n’a expliqué comment il entendait mettre à la porte de la Syrie, l'Iran ou le Hezbollah qui y sont invités par Damas, au contraire des États-Unis qui, eux, s'y sont implantés illégalement. Y aura-t-il un changement dans la nature ou le degré des pressions diplomatiques? on l'ignore".