
تقي زاده
Le concept de l’intercession (recours) dans la pensée monothéiste
L’intercession signifie la médiation de saintes personnalités en vue de recevoir les bienveillances de Dieu. Le point important est que dans la culture Imamite – qui se situe au plus haut niveau du monothéisme spirituel et pragmatique - on croit que les intercesseurs sont tous créés par Dieu et qu'ils font ce que Dieu veut, et ne suivent pas leur volonté personnelle.
Le recours à l’intercession n'est pas en contradiction avec la demande directe à Dieu. Ainsi, lorsque nous tombons malades, nous avons recours au médecin et aux médicaments, si nous avions faim, nous mangeons de la nourriture, et au moment de la guerre avec l'ennemi, nous cherchons des armes et des tactiquesdéfensives... Ce sont là des comportements rationnels. Le recours à l’intercession desProphètes(ps) et aux apôtres s'inscrit également dans une telle conception, et l’homme croyant recourt à ces personnes pour se rapprocher de Dieu et atteindre ses besoins.
Dans le Coran, Allah nous a commandé d'utiliser les outils et instruments pour se rapprocher de Lui : "Ô vous qui croyez! Craignez Allah et efforcez-vous de trouver le moyen de vous rapprocher de Lui! (Al-Ma'ida, 35).
Le Saint Coran présente Dieu comme Celui qui accepte la repentance (Al-Tawba, 104), Celui qui nourrit l’homme (Al-Zariyat, 58) et qui le protège (Al-e Imran / 126). Néanmoins, Allah demande que l’homme cherche des moyens, au travers de l'intercession, afin qu’Il accepte ses repentances (Al-Nisa / 64), ou dans le but qu’Il lui accorde la nourriture (Al-Jomma / 10) ou encore lui donne la victoire sur l’ennemi (Anfal / 60).
Par exemple, dans le cas où les gens souhaitent implorer le pardon auprès de Dieu, le Coran dit que si les croyants viennent vers le Prophète(psl) afin de demander pardon pour eux, Dieu leur accordera la miséricorde (Al-Nisa', 64).
Selon ce qui a été dit, le recours aux Prophètes(ps) et aux saintes personnalités, en particulier à la sainte famille infaillible du Prophète(psl) (Al-Ahzab, 33) est pleinement approuvé par la sagesse et par le Coran.
?AbdollahJavadi-Amoli, Le Monothéisme dans l'Islam, Qom, Edition Asra, 2004, pp. 562-564.
L’Iran aide l'ainstauration de la paix en Afghanistan
« Cette visite s’effectuera suivant les accords précédemment trouvés entre Téhéran et Kaboul. Suite à la visite de M. Chamkhani [le secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale iranienne] en Afghanistan, d’importants sujets parmi lesquels les questions économiques, politiques et culturelles, seront débattus au cours de cette visite. Entre autres, le document stratégique irano-afghan devra être examiné lors de la visite du vice-ministre des Affaires étrangères à Kaboul. »
Téhéran s’est déclaré prêt à renforcer sa coopération militaire avec Kaboul.
Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Bahram Qassemi, a ajouté que la rédaction du document stratégique Iran-Afghanistan était en étape préparatoire.
Et en ce qui concerne les informations au sujet de la visite d’une délégation des Taliban en Iran, Qassemi les a confirmées :
« Après la visite de M. Chamkhani et ses entretiens en Afghanistan, une délégation des Taliban était dimanche 30 décembre à Téhéran. Cette délégation a eu de longs entretiens avec M. Araqtchi. »
Par la suite, le diplomate iranien a fait un éclairage sur ces négociations :
« Étant donné que 50 % du territoire afghan est sous le contrôle des Taliban ; et eu égard à l’instabilité et l’insécurité qui règnent dans ce pays, ces négociations ont eu lieu en coordination avec le gouvernement afghan. Ces pourparlers ont pour principal objectif de trouver une solution et d’aider aux négociations entre le gouvernement et les différents groupes afghans afin de faire avancer le processus de paix dans le pays. »
Et c’est ainsi que le porte-parole de la diplomatie iranienne a expliqué les motivations de Téhéran pour accueillir une réunion avec les Taliban :
« Ayant auparavant établi des négociations avec le gouvernement de Kaboul, l’Iran, en tant que pays voisin et important acteur régional, souhaitait assumer un rôle important dans la stabilisation de l’Afghanistan. Cela ne doit pas être interprété comme un signe de convergence entre la RII et les positions de ce groupe. Il était impératif que ces négociations commencent, afin de voir s’il est possible d’aider en quelque sorte aux négociations entre ce groupe et le gouvernement afghan. En tout cas, les pourparlers tenus hier à Téhéran étaient très importants. »
Bahram Qassemi a souligné que gouvernement afghan était informé au sujet des négociations avec les Taliban.
« L’Iran fera son possible pour faciliter les pourparlers interafghans et afin que le gouvernement et les différents groupes afghans puissent résoudre leurs problèmes autour de la table de négociations. Nous ne sommes pas le seul pays à avoir négocié avec les Taliban ; beaucoup de pays entretiennent des contacts avec ce groupe. Pourtant, vu la situation de la région et, plus précisément, de l’Afghanistan, notre rôle pourrait s’avérer plus utile pour le peuple afghan. C’est pourquoi ces négociations ont eu lieu et elles pourraient d’ailleurs se poursuivre. »
Des expert politiques ont constaté que Riyad cherche à aplanir le terrain au renforcement de la présence de Daech et d’autres groupes takfiristes en Afghanistan.
Israël: la bande de Gaza s'est défendue bien en 2018
Par rapport aux trois dernières années, de 2015 à 2017, où l’armée avait dénombré une centaine de tirs, l’année 2018 a été plus mouvementée et les accès de fièvre des autorités de Tel-Aviv ont été fréquents : plus de mille roquettes et obus de mortier ont été lancés depuis la bande de Gaza, dont seulement 250 interceptés par les systèmes Dôme de fer, rapporte Jerusalem Post.
En termes de fréquence, le mois de novembre a connu le plus de tirs de roquettes, surtout après les affrontements dans la bande de Gaza qui se sont soldés par la mort de six Palestiniens, dont un chef du bras armé de Hamas à Khan Younès par les forces spéciales de l’armée israélienne.
Quant à l’armée israélienne, elle aurait mené dans le courant de 2018, quelque 865 frappes contre les positions de la Résistance palestinienne et a prétendu avoir découvert 15 tunnels, construits par le Hezbollah, qui relient Gaza à Israël.
Au cours de 87 opérations palestiniennes, 16 Israéliens ont été tués et 199 autres blessés, ajoute le communiqué.
Par ailleurs, l’armée israélienne a arrêté 6 489 Palestiniens en Cisjordanie occupée, y compris Qods, et dans la Bande de Gaza, en 2018, annonce un communiqué de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP).
La commission des affaires de prisonniers relevant de l’OLP a dénombré parmi les détenus 1 063 enfants, 140 filles et femmes, 6 législateurs et 38 journalistes.
Répercussion des propos du Leader de la RII auprès des médias israéliens
La rencontre de ce lundi 31 décembre à Téhéran d’une délégation de haut rang du mouvement du Jihad islamique de la Palestine avec le Leader de la Révolution islamique, l'Ayatollah Khamenei a eu une vaste répercussion dans les médias israéliens.
En effet, depuis le retentissant échec du commando israélien à Khan Younès suivi d'une violente frappe balistique de la Résistance, Israël retenait son souffle. Car les services de Renseignement israélien avaient prédit une visite du Jihad islamique à Téhéran. DEBKAfile, site proche du renseignement de l'armée israélienne, croit savoir qu'en Iran, le Jihad islamique aurait décidé de se rejoindre à la Résistance irakienne.
Le quotidien israélien Israel Hayom analyse la rencontre entre l’honorable Ayatollah Khamenei et les représentants du Jihad islamique ainsi : « Au cours d’une entrevue avec les hauts responsables du Jihad islamique de la Palestine, l’Ayatollah Khamenei a promis que si les Palestiniens continuaient à résister ils finiraient par avoir leur État avec en plus pour capitale la ville de Tel-Aviv ».
« Le naufrage des porte-avions US mettrait fin aux tensions dans la mer de Chine »
Les tensions entre Washington et Pékin se sont intensifiées ces derniers mois en raison du nombre croissant des missions de la marine américaine en mer de Chine méridionale et des efforts de la Chine pour renforcer sa présence militaire dans des territoires disputés par d’autres puissances asiatiques.
Dans ce contexte, le vice-amiral Luo Yuan, directeur adjoint de l’Académie des sciences militaires de l’Armée populaire de libération, a laissé entendre que le fait de couler deux porte-avions américains résoudrait le conflit autour des mers de Chine orientale et méridionale, a rapporté Sputnik citant des médias taïwanais.
S’exprimant lors d’un sommet de l’industrie militaire chinoise le 20 décembre, Luo s’est adressé à l’armée américaine, qu’il a décrite comme l’une des « cinq sources de faiblesse » des États-Unis. Selon l’universitaire, « ce que les États-Unis craignent le plus, ce sont des pertes en vies humaines ».
Mentionnant les capacités croissantes de la Chine en matière de missiles anti-navires et de missiles de croisière, Luo a déclaré que la destruction d’un seul porte-avions coûterait la vie à 5 000 soldats américains, tandis que la destruction de deux de ces transporteurs doublerait les pertes.
« Nous verrons à quel point l’Amérique est effrayée », a-t-il déclaré.
Première violation de l’espace aérien du Liban par Israël en 2019
En ce premier jour de janvier, un drone israélien est entré dans l’espace aérien du Liban en traversant le plateau du Golan.
Le site El-Nashra, cité par Fars News, a rapporté que le drone a survolé les régions méridionales de Hassabaya et d’Arkoub et a continué à voler à basse altitude au-dessus de la frontière syrienne, près du mont Hermon.
Le régime sioniste a violé à plusieurs reprises l’espace aérien libanais, en violation de la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations unies.
Le 26 décembre, le ministère des Affaires étrangères libanais a adressé une lettre au Conseil de sécurité des Nations unies condamnant les frappes de l’aviation israélienne contre la Syrie via le ciel libanais.
La plainte indique que « l’utilisation de l’espace aérien libanais par l’armée de l’air israélienne pour attaquer un pays ami constitue une violation flagrante de la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations unies ».
Selon le ministère des Affaires étrangères libanais, l’aviation israélienne aurait violé 1 417 fois l’espace aérien et maritime du Liban en 2018.
L’Iran est placé au premier rang de la région par l’IDH
Dans une dernière mise à jour des indices et indicateurs du développement humain, l’Organisation des Nations unies a placé l’Iran au premier rang des pays de la région.
L’Iran est placé au 60e rang dans le classement de l’ONU des indices et indicateurs du développement humain de l’année 2018, c’est-à-dire que le pays est au seuil d’entrer dans la catégorie des pays ayant un indice de développement humain très élevé.
Autrement dit, 59 pays sont dans la catégorie « développement humain très élevé » et l’indice du dernier pays est de 0,800, soit 0,002 de plus que celle de l’Iran, 0,798.
La mise à jour 2018 présente les indices et indicateurs du développement humain de 189 pays et territoires en utilisant les données les plus récentes pour 2017.
En fait, l’indice de développement humain en Iran est le plus élevé parmi les pays de la région. L’IDH de l’Iran est également plus élevée que celles de la Turquie, de la Géorgie, du Mexique, de la Chine, du Brésil, de l’Azerbaïdjan, de l’Arménie, de la Thaïlande, de la Jordanie, de la Tunisie, de l’Ouzbékistan, du Turkménistan, des Philippines, de l’Égypte, de l’Indonésie, de l’Iraq, du Kirghizistan, du Tadjikistan, de l’Inde et du Pakistan.
Selon les statistiques des Nations unies, la Norvège, la Suisse, l’Australie, l’Irlande et l’Allemagne sont classées comme étant les 5 pays les plus développés en 2018, tandis que l’Islande, Hong Kong, la Suède, Singapour et les Pays-Bas sont placés entre le 5e et le 10e rang.
L’Inde et la Chine, qui sont membre des BRICS, sont classés respectivement 130e et 80e dans l’IDH.
Le rapport des Nations unies indique que, du point de vue de l’espérance de vie, l’Iran, avec une espérance de vie de 76,2 ans, est en 61e position alors que Hong Kong avec une espérance moyenne de 84,1 ans a l’espérance de vie la plus longue et est placé au premier rang dans le monde.
Syrie: des drones d’espionnage israéliens repérés près de la frontière
Plusieurs drones d’espionnage israéliens ont été repérés en plein vol le long de la frontière séparant le Golan occupé et Quneitra, en Syrie, ce mardi 1er janvier dans l’après-midi, a déclaré une source militaire à Al-Masdar News.
Selon la même source, « des drones d’espionnage israéliens se seraient dirigés vers la province syrienne de Quneitra depuis le mont Hermon au Liban ».
Une fois arrivés à la frontière syrienne, les appareils israéliens ont commencé à faire le tour de la région avant de regagner le sud du Liban où ils ont effectué des vols similaires.
L’armée de l’air israélienne a renforcé sa présence à la frontière syrienne après ses récentes attaques aériennes visant l’ouest de Damas.
Syrie : Trump repousse de 4 mois le retrait des forces US
Le New York Times, citant des responsables américains, a écrit que le président américain Donald Trump avait donné à l’armée environ 4 mois pour retirer 2 000 soldats de Syrie, histoire sans doute d’enrayer les mutineries au sein des troupes US qui, selon certaines sources officieuses, auraient non seulement livré des armes et des équipements classés sensibles aux combattants YPG sans attendre l’avis de leur hiérarchie, mais également déclaré publiquement qu’ils s’opposent à tout retrait même ordonné par Washington.
Selon IRNA, le délai de 4 mois donné aux militaires témoigne d’une volte-face de Trump, qui avait initialement accordé 30 jours pour le retrait de ses forces américaines de Syrie.
Trump a écrit sur sa page personnelle sur Twitter que le retrait de Syrie serait « lent », mais il a fait valoir que « si quelqu’un d’autre, à l’exception de Donald Trump, faisait ce que j’ai fait pour la Syrie, il deviendrait un héros national. Lorsque je suis devenu président, Daech faisait rage en Syrie. Daech est en grande partie détruit. Nous ramenons progressivement nos troupes à la maison tandis que nous continuons à lutter contre Daech. »
Crimée : les États-Unis avancent leurs conditions pour la levée des sanctions antirusses
L’ambassadrice des États-Unis en Ukraine a déclaré que la levée des sanctions antirusses pourrait être à l’ordre du jour, si la Russie rendait la Crimée à l’Ukraine et libérait les marins ukrainiens.
« Les sanctions américaines contre la Russie ne seront pas levées jusqu’à ce que la Russie retire ses troupes de la péninsule de la Crimée, mette fin aux conflits au Donbass et relâche les marins ukrainiens qu’elle a arrêtés », a déclaré Marie Yovanovitch qui a révélé, le lundi 31 décembre, les conditions de Washington pour annuler les sanctions antirusses et a demandé à la Russie de retirer ses troupes de ce qu’elle a appelé le « territoire ukrainien ».
« Les sanctions resteront en place jusqu’à ce que la Russie renonce à la Crimée et la rende à l’Ukraine », a réaffirmé Marie Yovanovitch.
La diplomate américaine a ensuite estimé que les positions de Washington envers la Russie étaient « de principe ».
« Nous appelons la Russie à honorer les accords de Minsk. La Russie devra extrader 24 marins ukrainiens, arrêtés à bord de trois frégates, et d’autres personnes qu’elle a arrêtées illégalement. Nous rappelons officiellement l’imposition de nouvelles sanctions de l’Union européenne contre la Russie. Le Kremlin devra donc faire face à six mois de lourdes épreuves », a affirmé Marie Yovanovitch.