
تقي زاده
Les USA ne quitteront pas le Moyen-Orient
Les pays du Moyen-Orient devraient se méfier du retrait de Syrie annoncé par les États-Unis, car malgré cette allégation, ils pourraient à tout moment lancer une nouvelle offensive, prévient le journal Rai al-Youm.
Selon Sarah Sanders, porte-parole de la Maison-Blanche, le président américain Donald Trump est arrivé en Irak tard dans la nuit de Noël pour rencontrer les troupes américaines sur la base d’al-Anbar.
Une source irakienne a également déclaré que les responsables irakiens avaient décliné une invitation de Donald Trump sur la base d’Ain al-Assad, précisant qu’elle n’était pas conforme au protocole international et que la souveraineté de l’Irak était au-dessus de tout.
Le président américain avait déclaré aux journalistes présents sur la base irakienne : « Notre présence en Syrie n’est pas éternelle, mais il n’y a pas de projet de retrait de nos troupes d’Irak, et nous pourrions nous servir de ce pays comme d’une base pour nos opérations en Syrie. »
« La Résistance en elle-même est un exploit » (expert)
Saadollah Zareï, expert politique iranien, s’est attardé, dans un article publié sur le site d’information Mashregh News, sur la Résistance, les idéaux de la Palestine et l’émancipation de Tel-Aviv.
« Les Palestiniens ont, dès le début, choisi l’option de la Résistance ; soit face au régime israélien, soit face au réseau mondial du sionisme. Le premier pas qu’a franchi l’agence juive pour s’emparer des territoires palestiniens était en 1905. 114 ans se sont écoulés depuis ce jour néfaste et la Résistance ne s’est jamais essoufflée à travers toutes ces générations palestiniennes. Pendant ce temps, différents mouvements ont vu le jour, dont les plus originaux et les plus durables étaient des mouvements de nature religieuse. Le mouvement rural Izz al-Din al-Qassam fut un vrai mouvement religieux entre 1918 et 1938, qui résistait pendant deux décennies aux complots fomentés par le Royaume-Uni et les sionistes. Les mouvements religieux se poursuivent toujours dans les territoires palestiniens », indique Saadollah Zareï.
Il a réaffirmé que « le Hamas et le Djihad islamique sont deux mouvements islamiques qui puisent leurs origines dans la première intifada palestinienne, qui est née en 1987 ».
Et d’ajouter : « Ces deux mouvements ont été donc crées sur fond d’une lutte populaire. Une trentaine d’années se sont écoulées depuis la naissance du Hamas et du Djihad islamique. Pendant ce temps, une gamme diversifiée de complots et de machinations, tramés par le trio Israël/Occident/pays arabes, ont visé à mettre à genoux la Palestine et les Palestiniens. Le point de départ de ces complots fut à Camp David où Israël et l’Égypte ont conclu un accord historique et aujourd’hui c’est le Deal du siècle qui s’inscrit dans la continuité de ces complots. »
Les vedettes rapides du CGRI deviendront furtives
Le chef d'état-major iranien a été catégorique : tout agissement US/Monarchies arabes visant les intérêts iraniens seront violemment ripostés. Le Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a annoncé vouloir doter les unités de vedettes rapides de missiles plus performants ou encore de radars furtifs.
« La capacité de la marine du Corps des gardiens de la Révolution Islamique (CGRI) est revue à la hausse. Nous avons envisagé de rendre nos vedettes plus rapides et furtives », a affirmé l’amiral Ali-Réza Tangssiri, un commandant du CGRI.
« Ces vedettes seront munies de missiles de haute précision », a ajouté l’amiral Ali-Réza Tangssiri.
« Le CGRI détient les bateaux les plus rapides du monde. Nous sommes en train de concevoir des vedettes à une vitesse plus de 80 nœuds », a-t-il précisé.
Irak : le Premier ministre répond aux critiques sur la visite de Trump
Le Premier ministre irakien, Adel Abdel Mahdi, a donné des explications sur la visite en catimini du président américain, Donald Trump dans une base militaire près de Bagdad, qui avait provoqué la colère des Irakiens.
Abdel Mahdi a souligné que la visite avait eu lieu avec le préavis du gouvernement irakien et que la base aérienne al-Asad sur laquelle s’est rendu Trump mercredi soir était « une base à 100 % irakienne ».
La visite de Trump à la base a duré deux heures sans que celui-ci se rende à Bagdad. Voici de quoi provoquer la colère des législateurs irakiens qui ont réagi en demandant l’expulsion des troupes américaines en réponse à ce qu’ils estiment être un voyage non annoncé.
Abdel Mahdi a déclaré, dimanche 30 décembre, lors d’une conférence de presse qu’il n’y avait pas de base américaine en Irak, mais uniquement des bases irakiennes où des troupes américaines sont installées.
« Certains disent que Trump s’est rendu dans une base militaire américaine en Irak, mais ce n’est pas le cas. Les États-Unis n’ont pas de base militaire en Irak. Toutes les bases militaires sont irakiennes. Cependant, des forces américaines et non américaines sont présentes dans certaines parties de ces bases », a précisé le Premier ministre irakien.
Manbij : des officiers occidentaux ont été capturés par l'armée syrienne
L’armée syrienne aurait capturé des officiers occidentaux et arabes, en mission à Manbij, ville du nord de la Syrie, encerclée depuis vendredi dernier par les forces syriennes qui se posent en un rempart entre l'armée turque et les Kurdes. Le déploiement de l'armée syrienne qui contrôle depuis dimanche le barrage de Tachrin, un barrage stratégique au nord d'Alep a eu lieu après que les miliciens kurdes eurent appelé l'Etat syrien à l'aide.
L’agence d’information Sputnik a annoncé que quelques officiers occidentaux et arabes, en mission à Manbij, auraient été capturés par l’armée syrienne qui encercle, depuis vendredi 28 décembre, la ville septentrionale syrienne. Parmi ces officiers, de diverses origines se trouvent des officiers d'origine israélienne, américaine, saoudienne, turque, qatarie, marocaine et jordanienne dont l’Américain David Scott Winer, l’Israélien David Shlomo Aram.
Le 28 décembre 2018, l’armée syrienne s’est déployée dans les banlieues de Manbij, zone cruciale au nord de la Syrie, jusqu’ici sous contrôle kurde. Plus tôt dans la journée, les milices kurdes avaient invité les forces syriennes à prendre position à Manbij pour éviter une offensive de l’armée turque.
Le 25 décembre, la frappe israélienne contre Damas a tourné au fiasco
Noël 2018 n'a pas été trop clément pour Israël, car ce qui s'est produit le 25 décembre au cœur de l’entité israélienne, surtout dans la région de Haïfa reste un retentissant échec.
Quelques heures après la frappe aux CBU-39 contre la banlieue ouest de Damas, les médias israéliens ont unanimement reconnu qu’un missile syrien avait touché des dizaines de localités, dont les plus importantes sont Hadera, Césarée, Zichon Yacov, Or Akiva et Binyamina, où vivent près d’un quart de million de colons qui ont tous ressenti un mini séisme lors de l’explosion du missile suivie d’incendies dans la zone atteinte. Le commandement militaire israélien a été contraint de reconnaître publiquement la confusion qu'a causée ce mystérieux missile, ne sachant pas s’il s’agissait d’un missile de défense aérienne qui aurait intercepté les avions israéliens ou d’un missile sol-sol porteur d'un message militaire à Israël.
Le président Rohani a félicité les chrétiens à l'occasion du nouvel an
Voici le message du président Rouhani à cette occasion :
Au nom de Dieu Clément et Miséricordieux
Je félicite le début de l'année 2019 à mes compatriotes iraniens chrétiens.
L'anniversaire de Jésus-Christ a apporté un message de spiritualité, de paix et d'amitié à toutes les sociétés, en particulier à ses fidèles, et son mode de vie et ses conseils ont toujours guidé l'humanité.
J'espère qu'au cours de la nouvelle année, nous serons témoins de la paix croissante, de la justice et de l'éradication de toute forme d'immoralité et de discrimination pour tous les peuples du monde et que tous les chrétiens et fidèles d'autres religions divines mènent une vie remplie de succès en Iran.
Je souhaite bénédiction et joie à nos compatriotes chrétiens.
Hassan Rouhani
Président de la République Islamique d'Iran
"L'Iran maintient une présence militaire puissante et ferme dans la région" (Général Baqeri)
Le chef d’état-major des forces armées iraniennes a déclaré qu’en dépit de sa doctrine défensive pacifique, la République islamique maintient une présence militaire puissante et ferme dans la région, mettant ainsi en garde tout pays de la région qui chercherait à répondre à l’exhortation américaine de comploter contre l’Iran.
Le général Mohammad Baqeri, chef de l’état-major des forces armées iraniennes, a tenu ces propos ce lundi 31 décembre lors d’une visite à Abu Moussa, une île iranienne du golfe Persique dans le sud de l’Iran.
« Les îles du golfe Persique sont en sécurité grâce à la présence de forces d’élite et des équipements militaires modernes qui sont à leur disposition », a déclaré le général Baqeri.
Le haut commandant militaire iranien a ensuite mis en garde certains pays du sud du golfe Persique contre l’appel des États-Unis pour mener des opérations dans cette région, soulignant que « les ennemis régionaux de l’Iran doivent savoir que, parallèlement à sa doctrine pacifique, la République islamique d’Iran maintient une présence militaire puissante et ferme. Si nécessaire, tout en défendant son intégrité territoriale, l’Iran tiendrait pour responsables de toute éventuelle conséquence, les pays ayant répondu à l’appel américain ».
« Certains pays [régionaux] feraient mieux de ne pas s’appuyer sur les États-Unis. Cette même Amérique a été contrainte de quitter la Syrie après y avoir semé plusieurs années de violence et de chaos », a rappelé le général Baqeri.
Le haut commandant militaire iranien a également noté que, tout au long de son histoire, « la République islamique d’Iran a toujours été en faveur de la paix et de l’amitié et de la paix et ceci est perceptible à travers même ses exercices militaires », a-t-il ajouté.
La sécurité régionale ne peut être assurée que par la coopération de tous les pays de la région, a affirmé Baqeri avant de souligner que la présence étrangère dans la région empêcherait la réalisation de cet objectif.
Les remarques de Baqeri interviennent alors qu’il a critiqué ce dimanche la présence américaine dans la région du golfe Persique, soulignant que la présence des forces américaines ne faisait qu’alimenter l’insécurité dans cette région du monde.
Daech, pris en tenaille sur la frontière syro-irakienne
À l’approche de la bataille ultime sur la rive est de l’Euphrate où se trouvent toujours des éléments de Daech, le président syrien a autorisé l’Irak à bombarder les positions de ce groupe terroriste en Syrie sans demander le feu vert de Damas.
Signé Abdel Bari Atwan, l’éditorial du journal Rai al-Youm aborde les dernières évolutions en cours dans la région surtout en Syrie et en Irak.
« La promesse de retrait américain, récemment annoncé par le président US Donald Trump, semble être en faveur des terroristes de Daech qui tentent d’élargir leurs opérations, au moins dans les zones frontalières entre l’Irak et la Syrie ; ce qui, d’ailleurs, a provoqué l’inquiétude des autorités syrienne et irakienne », écrit Rai al-Youm.
La visite éclair du conseiller à la sécurité nationale irakienne, Faleh al-Fayad, à Damas et sa rencontre avec le président syrien montre cette inquiétude, mais aussi et surtout le début des coordinations bilatérales pour relever ce défi sécuritaire commun. Et ce n’est pas un simple hasard que cette mission a été confiée à Faleh al-Fayad, le chef des Hachd al-Chaabi et l’un de leurs cofondateurs. Tout le monde sait que les Hachd al-Chaabi (Unités de mobilisation populaire) ont joué un rôle axial dans la lutte contre Daech, en vue de chasser ce groupe terroriste de Mossoul et de beaucoup d’autres villes irakiennes qui restaient occupées par les daechistes pendant plus de trois ans, rappelle l’auteur de l’article.
À Manbij, de gros poissons tombent dans le filet des services de renseignement syriens
Selon l’agence de presse russe Sputnik, des agents de renseignements de différents pays ont été interpellés par l’armée syrienne à Manbij, au nord-est de la Syrie.
La présence d’agents secrets dans cette partie de la Syrie témoigne de l’existence de cellules sous-jacentes qui auraient pour mission de coordonner le passage des terroristes et des agents des pays étrangers en Syrie, dont plusieurs ont déjà été identifiés et éliminés durant la crise dans le pays.
Des rapports précédents faisaient état de l’existence de centres de coordination pour les opérations militaires et terroristes dans le nord et le sud de la Syrie, telles que celles dans les villes d’Adana en Turquie, de Moka en Jordanie, et de Mayer au nord de la Syrie, près d’Alep. Ces cellules d’opérations ont donc été le lieu de passage de nombreux terroristes et d’agents secrets de différents pays qui soutiennent les opérations terroristes.
Depuis le début de la crise syrienne, des éléments originaires de 120 pays y compris des agents de renseignements de l’armée de l’air, se sont ralliés aux groupes terroristes. Leur principale mission a été de former au combat les terroristes qui débutaient et de leur enseigner les méthodes de conception et de déclenchement de bombes ainsi que d’opérations terroristes.
Environ 360 000 terroristes originaires de différents pays, répartis dans plus de 103 groupes, ont combattu en Syrie au cours des huit années de guerre. De nombreux agents de renseignements ont été déployés dans des régions proches de la Syrie pour planifier et superviser leurs opérations. Les forces de sécurité et militaires syriennes ont même à plusieurs reprises identifié et arrêté des suspects, notamment au nord de la Syrie et dans les régions frontalières où les actions terroristes étaient en forte hausse.
Des militaires et des agents secrets des pays arabes, tels que l’Arabie saoudite et le Qatar qui ont joué un rôle important dans les développements en Syrie, ont été arrêtés par les forces syriennes. Lors des opérations de déminage dans les zones libérées, ces dernières ont aussi découvert des documents et des preuves attestant de leur mort dans des affrontements avec l’armée syrienne.
Par ailleurs, le 17 mai dernier, un groupe de militaires français a été arrêté alors qu’il se dirigeait vraisemblablement vers la ville de Qamichli dans la province de Hassaké.