تقي زاده

تقي زاده

La Turquie, la France et les États-Unis sont en train de comploter pour déployer l’ASL à la frontière syrienne. 

La Turquie, la France et les États-Unis envisagent de reconstituer les FES (Forces d’élite syriennes), un groupe terroriste affilié à l’Armée syrienne libre (ASL), afin de les déployer à la frontière syro-turque à l’est de l’Euphrate, en remplacement des Forces démocratiques syriennes (FDS). C’est-ce qu’a déclaré Mehdi al-Jaila, un dirigeant des Forces d’élite syriennes, sur le blog « Justice News de Hammurabi », le vendredi 28 décembre.

Le blog, connu pour ses liens étroits avec la coalition dirigée par les États-Unis, n’a pas fourni d’informations supplémentaires sur le plan turco-franco-américain. En outre, les Forces démocratiques syriennes n’ont pas encore commenté la déclaration d’al-Jaila.

Les Forces d’élite syriennes (FES) sont affiliées à al-Ghad al-Souri (La Syrie de demain) un mouvement syrien dirigé par le chef de l’opposition armée Ahmad Jabra. Depuis sa formation en 2016, le groupe armé collabore avec les FDS sous le commandement de la coalition dirigée par les États-Unis.

Un avion-espion américain a survolé la zone fermée aux vols où l’armée russe a été implantée pour soutenir l’armée syrienne à peine quelques jours après l'annonce par les États-Unis de retirer leurs troupes du territoire syrien. Un retrait qui a été accueilli avec beaucoup de scepticisme par Vladimir Poutine lequel "n'y croit pas". Alors qu'Israël a tenté le 25 décembre de mettre à l'épreuve la DCA syrienne et partant les éléments du C-3 russe, en lançant des missiles contre l'ouest de Damas, les États-Unis ont lancé de nouvelles missions de reconnaissance non loin de Hmeimim, base aérienne où la Russie a déployé ses batteries de missiles S-400. Force est de constater que les États-Unis, malgré l'annonce du retrait de leurs troupes de Syrie, ne comptent pas, néanmoins pas de si tôt, changer de stratégie en Syrie.   

Le site russe PlaneRadar a rapporté le vol d’un avion de reconnaissance américain de type Boeing P-8A Poseidon sur les eaux de la Méditerranée, proche des côtes syrienne et libanaise.

L’avion-espion, appartenant à l’armée de l’air américaine, a mené une mission de reconnaissance dans une zone, située à 30 km de la côte syrienne en bord de la Méditerranée, selon le site internet russe chargé de la surveillance des vols d’avions militaires.

L’avion-espion, qui a décollé de la base de Sigonella en Sicile, ville italienne, a longé, pendant près d’une heure, la côte syrienne, non loin de la base aérienne russe de Hmeimim et ce, malgré l’avertissement lancé sur la fermeture de l’espace aérien dans cette région syrienne.

dimanche, 30 décembre 2018 08:55

L’éradication de Daech est imminente (Russie)

Selon Moscou, le rétablissement du contrôle par la Syrie de ses frontières avec l’Irak réduira les menaces que fait planer Daech. 

« Le rétablissement du contrôle de la frontière syro-irakienne par le gouvernement syrien contribuera de manière positive à la lutte contre l’organisation terroriste Daech et réduira les menaces provenant de ce groupe terroriste » a déclaré samedi à Sputnik Vassily Nebenzia, ambassadeur de Russie auprès de l’ONU.

« Nous sommes également convaincus que le rétablissement du contrôle de Damas sur toute la frontière syro-irakienne contribuera à l’éradication finale de la menace de Daech et ce, grâce aux actions coordonnées des forces armées syriennes et irakiennes », a déclaré Nebenzia.

Il a ajouté qu’une telle coordination était déjà mise en œuvre dans le cadre du centre d’information commun à Bagdad, créé par la Russie, l’Iran, l’Irak et la Syrie en 2015.

Le président de Mauritanie Mohamed Ould Abdel Aziz est le deuxième dirigeant d’un pays arabe à se rendre en Syrie en huit années de conflit.

Le journal El Jewahir a rapporté que le président Abdel Aziz se rendrait prochainement à Damas pour une visite officielle où il rencontrera son homologue syrien Bachar al-Assad.

Cette visite s’effectuera à l’invitation officielle du président syrien, confirme l’ambassade de Syrie à Nouakchott, capitale de la Mauritanie.

Le président d’Égypte Omar el-Béchir a également rencontré Bachar al-Assad, le 17 décembre.

Pour la sixième fois consécutive, Berlin voit son adhésion comme membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations unies reconduite pour une durée de deux ans.

À partir du Nouvel An, l’Allemagne continuera à s’adosser à son siège de membre non permanent au Conseil de sécurité des Nations unies pour une durée de deux années supplémentaires, a rapporté l’Agence de presse allemande.

Et ce alors que l’Allemagne cherche depuis presque 10 ans à obtenir un siège de membre permanent au Conseil de sécurité.

Le Conseil de sécurité joue un rôle primordial dans la préservation de la sécurité internationale. Ce Conseil compte 15 membres qui doivent résoudre les conflits internationaux. La mise en application des décisions de ce Conseil est obligatoire pour tous les pays membres des Nations unies.

dimanche, 30 décembre 2018 08:52

Délégation du Jihad islamique à Téhéran

Le secrétaire général du Jihad islamique palestinien a rencontré le chef de la diplomatie iranienne Mohammad Javad Zarif et a déclaré que l’Iran était un « véritable défenseur de la cause du peuple palestinien qui est plus que jamais déterminé à continuer sa lutte jusqu’à la victoire ».

Selon Fars News, Ziyad al-Nakhalah s’est entretenu ce samedi après-midi avec Mohammad Javad Zarif à Téhéran. Il a indiqué que l’Iran était un « véritable défenseur » de la cause palestinienne et a dressé un tableau des élections du Jihad islamique.

« La Résistance est plus performante que dans le passé. Sa puissance s’est révélée au cours des manifestations dans le cadre de la Marche du grand retour et suite à la défaite du régime d’Israël qui a annoncé la tenue d’élections anticipées », a-t-il souligné, avant d’évoquer les tentatives de neutralisation du mouvement palestinien de certains pays arabes et occidentaux.

M. Zarif a réitéré que « l’Iran a toujours été aux côtés des Palestiniens et a constamment défendu leur cause ».

Ziyad al-Nakhalah était accompagné de Nafez Azam, haut membre du Jihad islamique, et de Nasser Abousharif, représentant du mouvement à Téhéran.

dimanche, 30 décembre 2018 08:46

Syrie: le plan USA/France/Turquie?

La Turquie, la France et les États-Unis sont en train de comploter pour déployer l’ASL à la frontière syrienne.

La Turquie, la France et les États-Unis envisagent de reconstituer les FES (Forces d’élite syriennes), un groupe terroriste affilié à l’Armée syrienne libre (ASL), afin de les déployer à la frontière syro-turque à l’est de l’Euphrate, en remplacement des Forces démocratiques syriennes (FDS). C’est-ce qu’a déclaré Mehdi al-Jaila, un dirigeant des Forces d’élite syriennes, sur le blog « Justice News de Hammurabi », le vendredi 28 décembre.

Le blog, connu pour ses liens étroits avec la coalition dirigée par les États-Unis, n’a pas fourni d’informations supplémentaires sur le plan turco-franco-américain. En outre, les Forces démocratiques syriennes n’ont pas encore commenté la déclaration d’al-Jaila.

Les Forces d’élite syriennes (FES) sont affiliées à al-Ghad al-Souri (La Syrie de demain) un mouvement syrien dirigé par le chef de l’opposition armée Ahmad Jabra. Depuis sa formation en 2016, le groupe armé collabore avec les FDS sous le commandement de la coalition dirigée par les États-Unis.

En mai dernier, les FDS avaient attaqué une unité des FES après avoir refusé de rendre leurs armes. Le conflit était perçu comme une tentative de neutralisation du groupe arabe.

Ahmad Jabra a des liens étroits avec l’Arabie saoudite et l’Égypte. Cependant, il a récemment repris ses relations avec la Turquie et s’est rendu à plusieurs reprises dans le pays, où il a discuté de l’avenir de la frontière syro-turque, selon des sources de l’opposition syrienne.

On ne sait pas encore si le plan supposé sera soutenu par l’Égypte, l’Arabie saoudite ou même les FDS, qui sont actuellement plus proches de l’axe soutenant le gouvernement de Damas.

Il est à noter que les troupes du gouvernement syrien sont entrées, hier, dans la ville de Manbij où elles ont fait flotter le drapeau de la Syrie. Les Unités de protection du peuple (YPG) ont demandé, le vendredi 28 décembre, aux forces de l’armée syrienne de prendre position à Manbij pour ainsi éviter une offensive de l’armée turque. L’armée syrienne a promis dans un communiqué de garantir la sécurité de tous les habitants de Manbij, ville jusqu’ici sous le contrôle des miliciens kurdes.

mercredi, 26 décembre 2018 12:38

Décryptage des aveux des commandants israéliens

Il y a quelques jours, des commandants de l’armée israélienne ont reconnu leur incapacité à assurer la sécurité dans les territoires occupés, en particulier à Gaza. en effet, le régime d’Israël est sérieusement confronté à une « crise sécuritaire ».

Le chef d'état-major de l’armée israélienne, Gadi Eizenkot, a avoué que son armée avait du mal à garantir la sécurité d’Israël. « Depuis trois ans, elle n'a pas réussi à sécuriser les colonies adjacentes à la bande de Gaza, a-t-il déclaré. C'est difficile, mais nous devons admettre qu'au fil des ans, nous n'avons pas été en mesure d'assurer la sécurité des Israéliens qui habitent près de Gaza. »

Auparavant, d’autres officiers et commandants israéliens s’étaient rendus à cette évidence. En novembre dernier, le ministre de l'Education a accusé l'armée de trop se préoccuper des aspects légaux et de manquer à son « devoir de guerre ». Naftali Bennett, chef du Parti HaBayit HaYehudi a pour sa part évoqué la « crise sécuritaire » d'Israël qui « a arrêté de gagner » depuis la seconde guerre du Liban en 2006.

Force est de constater que le régime sioniste est depuis longtemps aux prises avec une crise sécuritaire généralisée dans les territoires palestiniens occupés, en particulier aux frontières de la bande de Gaza, une crise qui a semé la zizanie au sein du cabinet de Tel-Aviv, remettant en cause la structure politique régnante. Cependant, aucune des autorités sionistes n’a jamais été en mesure de trouver une solution à la crise actuelle.

Opérations de la Résistance : le cauchemar du sionisme

L'un des défis majeurs que le régime d’Israël doit relever est la recrudescence des opérations de la Résistance palestinienne contre les troupes israéliennes. L’armée israélienne peine à endiguer les attaques dont elle fait l’objet, et se charge seulement de réprimer les auteurs de ces opérations et leurs familles.

Par exemple, elle procède systématiquement au ciblage des « éléments déstabilisants » de la Résistance, puis perquisitionne et détruit leurs domiciles. Même cette méthode n'a pas porté ses fruits car les Palestiniens continuent toujours de défier les forces israéliennes et de mener leur stratégie de lutte contre le sionisme.

Ballons enflammés et cerfs-volants incendiaires

Autre raison de la montée de la crise sécuritaire dans les territoires occupés : les idées novatrices des Palestiniens dans l’élaboration des outils d’une auto-défense qui a mis à bout toute une armée. Les ballons d'hélium enflammés et les cerfs-volants incendiaires lancés de l’autre côté de la frontière depuis Gaza ont causé à plusieurs reprises des incendies sur les terres agricoles arides du sud d'Israël.

"Nous sommes opposés au déploiement des missiles US à moyenne portée en Europe", a déclaré le ministre allemand des Affaires étrangères, estimant que la politique des années 1980 ne répondaient plus aux problèmes auxquels le monde actuel est confronté.

Le ministre allemand des Affaires étrangères, Heiko Maas, s’est prononcé contre le déploiement de missiles américains à moyenne portée dotés d’ogives nucléaires en Europe au cas où Washington se retirerait du Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (FNI).

"L'Europe ne doit en aucun cas devenir une plate-forme de discussion sur l'accumulation d'armes", a déclaré le ministre allemand dans une interview accordée à l'agence de presse DPA publiée ce mercredi 26 décembre.

Le ministre allemand des Affaires étrangères, Heiko Maas. (Archives)

"L'accumulation d'armes nucléaires constituerait une réponse totalement erronée", a souligné Maas, commentant les accusations de violation du FNI par la Russie. "La politique des années 80 ne va pas aider à répondre aux questions contemporaines", a-t-il ajouté. 

M. Maas a estimé que "le développement des armes nucléaires entraînerait le monde dans une nouvelle guerre froide".

Les deux Corées ont tenu mercredi une cérémonie symbolique d'inauguration des travaux pour reconnecter et réparer les routes et voies ferrées de la péninsule divisée, le Nord demandant au Sud de tenir bon sur les projets communs malgré les sanctions contre Pyongyang.

Un train spécial comportant neuf voitures, avec à son bord une centaine de Sud-Coréens, dont de haut responsables et cinq personnes nées au Nord, a quitté la gare de Séoul aux premières heures à destination de la ville frontalière de Kaesong, en Corée du Nord.

Le train rouge, blanc et bleu, affichait sur ses wagons le slogan : « Ouvrons ensemble une ère de paix et de prospérité, reconnexion du chemin de fer et des routes Sud-Nord ».