تقي زاده

تقي زاده

Le séisme que fut l'échec retentissant de l'opération des forces élites israéliennes à Khan Younès a déjà fait tomber une première tête, celle de Lieberman. L'homme qui voulait jeter les Arabes à la mer a été forcé de rendre tablier après avoir subi de plein fouet les foudres de la Résistance? Un second ministre du cabinet Netanyahu, celle de l'Immigration,  Sofa Landver, s'apprête elle aussi à claquer la porte, portant au grand jour à quel point les 500 missiles palestiniens tirés entre dimanche 11 et mardi 13 novembre ont fragilisé les piliers d'une entité qui se veut "une puissance imbattable".

Les médias israéliens affirment que les démissionnaires s'en vont en signe de protester contre la "trêve". Mais personne n'est dupe: le régime israélien qui a envoyé dans la foulée ses avions "sauver ses forces élites" piégés au sud de Gaza s'est livré ensuite à des raids aveugles contre Gaza, ce qui a empiré les choses : car ses raids ont été ripostés par une pluie de missiles, laquelle a poussé des milliers de colons à s'engouffrer dans des abris. Pour un Netanyahu qui veut réduire en cendres le sud du Liban, qui a l'intention de pulvériser les S-300 syriens à l'aide de ses F-35 et qui veut même bombarder l'Iran, c'est une catastrophe.  

 

Les forces de l’armée syrienne ont lancé, ce mercredi 14 novembre, une attaque d’envergure contre le dernier bastion du groupe terroriste Daech à l’est de la province de Soueïda, située dans le sud du pays.

L’opération anti-Daech des militaires syriens s’est intensifiée, le mardi 13 novembre, sur des hauteurs de Tulul al-Safa où les terroristes se sont retranchés, selon le site web libanais, Al-Masdar News

 

Des vidéos sur les opérations de l'armée syrienne montrent que les forces syriennes sont en train de transporter du matériel militaire lourd, des véhicules de combat d'infanterie et des véhicules blindés en direction des bastions des terroristes à Tulul al-Safa.

La vidéo montre que des roquettes et des missiles se sont abattus sur les fiefs des terroristes et les ont pulvérisé dans un clin d’œil.

Selon certaines sources d’informations, les militaires syriens ont repris le contrôle de nouvelles zones situées dans l’est de Soueïda.

Interrogé sur l'idée d'une « armée européenne », fortement critiquée par le président américain Donald Trump, le chef de l'État français a invoqué le «respect» entre alliés et affirmé que la France n'est pas le «vassal» des États-Unis.

Il a pourtant voulu nier l'existence de tensions entre la France et les États-Unis.

« Les États-Unis d'Amérique, c'est notre allié historique et il continuera de l'être. C'est l'allié avec lequel on prend tous les risques, avec lequel on mène les opérations les plus compliquées », a-t-il d'abord déclaré, poursuivant : « Mais être allié, ce n'est pas être le vassal. Et donc pour ne pas être le vassal, on ne doit pas dépendre d'eux ». 

Au cours d'un entretien à TF1, le mercredi 14 novembre, depuis le porte-avion Charles de Gaulle, Emmanuel Macron a réagi à la salve de tweets agressifs que Donald Trump a postés contre son projet d'armée européenne, jugé «très insultant» par le locataire de la Maison-Blanche.

Deux jours après son voyage en France à l’occasion du centenaire de la fin de la Première Guerre mondiale, Donald Trump a envoyé une avalanche de tweets très agressifs et non diplomatiques à l’égard de la France et de son président.

Dans ces tweets, il se moque de la faible popularité de son homologue français et menace d'engager une guerre commerciale contre la France sur fond des tarifs douaniers. Il a également réitéré l’augmentation de la participation financière des autres pays membres de l’Alliance atlantique, dont la France.

Hausse du prix des carburants, le mouvement de protestation de « gilets jaunes », cote de popularité : au cours de la même interview, le président a abordé de nombreux sujets.  Il a notamment déploré que la confiance entre les Français et le corps politique soit altérée avant d’avouer : « Il y a de l'impatience et il y a de la colère. Cette colère, je la partage, il y a une chose que je n'ai pas vraiment réussi à faire, je n'ai pas réussi à réconcilier le peuple français avec ses dirigeants. Ce divorce, on le voit dans toutes les démocraties occidentales. Il m'inquiète », a déclaré Emmanuel Macron, depuis le porte-avions Charles de Gaulle, au large de Toulon, où il a prévu de passer la nuit. Une nuit pendant laquelle il pensera peut-être à ses erreurs passées, ou à ses prochaines ambitions de son gouvernement, aux défis intérieurs et extérieurs : la défense, la dépendance, Trump, le chômage, la popularité…

jeudi, 15 novembre 2018 10:07

Israël frappé: une première tête tombe

À la suite d’une trêve entre Israël et les groupes palestiniens dans la bande de Gaza, Avigdor Liberman, ministre israélien de la guerre a démissionné.

Après que le cabinet de sécurité israélien a décidé de restaurer le calme sur la ligne de front dans la bande de Gaza, Liberman voyant sa popularité en baisse a décidé de donner sa démission.

Liberman a également appelé Benyamin Netanyahu, le Premier ministre israélien à organiser des élections anticipées.

La décision de Liberman intervient après celle du cabinet de sécurité israélien de restaurer le calme sur le front de guerre dans la bande de Gaza et après surtout sa baisse de sa popularité en raison des récents incidents dans la région qui ont montré aux « Israéliens » son incapacité à assurer leur sécurité face à la Résistance palestinienne.

"Je n'ai pas cherché de raisons pour démissionner", a déclaré Lieberman lors d'une conférence de presse.

"J'ai essayé de rester un membre loyal du gouvernement au sein du cabinet, de dissimuler les différences internes même si elles coûtaient aux élections", a-t-il ajouté.

Les deux points décisifs, a-t-il déclaré, sont les millions de dollars en espèces versés par le Qatar à Gaza et le cessez-le-feu conclu par Israël avec le Hamas hier mardi, 13 novembre 2018. 

"Le gouvernement achète le calme à court terme au prix de graves dommages à long terme pour la sécurité nationale", a-t-il ajouté.

Dans la nuit du mardi 13 au mercredi 14 novembre, la nouvelle vague d’agressions du régime israélien contre la bande de Gaza a pris fin après deux jours d’affrontements sanglants et à la suite d'un accord conclu entre Israël et les groupes palestiniens sur un cessez-le-feu dans la bande de Gaza.

Les colons de Sédirot sont descendus dans la rue pour protester contre la trêve. Après l’intervention de la police, ces manifestations ont tourné aussi à l’affrontement.

Aux yeux des observateurs, ces protestations sont un autre signe de la défaite des politiques de Tel Aviv dans la bande de Gaza.

La chambre des opérations conjointes des groupes palestiniens a annoncé mardi dans la soirée que ce sont les efforts déployés par l’Égypte qui ont abouti et qu’elle restera attachée à ce cessez-le-feu tant que les occupants le respecteront.

Dans un communiqué, le Hamas a annoncé que cette démission était une victoire pour la résistance palestinienne.

« Grâce à sa résistance, Gaza a réussi à provoquer une secousse politique sur la scène interne des occupants », a affirmé Sami Abou Zahri, un dirigeant du Hamas.

Le porte-parole des Comités de la résistance en Palestine, Abou Moujahid a pour sa part qualifié la démission de Liebermann d’une victoire pour la Résistance après la défaite sécuritaire et militaire du régime israélien dans la bande de Gaza.

Un membre du bureau politique du Hamas avait auparavant affirmé aussi que la fin des affrontements entre la Résistance et Israël dépendait du départ de Liebermann.

 

« Si Netanyahou, Premier ministre israélien souhaite que cette nouvelle vague d’affrontements cesse, il faudra que Liebermann démissionne de son poste », avait déclaré Hussam Badran, membre du bureau politique du Hamas.  

 

« La stupidité de Liebermann est à l’origine de cette escalade », avait alors ajouté Badran.

Le ministère syrien des Affaires étrangères a adressé deux lettres au secrétaire général des Nations unies et au président du conseil de sécurité demandant une action urgente face aux crimes commis par la coalition américaine à Deir ez-Zor.

 

Le Leader de la Révolution islamique, l’honorable Ayatollah Khamenei a reçu en audience les médaillés et les champions iraniens des Jeux paralympiques asiatiques 2018 en Indonésie. L'équipe iranienne a récolté 136 médailles dont 51 en or, 42 en argent et 43 en bronze et a été troisième en Asie au cours de ces compétitions.

Lors de cette rencontre qui a eu lieu, ce mercredi 14 novembre à Téhéran, le Leader de la Révolution islamique a rendu hommage à la haute confiance en soi des athlètes paralympiques du pays, parmi lesquels figurent des mutilés de guerre, notamment des femmes, qui ont défendu avec fierté leurs valeurs de la foi religieuse et nationales. Il a fait référence à une femme athlète voilée qui était le porte-étendard de la délégation sportive iranienne lors des Jeux paralympiques asiatiques de Jakarta.

« Dans la conjoncture actuelle où certains pays n’ont pas le courage et la volonté de résister au maximalisme sans fin de l’Arrogance mondiale, et rebroussent chemin, vous (les athlètes) avez résisté et vous avez défendu, en toute fierté, vos valeurs religieuses et nationales en faisant une belle démonstration culturelle. Je remercie sincèrement tous les membres de la délégation sportive de la RII », a-t-il affirmé.

Qualifiant de « guerre des volontés », l’actuelle guerre prévalant dans le monde, l’Ayatollah Khamenei a précisé : « Par vos gestes précieux, vous avez montré que vous êtes dotés, tous, d’une indépendance culturelle et d’une volonté forte. »

À peine 24 heures après les affrontements, les colons israéliens ont incendié des pneus et protesté contre l’impuissance de leurs dirigeants politiques et militaires face à la Résistance palestinienne. Ils ont souligné que la Résistance avait réussi à imposer ses équations à Tel-Aviv, en lui infligeant des gifles, au point que les autorités sécuritaires et politiques du régime israélien sont incapables de réagir à ce coup dur.

Les experts mentionnent la triple gifle infligée par la Résistance palestinienne à l’ennemi israélien en l’espace de deux jours et ajoutent :

« Tout au début, l’opération d’infiltration israélienne à Khan Younès a échoué suite à quoi un haut officier de l’armée a été abattu. Ensuite, un bus israélien avec à son bord des militaires, que les médias israéliens ont présenté comme étant des civils, a été pris pour cible par des missiles « Kornet », deux militaires, si ce n’est plus, auraient été pris pour cible. Et finalement, la colonie occupée d’Ashkelon a été visée par les missiles sophistiqués de la Résistance qui ont fait de lourds dégâts : un colon a été tué et plusieurs autres ont été blessés. »

L’annonce d’un cessez-le-feu entre Israël et les groupes de la résistance palestinienne a suscité la colère des colons israéliens. En effet, les colons à qui on n'a cessé, ces dernières années, de vendre un mythe, celui de la "supériorité de l'armée israélienne", viennent d'apprendre une nouvelle fois et à leurs dépens qu'Israël n'est pas un pays, qu'il est une "enclave sous perfusion". À Gaza, la trêve est fêtée par les Palestiniens, puisque ce sont eux qui l'ont imposée. 

Peu de temps après l’annonce de la trêve à Gaza, les colons sont descendus dans la rue pour décrier non pas tant la trêve, ainsi que veulent le faire croire les médias "mainstream" mais la faiblesse et l’incapacité de leurs forces armées à assurer ce qu’ils qualifient de « sécurité des colonies ».

Les colons de Ghilaf Gaza ont été les premiers à réagir et à dénoncer l'armée et le cabinet sécuritaire de Benjamin Netanyahu d’avoir "cédé" à la Résistance palestinienne.

En effet, les protestataires israéliens ont exprimé leur déception envers les capacités militaires du régime, qualifiant leur armée d’incompétent.

mercredi, 14 novembre 2018 15:31

L’Allemagne et la France font bloc aux USA

Le président américain Donald Trump a, encore une fois, critiqué sur Twitter la proposition de son homologue français, Emmanuel Marcon de créer une armée européenne.

Dans un discours à la tribune du Parlement européen à Strasbourg sur sa vision de l’Europe, la chancelière allemande, Angela Merkel a pris parti pour son voisin français.

La chancelière allemande Angela Merkel lors d'une session plénière au Parlement européen à Strasbourg, le 13 novembre 2018. ©AFP

Elle a exhorté les Européens à penser à une échappatoire afin de mettre fin à leur dépendance militaire vis-à-vis des États-Unis.

« Nous ne pouvons pas défendre les Européens si nous ne décidons pas de former une véritable armée européenne », a déclaré le mardi 6 novembre le chef de l’État français.

Macron a suggéré que l’Europe construise sa propre armée pour se protéger contre les États-Unis.

Depuis la prise de fonctions de Trump, les responsables européens réfléchissent à l’idée de former une armée européenne.

Ce sont les réactions pragmatiques des Européens à l’une des promesses électorales du candidat Trump qui prévoyait, en cas de victoire au scrutin, de réduire la contribution des États-Unis à l’ONU.

De retour à Washington après les commémorations du centenaire de l’armistice de 1918, Donald Trump, dans une série de messages a mis en évidence de la « très faible cote de popularité » du président français.

La bande de Gaza a connu une poussée de fièvre prolongée lundi jusque tard dans la nuit, l'armée israélienne a frappé lourdement l'enclave.Au moins trois Palestiniens ont été tués dans les attaques qui ont fait un mort et des dizaines de blessés du côté israélien, dont l'une se trouve dans un état critique.

Cette escalade est survenue après des mois de tensions qui font redouter une quatrième guerre en dix ans entre le régime hébreu et le Hamas qui gouverne l'enclave palestinienne sous blocus, coincée entre les territoires palestiniens occupés, l'Egypte et la Méditerranée.

Rien ne permettait de dire lundi soir si ces tensions, comme de précédents épisodes, allaient retomber ou si l'escalade allait se poursuivre et faire avorter les efforts déployés depuis des semaines pour parer une nouvelle confrontation.

L'armée israélienne a mobilisé des renforts et des moyens significatifs et déployé des batteries antimissiles supplémentaires, a dit un porte-parole, le lieutenant-colonel Jonathan Conricus. Un journaliste de l'AFP a vu des tanks acheminés en direction de la bande de Gaza, une scène familière dans les périodes d'alarme.

L'envoyé spécial de l'ONU Nickolay Mladenov a dit continuer à travailler avec l'Egypte voisine pour éloigner Gaza des "bords de l'abîme". "L'escalade des dernières 24 heures est extrêmement dangereuse et inconsidérée", a-t-il tweeté.