تقي زاده

تقي زاده

MONOTHÉISME 

L’idée erroné: l'associationnisme au niveau de l'essence divine

Cette idée est celle qui relève le plus du polythéisme, selon les critères de l'Unicité.

Nous avons abordé, en répondant à la théorie des Ash'arites, que ces derniers ont nié l'influence et la causalité dans les choses, croyant que le fait d'approuver l'influence et la causalité des choses entraîne; la croyance en des sources créatrices autres que Dieu. Nous avions; répondu que les choses, pour constituer des pôles face à Dieu, doivent bénéficier d'une essence indépendante. Il en découle que les Ash'arites ont cru, sans le savoir, en l'indépendance de l'essence des choses, ce qui est le polythéisme même. Les Ash'arites ont voulu prouver l'Unicité des actes au niveau création de Dieu en niant l'influence des choses, mais ils sont tombés, sans le savoir, dans cette forme d'associationnisme au niveau de l'essence. 

C'est de la même manière que nous répondons aux Salafites et les wahhabites.Ils ont cru, sans le savoir, en une certaine indépendance de l'essence des choses, ce qui les amenés à croire que l'existence d'une force supra-naturelle dans les choses nécessite la croyance en des associés à Dieu, négligeant que l'existant est lié, dans toute son identité, à la volonté divine, car il est dépourvu de toute entité indépendante qui ne s'appuie pas, pour exercer son influence supra-naturelle ou naturelle à la fois, sur Dieu le Très-Haut, plus que sur lui-même. Cet existant n'est qu'un sillon pour le passage de l'émanation divine vers les choses. Est-ce que le fait de croire que Gabriel est un moyen pour l'émanation de l'inspiration et de la science, ou que Mikael est un moyen pour la subsistance, Isra’il un moyen de l'émanation des âmes et Isra'il l'ange de la mort, relève du polythéisme?

Cette idée est la pire forme de polythéisme dans le cadre de l'Unicité dans la création, car elle croit en une division de l'action entre le Créateur et la créature. Les actes métaphysiques, selon cette pensée, sont du domaine divin et les actes naturels sont propres à la créature ou communs entre le Créateur et les créatures. Définir un cadre pour les actes des créatures constitue le polythéisme même au niveau de l'acte, et consacrer un cadre commun pour le Créateur et la créature est une autre forme de polythéisme au niveau de l'acte.

Contrairement à ce qui est couramment admis, le wahhabisme n'est pas une théorie hostile seulement à l'Imamat, mais elle est également hostile à l'Unicité et à l'être humain.  Cette idée est hostile à l’unicité car elle croit en la division entre les actes divins et les actes humains, tout comme elle pratique une sorte de polythéisme subtil, comme  nous l'avons indiqué plus haut. Elle est hostile à l'être humain car elle n'a pas compris les avantages déposés dans l'homme, qui lui permettent de s'élever au-delà des anges, pour devenir le vicaire de Dieu sur terre, selon le texte coranique, en le rabaissant au niveau de la bête animale.

De plus, différencier ainsi entre le mort et le vivant, en considérant que les morts, même dans la vie future, ne sont pas vivants, et limiter la personnalité de l'être humain à son corps matériel, qui se transforme en une matière inanimée après sa mort, sont des idées matérialistes hostiles à la pensée divine. Nous aborderons cette question dans d'autres lieux, en parlant de la résurrection.

 

La différenciation entre l'effet invisible et subtil et l'effet visible et claire, considérant la première comme relevant de la métaphysique et la seconde non, est une forme de polythéisme.

 

D'où la parole du messager de Dieu, que la prière soit sur lui et sur sa famille: Le polythéisme est plus imperceptible que le glissement des fourmis sur un rocher, dans la nuit noire ».

 

 
à suivre....

Un aperçu sur le  livre du concevoir le monde, La vision de l’Islam par Professeur Mortada Motahari

L'Arabie saoudite n'a aucune intention d'imposer à ses clients occidentaux un embargo sur le pétrole comme celui de 1973 et continuera à dissocier le pétrole de la politique, a déclaré lundi le ministre saoudien de l'Énergie en pleine crise provoquée par la mort du journaliste Jamal Khashoggi.

" Nous n'en avons aucune intention ", a répondu Khaled al-Faleh à l'agence russe Tass qui lui demandait s'il existait un risque de nouveau choc pétrolier.

Khaled al-Faleh, ministre saoudien de l'Énergie. ©Reuters

La version officielle avancée par Riyad d'une mort "accidentelle" de Jamal Khashoggi au cours d'une altercation dans le consulat saoudien à Istanbul n'a pas convaincu grand monde, à l'exception de Donald Trump qui s'est efforcé de désamorcer la crise en évoquant des explications "crédibles". Plusieurs responsables républicains au Congrès ont en revanche renouvelé leurs critiques contre l'Arabie saoudite et en particulier le prince héritier Mohammed ben Salman, dont plusieurs proches sont directement impliqués.

"Cet incident passera", a laconiquement répondu Khaled al-Faleh à Tass. "Mais l'Arabie saoudite est un pays extrêmement responsable. Nous avons utilisé depuis des décennies notre politique pétrolière comme un outil économique responsable séparé de la politique."

Le ministre saoudien a néanmoins ajouté qu'il ne pouvait pas exclure que le prix du baril de brut remonte au-dessus de 100 dollars après l'entrée en vigueur des sanctions américaines visant le secteur pétrolier iranien. "Je ne peux pas vous le garantir, car je ne sais pas ce que vont faire les autres producteurs", a-t-il dit. "Il y a des sanctions contre l'Iran et personne ne sait ce que deviendront les exportations iraniennes. Il y a aussi des baisses de production potentielles dans différents pays comme la Libye, le Nigeria, le Mexique et le Venezuela", a détaillé Khaled al-Faleh. "Si la production baisse de trois millions de barils par jour, nous ne pourrons pas couvrir ce volume. Nous devrons donc taper dans nos réserves", a-t-il poursuivi.

Ces dernières semaines, la Russie a adopté une position plus dure à l'égard de l'activité de l'armée de l'air israélienne près des frontières syriennes, a rapporté un quotidien en ligne israélien.

Selon Haaretz, la Russie en déployant de nouveaux systèmes de défense antiaérienne envisage de limiter les activités des avions de combat israéliens dans le ciel syrien.

Le site israélien s’est penché dans un article sur les conséquences du crash de l’avion Il-20 russe. Il considère que les relations entre Tel-Aviv et Moscou se sont beaucoup dégradées ajoutant que les Russes exigent des coordinations préalables de la part des forces de défense israéliennes via la « ligne de communication spéciale » destinée à empêcher tout affrontement aérien entre les deux parties.

Pour limiter davantage la marge de manœuvre des avions de guerre israéliens, la Russie a déployé de nombreux radars de défense antiaériens en Syrie.

Haaretz fait état de plusieurs avertissements lancés à l’encontre des chasseurs israéliens durant la semaine dernière quand ils se sont rapprochés des frontières syriennes depuis le nord des territoires occupés palestiniens.

Le comportement de la Russie est interprété en Israël comme une réponse à l’incident au cours duquel un missile antiaérien syrien a abattu un avion du renseignement russe, le 17 septembre, près de Lattaquié dans le nord-ouest de la Syrie.

Sous l’ordre direct du président russe, Vladimir Poutine, le ministère russe de la Défense a livré le 1er octobre des systèmes de défense antiaérienne S-300 à Damas.

Haaretz a qualifié de publiques et diplomatiques, les mesures de Moscou indiquant que la Russie signalait à Israël son intention de limiter sa liberté de manœuvre dans le ciel syrien.

Le ministre israélien de l’Agriculture a averti ce lundi 22 octobre qu’Israël réduirait la part d'eau d’Amman, si Jordanie cherchait véritablement à récupérer les zones agricoles de Baqoura et Ghoumar.

Selon la chaîne de télévision Russia Today (RT), le ministre israélien de l’Agriculture, Uri Ariel, a affirmé qu’en cas d’une annulation de l’accord de paix israélo-jordanien sur les régions de Baqoura et Ghoumar, Tel-Aviv réduirait, la part d’Amman à l’eau, de son quota actuel de 4 jours à 2 jours par semaine.

Uri Ariel a également prétendu que la Jordanie avait besoin d’Israël, beaucoup plus qu’Israël aurait besoin de la Jordanie.

En présence d’un nombre de personnalités politiques, le roi Abdallah II de Jordanie a annoncé, le dimanche 21 octobre, que la durée de l’accord de paix signé en 1994 pour prêter les régions agricoles de Baqoura et Ghoumar à Israël avait expiré, ajoutant qu’Israël devait maintenant rendre ces deux régions à la Jordanie.

La régularisation de la situation des dizaines d’hommes armés a commencé ce lundi 22 octobre dans des villages de la banlieue de Damas et de Quneitra, après qu’ils eurent déposé leurs armes aux services concernés.

Le chef de la commission de la réconciliation à Quneitra, Maamoun Jarida, a déclaré à l’agence syrienne SANA que les travaux de régularisation dans les villages de Quneitra et du Rif-Damas se poursuivraient jusqu’à ce que la situation de tous les hommes armés ayant déposé leurs armes soit régularisée.

 

D'anciens rebelles dont la situation a été régularisée ont réitéré leur engagement à la loi et à leur contribution au renforcement de la sécurité et de la stabilité dans le gouvernorat.

L’agence SANA précise que les autorités de Quneitra s’occupent aussi d’examiner le statut juridique de ceux qui ont refusé de faire le service militaire.

 

Les États-Unis ont fini par se retirer de la politique de réduire à zéro des exportations pétrolières iraniennes en acceptant d’accorder des dérogations [aux sanctions] aux pays qui voulaient importer du pétrole en provenance d’Iran. Ils ont demandé une réduction de plus de 20 % des importations du brut iranien, chiffre supérieur à ce qu’ils avaient envisagé pour la période entre 2013-2015. Les analystes qualifient pourtant cette nouvelle décision américaine de retrait de leurs précédentes positions envers l’Iran.

Le secrétaire américain au Trésor Steven Mnuchin, a déclaré dimanche, lors d’une interview accordée à Reuters que les pays qui veulent acheter du pétrole à l’Iran devaient réduire leurs importations de plus de 20 %, par rapport à ce qui avait été envisagé entre 2013 et 2015, pour qu’ils puissent ainsi bénéficier des dérogations américaines.

Selon un haut responsable américain, l’administration Trump craint que Moscou aide Téhéran à échapper aux sanctions américaines en achetant du pétrole iranien et en le revendant sur le marché mondial.

Ce haut responsable de l’administration US, sous couvert de l’anonymat, a déclaré que Washington fait tout son possible pour pousser Moscou à revenir sur sa décision.

« J’appelle la Russie à s’abstenir d’examiner cette affaire. Il serait dans l’intérêt de la Russie de ne pas fournir d’échappatoire à l’Iran. Notre objectif est de réduire à zéro les exportations iraniennes de pétrole le plus rapidement possible, idéalement d’ici le 4 novembre », a déclaré un porte-parole du département d’État.

Le secrétaire du Trésor des États-Unis, Steven Mnuchin, a déclaré ce dimanche que l’administration Trump accorderait moins facilement des exemptions à des pays envisageant d’acheter du brut iranien.

« Les États-Unis sont en train de lancer un processus interne pour examiner les dérogations aux pays qui tenteront de réduire leurs livraisons de pétrole iranien », a déclaré un porte-parole du département d’État aux journalistes. Et de poursuivre : « Nous sommes prêts à travailler avec les pays qui réduisent leurs importations du pétrole iranien. »

Le ministère israélien des Affaires étrangères a prétendu dans un communiqué que la Russie et l’Iran avaient mis en place un mécanisme qui épargnerait Téhéran de l’impact des sanctions américaines sur son industrie pétrolière à compter du mois prochain.

Selon South China Morning Post, suite à la montée des tensions économiques et commerciales entre Pékin et Washington, la Chine cherche à se rapprocher d'Israël et à renforcer ses coopérations avec le régime de Tel-Aviv, le plus proche allié des USA. Est-ce anodin? Pour de nombreux analystes, la Chine est sur le point de se doter d'une carte majeure qui pourrait bien servir ses intérêts dans sa grande guerre contre les Américains. Une présence chinoise en Israël n'ira pas sans défier celle des Etats-Unis au Moyen-Orient. Après s'être rapproché de l'Iran, fait état de sa disposition à s'impliquer directement dans les combats à Idlib en Syrie, voici la troisième "carte" que rebattent les Chinois: faire une percée au Moyen-Orient et en Méditerranée via Israël.

Or cette percée n'aurait pas pu avoir lieu sans la médiation russe. Alors que la Russie est basée à Tartous au large de la Méditerranée orientale, la Chine compte s'installer à Ashdod et à Haïfa. Tout le flanc oriental de la Méditerranée passe ainsi sous le contrôle de l'axe sino-russe. Le front anti-atlantiste se forme et s'étend en Méditerranée orientale par où l'Occident l'attend le moins : Israël. Et il y a une partie qui s'en réjouit : la Résistance. 

  

Selon ce journal, le vice-président chinois, Wang Qishan, se rendra la semaine prochaine à la tête d’une délégation à Tel-Aviv pour discuter des opportunités commerciales et économiques avec des responsables israéliens.

L’article ajoute que la Chine envisage d’établir une coopération technique plus étroite avec Israël, ce qui pourrait probablement lui causer des problèmes, car Tel-Aviv entretient des liens très étroits avec son allié de toujours les États-Unis et une présence renforcée des Chinois en Israël ne passera pas inaperçue aux yeux de Washington.

La délégation chinoise participera au comité d’innovation Chine-Israël qui se déroulera pendant trois jours à partir du lundi 22 octobre 2018. Ce comité sera présidé par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.

Le vice-président chinois, Wang Qishan. ©South China Morning Post

Wang Qishan est le plus haut responsable chinois à se rendre en Israël en plus de deux décennies, selon le ministère chinois des Affaires étrangères et il visitera également la Palestine, l’Égypte et les Émirats arabes unis.

Durant les huit premiers mois de l’année 2018, les exportations israéliennes vers la Chine ont augmenté de 62 % par rapport à l’an dernier et les exportations de la Chine vers Israël ont aussi augmenté de 10 %.

La Chine construit actuellement une installation de transport commercial dans le port israélien de Haïfa, où selon certaines sources, des sous-marins nucléaires de Tel-Aviv y accosteront.

Le Leader de la Révolution islamique, l’honorable Ayatollah Khamenei a reçu, ce mercredi 17 octobre, un nombre d’élites et d’élus des olympiades scientifiques ainsi que des chercheurs universitaires iraniens.
  
 
L'Iran est régulièrement primé aux olympiades internationaux. L'équipe iranienne a remporté 4 médailles à l'Olympiade d'informatique 2018 au Japon. Des étudiants iraniens ont également reçu 4 médailles d'argent à l'Olympiade internationale de chimie 2018 (IChO) et 3 médailles d'argent et 2 de bronze à la 49e Olympiade internationale de physique (IPHO).
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a suspendu jusqu'à nouvel ordre le projet de démolition d'un village bédouin dans la Cisjordanie occupée qui avait attiré l'attention dans le monde entier, ont annoncé dimanche ses services.
  
 
Khan al-Ahmar est un village de tôle et de toile où vivent environ 200 Bédouins à l'est de d'Al-Qods (Jérusalem), entre deux colonies israéliennes. Il est devenu emblématique du sort de communautés confrontées à l'occupation et la colonisation.

Les autorités israéliennes donnaient à ses habitants jusqu'au 1er octobre pour partir en démolissant toute construction. Le sort de ce village a suscité la préoccupation de certains pays, dont huit membres de l'Union européenne, dont la Belgique, qui ont appelé en septembre "à revoir leur décision".

Mercredi, le procureur de la Cour pénale internationale avait prévenu Israël qu'une "évacuation par la force" risquait de constituer un crime de guerre. Les habitants ont refusé jusqu'ici de partir d'eux-mêmes, incitant les forces de sécurité à se préparer à détruire les lieux.

L'ordre de quitter le village a fait suite à des années de bataille juridique, jusque devant la Cour suprême, après l'échec de négociations sur un éventuel déplacement.

Israël occupe illégalement depuis un demi-siècle la Cisjordanie. Plusieurs communautés de bédouins se sont installées à l'est d'Al-Qods (Jérusalem), dans un secteur où, selon des ONG de défense des droits de l'Homme, Israël projetterait d'étendre la colonisation.