تقي زاده

تقي زاده

Le procureur général américain Jeff Sessions a désigné ce lundi 15 octobre le Hezbollah libanais et quatre autres groupes comme « les principales menaces du crime organisé transnational ».

Sessions a indiqué qu'il avait désigné MS-13, le cartel de la Sinaloa, le Clan de Golfo et le Cartel de Jalisco Nueva Generacion pour qu’ils soient sanctionnés par un nouveau groupe de travail spécial. Il a également inclus le Hezbollah, que les États-Unis considèrent comme une « organisation terroriste ».

Cette mesure intervient alors que l’administration américaine avait annoncé l’intensification des sanctions contre le Hezbollah libanais suite aux victoires de ce dernier aux côtés de l’armée syrienne contre les groupes terroristes.

Le parti libanais lutte depuis plus de 5 ans contre les différents groupes terroristes en Syrie et cela à l’invitation du gouvernement syrien. Il combat les mêmes groupes et organisations terroristes qui ont commis plusieurs attentats dans les pays européens et ailleurs dans le monde.

 
Le président iranien Hassan Rohani a affirmé que les États-Unis ne seraient pas capables de poursuivre longtemps leur politique anti-iranienne, car Téhéran a élaboré des « plans bien précis » pour contrer les perfidies américaines.
Lors d’une réunion ce lundi 15 octobre à Téhéran avec un groupe d'experts économiques, le président Rohani a affirmé que le gouvernement iranien avait de vastes plans pour contrer la guerre psychologique et économique de l'ennemi et pour résoudre les problèmes actuels.

Le président Rohani a également évoqué l’importance de redonner de l’espoir à la nation iranienne. Ce qui pourrait faire échouer la guerre psychologique et économique lancée par l’ennemi.

Le président Rohani a également jugé normal qu’il y ait des critiques adressées au gouvernement sur ses plans économiques en ajoutant que ceux qui critiquaient devant également parfois proposer des alternatives pour sortir de la crise.

Le président Rohani a tenu ce discours alors qu’en mai dernier, le président américain a retiré unilatéralement les États-Unis du Plan global d’action conjoint (PGAC, accord sur le nucléaire iranien). Cette mesure du président US a fait revenir des sanctions anti-iraniennes qui avaient été levées avec la mise en vigueur de l’accord nucléaire. Il est utile de rappeler que de nouvelles sanctions américaines contre l'ran ont vu également le jour depuis. 

Le gouvernement de Trump a également pris des mesures punitives qu’il appelle « sanctions secondaires » à l'encontre des pays tiers faisant du commerce avec l'Iran.

Une première série de sanctions américaines est entrée en vigueur en août. Elle visait les transactions se faisant par le dollar US, le commerce de métaux et de carburants, les logiciels industriels et le secteur automobile. Un second tour, prévu pour le 4 novembre ciblerait le secteur de l’énergie et les transactions financières avec l’Iran.

Le Leader de la Révolution islamique, l'Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, a affirmé le mois dernier que les ennemis de l'Iran avaient déclenché une guerre économique et médiatique globale contre l'Iran, avec pour but de provoquer « le désespoir » et le « pessimisme » parmi la population.

Le Leader a affirmé qu’aujourd'hui, l'ordre islamique faisait l’objet d’une guerre économique totale, orientée avec sérieux et précision par des cellules de guerre américaines.

Lors d’une réunion avec les chefs des pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire iraniens, le 11 octobre, l’Ayatollah Khamenei a appelé toutes les factions du gouvernement à s’unir pour lutter contre les effets négatifs des sanctions américaines visant la nation iranienne.
 

Un porte-avions américain avec 3000 effectifs à bord vient d'accoster au port de Doha au Qatar. Le ministère qatari de la Défense a annoncé dimanche l'arrivée du porte-avions Essex (LHD-2) au port de Doha pour une mission "prédéfinie", a rapporté l'agence de presse officielle qatarie (QNA). L'agence n'évoque évidemment pas de quelle mission il s'agit. 

Une délégation iranienne s’est rendue la semaine dernière à New Delhi. Les deux parties iranienne et indienne ont décidé de redoubler d’efforts pour construire un poste à quai sur le port de Tchabahar, avant le rétablissement des sanctions de Washington.

Selon les responsables indiens, l’achèvement du projet a été retardé à cause des sanctions américaines. « Des efforts ont été entrepris pour mettre en place un mécanisme approprié de paiement pour le port stratégique de Tchabahar par le biais des canaux bancaires des deux pays », ont-ils déclaré.

Une première vague de nouvelles sanctions américaines contre l’Iran est entrée en vigueur le 6 août et une seconde doit s’abattre le 4 novembre sur le secteur énergétique.

 

Alors que Daech fait tout son possible pour rester dans le sud de la Syrie, les troupes syriennes prennent d’assaut les dernières collines dans la province de Soueïda abritant les terroristes de Daech (supplétifs des États-Unis et de l'OTAN, NDLR).

« Daech est actuellement pris au piège dans l’une des régions les plus arides de la province de Soueïda, alors qu’il conserve ses postes dans la région d’al-Safa », a rapporté l’agence de presse SANA.

Appuyée par de lourdes frappes aériennes russes, l’armée syrienne a réussi à faire de grandes avancées, ce dimanche 14 octobre, dans la région d’al-Safa.

Selon une source militaire de la ville de Soueïda, l’armée syrienne a libéré plusieurs points autour de la région de Qasr Cheikh Hussein après une bataille acharnée contre les takfiristes de Daech, selon Sana.

 

La source a ajouté que l’armée avait également détruit plusieurs tranchées et des emplacements des tireurs d’élite de Daech dans cette zone occupée par les terroristes dans le sud de la Syrie.

Les forces syriennes s’emploient actuellement à libérer toute la région de Qasr Cheikh Hussein afin de forcer les terroristes à se retirer de leurs dernières positions dans la région d’al-Safa.

Samedi 13 octobre, Tasnim News a indiqué que les avions de combat syriens avaient frappé les positions des terroristes de Daech à Soueïda, leur infligeant de lourds dégâts. 

 

Un accord conclu à Téhéran le mois dernier prévoit que l’Iran exporte du pétrole brut en Russie, où il sera raffiné et vendu dans le monde entier, ont rapporté ce dimanche les médias israéliens.

La Russie et l’Iran ont convenu d’un mécanisme visant à épargner à Téhéran l’impact des sanctions américaines sur son industrie pétrolière à compter du mois prochain, a averti un document du ministère israélien des Affaires étrangères.

Selon le Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie, les terroristes ont de nouveau attaqué des localités syriennes. « Ces attaques ont coûté la vie à deux militaires syriens à Lattaquié », a-t-on appris de la même source. Mais que va-t-il passer si ces violations de trêve se poursuivent? Si les terroristes de Hayat Tahrir al-Cham font capoter l'accord, deux scénarios sont à envisager: "Soit la Turquie et ses milices lancent une offensive militaire contre al-Nosra, soit la Russie saisit l'occasion avec le soutien de l'armée syrienne et ses alliés pour entrer à Idlib. L'État syrien ne cesse de réaffirmer sa volonté de reprendre l'ensemble de la Syrie et pour lui, l'accord russo-turc n'est que temporaire.

« Deux soldats syriens ont été tués et au moins deux autres blessés, ce dimanche 14 octobre, à Lattaquié », a annoncé le chef du Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie, Vladimir Savtchenko.

La Syrie a déposé une plainte à l’encontre de la coalition américaine auprès des Nations-Unies pour l’utilisation des armes bannies à Deir ez-Zor.

Damas a déposé, dimanche 14 octobre, une plainte auprès de l’ONU et du Conseil de sécurité contre la coalition américaine, accusée d’avoir utilisé la bombe au phosphore blanc contre les habitants de Hajin à Deir ez-Zor.

Le ministère syrien des Affaires étrangères a annoncé dans sa plainte que les forces de la coalition américaine en Syrie avaient recouru aux bombes au phosphore dans la province de Deir ez-Zor et que l’utilisation de ces armes non-conventionnelles avaient fait plusieurs morts et blessés du côté des civils.

ONU, le régime israélien et Syrie ont conclu un accord pour rouvrir le point de passage de Qouneitra sur le plateau du Golan entre ces deux pays, ont annoncé vendredi les Etats-Unis.
La Force des Nations Unies chargée d'observer le désengagement (FNUOD) sur le plateau du Golan et de garantir un cessez-le-feu entre Israël et la Syrie comprend environ un millier de Casques bleus dans cette région.

Israël, officiellement en état de guerre avec la Syrie, occupe illégalement depuis 1967 la majeure partie du plateau du Golan, qu'elle a annexée en 1981. Cette annexion n'a jamais été reconnue par la communauté internationale.


La FNUOD a repris en août ses patrouilles dans la zone tampon démilitarisée après s'en être retirée en 2014 en raison du conflit en Syrie. Son retour dans ce secteur a été rendu possible après la reprise aux insurgés par les forces gouvernementales syriennes, appuyées par la Russie, de la quasi-totalité de la province de Qouneitra, où est situé le point de passage.

Avant 2014, ce point de passage était emprunté essentiellement par des habitants druzes de la partie du Golan occupée par Israël pour aller étudier, travailler ou se marier en Syrie. Les agriculteurs l'utilisaient également pour exporter leurs pommes.

Mais depuis 2011 et le début de la guerre en Syrie, Israël ne leur accordait quasiment plus de laissez-passer.
 
Le régime israélien a donné dimanche son accord à la construction de 31 logements pour des colons juifs à Hébron, une première depuis 2002 dans cette ville de Cisjordanie occupée où des centaines de colons sont installés au milieu de la population palestinienne. 
 
En octobre dernier, les autorités israéliennes avaient annoncé ce projet, mais il n'avait alors pas obtenu le feu vert officiel du gouvernement, d'après la Paix Maintenant, une ONG israélienne opposée à la colonisation.

"Pour la première fois depuis plus de 20 ans, Hébron va avoir un nouveau quartier juif sur le site actuel d'un camp militaire", a annoncé le ministre israélien Avigdor Lieberman, dans un communiqué publié à l'issue du conseil des ministres hebdomadaire.

Ce quartier comprendra 31 logements et deux jardins d'enfants, a-t-il précisé.

"C'est une nouvelle étape importante" dans les actions entreprises par le gouvernement israélien "pour renforcer les implantations en Cisjordanie, a ajouté le ministre.

Les 31 logements, qui vont être construits, seront situés sur al-Shouhada: autrefois l'une des rues commerçantes les plus actives de la région menant au tombeau des Patriarches, celle-ci est devenue une artère fantôme sous l'effet du conflit israélo-palestinien et de l'occupation.