تقي زاده

تقي زاده

Le ministre russe des Affaires étrangères a annoncé le début de la livraison des S-300 à la Syrie.

Lors d’une conférence de presse, tenue vendredi 28 septembre, en marge de la 73e Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a annoncé le début de la livraison des systèmes de défense antiaériens S-300 à l’armée syrienne.

Moscou a décidé de fournir à la Syrie des systèmes S-300 et des systèmes de guerre cybernétique suite à la destruction d’un avion Il-20 au-dessus de la Méditerrané au moment où des avions de combat israéliens attaquaient Lattaquié en Syrie.

Le vice-ministre russe des Affaires étrangères a annoncé que la Russie était prête à aider militairement l’Irak.

« Si l’Irak le demande, Moscou est prêt à lui apporter son aide militaire comme il l’a apportée à la Syrie », a affirmé Mikhaïl Bogdanov, vice-ministre russe des Affaires étrangères, a rapporté Fars News.

Mikhaïl Bogdanov. ©tehrantimes.com

Lundi dernier, le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, a fait part de la livraison des systèmes de défense antiaérienne S-300 à la Syrie et d’une autre série de mesures de rétorsion contre le crash de l’Il-20, abattu par erreur par la DCA syrienne lors de frappes aériennes israéliennes sur Lattaquié.

Sergueï Choïgou. ©Sputnik

Des sources russes ont annoncé que la Russie livrerait d’ici deux semaines des systèmes S-300 à la Syrie.

Le ministère sud-africain de la coopération et des relations étrangères a déclaré qu’aucun changement n’était intervenu dans la politique de ce pays vis-à-vis du régime sioniste.
Le ministère sud-africain de la coopération et des relations étrangères a souligné que l’ambassadeur sud africain, après avoir réglé ses questions personnelles et familiales, retournerait très vite en Palestine occupée. 

Ceci alors que l’ambassadeur sud africain avait été rappelé suite au massacre par les forces d’occupation sionistes, des Palestiniens qui s’opposaient au transfert de l’ambassade américaine à la ville de Qods au mois de mai 2018. 

L'échange musclé sur l'Iran se poursuit mercredi à l'ONU, où le président des Etats-Unis Donald Trump, en quête d'alliés contre Téhéran, a convoqué une réunion du Conseil de sécurité, au risque d'exposer au grand jour son propre isolement.
Marteau à la main, l'iconoclaste milliardaire, qui ne rate pas une occasion de dire tout le mal qu'il pense de l'organisation multilatérale, préside à 10H00 (14H00 GMT) l'organe suprême des Nations unies pour parler de non-prolifération, en cette Journée internationale pour l'élimination totale des armes nucléaires.
 
Mais le locataire la Maison Blanche, dont la capacité à respecter le protocole millimétré de cette enceinte sera scrutée à la loupe, ne s'en cache pas: il veut faire de ce rendez-vous un moment fort de sa campagne de "pression maximale" contre l'Iran.

Le président iranien Hassan Rohani n'y participera pas, son pays n'étant pas l'un des quinze membres actuels du Conseil. Mais il a opportunément prévu peu après une conférence de presse à New York où se tient l'Assemblée générale annuelle des Nations unies.

Mardi, parmi les premiers à fouler la tribune de l'ONU, les deux hommes s'étaient violemment affrontés.

- "Dictature corrompue" -

Donald Trump avait appelé "toutes les nations" à "isoler" Téhéran.

Objectif: rallier la communauté internationale pour contraindre la République islamique à venir négocier avec lui un vaste traité qui non seulement sur le nucléaire, mais qui interdirait aussi à Téhéran toute prolifération de missiles balistiques et mettrait fin à sa politique de résistance au Moyen-Orient.

En retour, Hassan Rohani l'a accusé de chercher à le "renverser", par le biais des sanctions draconiennes comparées à un acte de "terrorisme économique", au moment même où il prétend l'inviter au dialogue.

Pour le président iranien, les seules négociations possibles doivent avoir lieu à l'ONU. Et sur la base de l'accord multilatéral conclu en 2015 sur le nucléaire iranien, dont son homologue américain s'est retiré avec fracas en mai en critiquant son laxisme et en rétablissant dans la foulée toutes ses sanctions contre Téhéran.

Mais devant le Conseil de sécurité, Donald Trump risque de se retrouver isolé, y compris, par un spectaculaire renversement des alliances traditionnelles, face au président français Emmanuel Macron et à la Première ministre britannique Theresa May.

Paris et Londres, ainsi que Berlin et toute l'Union européenne, n'ont en effet jamais accepté le retrait américain de l'accord de 2015, et tentent tout pour le garder en vie, avec Téhéran, ainsi que les deux autres signataires, Moscou et Pékin, adversaires habituels de Washington et également membres permanents du Conseil de sécurité.
Tapant du poing sur le pupitre de l'hémicycle de l'ONU, Emmanuel Macron a exhorté mardi les dirigeants du monde à "ne pas s'habituer" à la montée des nationalismes, qui se nourrissent selon lui de l'accroissement des inégalités.
Le chef de l'Etat français n'a pas cité le nom de Donald Trump mais son discours devant l'Assemblée générale des Nations unies a été souvent l'exact opposé de celui prononcé, deux heures plus tôt, par le président américain.
 
"Certains ont choisi la loi du plus fort. Mais elle ne protège aucun peuple. Nous choisissons une autre voie: le multilatéralisme", a résumé Emmanuel Macron.

Le dossier iranien illustre cette profonde différence d'approche. Lorsque Donald Trump appelle la communauté internationale à isoler l'Iran, Emmanuel Macron prône "le dialogue" avec Téhéran.

"Qu'est-ce qui permettra de régler véritablement la situation en Iran?, demande-t-il. "La loi du plus fort? La pression d'un seul? Non!"

Au lieu de renforcer les sanctions, comme Washington s'apprête à le faire en novembre, Paris veut donc continuer à discuter avec Téhéran d'un agenda plus large permettant de traiter toutes les préoccupations.

Emmanuel Macron devait s'entretenir en fin d'après-midi avec son homologue iranien Hassan Rohani.

Au-delà des formules, l'Elysée souligne que les présidents français et américain, qui se sont rencontrés lundi soir, divergent sur "la méthode" à propos de l'Iran.


Dans son discours, qu'il a terminé sous de vifs applaudissements, Emmanuel Macron s'est alarmé de la "crise profonde" que traverse "l'ordre international", symbolisée par "l'impuissance" dont est menacée l'ONU.

Ce constat rejoint celui du chef de l'ONU, Antonio Guterres, qui a déploré "un monde de plus en plus chaotique". Il a regretté que "le multilatéralisme soit autant critiqué au moment où il est le plus nécessaire".
Le puissant séisme suivi d'un tsunami qui a frappé l'île des Célèbes en Indonésie a fait au moins 48 morts et des centaines de blessés dans la ville de Palu, selon un premier bilan samedi qui pourrait rapidement monter.
Les images venues de la ville de Palu (350.000 habitants) sur la côte ouest des Célèbes montraient des corps allongés près de la côte, certains recouverts de couvertures bleues. Des carcasses de véhicules témoignent de la violence de la vague qui s'est abattue sur la côte.
 
Alors que les hôpitaux sont dépassés par l'afflux de victimes, de nombreux blessés étaient soignés à l'extérieur. Des habitants transportaient tant bien que mal des corps sans vie, tandis qu'une image montre un homme portant le corps boueux d'un enfant.

Il y a "48 morts, 356 blessés" à Palu, ville de quelque 350.000 habitants frappée par une vague de 1,5 mètre vendredi, a indiqué Sutopo Purwo Nugroho, porte-parole de l'agence de gestion des catastrophes au cours d'une conférence de presse.
 

Mais ce bilan pourrait rapidement s'alourdir, a-t-il prévenu: "A Palu (…) il y a des bâtiments, des maisons, qui ont été détruites. (...) des hôtels, des hôpitaux".

Washington, annonce ne pas vouloir se retirer de la Syrie même après l’éradication du groupe terroriste Daech et elle a révélé sa véritable intention d’envoyer des militaires sur le sol syrien.

C’était en 2014 où on murmurait sur la création d’une soi-disant « coalition anti-Daech » en Syrie et en Irak. La question a été petit à petit médiatisée et on a vu que les États-Unis se sont déclarés commandant de cette alliance.

Mais après la publication des nouvelles sur le lancement d’une telle coalition, le gouvernement de Damas a annoncé que toute présence américaine sur le territoire syrien est considérée comme une occupation insistant sur le fait que le véritable objectif des États-Unis n’était pas de combattre Daech, mais de garder la présence de leurs forces en Syrie ad vitam aeternam.

Enfin, les États-Unis ont également révélé leurs intentions hier, selon les mots prononcés par son chef de la diplomatie, Mike Pompeo.

Le 28 août, le secrétaire américain à la Défense, James Mattis, a officiellement annoncé que les forces américaines resteraient en Syrie même après l’éradication de Daech, rapportent les sources d’informations.

Aucune information détaillée n’est disponible pour le moment sur le nombre exact des forces américaines présentes dans le nord et l’est de la Syrie, mais il semble qu’il y ait plus de 4.000 hommes.

L’armée irakienne a annoncé mardi dans un communiqué que les avions de combat irakiens ont mené une opération sécuritaire contre les résidus de Daech à l’ouest d’al-Anbar, en coordination avec le commandement des opérations de Salaheddine.

Six tunnels appartenant aux terroristes ont été visés et détruits dans l’opération, a rapporté, la chaîne de télévision irakienne, Al Iraqiya citant les sources sécuritaires.

«Étaient placés dans les tunnels visés, 10 bombes, des aliments et des transformateurs d’électricité », ajoute le communiqué.

Les tunnels étaient situés dans une île à l’ouest d’al-Ramadi dans le centre irakien.

Les sources d’informations font état du coup dur pour les terroristes de Daech au nord-ouest de la province de Ninive, qui se situe sur la rive gauche du Tigre.

Les terroristes tentaient de déstabiliser Tal Afar et la route reliant Mossoul, chef-lieu de la province de Ninive et la seconde ville d'Irak par son importance, dans le nord du pays, à la Syrie.

Les forces irakiennes ont également réussi à éliminer un nombre de terroristes de Daech dans la région.

Simultanément aux opérations conjointes des combattants des Hachd al-Chaabi dans les provinces de Salaheddin et d’al-Anbar, on entend des nouvelles depuis la province de Ninive selon lesquelles les forces du renseignement irakiens ont réussi à identifier un groupe de résidus de Daech qui s’était caché en banlieue du district de Tal Afar, toujours à Ninive.

Selon des sources, les Hachd al-Chaabi, épaulées par les forces de sécurité, sont parvenues à identifier et éliminer, les cellules dormantes de Daech dans la banlieue sud-ouest de la ville de Tal Afar.

Les forces des Hachd à Ninive.©Mashreghnews

 

 

 

Toujours selon des sources sur le terrain, après de violents affrontements, les Hachd ont réussi à tuer et blessés plusieurs éléments de Daech et les opérations visant à identifier d'autres terroristes se poursuivent.

Des forces spécialisées des unités de génie ont, d’autre part, découvert et désamorcé un grand nombre de pièges explosifs dans le village de Baghla, et une fouille de la zone a été menée dans la région pour explorer les tranchées, les caches d’armes et les tunnels des terroristes.

Selon une autre dépêche en provenance de l’axe septentrional de la ville de Tal Afar, les forces de Mobilisation populaire ont mené une opération d’embuscade dans divers villages de la région, et réussi à éliminer plusieurs éléments terroristes.

En menant cette opération, les tentatives des derniers résidus de Daech visant à se réformer et se redresser en banlieue nord de Tal Afar ont échoué. Les forces spécialisées de déminages sont déployées à présent dans la région et s’occupent du désamorçage des mines et des pièges explosifs tendus par les terroristes.

Les cellules dormantes de Daech basées dans le nord-est de la province de Ninive cherchent à déstabiliser la ville de Tal Afar pour ainsi saper la sécurité sur la route stratégique Mossoul-Syrie, ont prévenu les sources.

 

Selon Wall Street Journal, les optimistes qui pensent que Vladimir Poutine va travailler avec Israël et les États-Unis pour pousser l’Iran hors de Syrie, devraient reconsidérer leur réflexion. Lundi, la Russie a annoncé son intention de livrer ses systèmes antiaériens très performants S-300 à l’armée syrienne, dans un délai de deux semaines.

Lundi 17 septembre, un Iliouchine Il-20 a été accidentellement abattu au-dessus de la Méditerranée par une batterie antiaérienne de l’armée syrienne dans le secteur de Lattaquié tandis que l’aviation israélienne effectuait une mission dans la même région. L’avion de reconnaissance de l’armée russe collectait des informations sur les drones pilotés par des terroristes opérant dans la zone de désescalade d’Idlib.

Pour plus d'informations: Il-20 abattu: Poutine se prononce

Or, les tensions entre la Russie et Israël ont monté d’un cran. Après avoir haussé le ton envers Tel-Aviv, le président russe Vladimir Poutine est revenu sur ses propos lors d’une conversation téléphonique, le lundi 24 septembre, avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, soulignant qu’il remettait en cause « précisément les actions » de l’armée israélienne, balayant ainsi la version précédemment apportée par Israël qui avait rejeté toute responsabilité dans la destruction de l’avion russe.

L’incident de Lattaquié a donc persuadé le président russe de l’urgence de fournir à la Syrie des S-300, dans l’objectif de renforcer les moyens de défense de l’armée syrienne. Il en a personnellement informé, dimanche, son homologue syrien, Bachar al-Assad.

Et pour cause : le Wall Street Journal rapporte que le S-300 russe est un système de défense antiaérienne ultrasophistiqué et « meurtrier », qui rate rarement ses cibles. Il représente « une vraie menace pour les avions israéliens ».

« Pour Tel-Aviv, c’est un coup dur : l’idée même du renforcement militaire de l’Iran en Syrie et des 150 mille missiles qui sont en la possession du Hezbollah libanais est insoutenable », indique le journal américain.

Les États-Unis et Israël tentent vainement d’écarter l’Iran du conflit syrien et la livraison des S-300 russes à la Syrie est un nouveau défi pour les Américains et leurs alliés, ajoute-t-il.

Le site israélien DEBKAfile a par ailleurs souligné l’incapacité de la force aérienne d’Israël à contrer une guerre électronique russe en mer Méditerranée.

Le président du Comité révolutionnaire suprême du Yémen a présenté, ce mardi 25 septembre, ses félicitations au gouvernement et au peuple syriens pour être équipé du système de défense anti-missiles russe S-300.

Le président du Comité révolutionnaire suprême du Yémen, Mohammed Ali al-Houthi, a estimé que la livraison de batterie de S-300 à la Syrie portait un « coup direct » au régime israélien.