
تقي زاده
Attentat d'Ahvaz en Iran: des milliers de personnes pour les funérailles des martyrs
Vers 08H30 (05H00 GMT), la foule endeuillée était réunie devant la mosquée Sarollah, dans le centre d'Ahvaz, à l'intersection des rues Shariati et Taleghani, en présence du ministre des Renseignements, Mahmoud Alavi.
Ces funérailles sont organisées pour douze des victimes, selon la télévision d'Etat.
En attendant l'arrivée des cercueils des victimes, la foule brandissait des banderoles et des drapeaux avec des inscriptions en persan et en arabe ainsi que de nombreux drapeaux iraniens.
"Nous allons prendre une terrible revanche sur nos ennemis, et ils le savent tous", a affirmé à la tribune le général de brigade Hossein Salami, commandant en second des Gardiens de la Révolution.
Ahvaz, à environ 560 km au sud de Téhéran, est la capitale du Khouzestan, région pétrolifère peuplée majoritairement d'arabes.
Génocide des Rohingyas: l'armée birmane hausse le ton contre l'ONU
Il a balayé l'hypothèse d'un éventuel retrait des militaires de la vie politique, demandé par la mission onusienne.
Malgré l'arrivée au pouvoir en 2016 du gouvernement civil d'Aung San Suu Kyi, les militaires conservent une place centrale dans le régime politique birman.
Les enquêteurs de l'ONU ont demandé que six hauts responsables de l'armée, dont Min Aung Hlaing, soient poursuivis devant la justice internationale.
Plus de 700.000 Rohingyas, minorité ethnique musulmane, ont fui en 2017 les violences des militaires birmans et de milices bouddhistes et se sont réfugiés au Bangladesh voisin où ils vivent depuis dans d'immenses campements de fortune.
"Assassinats", "disparitions", "tortures", "violences sexuelles", "travail forcé": le rapport dresse une longue liste d'exactions à leur encontre qui constituent "les crimes les plus graves au regard du droit international".
L'armée birmane rejette ces accusations.
Les propos de Min Aung Hlaing interviennent dans un contexte de grande tension entre la Birmanie et la communauté internationale.
Outre le rapport de l'ONU, la procureure de la Cour pénale internationale (CPI), Fatou Bensouda, a annoncé la semaine dernière l'ouverture d'un examen préliminaire dans ce dossier, première étape d'un processus pouvant aboutir à une enquête formelle du tribunal basé à La Haye et, éventuellement, à des accusations.
Les experts estiment toutefois que cette procédure sera longue et semée d'embûches.
Min Aung Hlaing avait l'habitude de faire sa promotion sur les réseaux sociaux. Mais ses deux comptes sur Facebook, qui comptabilisaient à eux deux plus de 4 millions d'abonnés, ont été fermés fin août pour "violation des droits de l'homme". La plate-forme russe VKontakte (VK) a également bloqué sa page en septembre.
Aung Aung San Suu Kyi n'a à ce jour pas réagi au dernier rapport de l'ONU. Très critiquée pour ses silences sur la crise des Rohingyas, la prix Nobel de la Paix n'a pas été épargnée par l'ONU qui déplore qu'elle n'ait "pas utilisé sa position de facto de chef du gouvernement, ni son autorité morale, pour contrer ou empêcher" les violences les Rohingyas.
Les auteurs de l'attentat d'Ahwaz recevront une réponse cinglante
Lors de cette rencontre, l’Ayatollah Ali Khamenei a fait allusion à l’attaque terroriste menée le samedi 22 septembre à Ahwaz, dans le sud-ouest iranien.
D’après le Leader de la Révolution islamique, cet événement amer a montré une fois de plus que beaucoup d’ennemis cherchent à barrer la route au peuple iranien sur sa voie glorieuse de progrès et de développement.
« Attaquer des personnes sans défense est un pur acte de lâcheté », a affirmé le Leader, ajoutant que le courage et la gloire appartiennent à la jeune génération du pays qui brille sur divers plans scientifiques, sportifs et défensifs.
Au sujet de l’attentat d’Ahwaz, l’Ayatollah Khamenei a précisé :
« Les rapports montrent que ce méprisable événement est l’œuvre de ceux-là mêmes qui, toutes les fois embourbés en Irak ou en Syrie, ont profité de l’appui américain et qui profitent d’ailleurs de l’appui financier de l’Arabie saoudite et des Émirats arabes unis. »
« Nous allons certes les réprimander fortement », a ajouté le Leader de la Révolution islamique.
Pour rappel, des terroristes ont attaqué le samedi 22 septembre un défilé militaire à Ahwaz, chef-lieu de la province du Kouzestan, attaque qui a fait 25 morts, dont des civils, et 60 blessés.
Les quatre terroristes qui ont tiré sur la foule ainsi que sur les militaires participant au défilé appartenaient à « Al-Ahwaziya », une milice armée financée par l'Arabie saoudite.
Lors de compétions sportives de haut niveau, la retenue et la peur n'ont pas lieu d'être a précisé l’Ayatollah Khamenei qui a appelé les sportifs iraniens au zèle et au courage. Il existe cependant, selon lui, des circonstances lors desquelles les valeurs de principe ne doivent pas être bafouées, a ajouté le Leader, en allusion au refus des athlètes iraniens d'entrer en compétition avec des représentants israéliens.
« Depuis le début de la Révolution, la République islamique d’Iran a refusé de reconnaître le régime sioniste et le régime d’apartheid de l’Afrique du Sud. Ce dernier a fini par être renversé et le régime usurpateur, hypocrite, raciste et sioniste israélien connaîtra certes le même sort », a souligné l’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei.
Les athlètes iraniens qui ont remporté des médailles aux Jeux asiatiques de 2018 en Indonésie ont été reçus, ce lundi 24 septembre, par le Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Ali Khamenei.
L’équipe iranienne a remporté 20 médailles d’or, 20 d’argent, et 22 médailles de bronze et a terminé 6e. L’équipe iranienne des Jeux asiatiques de 2018 à Jakarta comprenait 280 sportifs et 98 sportives qui ont participé aux jeux, dans 42 disciplines.
À cette rencontre, ont également participé le ministre des Sports et de la Jeunesse, le secrétaire du Comité national olympique ainsi que les présidents de certaines fédérations sportives iraniennes.
L'Iran promet une réponse "terrible" après un attentat meurtrier
La fusillade a duré "dix à quinze minutes", a déclaré à l'AFP Behrad Ghassemi, photographe local présent sur les lieux du drame.
Il a dit avoir vu un assaillant vêtu d'un uniforme des Gardiens de la Révolution et armé d'un fusil mitrailleur AK-47 avec "trois chargeurs attachés ensemble avec du ruban adhésif".
"J'ai vu un enfant de quatre ans et une femme atteints par des balles", les assaillants "tiraient sur toute personne qu'ils pouvaient" atteindre.
Le guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei, a vu dans l'attentat "une continuation de la conspiration des gouvernements de la région à la solde des États-Unis et qui cherchent à répandre l'insécurité dans notre cher pays".
L'attaque, qui a fait également 57 blessés, dont plusieurs dans un état grave, a eu lieu à la veille du départ annoncé de M. Rohani pour New York, où il doit participer à l'Assemblée générale de l'ONU.
Attentat à Ahwaz, test d’honnêteté pour les médias internationaux
Cet attentat a provoqué de vives réactions dans le monde mais certains médias occidentaux et arabes, BBC, Associated Press Reuter, France presse, Deutsche Welle, Guardian, Al Arabya et Sky News ont évité pour des raisons politiques, et négligeant toute honnêteté intellectuelle, le terme « d’attaque terroriste ».
Abdulkhaleq Abdulla, conseiller de Mohammed ben Zayed ben Sultan, de la famille Al Nahyane, prince héritier et ministre de la défense d'Abou Dabi, sur son compte Twitter, a déclaré qu’une attaque contre un objectif militaire n’était pas un acte terroriste et qu’une intervention militaire en Iran était de plus en plus probable, alors que la majorité des victimes sont des civils dont des femmes et des enfants qui étaient venus assister au défilé, et alors que le porte parole du groupe terroriste a déclaré que cette attaque ne visait que les forces de Sepah et non les civils.
Les médias occidentaux ont aussi insisté sur les problèmes de cette région encourageant les tendances séparatistes. Quelques médias ont parlé d’attaque terroriste comme le journal japonais kyūdō , l’agence russe Tass et le site d’information d’ Euronews.
De nombreux pays de la région, malgré lapropagande internationale sur l’isolement de l’Iran, ont condamné cette attaque et Vladimir Poutine a été un des premiers chefs d’état à envoyer un message de condoléances et à assurer l’Iran de son appui dans la lute contre le terrorisme. Certains pays européen et le secrétaire de l’Onu ont aussi présenté leurs condoléances et Heather Ann Nauert porte-parole du Département d’État des États-Unis, a déclaré que les Usa condamnaient toute forme de terrorisme.
« Auteurs de l’attaque à Ahvaz seront surpris par la réponse iranienne »
Les auteurs et les commanditaires de l’attentat terroriste à Ahvaz devraient s’attendre à une réponse qui a surpris et n’empêchera l’éclosion plus de complot contre l’Iran.
Dans une interview à la télévision iranienne samedi, le directeur général des affaires internationales de la Parlement d’Iran, Hossein Amir Abdolahian, a déploré l’attentat s’est produit samedi lors d’un défilé militaire dans la ville d’Ahvaz (sud-ouest), qui jusqu'à présent, il a laissé quelques 29 morts et plus de 60 blessés.
« Les auteurs et les commanditaires de cet acte terroriste, conscient de la puissance militaire des forces armées de l’Iran, doivent s’attendre à un choc que démêler tout plan fantaisiste à l’avenir contre l’Iran, » a ajouté Amir Abdolahian.
Ces derniers mois, dit-il, les cerveaux de l’attentat terroriste ont été alerter leurs conspirateurs des plans créer et propager l’instabilité et l’insécurité sur le territoire iranien.
Toutefois, il a souligné que ces ignobles plans n’ont pas eu l’effet escompté et tout cela grâce à la puissance des forces de sécurité du pays Perse qui ont neutralisé les parcelles.
En ce sens, Amir Abdolahian a souligné que, depuis l’arrivée de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis, en janvier 2017 et la nomination de Mohamad Bin Salman comme Prince héritier de la Couronne saoudienne, République islamique d’Iran a vu comment le triangle formé par États-Unis d’Amérique, Arabie saoudite et le régime d’Israël ne cesse pas dans leur tentative pour déstabiliser l’Iran.
Les funérailles des victimes de l’attentat d'Ahwaz
Les cérémonies funéraires des victimes de l’attentat d’Ahwaz se sont déroulées, ce lundi 24 septembre à Ahwaz, chef-lieu de la province de Khouzestan (Sud de l’Iran).
Participant à ces cérémonies, les ministres du Renseignement et de la Santé, deux représentants du Leader de la Révolution islamique, le secrétaire du Conseil de discernement du bien de l’ordre islamique, le président de la Commission de la sécurité nationale du Parlement et aussi d’autres responsables militaires et administratifs du pays.
À l’heure de la cérémonie, les centres d’administration, les universités et les écoles sont restés fermés, suivant la décision du gouverneur de la province du Khouzestan.
Samedi 22 septembre, lors de la parade militaire à Ahwaz, deux terroristes déguisés en militaires ont fait irruption dans un jardin public avant d’ouvrir aveuglément le feu sur la foule, qui, prise de court, n’a pas réalisé tout de suite qu’il s’agissait d’une attaque terroriste.
En revanche, les forces de l’ordre, elles, l’ont bien comprise, ordonnant à la foule de se mettre à l’abri, car à cet instant même, aidés par deux autres assaillants, les deux terroristes se sont tournés vers le stand depuis lequel les responsables militaires et politiques de la province assistaient à la parade. Les forces de l’ordre ont donc été amenées à lutter contre les quatre terroristes, qui ne sont pas parvenus à s’infiltrer dans les rangs des paradeurs. Tous les quatre terroristes de cette diabolique équipe qui se revendique d’une milice nommée al-Ahwaziya ont été tués. 25 personnes ont été tuées et 69 autres blessées.
Deir ez-Zor : les FDS avancent pour le compte des Américains
Appuyées par la coalition occidentale, les FDS continuent à avancer dans l’est de l’Euphrate avec le même prétexte, la lutte contre Daech. Parallèlement, les Américains, qui pilotent les opérations depuis la base d’al-Tanf, héliportent par dizaines des chefs terroristes de Daech depuis Deir ez-Zor vers le nord-est de la Syrie.
Les miliciens kurdes des Forces démocratiques syriennes (FDS), largement soutenues par les États-Unis, se sont lancés, depuis quatre jours, dans une opération pour prendre les dernières régions sous contrôle des résidus de Daech dans le sud-est et le sud de la province de Deir ez-Zor (Est de l’Euphrate). Il s’agit des régions qui se trouvent à proximité des positions de l’armée syrienne et de ses alliés, qui eux, avancent de leur côté vers le nord de la base US à al-Tanf.
La Russie intercepte des F-16 israéliens au-dessus du Liban
Des F-16 israéliens interceptés au-dessus du Liban par des avions de chasse russes qui les ont forcés à retourner en Israël.
Des avions de chasse russes auraient intercepté des avions israéliens au-dessus du Liban. Deux avions russes SU-34 ont affronté deux F-16 de l’armée de l’air israélienne (IAF) à Tripoli, dans le ciel libanais et les ont contraints à retourner en Israël malgré un mécanisme visant à éviter les conflits entre Moscou et Tel-Aviv.
Non de l’OPEP et de la Russie à la hausse de leur production
L’OPEP et le non-membre de l’Organisation, la Russie, ont rejeté la demande américaine d’une hausse de leur production à courte durée.
L’Organisation des pays exportateurs du pétrole (OPEP) et la Russie ont renoncé à toute augmentation de la production du brut dans l’immédiat au grand dam des États-Unis.
« Je n’ai pas l’intention d’affecter les prix », c’est ce qu’a déclaré le ministre saoudien de l’Énergie Khaled al-Faleh dans un changement de cap en marge de la réunion à Alger des membres et non-membres de l’OPEP, ce dimanche.
Le président américain, Donald Trump a de nouveau demandé, vendredi 21 septembre, à ses alliés de l’OPEP d’augmenter le plafond de la production dans le sens de la baisse des prix du brut.