تقي زاده

تقي زاده

"Al-Qods (Jérusalem) restera la capitale de la Palestine": la jeune Ahed Tamimi, devenue icône de la résistance palestinienne à l'occupation israélienne après avoir passé huit mois en prison pour avoir giflé deux soldats, était invitée dimanche à la Fête de l'Humanité à La Courneuve (Seine-Saint-Denis). 
 
Après avoir arpenté pendant trois jours les allées et les stands de ce festival qui fermait ses portes dimanche, la jeune femme de 17 ans a pris la parole devant des milliers de personnes amassées devant la grande scène.
 

"Je veux dire à Trump que Al-Qods (Jérusalem) restera la capitale de la Palestine", a lancé dimanche après-midi Ahed Tamimi, en référence à la décision du président américain d'y déménager l'ambassade des États-Unis depuis Tel Aviv.

"Les réfugiés palestiniens, nous n'avons pas besoin de l'argent des Américains mais de retourner sur notre terre" et retrouver "notre dignité", a-t-elle ajouté. "Nous devons être unis face à l'occupation", a-t-elle plaidé.

"Quand tu es un jeune Palestinien qui a 17 ans aujourd'hui, tu subis quotidiennement les pratiques de l'occupation israélienne", a témoigné la jeune militante, expliquant que "même les enfants palestiniens sont arrêtés aux checkpoints israéliens et contrôlés".

Pour autant, "le peuple palestinien, nous ne sommes pas des victimes, nous sommes des combattants pour la liberté", a dit Ahed Tamimi.
Certains y voient une mesure pour "dompter" les jeunes et contrecarrer les mouvements de protestation, d'autres une façon d'encadrer une jeunesse oubliée du développement: au Maroc, le rétablissement du service militaire obligatoire divise. 
 
Des millions de jeunes Marocains et Marocaines, entre 19 et 25 ans, sont susceptibles d'être appelés sous les drapeaux pendant un an, d'après le projet de loi pour le rétablissement du service militaire obligatoire.

Présenté 12 ans après la suppression de la conscription, le texte a été adopté par le gouvernement et doit être débattu au Parlement la semaine prochaine.

Des peines allant d'un mois à un an de prison sanctionneront ceux refusant de répondre à l’appel. Des exemptions sont prévues en cas d'inaptitude physique, d'études ou pour celles qui élèvent des enfants.

L'annonce a suscité un flot de commentaires, au Maroc comme à l'étranger, avec des interrogations sur le sort des nombreux binationaux, les motivations du projet ou son adéquation avec les besoins des jeunes.

Certains ont créé une page Facebook regroupant près de 4.000 membres. Le but est de dire leur "refus" d'un projet de loi "annoncé sans qu'il n'y ait eu le moindre débat", explique Abdellah, 24 ans, un des modérateurs.

D'autres mettent en corrélation le rétablissement du service militaire obligatoire et la prolifération de mouvements de protestation.

L’histoire du martyre de l’Imam Hussein (as) à Karbala (Irak) ne peut que toucher le cœur des hommes qui disposent d’une humanité. Vous retrouverez dans ce qui suit plusieurs commentaires et avis de personnalités non-musulmanes (savants, hommes politiques, etc) sur le martyre des maîtres des martyrs (as).

Edward Gibbon (1737-1794) Considéré comme le plus grand historien anglais de son temps : « Dans une époque et climat lointains, les scènes tragiques de la mort de Hossein vont éveiller la sympathie du plus insensible des lecteurs. »
[The Decline and Fall of the Roman Empire, London, 1911, volume 5, pp. 391-2]

Robert Durey Osborn (1835-1889) Commandant de la Bengal Staff Corps : « Hossein avait un enfant nommé Abdallah, qui avait juste un an. Il avait accompagné son père dans ce terrible périple. Touché par ses cries, il prit l’enfant dans ses bras et pleura. A cet instant, une flèche provenant du camp hostile perça l’oreille de l’enfant, et décéda dans les bras de son père. Hossein plaça le petit corps à même le sol. ‘A Dieu nous appartenons et à lui nous retournerons!’ a-t-il crié; ‘Ô Maitre, donne-moi la force de supporter ce malheur!’ Exténué de soif et accablé de blessures il combattit avec un courage désespéré tuant bon nombre de ses ennemis. A la fin il fut attaqué par derrière; et au même moment une lance fut enfoncée dans son dos le faisant s’écrouler sur le sol; au moment où le porteur du coup retira son arme l’infortuné d’Ali roula sur un cadavre. La tète était séparée du tronc; le tronc fut foulé par les sabots des chevaux; et le jour suivant les femmes et le survivant garçon furent emmené à Koufa. Les corps de Hossein et de ses partisans furent laissés, non enterrés, à l’endroit même où ils sont tombés durant trois jours ils furent abandonnés au soleil, à la rosée de la nuit, aux vautours et aux animaux rodeurs; c’est alors que les habitants des villages voisins, frappés d’horreur de voir le corps du petit-fils du Prophète abandonné avec honte à ces bêtes sauvages, défièrent la colère d’Obaidallah et enterrèrent les corps des martyrs et de leur amis héroïques. »
[Islam Under the Arabs, Delaware, 1976, pp. 126-7]

Simon Ockley (1678-1720) Professeur d’Arabe à l’Université de Cambridge : « Ensuite Hossein monta sur son cheval, et prit le Koran et le posa devant lui, et, allant vers le peuple, les invita à accomplir leur devoir ajoutant, ‘O Dieu, tu es ma confiance dans toute peine et mon espoir dans toute adversité!’… il leur a ensuite rappelé son statut, la noblesse de sa naissance, la grandeur de son pouvoir, et sa grande descendance et dit: ‘Pensez par vous-même si oui ou non un homme comme moi n’est pas meilleur que vous; Moi qui suis le fils de la fille du Prophète, à coté de qui il n’y a plus d’autre sur la face de la terre. Ali était mon père; Jaafar et Hamza, les chefs des martyres, étaient tous les deux mes oncles; et l’Apôtre de Dieu, paix sur lui, a dit que mon frère et moi sommes les chefs de la jeunesse du Paradis. Si vous me croyiez, ce que je dis est la vérité et par Dieu je n’ai jamais menti depuis mon entendement car Dieu déteste le mensonge. Si vous ne me croyiez pas, demandez aux compagnons de l’apôtre de Dieu (il a cité leurs noms), et ils vous diront la même chose. Laissez-moi retourner à ce que j’ai.’ Ils demandèrent, ‘Qu’est qui te gène dans le fait d’être gouverné pour le maintien de tes rapports.’ Il répondit, ‘A Dieu ne plaise que je mette ma main à la renonciation de mon droit d’une manière servile. Je m’en remets à Dieu au sujet de chaque tyran qui ne croit pas au jour du jugement dernier.' »
[The History of the Saracens, London, 1894, pp. 404-5]

Reynold Alleyne Nicholson (1868-1945) Professeur d’arabe à l’Université de Cambridge : « Husayn tomba, percé par une flèche, et ses braves partisans furent réduits à néant et jusqu’au dernier à ses côtés. La tradition Mohammadienne, qui, à quelques rares exceptions près, était uniformément hostile à la dynastie Umayyad, voit Husayn comme un martyr et Yazid comme un meurtrier. »
[A Literary History of the Arabs, Cambridge, 1930, p. 197]

Peter J. Chelkowski, Professeur des études du moyen orient, Université de New York : « Hussein accepta et se mit en route pour La Mecque avec sa famille et un entourage d’environ 70 compagnons. Mais dans la plaine de Kerbela ils sont tombés dans une embuscade tendue par le calife, Yazid. Même si la défaite était certaine, Hussein refusa le serment d’allégeance à Yazid. Encerclé par une grande force ennemie, Hussein et sa compagnie résistèrent dix jours sans eau dans le brulant désert de Kerbela. Finalement Hussein, les adultes et quelques enfants males de sa famille et ceux de ses compagnons furent coupés en morceau par les flèches et les épées de l’armée de Yazid; les femmes et les enfants restant furent pris en captivité par Yazid à Damas. Le célèbre historien Abu Reyhan al-Biruni déclara; » Ensuite le feu a été mis à leur camp et les corps ont été foulés par les sabots des chevaux; personne dans l’histoire de l’humanité n’a vu ce genre d’atrocités. »
[Ta’ziyeh: Ritual and Drama in Iran, New York, 1979, p. 2]

Sir William Muir (1819-1905) homme d’état et intellectuel écossais, il a tenu le poste de secrétaire aux affaires étrangères auprès du gouvernement indien et aussi lieutenant-gouverneur des provinces du Nord-Ouest : « La tragédie de Karbala n’a pas seulement scindé le sort du califat mais aussi celui des royaumes Mohammadiens longtemps après que le califat ai décliné et disparu. »
[Annals of the Early Caliphate, London, 1883, pp. 441-2]

Ignaz Goldziher (1850-1921) célèbre orientaliste hongrois : « Depuis le jour noir de Karbala, l’histoire de cette famille n’a été faite que de longues séries de souffrances et persécutions. Elles sont racontées en prose et poésie, dans une littérature richement cultivée par la “martyrologie”, une spécialité Shiite, et forme le thème des rassemblements shiites le premier tiers du mois de Muharram, où le dixième jour (‘ashura) est reconnu comme la date anniversaire de la tragédie de Karbala. Les scènes de cette tragédie sont aussi présentées le jour de cette commémoration sous forme théâtrale (ta’ziya). « Nos jours de fêtes sont des assemblées de deuil » conclut un poème écrit par un prince de la tradition Shiite rappelant les nombreux mihan de la famille du Prophète. Pleurs et lamentations sur les maux et les persécutions subies par la famille d’Ali et le deuil des martyrs : ce sont les choses sur lesquelles les partisans fidèles à la cause ne peuvent cesser de se rappeler. ‘Plus émouvant que les larmes des shiites est même devenu un proverbe arabe. »
[Introduction to Islamic Theology and Law, Princeton, 1981, p. 179]

Edward G. Brown, Professeur d’arabe et des études orientales à l’Université de Cambridge : « … le rappel de cette terre de Kerbela souillée par le sang, où le petit fils de l’Apôtre de Dieu tomba, torturé par la soif et entouré par les cadavres de ses compagnons assassinés, a été de tout temps suffisant pour évoquer même par le moins enthousiaste et le plus négligent, la profonde émotion, la douleur frénétique et l’exaltation de l’esprit avant la douleur, le danger et la mort ont été réduits à des bagatelles. »

Les différends persistent toujours entre les hommes politiques israéliens. L’ex-ministre des Affaires étrangères d’Israël Ehud Barak a de nouveau ciblé le Premier ministre Benjamin Netanyahu, dénonçant aussi bien sa politique que sa corruption.

L’ancien Premier ministre israélien Ehud Barak a comparé Benjamin Netanyahu à l’ancien dirigeant du Parti communiste de Roumanie Nicolae Ceausescu, prévenant que Netanyahu subirait le même sort : il serait renversé par ceux qui l’avaient fait monter au pouvoir.

Le Premier ministre (1999-2001) et le ministre des Affaires militaires (2007-2013), Ehud Barak avait déjà ciblé Benjamin Netanyahu. C’était au mois de juin qu’il avait comparé, sur Twitter, Netanyahu et son épouse au roi de France Louis XVI et à son épouse, Marie Antoinette, tous deux guillotinés à la Révolution française.

« Netanyahu entraîne l’État dans la ruine en utilisant une minorité extrémiste, messianique et raciste. Il trahit les personnes qu’il doit servir », a dit Barak notant que Netanyahu était comme Ceausescu et qu’il serait renversé, lui aussi, par ses amis et protecteurs.

Selon les sources chiites et sunnites, le Prophète pslf était au courant du martyr de son fils, Hussain. Et selon les sources chiites tous les prophètes le savaient également.


⭕️Quelques hadiths du Prophète Mohammed pslf sur le martyre de l’imam Houssain (as) :

?Sources chiites:

1️⃣Lorsque l’imam Houssain (as) naquit, le Prophète avait dit à sa femme Asma (r.a): « Ô Asma’, amène moi mon fils Hussain ». Asma’ l’amena et le Prophète récita ensuite l'Adhan dans son oreille droite et l'Îqama dans son oreille gauche. Puis il l’embrassa et se mit à pleurer. Asma’ (r.a) lui dit: « Puisses-tu vivre au prix de la vie de mes parents. Pourquoi pleures-tu ô prophète d'Allah? ».

Le Prophète lui répondit: « Je pleure pour mon fils Houssain qui sera tué par des tyrans. Je ne serai pas leur intercesseur dans l’au-delà ». (Ôyoun Akhbar Al Ridha, v2 p26).

2️⃣Oum Salama, la femme du Prophète pslf raconta:

« le Prophète sortit une nuit de chez nous. Après un long moment, il revint, échevelé et couvert de poussière. J’ai vu qu’il avait croisé ses doigts. 
Je lui ai dit: « Ô l’Envoyé d’Allah, qu’est-ce que qu'il ne va pas? »

Le Prophète me répondit: « On m’a emmené à un endroit en Irak nommé Karbala. J’ai vu l’endroit de la mort de Houssain et de plusieurs de mes enfants et de ma famille. Je ramassais sans cesse leurs sangs, en voici un poignée dans mes mains. Il ouvrit sa main et m’a dit: « Prends ça et garde le. cette poignée ressemblait à une poussière rouge. Je l’ai pris et l'ai conservé dans un flacon ».

A l’époque de l’imam Houssain, lorsqu’il prit la route vers Karbala, je regardais sans cesse ce flacon. Quand le jour de Achourra arriva, je l’ai observé à midi et j’ai vu qu’il est devenu du sang frais. J’ai commencé à crier. (Al Îrchad, V2 p130).

⭕️Plusieurs hadiths confirment cette histoire.

?Sources sunnites:

Zahabi (un grand savant sunnite), a raconté ces hadiths dans son livre « Tarikh Al Islam, v5 p102 » et confirma qu’ils sont tous authentiques:

1️⃣Un compagnon dit: « Je suis venu chez le Prophète et je l'ai vu en train de pleurer.

Le Prophète m’a dit: « L’ange Gabriel vient de me quitter . Il m’a informé que mon fils Houssain sera tué près de l’Euphrate ».

Le Prophète m’a dit ensuite: « Veux-tu sentir l'odeur de cette poussière? »

J’ai dit: Oui.

Il m'a donné une part. En le sentant je n'ai pu m’abstenir de pleurer.

Oum Salama a dit: Un jour, Houssain était venu chez nous. Le Prophète l’embrassa et m’a dit: « Un Ange vient de m’informer que mon fils que voici sera tué par mon peuple ».

2️⃣ Oum Salama a dit: « J’ai vu un jour que le Prophète avait une poignée de poussière rouge dans sa main et qu’il était en train de l’embrasser. Je lui ai demandé: « Qu’est-ce que cette poussière? »

Le Prophète me répondit: « Houssain sera tué en Irak et cette poussière provient de cet endroit ».

3️⃣Hakim Al Naychabouri a raconté ce hadith dans son livre « Al Moustadrak, v3 p176 » et a dit qu’il est authentique:

Oum Al Fadhl dit: « Un jour, j’ai vu le Prophète embrassait Houssain en pleurant.

Je lui ai dit: « Puisses-tu vivre au prix de la vie de mes parents ô l’Envoyé d’Allah, pourquoi pleures-tu? »

Le Prophète répondit: « L’Ange Gabriel vient de m’informer que mon peuple tuera mon fils que voici. Et il m’a donné une part de cette poussière rouge ».

⭕️Il y a d’autres hadiths sunnites sur ce sujet qui rapportent ce même fait .

??En voici les sources:

1. Al Tabarani, Al Mou’jam Al Kabir, v 23, p289
2. Al Haythami, Majma’ Al Zawa’îd, v 9 p 188
3. Kanzoul Oummal, v 13 p656
4. Ibn Hajjar, Tahzib Al Tahzib, v 2 p 300
5. Ibn Assakir, Tarikh Damas, v 14 p 192

⭕️Il y a des sources chiites aussi qui prouvent que tous les prophètes étaient au courant également de ce fait tragique. Je vous en raconte un seul hadith:

?Après avoir raconté l’histoire de Houssain, Jésus-Christ dit aux enfants d’Israël:

« Maudissez ceux qui le tueront. Si vous êtes en vie à son époque, ne le laissez pas seul. Car quiconque est tué en secourant Hossain, sera comme celui qui a été tué en secourant les prophètes. Tous les prophètes visiteront Karbala. C’est un endroit où une lune brillante sera enterré ». (Ibn Qoul’wayh (du quatrième siècle), Kamil Al Zyarat, p 67)

⭕️Fatima Al Zahra aussi le savait.

Il est narré: Lorsque Houssain naquit, le Prophète dit à Fatima: « Ton fils sera tué. Mais il fera partie de mes successeurs ».

Fatima lui dit: « J’accepte ce dont Allah est satisfait ». (Îlal Al Chara’î’, v1 p206)

lundi, 17 septembre 2018 09:53

L’armée française combattra Assad ?

Il y a quelques jours la chaîne française France 24 publiait au cours de l'un de ses débats télévisés une photo mettant en scène un véhicule blindé français. Un véhicule blindé de type "Aravis" déployé à Deir ez-Zor. Son journaliste,  Wassim Nasr, confirmait, à l'appui de cette photo, la présence de l'armée française dans la région de Deir ez-Zor où la France "combattrait les résidus de Daech". Or, les terroristes de Daech, formés et armés par les forces spéciales occidentales à Al-Tanf, quittent par dizaines cette même base avant de s'engager dans des combats acharnés contre l'armée syrienne. Depuis plusieurs mois les FDS continuent à faire de grandes percées sur la rive est de l'Euphrate et ce, à l'appui des raids américains qui frappent tous les villages récalcitrants ceux qui refusent le débarquement des forces US/OTAN et leurs supplétifs.

Après avoir observé les agissements de deux groupes terroristes à l’ouest de Jisr al-Choghour, dans la banlieue d’Idlib et aux alentours de la cité d’Al-Lataminah dans la banlieue nord de Hama l’armée syrienne a tué plusieurs terroristes.

L’artillerie de l’armée syrienne a pilonné les positions d’un groupe terroriste affilié au Front al-Nosra opérant dans la zone la plus lointaine du sud de la banlieue d’Idlib tuant plusieurs terroristes dont un sniper appelé Iyad Kassar et détruisant leurs équipements, a rapporté l’agence de presse syrienne, SANA.

Les forces de l’armée syrienne ont pris pour cible le samedi 15 septembre un repaire des terroristes de Kataeb al-Izza aux alentours de la ville de Hassaria. Elles ont tué plusieurs terroristes du Parti du Turkistan qui étaient en train de piéger les maisons et les biens publics de la ville d’al-Hawayaz dans la banlieue nord de Hama.

Les États-Unis menacent l’Iran en Irak et en Syrie, mais ces menaces témoignent de la faiblesse des États-Unis et non pas de leur force, a déclaré Abdel Bari Atwan.

Le célèbre journaliste du monde arabe s’est penché à travers un article sur l’échec prématuré des États-Unis au Moyen-Orient dont les propos de l’ambassadrice américaine à l’ONU sur l’influence croissante de l’Iran dans la région en témoignent.

L’éditorialiste de journal Raï al-Yaum a déclaré que la guerre entre l’Iran et les États-Unis était en train de se déplacer sur la scène irakienne et que l’administration américaine s’adresse au gouvernement iranien comme si l’Iran était le véritable patron de l’Irak.

Selon Atwan, ce qui nous pousse à tirer cette conclusion est l’avertissement de la Maison Blanche à l’Iran. Les États-Unis tiendront l’Iran responsable de toute attaque qui entraînerait des dommages aux installations du gouvernement des États-Unis, a menacé la Maison Blanche dans un communiqué.

En référence aux accusations du président américain sur l’implication de l’Iran dans les attaques contre les missions diplomatiques américains en Irak, le journaliste arabe a écrit que le communiqué de la Maison Blanche était superficiel, car le consulat iranien à Bassora a été incendié par des manifestants qui scandaient des slogans anti-iraniens.

L’armée turque a envoyé des renforts pour appuyer ses forces massées sur les frontières avec la Syrie, a rapporté l’agence d’information turque Anadolou.

Les nouveaux convois d’armes et d’équipements envoyés ce dimanche 16 septembre sont arrivés dans la province turque de Kilis, frontalière avec la Syrie.

Les convois militaires comprennent des véhicules blindés, des canons d’artillerie et des chars de combat.

L’envoi de nouveaux convois d’armes vers les frontières syriennes intervient alors que l’armée syrienne se prépare pour lancer une opération d’envergure contre le dernier grand bastion des terroristes en Syrie.

Il est à noter que les avions de combat russes et syriens ont déjà commencé leurs frappes ponctuelles contre les positions des terroristes dans cette province frontalière avec la Turquie.

L’initiative américaine, qui se cache sous le nom de « déclaration de principes », assujettit le gouvernement Assad à la rupture des relations avec l’Iran s’il désire bénéficier du soutien des États-Unis.

Le nouveau paquet de proposition des États-Unis, autrement dit « déclaration de principes », stipule que l’administration Trump acceptera de soutenir le gouvernement syrien si celui-ci remplit les conditions évoquées dans ce document, dont et surtout la rupture des relations entre la Syrie et l’Iran.

Le texte exige également que le gouvernement syrien soumette sa Constitution à des amendements de sorte que les prérogatives du président soient largement restreintes au profit de celles du Premier ministre. Le gouvernement syrien est, de même, appelé à « démanteler toutes ses armes de destruction massive », à faire subir à ses services de sécurité des modifications importantes et à organiser des élections libres sous la supervision des Nations unies. La teneur de cette « déclaration de principes » demande une réflexion plus profonde. Le premier point à prendre en considération est que le contenu ne constitue pas une nouveauté. Là, ce qui attire  l’attention est le moment où a été mis en avant ce paquet de propositions. Cette « déclaration de principes » a été remise à l’émissaire spécial de l’ONU pour la Syrie juste au moment où le gouvernement syrien est à deux pas de la libération entière de ses territoires. Il paraît que la victoire de l’armée syrienne face aux terroristes et la récupération, par le gouvernement syrien, de sa souveraineté ont poussé les États-Unis à reconnaître, malgré eux, une réalité qu’est « la Syrie indépendante ». Ils pourraient même aller plus loin en acceptant, de justesse, l’appartenance de cette « Syrie indépendante » à l’axe de la Résistance, juste sous le nez d’Israël.