
تقي زاده
Téhéran invite les autorités françaises à être réalistes
En réaction aux inquiétudes du ministère français des Affaires étrangères concernant les actions de Téhéran contre les terroristes dans le nord de l’Irak, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a déclaré : « En ce qui concerne la sécurité nationale et la violation de l’intégrité territoriale, aucun pays ne garde le silence. »
L’Iran a déjà averti le gouvernement irakien et les autorités du Kurdistan irakien contre les agissements des terroristes et leurs actes de sabotage. « Ils ont causé la mort de 11 Iraniens. Le peuple iranien s’attend à ce qu’ils soient jugés et que ce genre d’action prenne fin », a déclaré Bahram Qassemi.
« Nous avons à plusieurs reprises lancé des mises en garde et exposé nos positions envers la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme sous toutes ses formes qui menacent nos frontières. C’est une politique de principe », a-t-il ajouté.
Il a reproché au gouvernement français son silence sur les actes terroristes antérieurs qui ont frappé le territoire irakien contre la sécurité et l’intégrité territoriale de l’Iran, en l’appelant à être réaliste.
Le ministère iranien des Affaires étrangères rappelle que le terrorisme, où qu’il frappe, devrait être condamné sans aucune considération politique.
La position de l’Imam Al-Hussayn auprès du Prophète et sa place dans la Sunna
Fait significatif- lorsqu’on sait que la Sunna ou la Tradition consiste en les paroles, les gestes et le comportement du Prophète- le Messager de Dieu le couvrait publiquement de son amour et de sa tendresse, et le portait ainsi que son frère aîné, Al-Hassan, contre sa poitrine en exprimant à haute voix, devant ses Compagnons, cet amour paternel généreux:
«Ô mon Dieu! Je les aime et j’aime ceux qui les aiment».1
La métaphore suivante en dit long sur l’amour que le Prophèteéprouvait et exprimait pour ses deux petits-fils:
Et les propos suivants ne laissent plus de doute sur la portée et la profondeur de cet amour:
«Al-Hussayn fait partie de moi, et je fais partie d’Al-Hussayn. Dieu aimera celui qui aura aimé Al-Hussayn».3
Propos réitérés et confirmés à maintes autres occasions. Par exemple, lorsqu’un jour, le Prophète qui accomplissait sa prière, que l’Imam Al-Hassan et l’Imam Al-Hussayn se bousculaient sur son dos, en ces moments de recueillement, et que des gens vinrent les éloigner, dit:
Ou encore cette autre métaphore révélatrice et on ne peut plus claire, utilisée par le Prophète pour mettre en évidence la position prédestinée de l’Imam Al-Hassan auprès de Dieu:

Ainsi, le Prophète a donc pris soin de faire connaître aux Musulmans le sort de martyr qui attendait Al-Hussayn, dés son enfance et de désigner sa position privilégiée dans son Umma, pour que celle-ci ne pardonne jamais à quiconque aurait le malheur de devenir parmi les assassins de son bien-aimé.
Les assassins de l’Imam Al-Hussayn ne pourraient jamais prétexter l’oubli ou l’ignorance de ces paroles du Prophète pour qu’on puisse leur pardonner un jour, car le Prophète s’était attaché à les mettre suffisamment en évidence pour que de grandes figures de l’Islam, tels que Abou Bakr Al-Çiddiq et Ibn ’Omar, trouvent toujours l’occasion de les répéter à l’intention des Musulmans. En effet c’est Abou Bakr qui a dit un jour:
Quant à Ibn ’Omar, c’est bien après l’assassina de l’Imam Al-Hussayn qu’il rappela à des Irakiens venus lui poser un question canonique sur les moustiques, ce que le Prophète avait dit à propos de la position privilégiée qu’occupaient auprès de lui ses deux petits-fils:
Conscients de cette place de choix que l’Imam Al-Hussayn occupai dans le coeur et la pensée du Prophète et dans sa famille, les Musulmans ne pourront pas ne pas sentir qu’à travers son assassinat, c’était le sang du Prophète qui fut répandu si injustement et si tragiquement dans la terre de Karbalã. Ils ne cesseront jamais de penser à ce crime impardonnable perpétré contre la famille du Prophète. De là les révolutions successives, dont ce d’Al-Tawwãbine, contre le régime ommayyade, auteur ce crime. Le sang de l’Imam Al-Hussayn sera ainsi le volcan qui ébranlera les piliers de l’Etat Omayyade et détruira son entité.
Notes:
1. M. D. Al-Tabari, p. 124, et Ibn Kathîr: "Istich-hãd Al-Hussayn" (le Martyre d’al-Hssayn), p. 138.
2. Id. Ibid.
3. Al-Tarmathî, cité par Ibn Kathîr dans "Istich-hãd Al-Hussayn", op. cit. p. 139.
4. M. D. Al-Tabari, op. cit. p. 124.
5. Id. Ibid, op. cit. p. 229. Ce Hadith est cité par Abou Hãtam.
6. Id. Ibid, p. 229.
7. Id. Ibid, p. 129.
8. Id. Ibid, p. 124.
Source: Bostani.com
CIA contre Ashourã: plan secret d’éradication du Chiisme
La récente publication d’un ouvrage intitulé A Plan to divide and desolate theology par Michael Brant, un ex-officier de la CIA dirigeant le bureau «Chiite» de l’organisation, dévoile la mise en place d’un programme de déstabilisation et d’éradication du courant chiite.
En collaboration étroite avec les services de renseignement anglais, MI6, qui jouissent d’un connaissance approfondie du terrain et d’une expérience plusieurs fois centenaires au Moyen Orient, il s’agit de pourrir de l’intérieur la confession musulmane chiite. A cette fin, 900 milliards de dollars auraient été budgétisés depuis le début des années 1980.

Selon notre ex-agent secret, la révolution iranienne de 1979 aurait porté un coup sérieux à la gouvernance exercé par les Etats-Unis dans cette région depuis plusieurs décennies. La vague révolutionnaire gagnait de l’ampleur parmi les populations chiites en Irak, au Koweit, au Pakistan, en Arabie saoudite, au Liban et au Bahrayn et cela inquiétait les patrons du renseignement occidental qui y voyaient une menace directe pour les intérêts occidentaux dans la région. Plusieurs réunions au plus haut niveau du renseignement eurent lieu et aboutirent à la conclusion suivante : la révolution iranienne ne résulte pas uniquement des politiques autocratiques du Shah d’Iran ; deux facteurs endogènes contribuèrent au succès du mouvement khomeyniste :
1- L"existence d’une direction politique de la part des chefs religieux chiites, qualifiée de référentiel (marja’iyya)
2- La mémoire vive du martyre de l’Imam Hussayn ibn Ali paix sur lui parmi les croyants chiites depuis 1400 ans
Ces deux facteurs catalysaient l’activisme chiite qui distinguait les chiites de leurs coreligionnaires sunnites. La création d’un service « chiite » spécial dans les bureaux de la CIA fut décidée et un budget de 40 millions de dollars entériné. Le plan comportait quatre étapes principales :
1. Réunir des informations
2. Objectif de court terme : propagande anti-chiite dans le but d’accroître les tensions entre la communauté chiite et la majorité sunnite. La dissension constituait une déviation utile pour détourner l’attention des musulmans des politiques américaines
3. Objectif de long terme : éradication de la doctrine chiite
4. Envoi de « chercheurs » dans les pays concernés pour effectuer des études de terrain. Cela comportait l’attribution de bourses et d’allocations d’études à des étudiants d’origine différente (Dr. Samuel à Karachi, Dr.Nakomé au Baloutchistan et Héra rat …)

Selon Brant, les résultats de ces recherches furent les suivants :
- Le référentiel religieux (marja’iyya) : les autorités religieuses sont la principale source de la puissance du chiisme car ils sont les premiers à en défendre les fondements. Les référents n’ont jamais fait allégeance au pouvoir politique non musulman, ni n’ont tissé d’alliances avec lui. Le séminaire de Nadjaf a par exemple été le porte-drapeau de la lutte contre le régime baathiste en Irak, malgré tous les efforts fournis par Saddam Hussein pour l’éliminer. A Qom, c’est l’impulsion donnée par le séminaire de Qom qui résulta finalement dans le renversement de l’autocratie des Pahlavi. La renaissance chiite lancée par Imam Musa Sadr au Liban contribua activement au retrait des armées occidentales (Etats-Unis, France, entité sioniste) dans les années 1980.
C’est pourquoi la direction du renseignement décida de soutenir, d’organiser et d’armer des personnes haineuses à l’égard des chiites. La mobilisation d’une troupe suffisante d’analphabètes dévoués à la lutte anti-chiite devait aboutir à une confrontation armée avec les chiites (il s’agit des talibans et des wahhabites). Ce plan s’accompagnait d’un programme médiatique destiné à répandre la haine des chiites parmi la population, musulmane et non musulmane.
- Ashoura et deuil: les célébrations d’Ashoura sont une tradition chiite pendant laquelle les fidèles se rassemblent pour se remémorer l’assassinat de Hussayn ibn Ali paix sur lui. Après un discours, un laudateur se livre à la célébration des grandes figures de Karbala que le jeune auditoire présent accompagne en se frappant la poitrine. Ces cérémonies de deuil revêtent une importance significative pour la CIA car c’est d’elles que naît cette ferveur chiite pour l’indépendance, la justice, la lutte contre l’oppresseur et la défense de la vérité. C’est pourquoi la CIA consacre plusieurs dizaines de millions de dollars pris sur le budget spécial pour attirer des personnalités chiites, dont la foi serait faible et l’amour de l’argent fort, et in fine infiltrer les milieux chiites.

Il est demandé aux « agents » d’œuvrer à la réalisation des buts suivants :
o Eduquer des laudateurs (maddah) n’ayant pas une culture religieuse approfondie
o Soutenir financièrement des éléments susceptibles d’attaquer les centres religieux, les savants chiites et les fondements de la doctrine chiite
o Conserver et approfondir les rites de deuil traditionnellement en cours qui sont contraires à la foi chiite
o Propager l’idée parmi la population que ces cérémonies sont l’œuvre de gens incultes et superstitieux qui créent des troubles à l’ordre public
A cette fin, des sommes considérables ont été investies et certains « laudateurs » de talent ont été recrutés. L’objectif de la CIA est de transformer la doctrine chiite dotée de rationalité en une superstition « derviche » vide de l’intérieur, qui susciterait le rejet du commun des gens et se heurterait aux divisions internes parmi les croyants. Une fois la division semée et la haine collective à l’encontre des croyants ayant atteint la maturité auprès du plus grand nombre, les groupes «jihadistes» (wahhabites, talibans…) devaient intervenir pour éliminer physiquement ce courant.

Selon l’espion américain, la CIA soudoie des « écrivains » pour s’attaquer aux référents religieux, distribue clandestinement des matériaux subversifs afin de désorienter la foule des croyants. Le plan initial prévoit que les masses chiites se rebellent d’elles-mêmes contre le référentiel chiite en 2010. Ainsi, le principal obstacle posé à l’exécution des politiques décidées par les dirigeants occidentaux serait anéanti par les chiites eux-mêmes.
Calendrier des événements de Moharram
Samedi 21 avril 680,15 Rajab 60
Location: Médine
Evénement: Mort de Moawiya et lettre de Yazid au gouverneur de Médine pour obtenir le serment d’allégeance de l’Imam Al-Hussayn de prêter serment à Yazid comme calife
25-28 Rajab 60
Location: Médine
Evénement: Refus de prêter serment de la part de l’Imam Al-Hussayn paix sur lui
Mardi 23 avril 680,28 Rajab 60
Location: Médine
Evénement: Départ pour la Mecque
Mercredi 9 mai 680,3 Shabãn 60
Location: Mecque
Evénement: Arrivée de l’Imam Al-Hussayn à la Mecque et résidence cher Abbãs Ibn Abd Al-Muttalib
10 Ramadhãn 60
Location: Mecque
Evénement: Correspondance avec les koufites- lettre des koufites à l’Imam par l’intermédiaire de Abdallãh Ibn Sabã’ et Abdallãh Ibn Wal Tamimi
12 Ramadhãn 60
Location: Mecque
Evénement: Réception par l’Imam Al-Hussayn de plus de 150 lettres de la part des koufites par l’intermédiaire de Qais Ibn Masãhhar et de Abdal Rahmãn Ibn Abdillãh et Ammãre Ibn Obayd
14 Ramadhãn 60
Location: Mecque
Evénement: Réception de lettres des dirigeants kufites par l’intermédiaire de Hãni Ibn Hãni Al-Sabi’i et Saeed Ibn Abdallãh Al-Nakh’ii
15 Ramadhãn 60
Location: Mecque
Evénement: Départ de Muslim Ibn Aqil vers Koufa et envoi d’une lettre de l’Imam aux dirigeants de Bassorãh
5 Shawwãl 60
Location: Mecque
Evénement: Arrivée de Muslim à Koufa et serment d’allégeance de 18000 koufites à Muslim et départ d’Ibn Ziyãd pour Koufa
Dimanche 9 septembre 680, 8 Dhou Al-Hijja 60
Location: Mecque
Evénement: Entrée de Omar Ibn Sa’d à la Mecque avec une armée nombreuse pour arrêter l’Imam Al-Hussayn Ibn Ali paix sur lui. Départ de l’Imam depuis la Mecque vers Koufa. Siège de la citadelle où se trouve Ibn Ziyãd à Koufa par Muslim et ses partisans.
Lundi 10 septembre 680,9 Dhou Al-Hijja 60
Location: Vers Koufa
Evénement: Complot d’Ibn Ziyãd et fuite des partisans de Muslim à Koufa. Bataille de Muslim avec l’armée d’Ibn Ziyãd. Martyr de Muslim Ibn Aqil et Hãni Ibn Orwa sur ordre d’Ibn Ziyãd. Arrivée de la Caravane de l’Imam Al-Hussayn à Abtah et ralliement d’Ibn Thabit Basri accompagné de ses enfants. Rencontre entre l’Imam et le poète Farazdaq. Arrivée de l’Imam dans la vallée de Aqiq et ralliement d’Aoun et Mohammad, fils de Zaynab paix sur elle. Ecriture d’une lettre à Muslim Ibn Aqil et aux koufites et envoi de Qays Ibn Musahhar Saydawi
Dimanche 23 septembre 680,22 Dhou Al-Hijja 60
Location: Vers Koufa
Evénement: Martyr de Maytham Al-Tammãr, compagnon de l’Imam Ali paix sur lui, à Koufa sur ordre d’Ibn Ziyãd. Envoi d’une lettre aux koufites par l’intermédiaire de Abdallãh Ibn Yaqtar (frère de lait de l’Imam paix sur lui)
Jeudi 27 septembre 680,26 Dhou Al-Hijja 60
Location: Vers Koufa
Evénement: Ralliement de Zuhayr Ibn Qayn à l’Imam. Arrivée de la caravane de l’Imam dans les environs de Koufa. Mise au courant de l’Imam du martyr de Muslim et Hãni. Bivouac de la caravane de l’Imam à Thalabiyya pour la nuit
27 Dhou Al-Hijja 60
Location: Vers Koufa
Evénement: Confrontation de la caravane de l’Imam avec le bataillon de Hur Ibn Yazid Riyãhi. Obstruction de Hur envers le mouvement de la caravane de l’Imam vers Koufa.
28 Dhou Al-Hijja 60
Location: Vers Koufa
Evénement: Mise au courant du martyr de Abdallãh Ibn Yaqtar à Koufa sur ordre de Ibn Ziyãd. Bivouac pour la nuit dans Qasr Ibn Muqatil.
2 octobre 680, mardi 2 Moharram 61
Location: Karbalã
Evénement: Arrivée de la caravane à Karbalã et mouvement de l’armée d’Omar Ibn Sa’d vers Karbalã
3 octobre 680, 3 Moharram 61
Location: Karbalã
Evénement: Arrivée de l’armée d’Omar Ibn Sa’d à Karbalã
6 octobre 680, 6 Moharram 61
Location: Karbalã
Evénement: Rassemblement de 20000 soldats dans l’armée d’Omar Ibn Sa’d. Réception d’une lettre d’Ibn Ziyãd destinée à Omar Ibn Sa’d ordonnant de fermer la voie du fleuve Euphrate au campement de l’Imam Al-Hussayn (embargo sur l’eau). Ralliement de la tribu de Bani Assad à l’Imam et massacre de la tribu par une troupe de 400 soldats envoyés par Omar Ibn Sa’d.
8 octobre 680, 8 Moharram 61
Location: Karbalã
Evénement: Mouvement de Abbãs Ibn Ali avec trente cavaliers et vingt fantassins vers l’Euphrate afin de rapporter de l’eau après des heurts avec les soldat d’Omar Ibn Sa’ad. Rencontre nocturne de l’Imam paix sur lui avec Omar Ibn Sa’d maudit soit-il. Ordre de déclaration de guerre par Ibn Ziyãd maudit soit-il.
9 octobre 680, 9 Moharram 61
Location: Karbalã
Evénement: Marche de l’armée d’Omar Ibn Sa’ad vers le campement de l’Imam. Requête d’une nuit de répit par l’Imam Al-Hussayn paix sur lui. Transport par Shemr maudit soit-il d’une lettre de protection pour Abbãs et ses enfants et refus par Abbãs Ibn Ali paix sur lui. Préparatifs de guerre pour le lendemain.
Mercredi 10 octobre 680,10 Moharram 61
Location: Karbalã
Evénement: Discours de l’Imam Al-Hussayn le matin du 10 de Ashourã. Ralliement de Hur Ibn Ziyãd à l’Imam Al-Hussayn. Martyr de 72 compagnons de l’Imam Al-Hussayn Ibn Ali paix sur lui. Au crépuscule, pillage du campement et incendie des tentes. Emprisonnement des survivants. Passage au fer de cheval des cadavres des martyrs. Envoi des têtes des martyrs à Koufa et enterrement des corps des martyrs. Arrivée d’Ahl Al-Bayt à Koufa. Correspondance entre Ibn Ziyãd et Yazid concernant le martyr de l’Imam Al-Hussayn Ibn Ali
11 Moharram 61
Location: Koufa
Evénement: Départ des prisonniers vers Koufa
12 Moharram 61
Location: Koufa
Evénement: Entrée des prisonniers à Koufa. Discours de son Excellence Zaynab bin Ali paix sur elle, Oum Koulsoum et Fatima dans les rues de Koufa. Enterrement des cadavres de Karbalã par des survivants de la tribu de Bani Asad. Discours d’Ibn Ziyãd à la mosquée de Koufa et opposition de Abdallãh Afif et emprisonnement et martyr de Abdallãh Afif.
Lundi 15 octobre 680,15 Moharram 61
Location: Koufa
Evénement: Départ des prisonniers depuis Koufa vers Damas.
Mercredi 31 octobre 680,1er Safar 61
Location: Damas
Evénement: Arrivée des prisonniers en Syrie (Sh ã m) après dix-huit jours de trajet. Discours de Zaynab bint Ali paix sur elle dans le palais de Yazid maudit soit-il. Discours de l’Imam Sajjad paix sur lui dans la grande mosquée de Damas
20 Safar 61
Location: Karbalã
Evénement: Arrivée de Jabir Ibn Abdallãh à Karbalã pour visiter l’Imam. Arrivée de la caravane des prisonniers à Karbalã pour visiter les martyrs. Départ de Karbalã vers Médine.
Dimanche 30 mars 682,15 Rajab 62
Evénement: Décès de Zaynab bint Ali paix sur elle
IMAM AL-HUSSAYN
L’Imam Al-Hussayn (le seigneur des martyrs) est le deuxième fils de l’Imam Al-Ali et Fatima, la fille du Prophète, est né le 3 Cha’bãne en l’an 4 de l’Hégire. C’est le Prophète qui récita les premières invocations à l’oreille de son petit-fils, Imam Al-Hussayn .Il l’avait fait auparavant à l’oreille de Imam Al-Hassan.
Le septième jour de sa naissance, l’Imam Al-Ali sacrifia un mouton et distribua sa viande aux pauvres et aux orphelins. Il passa des années (environ 6 ans) avec son grand-Père, malgré son âge, l’Imam Al-Hussayn apprenait toute la morale. Après cela, l’Imam passa 30 ans dans l’ombre de l’Imamat de son père. Son frère aîné, Imam Al-Hassan devint Imam après le martyre de son père. L’Imam Al-Hassan fut assassiné sous l’ordre de Mu’awyah fils d’Abou Sufiãn car il voulait créer le vide spirituel et politique par ce crime, afin de faciliter l’accession son fils Yazid. Après le martyre de son frère, l’Imam Al-Hussayn, il devint Imam par Ordre divin pour une période de dix ans excepté les 6 derniers mois que son Imamat coïncidera le Califat de Yazid.
Mu’awiyah utilisa tous les moyens possibles pour écarter définitivement la famille du Prophète et les chi’ites du pouvoir et essaya de supprimer ainsi le nom du premier Imam. Depuis l’an 53 de l’Hégire, il prépara les conditions de succession de son fils, Yazid, qui était un homme immoral et cruel. Il ne convena pas au poste du Califat qui assuma les affaires des Musulmans. Au milieu de l’année 60, Mu’awiyah mourut et Yazid prit sa place.
Yazid ordonna à ses fonctionnaires à Médine de persuader les gens pour qu’ils acceptent son Califat et ordonna au gouverneur de Médine d’aller chez l’Imam Al-Hussayn et satisfit l’Imam pour qu’il accepte aussi le Califat de Yazid et si l’Imam n’accepta pas, c’est à lui d’envoyer la tête de l’Imam à Damas. Quand le gouverneur de Médine eut informé l’Imam de cette demande, l’Imam demanda un délai de réflexion avant de répondre et partit dans la nuit avec sa famille vers la Mecque.
Cet événement advint à la fin du mois de Radjab et le début de Cha’bãne de l’an 60 de l’Hégire. Pendant quatre mois, l’Imam demeura à la Mècque. Cette nouvelle se répandit. D’une part, beaucoup de personnes qui s’étaient lassés des iniquités de Mu’awiyah et encore plus mécontentes lorsque Yazid devint calife, écrivirent des lettres à l’Imam et lui exprimèrent leurs difficultés. Un torrent des lettres envoya à l’Imam, spécialement de l’Iraq et surtout de la ville de Kouffa, invitant l’Imam à aller en Iraq pour que l’Imam assume les affaires des Musulmans et que l’Imam réprime l’injustice et l’iniquité. Une telle situation était certainement dangereuse pour Yazid.
Le séjour de l’Imam à la Mecque se prolongea jusqu’à l’époque du pèlerinage, alors que des Musulmans de toutes les régions du monde arrivaient par groupes pour accomplir le rite de pèlerinage. L’Imam comprit que quelques-uns des partisans de Yazid entraient à la Mecque comme pèlerin, pour tuer l’Imam pendant les rites du Hadj à l’aide des armes cachées sous leurs habits.
L’Imam abrégea le rite du pèlerinage et décida de parti et annonça qu’il s’apprêtait à partir en Iraq. Dans ce discours, il déclara également qu’il se martyriserait. Le jour suivant, il partit avec sa famille et un groupe de ses compagnons en Iraq. L’Imam allait vers Kouffa et avant d’y arriver, il envoya un émissaire digne nommé Moslèm afin de voir si les gens de Kouffa qui l’avaient invité comme le guide de l’Islam n’avaient pas changé leur foi. Mais les gens de Kouffa renièrent leurs paroles car ils avaient peur des agents de Yazid. Oubaidallãh fils de Zyad exécuta Moslèm.
Finalement l’Imam, avec sa famille et un petit nombre de ses compagnons furent encerclés par une armée de trente mille soldats. Durant ces jours, l’Imam fortifia sa position. La nuit, l’Imam Al-Hussayn appela ses compagnons et déclara qu’il n’y avait rien sinon la mort et le martyre et l’Imam les libérait de toute obligation pour qu’ils utilisent de l’obscurité de la nuit et qu’ils sauvent leurs vies.
Ensuite, il ordonna d’éteindre les lumières. La plupart de ses compagnons se dispersèrent. Les hommes qui aimaient l’Imam et la vérité restèrent et quelques- uns de Bani Hãchim. De nouveau l’Imam rassembla ceux qui avaient resté et leur répéta ses paroles. Mais cette fois, les fidèles compagnons de l’Imam répondirent qu’ils ne le quitteraient jamais et défendraient sa famille jusqu’au martyre.
Le jour suivant, on commença la batail. Au dixième jour de Mohar’ram de l’an 61, l’Imam s’aligna en face de l’ennemi avec son petit groupe et sa famille: ses enfants, ses frères, ses neveux, ses nièces et ses cousins.
Ce jour là, ils se battirent .On martyrisa l’Imam, les compagnons de l’Imam et deux des enfants de l’Imam Al-Hassan. L’un d’eux avait 13 ans et l’autre avait 11 ans ainsi qu’un enfant de cinq ans et un nourrisson qui étaient tous deux fils de l’Imam Al- Hussayn puis l’armée de l’ennemi pilla les biens de l’Imam et brûla leurs tentes. On coupa les têtes des martyrs, les dévêtit et les jeta sur le sol sans les enterrer. Ensuite, on emmena pour Yazid les tête des martyrs et les captifs comprenant des femmes et des filles sans défense et trois hommes de la famille de l’Imam: un de ses fils, âgé de vingt -deux ans, qui était très malade et incapable de bouger, l’Imam Az’ Zayn Al-Abidine , le fils de quatrième Imam, Mohammad fils d’ Ali, âgé de quatre ans, qui devait le cinquième Imam et enfin Hassan, le fils du deuxième Imam qui était également le beau-fils de l’Imam Al- Hussayn.
L’événement de Karbala, la captivité des femmes et des enfants de la famille du Prophète, leur déplacement de ville en ville comme prisonniers et prisonnières étaient le symbole de l’indignité de Yazid comme le Calife des Musulmans et les discours prononcés par Zeynab, la fille de l’Imam Al-Ali et le quatrième Imam divulguèrent tous les crimes de Yazid.
L’Imam ne pouvait pas accepter Yazid comme le Calife des musulmans car Yazid ne manifestait aucun respect à l’Islam et ses commandements et foulait aux pieds ses fondements et ses lois. Ses prédécesseurs, même s’ils s’opposaient aux règles religieuses, le faisaient toujours en conservant selon toute apparence .Ils respectaient la religion au moins dans ses formes.
Grâce à l’étude de la vie de l’Imam Al-Hussayn et de Yazid et les conditions régnant à l’époque, on comprend que l’Imam donna la leçon de la liberté à tous les musulmans. Aujourd’hui des millions de Musulmans se remémorent chaque année ce récit tragique, pour que personne ne l’oublie.
Syrie : les avions russes se tournent d’Idlib vers Deir ez-Zor
Selon Al Masdar News, au moins cinq avions de guerre russes ont violemment frappé les positions des terroristes de Daech dans la région de Badiya Al-Cham de Deir Ezzor ainsi que sur des collines Al-Safa d’Al-Sweida. Les frappes aériennes russes ont été lancées en coordination avec l'armée syrienne et ses alliés de la Résistance qui avancent dans l'est de l'Euphrate, depuis leurs positions sur les collines de Badiya Al-Cham et Al-Safa.
Mercredi 12 septembre, une source militaire avait déclaré à Al-Masdar que l’armée de l'air russe avait déplacé ses raids pour le moment du gouvernorat d’Idlib (nord) vers l’est de la Syrie, alors que les négociations se poursuivent entre la Turquie, la Russie et l’Iran, les trois garants de la paix dans les zones de désescalade.
Selon une source militaire à Damas, l’armée de l’air russe a lancé ce mercredi plusieurs frappes aériennes dans l’est de la Syrie, ciblant un certain nombre de cachettes appartenant à Daech.
La récente opération du CGRI portait un message significatif aux terroristes (Général de brigade Jaafari)
Le commandant en chef du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a indiqué que la dernière vengeance du CGRI contre les terroristes véhiculait un message significatif pour les ennemis.
Lors d’une cérémonie de commémoration des martyrs tombés lors de la guerre imposée de l’Irak à l’Iran, le commandant en chef du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI), le général Mohammad Ali Jaafari, a déclaré :
« Le Corps des gardiens de la Révolution islamique, à l’appui de ses services du renseignement et de ses missiles balistiques de haute précision, a réussi à venger le sang des martyrs opprimés qui ont été tués dans un poste-frontière à Mariwan et dans d’autres régions du Kurdistan ».

Le général Jaafari a indiqué :
« Une telle démonstration de force avait un message clair et déterminant à l’adresse de tous nos ennemis : ceux qui ont leurs propres bases militaires, proches des frontières iraniennes ou dans les régions étendues sur un rayon de 2 000 kilomètres doivent savoir que le CGRI est muni de missiles de haute précision destinés à accomplir des missions différentes ».
Euphrate est: la tension est de plus plus forte entre les Russes et les Américains
L’aviation russe a lancé, mercredi soir, une attaque massive dans l’est de la Syrie, a confié une source militaire à Al-Masdar News.
Selon cette source, au moins cinq avions russes ont bombardé, le 12 septembre, les positions des résidus de Daech dans la région de Badiya al-Cham de Deir ez-Zor et des collines d'al-Safa à Soueïda.
Les frappes aériennes russes ont été lancées en coordination avec les nouvelles offensives de l’armée syrienne sur les collines de Badiya al-Cham et al-Safa.
Plus tôt mercredi, une source militaire a déclaré à Al-Masdar que l'armée de l'air russe avait déplacé son attention du gouvernorat d'Idlib vers l'est de la Syrie.
Les frappes russes se produisent alors que les FDS (Forces démocratiques syriennes) et les agents américains de l’OTAN continuent de progresser dans l’est de l’Euphrate.
Les FDS soutenues, militairement, par les États-Unis sont entrées dans une ville stratégique de la vallée de l'Euphrate.
Les sources proches de l’Occident ont prétendu que « les Forces démocratiques syriennes ont fait une nouvelle avancée dans la vallée de l'Euphrate, hier mercredi, après de vifs affrontements avec le groupe terroriste de de Daech », mais l’objectif principal de cette formation militaire dirigée par les Kurdes est de progresser dans l’est de l’Euphrate et de s’approcher des positions de l’armée syrienne et des forces de la Résistance qui avancent, elles aussi, vers l’Euphrate.
Soutenues par les frappes aériennes américaines et françaises, les FDS ont pu pénétrer dans la ville stratégique de Baghouz-Fouqani après avoir avancé sur l'axe Baghouz Tahtani au sud-est de Deir ez Zor.
Ces forces prétendent avoir réussi à « pénétrer dans Baghouz-Fouqani, en s'emparant du bâtiment du conseil local et de l’école primaire de Cheikh Hamad ainsi que des positions de Daech ».
Les FDS tentent de s'emparer de tout Baghouz Fouqani dans le but d’atteindre, pleinement, la frontière irakienne où sont installées, d’ailleurs, les forces de la résistance irakienne, Hachd al-Chaabi, les unités de la mobilisation populaire, un supplétif incontournable pour les forces irakiennes face à Daech. L'objectif en est, également, d'empêcher l’infiltration des terroristes.
Le samedi 8 septembre, deux avions américains F-15 ont frappé la localité de Hajin, dans le gouvernorat de Deir ez-Zor en Syrie, près des frontières irakiennes, avec des munitions au phosphore, provoquant d'importants foyers d'incendie, rapporte la Défense russe.
Rien n’a filtré sur d’éventuels morts et blessés.
Ce n'est pas la première fois que la soi-disant coalition anti-Daech internationale, dirigée par les États-Unis, est accusée de mener des opérations de ce genre en Syrie. En août dernier, le gouvernement syrien avait accusé la coalition américaine d'avoir, à nouveau fait, usage de bombes au phosphore blanc contre un hôpital à Raqqa et d'avoir bombardé des quartiers résidentiels, en «violation flagrante du droit international».
Selon la Défense russe, des éléments armés, membres des Forces démocratiques syriennes (FDS) ont rallié les terroristes de Daech.
À l'approche de l'heure H pour la libération d'Idlib, et alors que le monde a les yeux rivés sur Idlib, une autre guerre autrement "stratégique" se déroule à l'Est de la Syrie. Depuis leur base militaire à al-Tanf, désormais encerclée par les forces de la Résistance, les Américains procèdent à un remplacement des terroristes de Daech par les FDS (Forces démocratiques syriennes) à l’est de l’Euphrate. Le processus a déjà commencé depuis des mois, mais désormais les villages récalcitrants au déploiement des Forces US/OTAN/FDS semblent avoir cédé sous les frappes américaines.
Angela Merkel se dit favorable à l’intervention militaire de Berlin en Syrie
Les pressions américaines sur l'Allemagne semblent avoir raison de sa résistance : la chancelière allemande a annoncé devant le Bundestag son aval à une intervention militaire de son pays contre la Syrie qui placerait l'Allemagne face à l'État syrien, à la Russie et à l'Iran et ce alors que les Allemands sont opposés à plus 74% à une telle intervention.
Angela Merkel, la chancelière allemande a déclaré, le mercredi 12 septembre, devant le parlement allemand, que si l’armée syrienne mène une attaque chimique contre les civils, l’Allemagne n’aurait d’autre alternative que de passer à l’offensive.
« La position allemande ne peut pas se limiter à un "non", quoi qu'il arrive dans le monde », a dit la chancelière allemande devant les parlementaires.
L’union chrétienne- démocrate et l’union chrétienne-sociale doivent persuader leurs collègues au sein de la coalition au pouvoir, parti libéral-démocrate de s'aligner sur cette idée.
Avant la bataille d’Idlib, Paris accuse déjà Damas de crimes de guerre
Sous prétexte de l’éventualité du bombardement des cibles civiles à Idlib, le ministre français des Affaires étrangères a exprimé sa vraie inquiétude concernant le sort des terroristes et des groupes armés pris au piège dans cette ville.
Le chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian, a prétendu ce mercredi devant l’Assemblée nationale à Paris que « l’hypothèse de crimes de guerre n’est pas exclue » à Idlib, dernier fief des terroristes en Syrie.