تقي زاده

تقي زاده

L’armée américaine a fait part de l’arrivée pour la première fois des avions de chasse F-35 dans la zone sous contrôle de la VIe flotte de la marine américaine dans le golfe Persique.

Le commandement de la VIe flotte de la marine américaine basé à Bahreïn a annoncé que des F-35 étaient arrivés dans la zone sous son contrôle à bord d’un navire de guerre US.

 

Depuis le début de l'année iranienne en cours (21 mars), des terroristes d'origine kurde de Pejak et de PDKI (Parti démocratique du Kurdistan d'Iran) ont pris d'assaut à une dizaine de reprise les postes frontaliers iraniens à Marivan, à Oshnaviyeh et à Kermanshah, avec en toile de fond des assassinats de garde-frontières iraniens. Une dernière attaque datant du 21 juillet s'est avérée particulièrement sanglante et a coûté la vie à 11 garde-frontière kurdes iraniens. Samedi 8 septembre, alors que les dirigeants terroristes des organisations kurdes précitées tenaient une réunion de guerre à Erbil pour planifier de nouvelles attaques contre les frontières de l'ouest iranien, le Corps des gardiens de la Révolution islamique a tiré 7 missiles de courte portée contre le lieu de la réunion. Des gros bonnets figurent parmi les morts et les blessés. Pour les Américains dont le consul se trouvait au moment de l'attaque dans la ville mais aussi pour Israël qui tient de solides assises au Kurdistan irakien, cette attaque est porteuse de message.

The Jerusalem Post décrit cette frappe comme étant une manifestation de force de la RII dans la région :

« La dernière frappe du CGRI dans le territoire kurde de l’Irak est vue comme une riposte de l’Iran non seulement aux sanctions US mais aussi aux actes hostiles des États-Unis, de l’Arabie saoudite et d’Israël. La frappe prouve surtout que les Iraniens ne demanderaient la permission de quiconque quand leur sécurité est en jeu », a écrit le quotidien.

Dénonçant la présence illégale des militaires américains en Syrie, l’ancien ministre iranien de la Défense, Hossein Dehqan, a déclaré que si le gouvernement et le peuple syriens demandaient l’aide de l’Iran pour combattre les États-Unis à l’est de l’Euphrate, Téhéran serait prêt à soutenir militairement la Syrie dans cette confrontation.

Les capacités balistiques de l’Iran sont une question d’honneur, d’indépendance et de confiance nationale et ne sont pas négociables, selon Hossein Dehqan, haut conseiller militaire du Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei.

« Si les Américains croient qu’ils peuvent nous amener à négocier à ce sujet, alors ils ne doutent de rien et se bercent d’illusions », a déclaré le général de brigade Hossein Dehqan dans un entretien avec Russia Today publié ce dimanche, ajoutant : « Nous ne négocierons notre système de missiles en aucune circonstance. »

Le Leader de la Révolution islamique s’est déplacé, ce dimanche 9 septembre, à l’Académie militaire de l’Imam Khomeiny à Noshahr au nord d’Iran pour participer aux cérémonies de remise des diplômes des étudiants des universités.  

Lors de cette cérémonie, plusieurs commandants de la marine iranienne ont été promus et le Leader a décoré l'ancien commandant en chef de la marine iranienne, le général Habibollah Sayyari de médaille Fath, la plus haute distinction des forces armées iraniennes pour "avoir favorisé l'accès des eaux internationales aux forces navales iraniennes". Le moment fort de la cérémonie a été le contact par vidéo-conférence établi entre le port iranien de Noshahr et le golfe d'Aden où est déployée la 56ème flotte iranienne. Le capitaine à bord, le vice-amiral, Nasser Razaqi, a présenté un rapport détaillé de la mission de sa flotte dans les eaux libres du golfe d'Aden où elle contribue à sécuriser le trafic maritime. " Vous saurez sécuriser entièrement les mers qui entourent l'Iran, a affirmé pour sa part le Leader de la RI. 

Les commandos de la marine iranienne se sont également livrés à des exercices militaires en présence du Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei qui a rendu hommage à la nation et aux forces armées iraniennes en ces termes : " L'État et la nation iraniens ont bien prouvé qu'il est possible de mettre au pas les grandes puissances, à condition de ne pas avoir peur d'elles et d'être pleinement conscient de ses propres capacités et surtout de s'appuyer sur elles".

Plus loin dans ses propos, l’Ayatollah Khamenei a évoqué la quête de la justice qui anime de nombreuses nations du monde, nations qui ne trouvent aucun moyen pour extérioriser la haine qu’elles nourrissent envers les impérialistes. « C’est dans un tel monde que l’Iran tient tête aux puissances tyranniques sans crainte ni peur et c’est cette même attitude qui nourrit autant de haine et d’aversion à son encontre.

Le Leader de la Révolution islamique a fait allusion ensuite à l’insécurité et l’instabilité qui frappent plusieurs régions du monde dont l’Asie centrale pour dénoncer une Amérique qui « voit ses intérêts à travers des guerres domestiques, des violences terroristes et des conflits régionaux », une Amérique qui « se fait hélas aider par certains pays de notre région ». «Tous les efforts des Américains et du régime sioniste consistent à enrayer l’ascension d’une puissance musulmane telle que l’Iran, car le message si éminemment humain de l’Islam, celui de la défense des opprimés et des déshérités, ne devrait, aux yeux des puissances, se renforcer ni se transformer en une mode de gouvernance. Mais à la grande surprise de nombreux analystes, l’Iran a bien défié cette façon d’agir et cette pensée hégémonique, et il a acculé les puissances dans leurs derniers retranchements puisque sa nation n’a pas eu peur et s’est appuyé sur ses propres forces ».

Pour le Leader de la Révolution islamique, la Syrie, l’Irak et le Liban sont des pays qui incarnent à eux seuls le cuisant échec des politiques américaines dans la région : « C’est cela la promesse de Dieu qui affirme qu’Il vous aidera si vous Lui venez en aide ».

À la fin de son discours, l’Ayatollah Khamenei a appelé les forces armées du pays à multiplier les innovations, à se tenir constamment prêtes tant sur le champ de bataille que sur le plans, technique, scientifique, infrastructurel.    

Les Gardiens de la Révolution, l'armée d'élite iranienne, ont confirmé dimanche avoir tiré la veille sept missiles contre le quartier général d'un groupe armé kurde iranien en Irak. 
 
"Le quartier général des terroristes [...] a été touché samedi par sept missiles de surface tirés par la division balistique de la force aérospatiale des Gardiens", a indiqué un communiqué publié sur le site officiel des Gardiens.
 

Cette frappe a fait 15 morts, selon un nouveau bilan donné dimanche à l'AFP par Soran Louri, responsable de la communication du Parti démocratique du Kurdistan d'Iran (PDKI) -installé au Kurdistan irakien et considéré par Téhéran comme une organisation terroriste.

Trente personnes ont également été blessées, de source médicale locale.

La division des drones des Gardiens a été impliquée dans cette rare attaque balistique transfrontalière menée sur le sol irakien à partir du territoire iranien.

Un responsable du PDKI avait indiqué que des roquettes avaient été tirées sur leur siège à Koysinjaq alors qu'ils étaient réunis en congrès.

Koysinjaq est située près de la frontière iranienne, à une centaine de kilomètres à l'est d'Erbil, capitale de la région autonome kurde d'Irak.

"Le châtiment des transgresseurs a été planifié à la suite des actions maléfiques perpétrées ces derniers mois par des terroristes de la région kurde [d'Irak] à la frontière de la République islamique" d'Iran, selon le communiqué des Gardiens de la Révolution.

De nombreuses "équipes de terroristes" ont récemment été envoyées à partir de la zone autonome kurde d'Irak dans les provinces iraniennes de l'Azerbaïdjan-Occidental, du Kurdistan et de Kermanshah, ont ajouté les Gardiens.

Ils affirment avoir affronté récemment des commandos du PDKI dans le villes de Marivan et Kamyaran dans la zone du Kurdistan iranien, frontalière de l'Irak.

Le Leader de la Révolution islamique s’est déplacé, ce dimanche 9 septembre, à l’Académie militaire de l’Imam Khomeiny à Noshahr au nord d’Iran pour participer aux cérémonies de remise des diplômes des étudiants des universités.

L'ambassadeur russe à Damas a déclaré que la Russie aiderait l'armée syrienne à moderniser son système de défense aérienne.

"La Russie restaure et modernise actuellement le système de défense aérienne de la Syrie", a déclaré vendredi l'ambassadeur russe à Damas, Alexander Kinshchak, rapporte l'agence TASS.

"Nous aidons nos partenaires syriens à restaurer, moderniser et renforcer l'efficacité de leur système de défense aérienne", a-t-il souligné, en répondant à une question sur l’efficacité de la DCA syrienne contre d'éventuelles frappes aériennes occidentales.

"Il reste encore beaucoup à faire, car tout a été complètement dévasté, mais certains résultats concrets sont déjà visibles", a-t-il ajouté.

Le chef du Commandement opérationnel principal de l'état-major russe, Sergueï Roudskoï, avait déclaré, fin avril, que la Syrie allait bientôt recevoir de nouveaux systèmes de défense aérienne et a promis que les experts russes aideraient l'armée syrienne à les maîtriser.

Il a également déclaré que les systèmes actuels des forces syriennes ont été restaurés et sont en cours de modernisation avec l'assistance de la Russie.

Fin août, le ministère russe de la Défense a mis en garde contre la possibilité de la mise en scène d’une attaque chimique à Idlib par des terroristes soutenus par les services secrets britanniques.  

Une source irakienne dans la région frontalière d’al-Qaem a annoncé que des explosions s’étaient produites à la frontière avec la Syrie.

Al-Qaem, aussi appelée Hassiba Gharbiya, est une ville de la province d’al-Anbar, à 480 kilomètres de Bagdad. Elle est située sur la rive orientale de l’Euphrate. Le lieu touché par les explosions se trouve au sud de cette ville, a rapporté Fars News.

« Ces explosions sont éventuellement dues aux opérations de l’artillerie de l’armée syrienne contre les terroristes dans l’est de la Syrie, une région frontalière avec l’Irak », a déclaré cette source à la chaîne d’information Russia Today.

« Les gardes-frontières irakiens sont prêts à faire face à toute attaque inattendue des groupes armés opérant près de la frontière irakienne », a annoncé une source militaire à Bagdad.

Auparavant, l’armée irakienne et les Hachd al-Chaabi avaient réussi le 9 décembre 2017 à reprendre le contrôle de toute la frontière avec la Syrie.

Israël a pleinement participé au conflit en Syrie, mais il n’est pas certain qu’il puisse parvenir à tous ses objectifs, selon le magazine américain Foreign Policy dans son édition du 7 septembre. 

Il est devenu clair qu’Israël est engagé dans une guerre secrète contre l’Iran en Syrie. La guerre se déroule principalement au moyen de la puissance aérienne, probablement associée au travail des services de renseignement, nécessaire pour identifier les cibles pertinentes ; il existe également des preuves que les meurtres ciblés font partie des tactiques d’Israël en Syrie. L’objectif de cette campagne, comme l’ont clairement indiqué de hauts responsables tels que le Premier ministre Benjamin Netanyahu et son ministre des Affaires militaires Avigdor Lieberman, est le retrait complet des forces iraniennes et de leurs alliés de Syrie.

 

Les dirigeants israéliens reconnaissent le développement des capacités militaires du Hezbollah libanais.

Tout en reconnaissant l’évolution des capacités balistiques du Hezbollah libanais, un ex-haut responsable du Mossad a déclaré que la Résistance est capable de transformer ses roquettes lourdes en des missiles précis.

S’exprimant lors du 18e sommet mondial de l’Institut international de lutte contre le terrorisme au Centre interdisciplinaire Herzliya, l’ancien chef adjoint du Mossad Naftali Granot a déclaré que le Hezbollah « a récemment reçu un nombre de systèmes GPS de précision qui l’aideront à transformer ses roquettes lourdes en des missiles précis ».