
تقي زاده
La suppression des aides américaines à UNRWA pour faire reculer les Palestiniens
L'Autorité palestinienne a rompu tout contact avec Washington depuis la reconnaissance par Donald Trump de Jérusalem comme capitale d'Israël, début décembre, et Trump a annoncé en janvier, qu'il conditionnait le versement de l'aide aux Palestiniens à leur retour à la table des négociations.
Benyamin Netanyahou dans un message, a soutenu cette décision et déclaré que l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens ne cherchait pas à résoudre les problèmes des Palestiniens, demandant aux Usa de donner leur aide au Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés.
Mattias Schmale, le directeur de l'UNRWA à Gaza, a annoncé que le budget tiendrait jusqu’au mois de juillet et que l’agence sera obligée de réduire ses activités dans la Bande de Gaza.
Mattias Schmale, le directeur de l'UNRWA à Gaza
Sept anciens ambassadeurs américains à l’Onu, ont déclaré que cette décision était dangereuse et que des millions de personnes en souffriraient, ce qui serait dangereux pour les alliés des Usa dans la région, notamment le régime sioniste et la Jordanie.
Cette décision qui a provoqué de vives réactions de la part de personnalités politiques internationales et de l’Europe, a montré que Trump voulait faire plier les Palestiniens qui, depuis le 30 mars 2018, manifestent pour leur droit au retour. Ces manifestations ayant fait 100 martyrs et plus de 1000 blessés sont devenues un véritable problème pour l’entité sioniste.
António Guterres, Secrétaire général de l'ONU, a demandé aux autres pays de combler ce déficit budgétaire et déclaré que cette décision de Trump pourrait avoir de graves conséquences sur la stabilité de la région.
L’Allemagne a déclaré qu’elle augmenterait ses aides aux instances internationales et que la suppression de l’aide à l'Unrwa pourrait avoir de mauvaises conséquences.
Chris Gunness, porte parole officiel de l'Unrwa, a déclaré que l’Agence avait été surprise par cette décision après l’accord signé en 2017 avec Washington, pour la poursuite de l’aide américaine, et a déclaré que l'Unrwa poursuivra son aide à 5400000 réfugiés palestiniens en Cisjordanie, à Gaza, en Jordanie, en Syrie et au Liban.
Les pays arabes ont regretté cette décision que la Jordanie a qualifiée de « grande erreur » et Aymane Safadi a déclaré que la Jordanie rassemblera les aides pour que l'Unrwa puisse poursuivre ses activités et pour que les réfugiés puissent revenir dans leurs terres comme l’exigent les conventions internationales.
Les partis palestiniens ont condamné la décision américaine qu’ils ont considérée comme une déclaration de guerre aux Palestiniens et une violation de leurs droits.
Yussof Hosanieh, membre du Hamas, a déclaré que cette décision américaine était un vol politique et le signe d’un déclin moral, et que Washington cherchait par là, à transformer la question politique des réfugiés en une question humanitaire.
Riaz Maleki, ministre des affaires étrangères de l’autorité palestinienne, a annoncé que les leaders palestiniens devaient soutenir l’Agence tant que le problème des réfugiés ne sera pas résolu.
Le porte-parole de la présidence palestinienne, Nabil Abou Radineh, a déclaré que cette organisation allait porter cette question auprès de l’Assemblée des nations Unies et du Conseil de sécurité.
Cette affaire permet aux pays de montrer leur solidarité envers les réfugiés palestiniens, et de déjouer les complots américains dont le rôle dans la région est terminé et qui doivent changer de politique s’ils veulent garder leur puissance et rester présents sur la scène politique.
Le 55ème grand rassemblement national des musulmans américains
Les associations islamiques d’Amérique du nord (ISNA) se sont rassemblées à Houston, le 1 septembre 2018, pour le 55ème rassemblement national annuel des musulmans américains, dans un contexte de manifestations organisées par les opposants à l’islam en dehors du centre George Brown où est organisé ce rassemblement.
Duck Green, un des opposants à ce rassemblement qui avait rassemblé 24 membres des groupes nationalistes et anti islamiques, a déclaré que son groupe n’était pas un groupe nazi ou raciste, mais qu’ils voulaient que tout musulman qui vient aux États-Unis devienne un Américain opposé à la charia.
Cristal Mohammad, membre des New Black Panther, a déclaré que les opposants à ce rassemblement étaient faibles et sans consistance, et des gens opposés aux libertés élémentaires de chaque être humain.
Seyed Rezvan, venu de San Antonio, a déclaré que les opposants étaient très peu nombreux et qu’il avait toujours existé des gens qui n’aimaient pas les musulmans.
Parution d’un commentaire coranique en ourdou en Inde
Selon l’auteur, il a compilé et interprété la « sagesse » à travers le Coran. Par exemple, si quelqu'un veut lire et prendre en compte le Coran sur l'éthique ou la morale, il est facile d'accéder à la liste complète des versets mentionnés.
Le livre interprète les versets du Coran, ce qui aide non seulement à atteindre l'élévation spirituelle grâce à des versets faciles d'accès avec un index judicieux, mais aide également à maintenir un style de vie, des affaires et une éthique appropriés, à développer des attributs sociaux et à résoudre les conflits à la lumière du Coran, selon le site web Hans India.
Le livre a également été compilé dans le but d'aider les chercheurs à prononcer les sermons du vendredi, s'ils souhaitent se concentrer sur un sujet particulier.
Il contient une interprétation de différents versets du Coran, aidant le grand public à comprendre l’essence avec beaucoup de facilité. L'une des caractéristiques importantes du livre est l'index qui aide le lecteur à trouver le verset particulier.
«Ce livre de 1360 pages a été compilé et interprété après plus de 4 ans de recherches sur les versets coraniques. Rooh-e-Quran est disponible dans les librairies avec 500 roupies », a déclaré Gayas Ahmed.
Le Leader évoque la place privilégiée de la DCA dans la lutte contre les ennemis
Lors d’une rencontre, ce dimanche 2 septembre, avec les responsables et commandants de la base Khatam ol-Anbiya, le Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, a affirmé que cette base était une composante primordiale et névralgique des forces armées iraniennes dans la lutte contre les ennemis du pays.
L’Ayatollah Ali Khamenei a également insisté sur le renforcement des capacités et de la disponibilité de la DCA de l’armée et de tout son personnel.
Lors de cette rencontre qui a eu lieu à l’occasion de la Journée de l’artillerie aérienne, le Leader de la Révolution islamique a affirmé que les spéculations sur la donne politique du jour semblaient toutefois exclure toute éventualité de confrontation militaire.
« Pourtant, les forces armées doivent, avec vigilance et grâce à une gestion habile et performante, renforcer et améliorer chaque jour la puissance de leurs effectifs et de leurs équipements militaires », a affirmé l’Ayatollah Khamenei. Et d’ajouter que tout effort dans ce sens serait considéré comme étant un acte objectivement bon auprès de Dieu le Très-Haut.
Il y a quelques jours, le Leader de la Révolution islamique avait reçu des milliers d’Iraniens de différentes couches sociales. Au cours de l’audience, l’Ayatollah Khamenei avait affirmé qu’il n’y aurait ni guerre ni dialogue avec les États-Unis.
Lors de la rencontre de ce dimanche avec le Leader de la Révolution islamique, le commandant de la base Khatam ol-Anbiya, le général Ali-Reza Sabahifard, a pour sa part remis un rapport détaillé sur les mesures prises et les plans envisagés par ce QG d’artillerie antiaérienne.
Les Etats-Unis montent la pression sur les Palestiniens
"Nous rejetons et condamnons cette décision américaine dans son intégralité", a réagi, dans un communiqué, le négociateur en chef palestinien et secrétaire général de l'Organisation de Libération de la Palestine (OLP) Saëb Erakat.
Et M. Erakat d'appeler les pays du monde "à rejeter cette décision et à fournir tout l’appui possible" à l’UNRWA.
Dans un communiqué, le porte-parole du secrétaire général de l'ONU, Stéphane Dujarric, a indiqué "regretter" la nouvelle décision américaine concernant l'UNRWA qui "fournit des services essentiels aux réfugiés palestiniens et contribue à la stabilité de la région".
"L'UNRWA bénéficie de la pleine confiance du secrétaire général", a-t-il ajouté, en saluant les efforts d'adaptation de l'organisation après la réduction au début de l'année des financements américains. Antonio Guterres "appelle les autres pays à aider à combler le déficit financier" de l'UNRWA afin qu'elle "puisse continuer à fournir son assistance vitale" aux Palestiniens, a précisé Stéphane Dujarric.
L'UNRWA, via son porte-parole, Chris Gunness, a également fait part de "profonds regrets" et de "déception". "Nous rejetons dans les termes les plus forts possibles la critique (estimant) que les écoles de l'UNRWA, les centres de santé et les programmes d'assistance d'urgence sont +irrémédiablement imparfaits+", a-t-il tweeté.
La décision de Donald Trump de reconnaître unilatéralement Al-Qods (Jérusalem) comme capitale d'Israël, fin 2017, a marqué une rupture dans les relations avec les Palestiniens. Ses dirigeants ont immédiatement coupé tout contact avec Washington, lui déniant désormais tout rôle de médiateur dans le processus de paix avec Israël, malgré les ambitions affichées par le président des Etats-Unis.
L'ONU réclame l'arrêt immédiat des hostilités en Libye
Une quarantaine de personnes ont été tuées et une centaine blessées, pour la plupart des civils, en cinq jours d'affrontements entre milices rivales dans les quartiers sud de Tripoli, selon un bilan officiel vendredi soir.
Depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011 par les milices soutenues par l'Otan et certains pays arabes, Tripoli est au coeur d'une lutte d'influence entre milices en quête d'argent et de pouvoir.
Le renforcement de la coopération militaire à l’ordre du jour Moscou/Islamabad
La Russie et le Pakistan semblent déterminés à promouvoir la coopération bilatérale sur le plan militaire depuis la nomination du nouveau Premier ministre pakistanais. Dans ce cadre, le président russe vient de proposer le projet d’une manœuvre conjointe des deux armées d’ici la fin 2018.
Le président russe, Vladimir Poutine a proposé que la Russie et le Pakistan mettent en place d’ici la fin d’année une manœuvre militaire commune. Entre temps, certains médias ont fait part de la visite imminente de Poutine au Pakistan.
Les milieux médiatiques indiens font régulièrement l’écho du mécontentement de leur gouvernement vis-à-vis des contrats de vente d’armements russes au Pakistan. Selon eux, Poutine semble préférer le Pakistan à l’Inde.
La proximité du Pakistan avec la Russie est d’autant plus logique que la Chine, son « ami de tous les temps », renforce ses liens avec Moscou. Comme l’Inde et les États-Unis le savent, l’alliance Moscou-Pékin-Islamabad peut jouer un rôle essentiel dans l’orientation de la sécurité en Asie du Sud en faveur du Pakistan.
L’Inde a déjà exprimé son malaise face au développement des liens militaires entre la Russie et le Pakistan et a demandé à plusieurs reprises à Moscou de ne pas vendre des armes au Pakistan.
Cependant, la Russie décide de donner de l’ampleur à ses relations avec le Pakistan après les récentes tentatives indo-américaines d’ouvrir un nouveau chapitre dans les relations bilatérales.
La création de l’alliance Russie/Chine/Pakistan pourrait en revanche établir une nouvelle ambiance dans la région au point de vue sécuritaire.
Des mercenaires et militaires US et canadiens expédiés à Donetsk, en Ukraine
Des militaires US et canadiens ainsi que des mercenaires venus de l’étranger vont aider l’armée ukrainienne à gérer la situation tendue à Donetsk après l’assassinat du président de la RPD.
Nombre de mercenaires étrangers et de militaires de haut rang américains et canadiens sont arrivés à Donbass avec comme mission d’aider l’armée ukrainienne.
Le porte-parole du commandement de la République populaire autoproclamée de Dontesk (RPD) a annoncé qu’un grand nombre de militaires de haut rang américains et canadiens ainsi que des mercenaires étrangers s’étaient rendus en Ukraine pour y rejoindre le groupe tactique Est de l’armée ukrainienne.
Les États-Unis soutiennent explicitement Daech et al-Nosra, à Idlib
Un membre du Conseil central du Hezbollah du Liban a critiqué le soutien explicite de Washington aux terroristes de Daech dans l'est de l’Euphrate et aux éléments d’al-Nosra à Idlib.
« Les États-Unis apportent leur soutien catégorique aux terroristes de Daech, déployés à l’est de l’Euphrate et aux éléments d’al-Nosra stationnés maintenant dans la province d’Idlib au nord de la Syrie. Ils les instrumentalisent pour justifier leur présence dans un pays indépendant qu’est la Syrie », a indiqué le membre du Conseil central du Hezbollah libanais, Cheïkh Nabil Farouk.
Des convois militaires expédiés à destination des bases US en Syrie
Les États-Unis envisagent de renforcer leurs bases dans les zones sous contrôle des Kurdes syriens. Des convois d’équipements militaires et de matières de constructions sont déjà arrivés dans la province de Hassaké.
150 camions transportant des équipements militaires et de matières de construction, liés à la coalition soi-disant anti-Daech dirigé par les États-Unis, ont traversé les frontières irakiennes pour rentrer dans les régions sous contrôle des Kurdes syriens, a annoncé l’observatoire syrien des droits de l’homme, vitrine de l’opposition.