
تقي زاده
Khartoum/Pyongyang : fin de toutes les relations diplomatiques
Sous pression de Washington pour rompre ses relations avec Pyongyang, le gouvernement soudanais a annoncé, dans une lettre envoyée à l’ONU, la rupture de toutes ses relations avec Pyongyang et l’expulsion de tous les ressortissants nord-coréens du territoire soudanais.
Le gouvernement soudanais a annoncé, dans une missive adressée à l’ONU, avoir expulsé tous les employés d’une société électronique nord-coréenne, tout en soulignant qu’il n’autoriserait plus la présence de ressortissants nord-coréens sur le sol soudanais.
La Russie discute avec l’Érythrée d’un projet portuaire
La Russie évoque avec l’Érythrée la création d’un centre logistique commun dans un port de ce pays situé dans la corne de l’Afrique.
La Russie est en train de discuter avec l’Érythrée de la création d’un centre logistique commun dans un port de ce petit pays de la corne de l’Afrique, a déclaré ce vendredi 31 août le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, cité par Reuters.
Un port accessible aux navires de guerre russes offrirait à Moscou une position stratégique à l’entrée de la mer Rouge et le moyen de rivaliser dans la région avec les États-Unis, la France ou la Chine, qui disposent de bases à Djibouti, a précisé Reuters.
Sergueï Lavrov a indiqué que ce centre logistique permettrait à la Russie et à l’Érythrée de développer leur commerce bilatéral.
Moscou entretient déjà dans la région des relations étroites avec l’Éthiopie, voisine et ancienne ennemie de l’Érythrée avec laquelle elle vient d’opérer un rapprochement spectaculaire.
Le parti des travailleurs de l’Algérie soutient l’Iran face aux États-Unis
Cela fait des années que l'Iran et l'Algérie entretiennent de bonnes relations dans de nombreux domaines, relations qui renvoient avant à une vision du monde, foncièrement anti-impérialiste. La très populaire secrétaire générale du parti des travailleurs de l’Algérie (PT) a fait écho à cette communauté de vue en déclarant que son pays soutenait l’Iran face aux États-Unis en Asie de l’Ouest. Le soutien d'Alger à l'axe de la Résistance est exprimé par le chef d'un influent parti politique alors que les États-Unis ont commencé de vastes agissements pour mettre sous pression le Hezbollah libanais. Incitée par les États-Unis, l'Arabie de Ben Salmane menace même désormais de déplacer la guerre du Yémen au Liban.

La secrétaire générale des travailleurs de l’Algérie, Louisa Hanoune, a souligné le fait qu’Alger exprimait son soutien à Téhéran face à Washington.
« L’Algérie réitère sa position et son soutien à l’Iran et au Hezbollah et s’oppose à toute tentative d’inclure le nom du Hezbollah dans la liste des groupes terroristes », a déclaré Mme Hanoune.
Pour ce qui est de la position de l’Algérie envers les dossiers palestinien, syrien et irakien, Louisa Hanoune a affirmé le soutien tous azimuts de son pays aux nations palestinienne, syrienne et irakienne.
Elle a aussi affirmé que l’Algérie a condamné les exactions commises sans arrêt par les agresseurs saoudiens et leurs acolytes au Yémen, avant de souligner que le peuple algérien ainsi que le gouvernement s’étaient opposés dès le début à la guerre dévastatrice lancée au Yémen, depuis 2015, par la coalition saoudienne sous l’égide des États-Unis.
Hadith du Prophète(p)à Ghadir Khum, le 18 Dhil-Hajja
USS Newport News, navire nucléaire armé de missiles de croisière déployé en Mediterranée
Il y a quelques jours le président adjoint de la commission de la politique économique de la Douma, Vladimir Gutenev, dénonçait "la politique américaine de pression sur la Russie laquelle aurait franchi la "ligne rouge" poussant "Moscou à réfléchir à une réponse asymétrique. Cette réponse, le député russe l'a bien précisé : “cela pourrait être le déploiement des armes nucléaires tactiques russe à l’étranger". Le député, cité par Tass, est allé encore plus loin : "Il a préconisé le déploiement des armes nucléaires dans des pays comme la Syrie où la Russie détient des bases navale et aérienne.
Amnesty dénonce la disparition forcée de musulmans au Nigeria
L'ONG Amnesty International (AI) accuse le gouvernement nigérian de pratiquer des « disparitions forcées » contre des militants musulmans.
L'organisation défendant les droits internationaux a attaqué dans un communiqué publié jeudi contre le pays africain pour le sort inconnu d'au moins 600 membres du Mouvement islamique du Nigeria (IMN, pour son acronyme en anglais) depuis son arrestation en 2015.
"Le gouvernement nigérian a utilisé la disparition forcée comme une tactique de longue date pour faire taire les critiques et susciter la peur parmi la population civile. La disparition forcée est un instrument d’intimidation qui viole gravement les droits de l’homme. C'est inacceptable et doit cesser ", a déclaré le directeur de l'IA au Nigeria, Osai Ojigho.
Le fonctionnaire a également dénoncé la "souffrance" subie par les familles des personnes disparues car elles ne savent pas si leurs proches sont encore en vie ou morts. De cette manière, il a révélé que le gouvernement avait empêché certains "détenus au secret" d’avoir accès à leur famille ou à leurs avocats pendant neuf ans ou plus, tout en refusant de libérer un autre groupe de détenus malgré les décisions de justice.
Ojigho a appelé le gouvernement nigérian à "faire le bon choix" et à mettre un terme à la disparition forcée de personnes déjà menacées par des opérations militaires et des groupes terroristes armés comme Boko Haram.
Parmi les détenus se trouve le chef de l’IMN, l’éminent religieux Ibrahim Al-Zakzaky, arrêté illégalement en décembre 2015, lorsque des soldats nigérians ont pris d'assaut sa résidence dans la ville de Zaria (nord) et l'ont tué après l'avoir agressé à un certain nombre de fidèles et à certains de leurs enfants.
Son arrestation a provoqué plusieurs manifestations dans le pays africain, qui ont été brutalement réprimées par la police nigériane. À cet égard, Amnesty International a précédemment signalé que l’armée nigériane commet des violations « choquantes » des droits de l’homme en raison du recours excessif à la force par les militaires.
"L'Iran ne recule jamais sur ses lignes rouges"
Un ecclésiastique iranien souligne une fois de plus que le pays perse ne dialoguera pas avec les Etats-Unis ou "redescendra jamais sur ses lignes rouges".
"Les Etats-Unis, l'Union européenne (UE) et le reste du monde devraient savoir que la République islamique ne reculera jamais de ses lignes rouges, y compris la puissance des missiles", a déclaré l'imam de la prière collective de vendredi Téhéran (Capitale iranienne), ayatollah Seyed Ahmad Khatami.
Le religieux persan a rappelé à cet égard les dernières déclarations du chef de la révolution islamique, l’ayatollah Seyed Ali Khamenei, qui a rejeté mercredi tout dialogue avec le « scélérat » et l’administration américaine hostile.
Dans ses déclarations, l’ayatollah Khamenei ne s’est pas opposé à des pourparlers avec des partenaires européens, mais a souligné que les autorités iraniennes devraient cesser d’attendre du soutien économique de l’Europe et de soutenir l’accord nucléaire entre Téhéran de Washington lui-même. En outre, il a déclaré que le pays perse se retirerait du pacte s'il cessait de préserver ses intérêts nationaux.
Après avoir quitté l'accord multinational en mai dernier, les États-Unis Il a soulevé 12 conditions pour un nouveau pacte, notamment la cessation du développement du programme de missiles iranien. Téhéran a catégoriquement rejeté ces conditions et a indiqué qu’il se réservait le droit de prendre des mesures juridiques, considérant que la proposition des États-Unis était une grande "ingérence" dans ses affaires internes.
Dans son sermon, l’ayatollah Khatami a évoqué une séance tenue mardi au parlement, où le président iranien Hasan Rohani semblait répondre aux questions des législateurs sur la gestion de l’économie.
"C'était une démonstration de démocratie religieuse", a déclaré le religieux iranien, qui a souligné que les tentatives des ennemis du pays pour générer des désaccords entre Rohani et les députés persans étaient frustrées grâce au comportement du chef de la direction et les législateurs.
La Russie réclame le retrait des troupes américaines de la base d’al-Tanf
Le ministre syrien des Affaires étrangères a souligné que son pays ne disposait pas d’armes chimiques puisqu’il n’en avait pas besoin après la défaite des terroristes.
Lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue russe Sergueï Lavrov, le ministre syrien des Affaires étrangères Walid al-Mouallem a déclaré que Moscou et Damas étaient sérieusement impliqués dans le processus du règlement politique de la crise en Syrie.
La Syrie se trouve dans la dernière étape de sa lutte contre le terrorisme, s'est-il félicité.
Jeudi 30 août à Moscou, Walid Mouallem a estimé que sa visite était l'occasion d'examiner les derniers développements en Syrie et de passer revue les coopérations bilatérales dans les domaines politiques, culturels et sociaux.
« La rhétorique menaçante de l’Occident est loin d'impressionner la Syrie. Nous allons réagir à toute attaque visant la Syrie. Les États-Unis, le Royaume-Uni et la France sont contrariés de voir leurs plans tomber à l'eau. C’est la raison pour laquelle ils veulent attaquer le territoire syrien hors du cadre du Conseil de sécurité pour ainsi entraver le processus politique et rehausser le moral des terroristes du Front al-Nosra. Lorsque l’armée syrienne a libéré la Ghouta orientale, les États-Unis ont attaqué la Syrie prétextant l’usage de l'arme chimique par le gouvernement syrien. Washington fait tout pour reproduire cette mise en scène, mais cette fois-ci à Idlib, et légitimer une nouvelle frappe contre le territoire syrien », a expliqué le haut diplomate syrien.
Il a souligné que son pays ne disposait pas d’armes chimiques puisqu’il n’en avait pas besoin après la défaite des terroristes.
« Nous remportons déjà tous les conflits face aux terroristes. Il n’y a donc aucune nécessité pour avoir recours aux armes chimiques », a-t-il indiqué.
Le président de la République autoproclamée de Donetsk tué dans une explosion
Lors d’une explosion dans un café, Alexandre Zakharchenko, le président de la République populaire autoproclamée de Donetsk, a été blessé puis a succombé à ses blessures à l’hôpital. Trois autres personnes ont été blessées dans l’explosion.
Alexandre Zakharchenko, le président de la République populaire autoproclamée de Donetsk (RPD) dans l’est de l’Ukraine, a été mortellement blessé lors d’une explosion qui s’est produite ce vendredi 31 août dans un café du centre de Donetsk, près de son domicile. Il a succombé à ses blessures à l’hôpital. Par ailleurs, trois autres personnes ont été blessées, dont le ministre des Finances, Alexandre Timofeïev.
« Alexandre Zakharchenko a été tué dans une attaque terroriste », a rapporté l’agence de presse DAN.
Certains médias ont fait état d’une violente explosion survenue dans la matinée de ce vendredi dans un établissement situé sur le boulevard Pouchkine, à environ 100 mètres du domicile de Zakharchenko.
La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a réagi au meurtre en précisant : « Tout porte à croire que le régime de Kiev se trouve derrière cet attentat, il avait déjà utilisé ces méthodes pour éliminer les dissidents. »
Moscou craint en outre que ce meurtre ait des impacts négatifs sur le processus de paix déjà fragile.

« Alors qu’ils doivent se soumettre aux accords de Minsk pour trouver une solution au conflit interne en Ukraine, les fauteurs de guerre de Kiev ont opté pour un scénario terroriste », a-t-elle ajouté.
Les services de sécurité ukrainiens ont pour leur part nié toute implication. Ils ont réagi en déclarant que l’assassinat d’Alexandre Zakharchenko n’était que la conséquence du conflit opposant « les terroristes à leurs soutiens russes ».
L’Iran bientôt connecté à Deir ez-Zor
Au cours de la dernière semaine du mois d’août, le vice-président de la planification et de la gestion des ressources du Ministère iranien des Routes et du Développement urbain, accompagné d’une délégation économique, s’est rendu en Syrie et y a rencontré les autorités de ce pays, dont les ministres de l’Économie et du Logement.
Cette visite s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations irano-syriennes. En effet, durant ces derniers mois et suite au retrait massif des terroristes du territoire syrien, de nombreuses rencontres ont eu lieu entre les autorités des deux pays. Au mois de mai, le ministre iranien des Routes et du Développement urbain, Abbas Akhoundi, s’est rendu en Syrie et y a rencontré le président syrien, Bachar al-Assad, le Premier ministre syrien, Imad Khamis, ainsi que le ministre syrien de l’Économie. Les deux parties ont évoqué la contribution des entreprises, des entrepreneurs et du secteur privé iraniens à la reconstruction de la Syrie post-Daech.

Selon les autorités syriennes, alors que ce pays se prépare à sortir de la guerre, l’Iran pourrait être l’un de meilleurs partenaires de ce pays et contribuer à la reconstruction de ce pays.
La partie la plus importante de l’accord de coopération économique entre l’Iran et la Syrie est la reconstruction des infrastructures de transport syriennes, dont le réseau ferroviaire, ainsi que la construction par les compagnies iraniennes de 30 000 logements en Syrie.
Le directeur général des affaires internationales du Ministère iranien des Routes et du Développement urbain, Bachir Gonbadi, a de son côté évoqué les détails de la connexion ferroviaire Iran-Syrie :
« L’Iran, la Syrie et l’Irak ont récemment mené des discussions sur la connexion ferroviaire de la RII avec les pays situés à l’est de la Méditerranée. Nous avons également évoqué la construction d’un réseau ferroviaire reliant le golfe Persique à la mer Méditerranée via Bassora en Irak et Abou Kamal et puis Deir ez-Zor en Syrie. »
« Cette ligne ferroviaire réduira la dépendance au commerce routier et renforcera les échanges touristiques entre ces trois pays », a-t-il ajouté.
Selon Bachir Gonbadi, ce réseau de chemin de fer contribuera aussi à relier la Chine à la Méditerranée via ces trois pays.
