
تقي زاده
Le président Macron qualifie de "funeste" le maintien d'Assad au pouvoir
Il y a quelque chose de malsain dans le discours du président français prononcé devant les ambassadeurs de France en poste à l'étranger : Emmanuel Macron prépare l'opinion française à l'entrée en guerre de la France en Syrie, ce qui risque de placer la France et le peuple français, jamais consulté sur des dossiers de défense nationale face à la Russie et à l'Iran. La première frappe tripartite USA/France/Grande-Bretagne contre le territoire syrien en avril dernier a été un fiasco, la frappe à venir ne devrait pas l'être. D'où le discours du président américaniste de la France qui met en garde contre un possible massacre à Idlib.
Le président français, Emmanuel Macron, a déclaré aujourd’hui, lors de sa rencontre avec les ambassadeurs français à l'étranger, que "le maintien de Bachar Assad en Syrie serait une erreur funeste". Adepte de "dans le même temps", il a aussitôt ajouté que la solution en Syrie est "politique" mais elle implique de "renfoncer" la pression sur le gouvernement syrien. Le président est allé même jusqu'à "attendre beaucoup de la Russie et de la Turquie".
Ainsi, deux mois après avoir dit que la destitution de Bachar Assad n’était pas une condition préalable à la participation de la France dans les discussions sur la Syrie, le président français, dont le suivisme envers les États-Unis et le président français opère un virage de 180 pourcent, exigeant la tête du président légitime syrien. Et le président d'ajouter :"Il n'appartient pas à la France de désigner les futurs dirigeants de la Syrie (…) mais c'est notre devoir et notre intérêt de nous assurer que le peuple syrien sera bien en situation de le faire".
" Ces deux mots "devoir" et "intérêt" sonnent faux dans la bouche du président français qui revendique très clairement le droit d'imposer au peuple syrien un cadre dans lequel il devra faire son choix. La question est la suivante : le peuple français est-il d'accord avec le bellicisme de son président?, s'interroge l'analyste des questions internationale, Mahdi Mohammadi.
Syrie/Idlib : le Front al-Nosra rejoint la coalition soutenue par la Turquie
La Turquie aurait réussi à se faire rallier par al-Nosra : ses terroristes retranchés à Idlib et qui opèrent sous labelle "Front national pour la libération" verraient désormais à leurs côtés les qaïdistes d'al-Nosra se battre contre l'armée syrienne et ses alliés. Ainsi un QG vient d'être créée à Idlib ; le Front al-Nosra fait, officiellement, son entrée au sein de cette organisation terroriste, soutenue par la Turquie. Ceci veut dire au clair qu'Erdogan a cédé aux pressions US et a choisi son camp.
À l’approche de l'offensive d'Idlib, les groupes armés opérant dans cette province, se sont regroupés pour créer une cellule d’opération conjointe, soutenue par la Turquie. Les Américains et les Turcs vont ainsi soutenir ensemble al-Qaïda.
Le site d’information el-Dorar el-Shamiya, lié aux terroristes, confirme cette information et souligne que le QG en question réunit tous les milices terroristes opérant à Idlib à savoir Hayat Tahrir al-Cham (Organisation de Libération du Levant, NDLR) et Jabhat al-wataniya lil-tahrir (Front national pour la libération, NDLR). La nouvelle coalition proclamera, bientôt, son existence.

Hayat Tahrir al-Cham est une coalition, dont la principale composante est Tahrir al-Cham (ex-Front al-Nosra) tandis que le Front national pour la libération est une alliance de plusieurs groupes terroristes soutenus, directement, par la Turquie et de tendance proche des Frères musulmans. Après avoir âprement disputé le contrôle d'Idlib, Al-Nosra et les terroristes pro-Turquie tombent donc d'accord sur le principe de guerre contre l'armée syrienne. Le QG des opération que ces terroristes comptent créer devrait ressembler à celle de Jaïch al-Fatah qui a occupé, en 2015, de grandes parties de la province d’Idlib.
Syrie : les signes qui témoignent de l'imminence de la grande bataille à Idlib
La bataille d’Idlib marquerait un tournant dans la guerre syrienne dans la mesure où ses répercussions pourraient remodeler les plans militaires et politiques au Moyen-Orient.
L’éditorialiste de Rai al-Youm, Abdel Bari Atwan s’est attardé, dans un récent article, sur les dernières évolutions en Syrie sur fond de menaces proférées par les États-Unis et leurs alliés occidentaux pour intervenir, militairement, contre ce pays.
Deux frégates russes armées de missiles Kalibr en route vers la Méditerranée
Suite aux informations qui renforcent l’éventualité d'une nouvelle intervention militaire des États-Unis et de leurs alliés contre la Syrie, la Russie a dépêché ses deux frégates armées de missiles Kalibr vers la Méditerranée.
Les frégates du projet 11356 Amiral Grigorovitch et Amiral Essen ont quitté leur base de Sébastopol en mer Noire et sont actuellement en route vers la Méditerranée où elles rejoindront le groupe naval russe qui y est positionné, selon un porte-parole de la Flotte de la mer Noire.
« Les frégates russes Amiral Grigorovitch et Amiral Essen sont actuellement en route vers la Méditerranée où est déployé un groupe naval russe », a annoncé le porte-parole de la Flotte de la mer Noire Alekseï Roulev, rapporte Sputnik.
«Dans la soirée du samedi 25 août, les navires doivent se joindre au groupe naval de la marine russe déployé en Méditerranée», a-t-il précisé.
Selon ce denier, les navires sont en train de traverser les détroits et sur leur trajet, ils ont effectué une série d'exercices dans des polygones en mer Noire.

Le ministère russe de la Défense accuse le trio USA/Grande Bretagne/France de préparer le terrain pour une nouvelle attaque contre la Syrie. "Aidés par leurs protecteurs régionaux et occidentaux, les agents terroristes actifs en Syrie seraient en train de préparer une attaque chimique dans la région d’Idlib pour en attribuer la responsabilité à l’État syrien et s'en servir comme un prétexte pour lancer une nouvelle intervention militaire contre la Syrie" a averti le ministère russe de la Défense.
La veille, le ministère russe de la Défense avait rapporté que des terroristes, appuyés par les Britanniques, seraient en train de préparer une attaque chimique en Syrie qui pourrait déboucher sur une nouvelle intervention militaire. Quelques jours plus tôt, les Occidentaux avaient en effet mis en garde Damas. John Bolton, le conseiller à la sécurité nationale du président américain Donald Trump avait prévenu que Washington réagirait «très fortement» si l'armée syrienne avait recours aux armes chimiques dans son offensive pour reprendre la province d'Idlib, l'un des derniers fiefs des terroristes dans le pays.
Le même jour, Paris et Londres avaient joint leur voix à celle de Washington, dans un communiqué commun qui spécifiait : «Nous soulignons également notre inquiétude face à une possible utilisation d'armes chimiques [...] Nous restons résolus à agir si Damas utilise à nouveau des armes chimiques.» En avril, attribuant au gouvernement syrien une présumée attaque chimique à Douma (sans en apporter les preuves), les États-Unis et leurs alliés, dont Paris et Londres, avaient effectué des bombardements contre plusieurs cibles syriennes. La Russie, alliée de Damas, a toujours affirmé que l'attaque de Douma avait été mise en scène par les Casques blancs qu'elle accuse d'être alliés aux terroristes.
L'agence d'information financière Bloomberg se référant à quatre sources bien informées a révélé le contenu des entretiens entre John Bolton, le conseiller du président américain à la sécurité nationale et son homologue russe, Nikolaï Patrouchev.
Lors d’une rencontre, le jeudi 23 août, avec son homologue russe, John Bolton a de nouveau évoqué la probabilité d’une intervention militaire contre la Syrie. Une rencontre à Genève qui a duré cinq heures. Bolton avait prétendu que les États-Unis disposent de renseignements selon lesquels le président syrien, Bachar Assad envisagerait d'avoir recours aux armes chimiques pour reprendre la province d’Idlib, la région où sont installés les groupes terroristes.
Par ailleurs, le ministre russe de la Défense a fait part de la nouvelle tentative États-Unis/France/Grande-Bretagne de prendre pour cible la Syrie.
Les groupes armés terroristes et les Casques blancs soutenus par Londres, entre autres, se préparent pour une autre attaque au gaz pour offrir à l’Occident le prétexte nécessaire pour une nouvelle offensive militaire en Syrie.
Moscou accuse ouvertement Londres d’aides aux terroristes, dont les Casques blancs qui sont une branche d’al-Qaïda pour qu’ils soient prêts pour la nouvelle attaque chimique dans le pays.
Par ailleurs, le ministère russe de la Défense fait allusion à l’entrée du destroyer USS the Sullivans dans les eaux du golfe Persique en affirmant que ce destroyer avait débarqué un bombardier stratégique de type B-1B au Qatar censé participer à la prochaine offensive de l’Occident en Syrie.
Pour rappel, les États-Unis ont déjà déployé près de 2 000 effectifs dans le nord-est de la Syrie. En avril 2017, les navires américains dans les eaux de la mer Méditerranée ont tiré près de 60 missiles de croisière sur la Syrie. Le 14 avril 2018, les États-Unis et leurs alliés franco-britanniques sont encore une fois passés à l’offensive en Syrie, en lançant des centaines de missiles sur des régions au cœur du pays sinistré dont 70 ont été interceptés selon des estimations du ministère russe de la Défense. L’attaque balistique est survenue alors que les forces syriennes étaient sur le point de libérer Douma, ville principale de la région de la province de Ghouta, située au nord-est de Damas.
Avec «un faisceau de fausses preuves» avancé par les soutiens des terroristes et sans attendre le résultat d’une quelconque enquête officielle, les États-Unis, le Royaume-Uni et la France décident de frapper des positions de l’armée gouvernementale. Il est dit que les frais de l’invasion occidentale en avril dernier en Syrie avaient été fournis par le royaume saoudien.
USA/Corée du Nord : Pyongyang ne se laisse pas duper par des négociations mensongères
Un média d’État nord-coréen rapporte que les États-Unis se sont engagés dans une planification avancée pour effectuer une frappe militaire contre la Corée du Nord.
Un article paru lundi 26 août dans le quotidien officiel Rodong Sinmun rapporte qu’en pleine négociations mensongères pour la paix, les États-Unis se préparent pour une attaque militaire contre la Corée du Nord.
« Derrière les sourires mensongers de paix affichés par les autorités américaines, Washington se prépare,selon des sources bien placées, pour une intervention militaire contre la Corée du Nord », précise ce quotidien. La Maison Blanche a "dramatiquement" intensifié la préparation d'une solution militaire au cours des derniers mois.La diplomatie ne fonctionne pas", indique ces sources bien placées citées par Rodong Sinmum.
« Les militaires américains se livrent à des agissements forts dangereux dans la région suscitant des inquiétudes. », toujours selon le quotidien Rodong Sinmun, organe officiel du Parti des travailleurs au pouvoir en Corée du Nord.
« Les États-Unis envisagent d’organiser des manœuvres militaires dans la région,des manœuvres qui mettent en danger les négociations en cours entre Washington et Pyongyang », a averti le journal.
Tout cela intervient à un moment où Donald Trump a annulé la visite de son secrétaire d'État Mike Pompeo en Corée du Nord.
L’éditorialiste du quotidien nord-coréen évoque ensuite un rapport diffusé par la radio officielle sud-coréenne sur le retour des militaires américains aux Philippines pour des exercices conjoints de pénétration par les militaires américains et sud-coréens aux portes de la Corée du Nord.
Si les tensions autour de la Corée du Nord et des États-Unis ne font plus la une des médias, l'administration américaine continue, toutefois, de multiplier les provocations militaires en concentrant ses troupes et ses armements dans l'une des régions déjà les plus militarisées au monde.
Sur fond de tensions continues entre Pyongyang et Washington, le sous-marin nucléaire américain Michigan (SSGN-727) a procédé, en août, au transfert d'un nombre de militaires US de la base d’Okinawa au Japon vers l’île de Jinhae, en Corée du Sud, annoncent les médias du Sud.
Confirmant la nouvelle, Washington a qualifié de « normale » l’évacuation de ses militaires vers les Philippines aux portes de la Corée du Nord ajoutant que cela n’a rien à avoir avec la question nord-coréenne.
Pyongyang a accusé les États-Unis de vouloir négocier avec des méthodes « de gangster ». Les autorités nord-coréennes estiment que les États-Unis n'ont rien fait pour que le processus de la dénucléarisation nord-coréenne avance. Selon Pyongyang, Washington complote et est en train de préparer une action militaire contre la Corée du Nord.
Les autorités nord-coréennes s'en prennent, virulemment, à la politique de " deux poids deux mesures" US, et promettent une riposte impitoyable aux États-Unis.
L'Iran célèbre la naissance de l'Imam Ali al-Naqi (P)
Les Iraniens célèbrent ce mardi 29 septembre 2015, date qui coïncide avec le 15 de Dul-Hija (douzième mois du calendrier de l'hégire lunaire), anniversaire de la naissance de l'Imam Ali al-Naqi (que la paix soit sur lui).
Imam Ali al-Naqi (P) connu sous le nom de Hadi (guide), le dixième imam des musulmans chiites, est né en l'an 212 de l'hégire lunaire (828 après JC) dans la ville de Médine, dans la péninsule arabique du martyre de son père, Mohamad al-Taqi (P), a assumé la responsabilité de guider la communauté musulmane.
L'imamat de Hazrat Ali al-Naqi (P), qui a duré près de 33 ans, a coïncidé avec celui de six califes de la dynastie des Abbassides. Le gouvernement de Motavakkel Abbasi a transféré de force l'Imam Hadi de Médine au centre du califat d'alors, Samarra (situé en Irak), et a eu cette immaculée sous surveillance totale.
L'Imam Hadi (P) était très populaire et servait de référence scientifique, spirituelle et politique à la communauté islamique, un fait qui n'était pas aimé par les dirigeants abbassides, donc, comme ses ancêtres, il n'est pas mort de mort naturelle, mais d'empoisonnement en l'an 254 Dul-Hija lunaire, pendant le califat d'Al-Mu'tazz al-Abbasi.
À l’occasion de cette naissance, le peuple iranien orne les mosquées, les maisons, les rues et les magasins avec des ornements et des lumières colorées, distribue également des bonbons pour célébrer l’anniversaire de la naissance de l’imam Hadi (P).
De plus, les Iraniens se rassemblent pour des raisons religieuses, comme le mausolée du huitième Imam des Chiites, l’imam Reza (P), situé dans la ville sainte de Machhad (nord-est de l’Iran).
Air France et British Airways mettent fin à leurs vols vers l'Iran
Imitant son voisin d’outre-Manche, la compagnie aérienne d’Air France a fait état de l’arrêt de ses vols directs Téhéran-Paris à partir de septembre.
Sur fond des sanctions unilatérales US contre Téhéran, dont la première partie est entré en vigueur le 7 août, les compagnies aériennes Air France et British Airways ont annoncé ce jeudi 23 août la fin de leurs vols directs à destination de Téhéran à partir du 18 septembre. La compagnie néerlandaise KLM ne va pas tarder à leur emboîter le pas.
Ces décisions interviennent alors que l’Union européenne prétend déployer tous ses moyens afin de sauver le PGAC et demande à l’Iran de respecter les termes de l’accord. Or, Téhéran juge largement insuffisantes les propositions de l’Europe tant pour sauver l’accord que pour réparer les préjudices dus à la sortie des États-Unis de l’accord, annoncée par Donald Trump le 6 mai.
Syrie: sommet tripartite Moscou-Téhéran-Ankara en Iran
La dernière rencontre de ce type entre les présidents russe, turc et iranien a eu lieu à Ankara en avril, et avant cela à Sotchi, en Russie, en novembre dernier.
Selon la chaîne privée NTV, le sommet aura lieu à Tabriz (nord) plutôt qu'à Téhéran.
Le porte-parole de la présidence turque, Ibrahim Kalin, avait annoncé mi-août, que ce sommet aurait lieu "au cours de la première semaine de septembre".
M. Erdogan avait toutefois indiqué fin juillet qu'il souhaitait organiser le 7 septembre un sommet sur la Syrie en Turquie avec Moscou, Paris et Berlin.
Mais selon des informations parues dans la presse ces dernières semaines, il semblait de plus en plus probable qu'un tel sommet ne se tiendrait finalement pas et serait remplacé par le sommet tripartite en Iran.
Sanctions: Téhéran dénonce les sanctions illégales américaines
Lors des audiences, ouvertes peu après 10H00 (08H00 GMT) et qui doivent durer quatre jours, la République islamique demandera à la Cour basée à La Haye de stopper temporairement les sanctions, avant que les juges de l'organe judiciaire principal de l'ONU se prononcent ultérieurement sur le fond de l'affaire.
La réimposition des sanctions américaines annoncée par Donald Trump "n'est rien d'autre qu'une agression économique flagrante contre mon pays", a déclaré M. Mohebi, ajoutant que "l'Iran opposera la plus forte résistance à l'étranglement économique américain, par tous les moyens pacifiques".
En mai, le président américain a retiré son pays de l'accord sur le nucléaire, signé par l'Iran et les grandes puissances en 2015. L'Iran s'y engage à ne jamais chercher à se doter de l'arme atomique.
Ce retrait a marqué le rétablissement de sanctions américaines sévères envers la République islamique, jusque-là suspendues en vertu de l'accord international.
Le régime hébreu tue les Palestiniens et crie la menace contre les juifs
L'Iran défend les Palestiniens face à l'occupation et l'agression israélienne depuis la révolution islamique.
Plus de 190 Palestiniens ont été tué par les snipers israéliens dans les manifestations près de la frontière entre les territoires occupés par le régime israélien et Gaza.