تقي زاده

تقي زاده

dimanche, 19 août 2018 09:55

Les particularités du Hajj

La connaissance: Le premier don du Hajj

   Certes, les bienfaits du Hajj touchent tous les aspects de la vie humaine. Cette pluie de bénédictions revitalise, revivifie et fait fructifier des domaines qui s’étendent du cœur et de l’esprit humains aux questions de politique, de société, de pouvoir national des musulmans et de coopération des nations musulmanes. Toutefois, nous pouvons dire peut-être, que le secret de tous ces bienfaits est «l’acquisition de la connaissance».

La connaissance est le premier avantage du Hajj et sera décernée à ceux qui sont prêts à ouvrir les yeux sur les réalités, et à se servir du pouvoir intrinsèque de «la compréhension des phénomènes».

   Cette connaissance unique n’est normalement accessible aux musulmans que lors du Pèlerinage. Aucun autre phénomène religieux ne peut fournir à l’Umma islamique, cet ensemble de connaissances qui s’acquiert pendant les rituels du Grand-Pèlerinage.

Le Hajj représente l’Umma islamique

   Chaque année, l’arrivée de la date du pèlerinage est accompagnée, dans le monde de l’Islam, d’un enthousiasme et d’une ferveur dans le cœur et l’esprit des croyants qui attendent impatiemment le moment de se recueillir, de se prosterner pieusement devant la Kaaba, d’adorer Allãh l’Exalté, de prier humblement devant le Créateur et de se rapprocher de Lui, de passer des journées en prières et de trouver la sérénité dans la clémence et la mansuétude divines. C’est également l’occasion pour les musulmans, de rencontrer des frères venus des quatre coins du monde, et de ressentir la grandeur du monde musulman dans cet évènement réel et vivant.

   Le Hajj représente l’Umma islamique et le comportement que cette grande communauté devrait avoir pour parvenir à son salut. Le Grand Pèlerinage pourrait se résumer en un mouvement délibéré, éclairé et aux multiples facettes, de tous vers une direction unique. Le souvenir d’Allãh le Tout-Puissant, et l’unanimité de Ses serviteurs sont au cœur de ce mouvement dont l’objectif est d’établir des bases spirituelles et solides pour notre salut.

«عل الله الكعبة البيت الحرام قياما للناس و الشهر الحرام و الهدى و القلائد »

«Dieu a fait de la Kaaba, la Maison sacrée, [une station] pour que les hommes se dressent (rectifient leur vie future et leur vie présente). [Il a instituée] le mois sacré, les offrandes et les Guirlandes pour que vous sachiez que Dieu sait ce qui est dans les cieux et ce qui est sur la terre et que Dieu est Omniscient». [Le Coran, 5: 97]

Les particularités du Pèlerinage

   Bien que les secrets et les mystères du Hajj soient trop nombreux pour être énumérés, nous pouvons quand même dire, dans une vision d’ensemble, que le Hajj est la seule obligation religieuse qu’Allãh le Très-Haut, a imposée à tous les musulmans du monde qui en ont la capacité financière, pour les rassembler dans un endroit unique et pendant des jours déterminés.

«ثُمَّ أَفيضُوا مِنْ حَيثُ أَفاضَ النَّاسُ وَ اسْتَغْفِرُوا اللَّهَ إِنَّ اللَّهَ غَفُورٌ رَحيمٌ»

«Partez ensuite d’où partent les gens, et demandez pardon à Dieu. Certes, Dieu Pardonne et il est Miséricordieux. »

Coran 2: 199

La solidarité nationale et internationale

   Quand un groupe de personnes du même pays, avec le même objectif, partent pour ce voyage et reviennent ensemble, cela développe leur solidarité et renforce le sentiment national. Le Grand Pèlerinage est aussi une manifestation internationale. Il existe des différences entre les nations, en dépit de leurs similitudes. Parfois, ces différences peuvent même conduire à des hostilités. Le Hajj fait disparaître ces différences insignifiantes et exalte les similitudes et les points communs qui unissent les différentes nations. Par conséquent, il n’existe aucune autre obligation religieuse qui soit d’une portée aussi large que le Hajj.

Résoudre les problèmes de la communauté musulmane

   Nous sommes reconnaissants à Allãh, l’Exalté, qui a donné à Ses serviteurs cette faveur, les a appelés à se rassembler autour de Sa Maison et a confié à Son grand Prophète (SAWA) la mission d’appeler l’Humanité au Pèlerinage. Nous sommes reconnaissants à Allãh, l’Exalté, qui a fait de Sa Maison, un lieu de sécurité, l’a purifiée des idoles de l’âge de l’ignorance et en a fait le centre de la glorieuse réunion de l’Umma islamique. Nous sommes reconnaissants à Dieu qui a fait du Hajj, une occasion d’unité et de grandeur pour l’Umma islamique, en établissant la solidarité et la fraternité entre les membres de cette communauté, et en protégeant les sociétés musulmanes des problèmes qui résultent d’un éloignement de leurs racines – à savoir le manque de vigilance aux complots des ennemis, l’oubli de Dieu, la méfiance vis-à-vis des frères musulmans, l’attention aux calomnies des ennemis à leur sujet, le manque d’intérêt pour l’Umma islamique, le manque de souci pour le sort de la communauté islamique, le désintérêt vis-à-vis des événements qui se passent dans d’autres pays musulmans et beaucoup d’autres maladies mortelles qui menacent les musulmans à cause de la domination des infidèles sur leur sort et leur vie politique.

Ces derniers siècles, ces maladies ont atteint un point critique et destructeur en raison de la présence des puissances colonisatrices ou de leurs mercenaires corrompus et assoiffés de pouvoir, dans la région.

Une présence significative

   La présence des musulmans dans les rituels du Hajj, doit être une présence active. Si les cérémonies du Hajj avaient uniquement des buts spirituels et le souvenir de Dieu, on pourrait s’en acquitter chez soi. Les musulmans ont reçu l’ordre de se réunir dans cet endroit précis, pour les avantages qu’ils sont censés en tirer. S’il est correctement accompli, le Pèlerinage à la Mecque pourra donner lieu à une évolution intérieure, chez tout musulman, donner naissance à l’esprit du monothéisme, et développer la relation avec Dieu et la confiance en Lui. Il pourra également aider à créer une unité puissante, efficace, et monolithique, en réunissant les éléments épars de l’Umma islamique. Le Pèlerinage peut permettre aux musulmans de se connaître les uns les autres, et de prendre conscience des problèmes, des idées, des progrès et des besoins des autres pays. Les musulmans peuvent partager leurs expériences pendant le Hajj et, si cette obligation islamique est accomplie de façon appropriée, cela aidera l’Umma islamique à atteindre dans un avenir proche, la gloire et la puissance qu’elle mérite.

Dans son essence, le Hajj possède deux éléments principaux: l’un consiste à se rapprocher de Dieu aussi bien dans la pensée que dans l’acte, et l’autre de s’éloigner à la fois physiquement et spirituellement, du Tãghout et de Satan. Tous les rituels du Hajj sont prévus pour atteindre ces deux objectifs ou pour nous en donner les moyens. C’est en fait l’essence de l’Islam et de toutes les autres invitations divines.

« À Arafat avec un imposant rassemblement et une multitude humaine. C'était la réponse à l'Appel au Tawhid-Reconnaissance de l'Unicité divine. La voix de l'Islam se faisait entendre en tous lieux proches et éloignés, autrefois soumis à l'influence des Mushrikin-Polythéistes.

« Là sur la Territoire d'Arafat, le Messager de Dieu (pslf) fit une halte pour guider la prière devant une multitude d'environ cent mille pèlerins. Il (pslf) y prononça un sermon historique du haut de sa monture. A ses côtés, un compagnon à la voix puissante répéta ses paroles afin qu'elles parviennent aux plus éloignés de l'assemblée. >> « Le Sermon du Messager de Dieu (pslf) débuta ainsi:

« Ô vous, les gens! Écoutez mes paroles et retenez-les car j'ignore si je serai encore présent parmi vous l'année prochaine. Ô vous, les gens! Ne porter atteinte ni aux vies ni aux biens de vos semblables car ils vous sont illicites jusqu'au Jour de la Rencontre avec votre. « Puis, comme pour confirmer cette exhortation, le Messager de Dieu (pslf) dit à Rabi'â Ibn Omayya: Transmets: Ô vous, les gens! Le Messager de Dieu (pslf) demande: Connaissez-vous ce mois? - Ils répondirent: C'est Al-Chahr Al¬Haram-Le Mois Sacré durant lequel il est illicite de verser le sang et de combattre.>>

« Le Prophète (pslf): Dieu vous a interdit durant ce Mois Sacré de porter atteinte à vos vies et à vos biens et ce, jusqu'au Jour de la Rencontre avec votre Seigneur! Ô vous, les gens Connaissez-vous le Territoire où nous sommes? - Ils répondirent: Il s'agit-là du Al-Balad Al-Haram¬Territoire Sacré où il est interdit le combat et l'invasion guerrière. >> Toujours par l'intermédiaire de Rabi'â, le Messager de Dieu fit savoir aux gens présents : Dieu vous interdit dans ce Territoire Sacré de porter atteinte à vos vies et à vos biens et ce, jusqu'au Jour de la Rencontre avec votre Seigneur. Le Messager de Dieu (pslf) par Rabi'â: Quel jour sommes-nous? - Ils répondirent: Yawm Al-Hadjdj al Akbar-Le Jour du Grand Pèlerinage. Le Messager de Dieu (pslf) par Rabi'â : Dieu vous interdit en ce jour de porter atteinte à vos vies et à vos biens et ce, jusqu'au Jour de la Rencontre avec votre Seigneur. « Ô vous, les gens! Chaque homicide perpétré durant l'époque de la Jahiliyya est désormais pardonné. En outre, je pardonne le premier homicide dont la victime fut Ibn Rabi'a Ibn Al-Harith - un proche du Prophète (pslf) -. Ainsi, en pardonnant l'homicide dont la victime fut l'un des siens, le Messager de Dieu (pslf) bannissait la coutume déshonorante et barbare de la vengeance pratiquée à l'époque de la Jahiliyya.>> « Le Messager de Dieu (pslf) : Lorsque vous rencontrerez votre Seigneur, vous serez interrogés; aussi, je vous exhorte à rendre le dépôt de confiance à son propriétaire. Ô vous, les gens! Inna koulli ri 'ba ma'wdou'â-Chaque gain accordé par l'intérêt du prêt usuraire est dorénavant prohibé, vous ne possédez que votre capital propre, sans usure. Ne commettez pas d'injustice et qu'aucune ne soit commise envers vous, cela s'applique aussi à la pratique usuraire de Abbas Ibn Abd Al¬Muttâleb.>> « Ô vous, les gens! Le Shaytan désespère d'être un jour idolâtré ici. Sachez qu'il se satisfait d'être obéi et dans ce cas, il se glorifie de vos plus intimes actes coupables. Prenez garde! Il est l'ennemi de votre Religion!>> « Ô vous, les gens! Inna Al-Nassi 'a ziadatoun fi al-koufri-Aussi, le mois intercalaire n'est qu'un surcroît d'infidélité car, les incrédules en profitent pour égarer les gens en leur proposant la pratique du licite durant une année et la pratique de l'illicite durant l'année suivante. Ces gens foulent aux pieds ce que Dieu a décrété licite et illicite.>> « Aujourd'hui, un événement nouveau a fait changer le cours de l'histoire antérieure de la même façon qu'il en fut de la création des Cieux et de la Terre par Dieu car, le nombre de mois pour Dieu, a toujours été de Douze: quatre d'entre eux sont Sacrés dont trois se suivent: Dhu Al-Qâada-Le Mois de la Pause (11ième) ; Dhu Al-Hidjdja-Le Mois du Pèlerinage (12ième) ; Al-Muharram-Le Mois Sacré (1er) ; puis, vient Rajab-Le Mois Glorifié (7ième). >> « Ô vous, les gens! Sachez que vos femmes ont un Droit sur vous et vous en avez un sur elles consistant à ne pas accepter une personne, que vous n'appréciez pas, à fouler vos tapis - sous-entendu: à ne pas accepter chez-vous une personne que vous n'appréciez pas -. Ensuite, que vos femmes ne commettent pas l'infamie d'actes coupables. Au cas où elles s'y adonneraient, Dieu vous autorise à ne pas partager leur lit et à les corriger en douceur. Par contre, leur

fidélité se récompense par votre obligation à leur fournir les produits nécessaires à leur alimentation ainsi que les vêtements nécessaires à leur habillement. >> « Lorsque vous vous absentez, confiez-les à de bonnes personnes, elles ont besoin de protection car elles sont sans défense. Elles vous ont été remises comme un dépôt sacré provenant de Dieu. Leurs Fourouj-Organes génitaux, vous sont licites par les Paroles de Dieu.>> « Ô vous, les gens! Retenez mon sermon car je vous l'ai fait connaître. Je laisse parmi vous ce vers quoi vous devez chercher refuge afin de ne jamais vous égarer: une affaire claire, Le Livre de Dieu et la Sunna de Son Prophète.*>> « Ô vous, les gens! Écoutez mes paroles et retenez-les! Sachez que tout Musulman est le frère d'un autre Musulman; que tous les Musulmans ne forment qu'un ensemble unique! Il n'est permis à quiconque de s'emparer sans autorisation préalable du bien d'autrui et sans son accord. Ne soyez pas injustes envers vous-mêmes. Que le présent à ce sermon transmette à l'absent. Il n'y aura aucun autre Prophète après moi. >> « Tout ce qui constitue la période de la Jahiliyya, je le foule à mes pieds.

- Ici, le Prophète (pslf) marqua un temps d'arrêt, il (pslf) leva son index vers le ciel en signe d'attestation et déclara:

Allahoumma Ach 'had ! Allahoumma Ach 'had ! Allahoumma Ach 'had ! Ô mon Dieu, sois Témoin! O mon Dieu, sois Témoin! Ô mon Dieu, sois Témoin!

« Le Messager de Dieu (pslf) séjourna à Arafat jusqu'au neuvième jour au soir. Lorsque le soleil disparut à l'horizon, que le ciel s'assombrit, il (pslf) se mit en selle sur sa chamelle pour prendre la direction de Al-Muzdalifah [lieu situé entre Arafat' Mina], Il y demeura une bonne partie de la nuit, puis, de l'aube à l'aurore, il se tint debout dans le Mish 'ar. « Au dixième jour, il rejoignit Mina. Là, il (pslf) accomplit Manassikiha-les rites cultuels de l'endroit, tels Rami ye al jimar-consistant à lapider les trois colonnes de Mina; Al-Dhabh-Le Sacrifice; Al-Taqçir-Le Rasage du cuir chevelu. Ensuite, prit le chemin de La Mecque pour y accomplir les Manassik restants. « Ainsi, le Messager de Dieu (pslf) enseigna aux gens Manassik AI-Hadj- Les rites du Pèlerinage d'une manière pratique, insistant et définissant clairement le Machaïr-Significations des rites rattachés au Pèlerinage.

Source: Sirat Sayyed Al-Moursalin - La conduite du maître des Envoyés - Ayatollah Ja'afar Subhani - éd. Dar AI¬Bayan AI-Arabi - Beyrouth - Liban - 1992 - p. 234 et suivantes. - Adaptation de l'arabe au français: A. & H. Benabderrahmane/ A. Boureghda. (Amta'a al-salama'a, volume 1. p 523 : Al-Tabaqat AI-Kobra. volume 2, p. 184).>>

Note de l'auteur de l'ouvrage de référence: selon certain source, Le Messager de Dieu (pslf exhorta sa communauté, lors de ce sermon historique, à suivre le Livre et la Sunna, cependant il (pslf) conseilla lors d'un autre sermon prononcé à Mina et à Ghadir Khum sur le trajet de retour, le Livre et Al- 'itrati : Sa Descendance, Les paroles de ces deux sermons furent prononcées en deux endroits bien différents. Donc, il n'y a pas de contradiction entre elles d'autant qu'il appartient en propre au Prophète (pslf) la responsabilité d'énoncer, d'une part, la Sunna en tant que pratique du Livre, et d'autre part, d'énoncer ailleurs, la 'itra-La Descendance, il (pslf) exhorte aussi à les (s) suivre en tant que modèles de l'imitation parfaite de la Sunna.

*selon plusieurs sources, Prophète (pslf) a déclaré: je laisse parmi vous ce vers quoi vous devez chercher refuge afin de ne jamais vous égarer: une affaire claire, Le Livre de Dieu et ma progéniture. Ce hadith a été rapporté de façon récurrente. Il(p) a prononcé ce hadith à Mina ,à Arafat et à ghadir khum.

Les sources :

1-Ahmad ibn Yaqube (livre d`histoire Yaqqubi),

احمد بن أبى یعقوب بن جعفر بن وهب ابن واضح کاتب عباسى فی تاریخ یعقوبى: قال رسول الله (ص): لَا تَرْجِعُوا بَعْدِى کُفّاراً مُضِلّینَ یَمْلِکُ بَعْضُکُمْ رِقَابَ بَعْضٍ، إنّى قَدْ خَلّفْتُ فِیکُمْ مَا إنْ تَمَسّکْتُمْ بِهِ لَنْ تَضِلّوا: کِتَابَ اللهِ وَ عِتْرَتِى أهْلَ بَیْتِى! ألَا هَلْ بَلّغْتُ؟

قَالُوا نَعَمْ! قَالَ اللّهُمّ اشْهَدْ. ثُمّ قَالَ: إنّکُمْ مَسْئُولُونَ فَلْیُبَلّغِ الشّاهِدُ مِنْکُمُ الْغَائِبَ

2-Dans le livre Sahih Tirmethi chapitre; les vertus de Ahlul-Bayte: Ganduzi rapporte de Jaber ibn Abdollah Ansari, le Hadith Thaqalayn de Prophete(sawas) le jour d`Arafah lors de pelerinage d`adieu.

قُنْدوزى من تِرمذى فی باب مناقب اهلبیت مع السند متصل من جابربن عبدالله انصارى یقول : رایت رسول الله صلى الله علیه و آله فی حجة الوداع یوم عرفه وقال

أیّهَا النّاسُ! إنّى تَرَکْتُ فِیکُمْ مَا إنْ أخَذْتُمْ بِهِ لَنْ تَضِلّوا: کِتَابَ اللهِ وَ عِتْرَتِى أهْلَبَیْتِى!

3-Muslim rapport ce hadith également dans son livre Sahih muslim,de Zayd ibn Arqam, le compagnon de saint Prophète (sawas) le jour de Ghadir.

؛ (صحيح مسلم 4/1873)

فی صحيح مسلم من «زيد بن ارقم» یقول:: «قامَ رَسُولُ اللّه(ص) يَوْماً فينا خَطيباً بِماءٍ يُدعي خُمّاً ، بَيْنَ مَكَهَ وَالْمَدينَهِ ، فَحَمَدَاللّهَ وَاثْني عَلَيْهِ ، وَوَعَظَ وَ ذَكَرَ ، ثُمَ قالَ اَما بَعْدُ اَلا اَيُّهَا النّاسُ فَانَّما اَنَا بَشَرً ، يُوشَكُ اَنْ يَاْتِيَ رَسُولُ رَبّي فَاُجيبُ ، وَ اِنّي تارِكُ فيكُمْ ثِقْلَيْنِ اَوَلُهُما كِتابُ اللّهِ ، فيهِ الهُدي وَالنُّورُ ، فُخُذُوا بِكِتابِ اللّه وَاسْتَمْسِكُوا بِه ، فَحَثَّ عَلي كِتابِ اللّهِ وَرَغَّبَ فيهِ ، ثُمَ قالَ وَ اهْلِبَيْتي ، اُذَكِّرُكُمُ اللّهَ في اَهْلِبَيْتي، اُذَكِرُّكُمُ اللّهَ في اَهْلِبَيْتي ، اُذَكِرُْكُمُ اللّهَ في اَهْلبَيْتي

؛ (صحيح مسلم 4/1873

4 –Jalel-dine Siyoutti dans son livre Jameeo Al-Saguir:

جلالالدین سیوطى فی «جامع الصغیر : عباره إنّى تَارِکٌ فِیکُمْ خَلِیفَتَیْنِ: کِتَابَ اللهِ حَبْلٌ ممدُودٌ مَا بَیْنَ السّمَاءِ وَ الأرْضِ وَ عِتْرَتِى أهْلَبَیْتِى وَ إنّهُمَا لَنْ یَتَفَرّقَا حَتّى یَرِدَا عَلَىّ الْحَوْضَ؛ من احمد بن حنبل، و از طَبَرانى فی «معجم کبیر» من زید بن ثابت»

- A noter certain historiens ont rapporté seulement la phrase “le Livre d`Allah “et ont supprimé le mot « ma progéniture ».

D`autre comme Ibn Hicham rapporte le hadith «کِتَابَ اللهِ وَ سُنّةِ نَبِیّهِ»Le Coran et ma tradition.

Par ailleurs la phrase de “le Coran et ma tradition «کِتَابَ اللهِ وَ سُنّتِى»”n`est pas rapporté dans aucun des 6 livre Sahih (Bukhari, Muslim, Termethi, …).seulement Imam Malik rapporte ce Hadith de façon peu fiable, ensuite Tabari et Ibn Hicham ont écrit ce hadith dans leur livres d`Histoire.

De toute façon il n'y a pas de contradiction entre ma progéniture et ma tradition puisque Ahlul Bayte suit le Sunna, la Tradition authentique. Et toutes les musulmanes veulent suivre le Sunna sacrée de Prophète (sawas).

Et les musulmanes ont 2 références important pour de ne pas s`égarer, Le Saint Coran et Ahlul-Bayte de Prophète (que La paix et salutation sur lui et sa famille pure), Ahlul-bayte en tant que modèles de l'imitation parfaite de la Sunna du Prophète (sawas).

Lors du pèlerinage d’Adieu à Minâ, le Prophète (P) a harangué les pèlerins en disant :

« Que Dieu assiste un serviteur qui écoute mes propos, qui les assimile et qui les communique à celui qui ne les aurait pas entendus. Innombrables sont ceux qui apportent la connaissance à des personnes encore plus savantes.

Il existe trois choses qui épargnent à l’homme le châtiment : Le cœur d’un serviteur musulman dont l’action ne vise que Dieu, le conseil donné aux Imâms des Musulmans et le fait de ne pas s’écarter de la communauté des Musulmans.

L’appel des Musulmans les englobe tous, et les Musulmans sont frères. Leurs sangs s’équivalent. Ils sont unis contre leurs ennemis et celui qui, d’entre eux, est inférieur peut décider pour celui d’entre eux qui est supérieur ».

« O gens ! Sont sacrés (illicites) entre vous comme l’est ce jour-ci et ce mois-ci et comme l’est ce pays-ci, vos sangs, vos biens et l’honneur de vos femmes, et cela jusqu’au jour où vous rencontrerez votre Seigneur à qui vous rendrez compte de vos actions. Ai-je communiqué mon message ? Seigneur ! Sois-en témoin !

Celui qui détient un dépôt doit le rendre à celui qui le lui a déposé. Craignez Dieu dans vos façons de traiter les femmes. Ne les opprimez pas et ne soyez pas injustes envers elles ! N’usurpez pas leurs droits. Tenez toujours à leur faire du bien. Ai-je communiqué mon message ? Seigneur ! Sois-en témoin !

O gens les croyants sont des frères, et les biens de l’un ne sont pas licites pour un autre contre son gré. Ai-je communiqué mon message ? Seigneur ! Sois-en le témoin !

Ne redevenez pas, après moi, des mécréants que les uns et les autres se frappent réciproquement les visages avec leurs sabres.

Je vous laisse deux choses grandioses. L’une d’elle est plus grande que l’autre : Le Livre de Dieu et ma progéniture. Prenez garde dans votre conduite envers eux après ma mort. Ils ne se sépareront pas l’un de l’autre jusqu’à ce qu’ils reviennent auprès de moi au bord de la Fontaine ».

« O gens ! Votre Seigneur est un et votre père est un. Vous êtes tous les descendants d’Adam et Adam est créé de poussière. ((Le plus noble parmi vous, auprès de Dieu, est celui qui, parmi vous, est le plus pieux)) (Coran IXL, 13). Un Arabe n’est supérieur à un non Arabe que par la piété ».

"O gens il vous est illicite d'attenter les uns au sang et aux biens des autres, comme le sont sacrés votre jour-ci, votre pays-ci et votre mois-ci…

« Au dixième jour, il (صلی الله علیه و آله و سلم) accomplit Manassikiha-les rites cultuels de l'endroit, tels Rami ye al jimar-consistant à lapider les trois colonnes de Mina; Al-Dhabh-Le Sacrifice; Al-Taqçir-Le Rasage du cuir chevelu. Ensuite, prit le chemin de La Mecque pour y accomplir les Manassik restants. « Ainsi, le Messager de Dieu (pslf) enseigna aux gens Manassik AI-Hadj- Les rites du Pèlerinage d'une manière pratique, insistant et définissant clairement le Machaïr-Significations des rites rattachés au Pèlerinage. « L'entreprise de ce Pèlerinage fut désignée parfois sous le vocable de Hajdjat Al-Tarikhiyya-Le Pèlerinage historique; puis, dans les ouvrages d'Histoire et du Hadith, sous les vocables de Hadjdjat Al-Wada 'â-Le Pèlerinage de l'Adieu ou bien Hadjdjat Al-Balagh-Le Pèlerinage de la transmission ou bien encore Hadjdjat Al¬Islam-Le Pèlerinage de l'Islam.

Source: Sirat Sayyed Al-Moursalin - La conduite du maître des Envoyés - Ayatollah Ja'afar Subhani - éd. Dar AI¬Bayan AI-Arabi - Beyrouth - Liban - 1992 - p. 234 et suivantes. - Adaptation de l'arabe au français: A. & H. Benabderrahmane/ A.boureghda

Toutes nos condoléances A l’ occasion de l’anniversaire de la mort en martyre de l’Imâm al-Bâqir (p)(7e Dhil-Hajja 114AH) :

 Il est l’Imâm dont les immenses connaissances englobaient la science du Livre, de la Sunna et de la réalité où les Musulmans de l’époque confrontaient ses grands défis dans leur vie. Les grands savants musulmans, parmi ceux qui reconnaissaient son imâmat et ceux qui ne le reconnaissaient pas, assistaient à ses cours et admettaient sa suprématie scientifique et ses grandes capacités intellectuelles.

L’Imâm (p) a lancé sa grande école où il collaborait avec son fils l’Imâm as-Sâdiq (p). Lorsqu’on étudie les Traditions des Gens de la Maison (p), nous constatons que la plupart de ces Traditions dans les domaines de la jurisprudence, de la loi, de la morale et de tout ce qui touche la vie sont émises par les deux Imâms al-Bâqir (p) et as-Sâdiq (p) ainsi que par les autres Imâms car ces deux Imâms jouissaient d’une certaine liberté dans la mesure où les Umayyades étaient occupés par la défense de leur Etat alors que les Abbassides se préparaient à déclarer leur révolution.

Vivre avec Dieu

L’Imâm (p) vivait dans tous ces états avec Dieu. Il L’évoquait même lorsqu’il se trouvait en pleine conversation avec ses compagnons. Il rassemblait ses enfants et, jusqu’au lever du soleil, il leur recommandait de lire le Coran et d’évoquer Dieu, choses qui étaient toujours présentes dans sa vie active et dans sa ferme à Médine où il travaillait lui-même comme le faisaient tous les autres Imâms.

‘Ali Ibn al-Munkadir disait : « Je ne pensais pas que ‘Ali Ibn al-Hussein (le père de l’Imâm al-Bâqir (p)) pouvait avoir un descendant qui lui ressemblait -car il était incomparable quant à sa science, son ascétisme, sa dévotion et ses moralités. J’ai donc rencontré Muhammad Ibn ‘Ali et j’ai voulu le sermonner, mais voilà que je me trouvais sermonné par lui : Je suis sorti à Médine par une journée où il faisait très chaud et j’ai vu Muhammad Ibn ‘Ali al-Bâqir (p) qui, corpulent, travaillait et transpirait fort. Je lui ai dit : ‘Comment se fait-il qu’un vieux Qurayshite sorte pour faire des gains alors qu’il fait si chaud ? Qu’aurais-tu fait si la mort te surprendrait en cet état’ ? Il s’est arrêté et m’a répondu : ‘Je suis sorti pour chercher mes subsistances pour moi-même et pour ma famille, chose que Dieu aime et qui m’épargne la peine d’avoir besoin de tes semblables. Quant à ce que tu dis au sujet de la mort qui pouvait me surprendre à un moment où je suis en obéissance à Dieu, ce qui me fait peur c’est d’être surpris par la mort à un moment où je suis en désobéissance à Dieu ».

Le Coran comme balance

D’après ses biographes, l’Imâm (p) -qui n’était pas assez fortuné- n’oubliait jamais de donner aux pauvres et aux démunis de Médine. Il demandait aux gens de ne pas parler au sujet de ce qu’ils ne savent pas : « Parlez au sujet de ce que vous savez, car celui qui isole un verset coranique /de son contexte / dégringole du haut du ciel vers la terre ». Ces paroles sont adressées à ceux qui interprètent le Coran à leur guise ou débattent dans la jurisprudence sans connaissance.

L’Imâm (p) apprenait aux gens les manières de se comporter les uns envers les autres : « Dites aux gens le meilleur de ce que vous vous aimeriez entendre dire à vous mêmes, car Dieu déteste celui qui maudit les croyants, qui les insulte et les accusent en faux, Il déteste celui qui est insolent et indécent ainsi que celui qui demande et s’obstine à demander, mais Il aime celui qui est magnanime et vertueux ».

En outre, l’Imâm (p) insistait sur la nécessité de distinguer le faux du vrai parmi les Traditions attribuées au Prophète (P) et aux Imâms (p) et ce en les examinant à la lumière du Coran, en faisant que le Coran soit « la balance » qui détermine leur vérité ou leur fausseté : « Accepte toute Tradition compatible avec le Coran qu’elle soit rapportée par une personne charitable ou par une personne immorale, et n’accepte pas toute Tradition incompatible avec le Coran qu’elle soit rapportée par une personne charitable ou par une personne immorale ». Le Coran est la mesure et la balance car Dieu, le Très haut, dit : ((Une lumière et un Livre évident vous sont venus de Dieu)) (Coran V, 15), le Coran étant la lumière qui éclaire ce qui n’est pas lui et ne peut point être éclairé par ce qui n’est pas lui.

Un pionnier de la solidarité sociale

L’Imâm (p) a appelé à la solidarité sociale, chose qu’il importe d’évoquer à l’occasion de la période du pèlerinage où certaines personnes s’interdisent d’aider leurs proches, leurs voisins ou leurs amis parmi les pauvres et les orphelins, mais ils vont tous les ans au pèlerinage majeur, au pèlerinage mineur ou à la visite des mausolées des Saints.

L’Imâm al-Bâqir dit à ce propos : « Entretenir les membres d’une famille musulmane en dissipant leur faim, en les habillant et en les mettant à l’abri de la mendicité m’est préférable d’aller au pèlerinage une fois, deux fois, dix fois et même soixante-dix fois ». La Tradition dit à ce propos : « Les gens sont la famille de Dieu ; celui qui, parmi eux est le mieux aimé par Dieu est celui qui est utile pour la famille de Dieu, celui qui donne de la joie aux membres d’une famille ».

La voie du chiisme

L’Imâm al-Bâqir (p) enseignait aussi aux Chiites la façon d’être un vrai Chiite. A ce propos, il s’adresse à Jâbir Ibn ‘Abdullâh en disant : « Ô Jâbir ! Est-il suffisant pour ceux qui prétendent être de Chiites de dire qu’ils nous aiment, nous les Gens de la Famille ? Par Dieu, nos Chiites (partisans) ne sont autres que ceux qui craignent Dieu et qui Lui obéissent. Ils n’étaient connus que par la modestie, par l’humilité devant Dieu, par la fidélité, par l’évocation permanente de Dieu, par le jeûne, par la prière, par la charité envers les parents, par les services offerts aux voisins démunis, par la sincérité des paroles, par la récitation du Coran, et par le fait de s’interdire de dire autre chose que le bien. Ils étaient les fidèles parmi les leurs ».

Il dit aussi : « Il se peut que quelqu’un dise qu’il aime ‘Ali et qu’il le prend pour dirigeant, mais sans agir en conséquence. Il ne suit pas ses actes et son amour pour ‘Ali ne lui est d’aucune utilité ». Car le vrai amour est celui qu’on porte à la conduite de la personne avant la personne elle-même.

L’Imâm (p) poursuit son enseignement en ces termes : « Craignez Dieu et agissez pour ce qui est chez Dieu. Il n’existe aucune parenté entre Dieu et quiconque parmi les gens. Celui qui, parmi les serviteurs, est le plus aimé par Dieu, le Très Haut, est celui qui Le craigne le plus, celui qui agit le plus dans Son obéissance. Ô Jâbir ! On ne s’approche de Dieu que par l’obéissance, alors tout chacun qui obéit à Dieu est notre partisan et tout chacun qui désobéit à Dieu est notre ennemi. Par Dieu ! Nul ne peut prétendre à être notre partisan que par l’action et par le fait de s’écarter des interdits fixés par Dieu ».

Après quoi, l’Imâm (p) aborde la question de l’extrémisme en disant : « Ô Chiites ! Soyez au milieu, alors ceux qui avancent vers l’extrême retourneront vers vous et ceux qui sont à l’arrière vous suivront ». Alors, l’un des Ansârs du nom de Sa’d lui a dit : «Que je sois sacrifié pour toi ! Qui sont les extrémistes ? Et l’Imâm (p) de répondre : « Des gens qui disent à notre égard des propos que nous ne disons pas de nous-mêmes. Ceux-là n’ont rien de nous et nous n’avons rien d’eux ». Et ceux qui sont à l’arrière, qui sont-ils ? a encore demandé l’Ansarite. Ils sont, a répondu l’Imâm (p), ceux qui cherchent le bien auront le bien. Par Dieu ! Nous ne portons pas un testament de Dieu, nous n’avons aucun privilège au près de Dieu, nous n’avons avec Lui aucun lien de parenté et nous ne nous approchons de Lui que par l’Obéissance. Ceux qui parmi vous Lui obéissent tireront du profit en nous suivant. Attention ! Attention ! Ne Soyez pas dupes ! ».

A quelqu’un qui a dit que les Chiites sont très nombreux dans son pays, l’Imâm (p) a répondu : « Les riches de ton pays soutiennent-ils les pauvres, les bienfaisants pardonnent-ils les malfaisants, et les uns se traitent-ils d’égaux à égaux ? ». Et comme l’homme a répondu par la négative, l’Imâm a dit : « Les Chiites n’agissent pas de la sorte ».

L’école des Imâms (p)

Voilà, mes chers, ce qu’étaient nos Imâms qui nous lient à Dieu et qui nous lient les uns aux autres. Ils veulent que nous communiquions, que nous solidarisions, que nous nous unissions et que nous nous sentions -chacun selon ses capacités- responsables de l’Islam et des Musulmans.

Les Gens de la Famille, ce sont eux qui établissent la liaison entre ce monde-ci et l’Autre monde, qui nous demandent de nous rapprocher de Dieu en portant nos responsabilités envers l’humanité et la vie, qui nous enseignent d’être ouverts à l’amour et non pas à la haine. Voilà ce qu’est le message de l’Islam ; les Gens de la Famille sont les Imâms de l’Islam authentique qui nous lie à Dieu, le Très Haut, par la voie la plus courte.

Alhamdullilah pour l’arrivée du mois Sacré Dhul-Hajja, le mois de Hajj, 

C’est un mois noble pendant lequel Prophète(pslf), sa famille,les Compagnons et les suivants pieux attachaient une importance primordiale à l’accomplissement des actes de piété. Les dix premiers jours de ce mois sont mentionnés dans le noble Coran et et présentent de très grands mérites spirituels. On rapporte que le Messager d’Allah(pslf) disait qu’il n’ y avait pas de jours pour les actes de piété plus aimés d’Allah que ces dix jours.
Si les pèlerins tournent autour de la ka'ba pour retourner vers Dieu, c'est l'occasion pour nous de retourner nos cœurs vers LUI .

 

 

Les actes de piété à accomplir pendant ces dix jours sont :

Il est recommandé de faire des efforts dans les actes d’adoration comme la prière, le rappel d’Allah, les contacts avec la famille, les aumônes, le fait de recommander le bien et d’interdire le mal, selon ses possibilités.  

*Prononcer les formules de rappel : Dire « Allâhu Akbar » (Takbîr), « Lâ Ilâha Illallâh » (Tahlîl), « Al-Hamdu Lilâh» (Tahmîd), car selon le hadith d’Ibn ’Umar le Prophète a dit :  « Il n’y a pas de jours plus importants auprès d’Allah - exalté soit-Il - et au cours desquels les oeuvres sont plus aimées de Lui, que durant ces 10 jours. Donc, dans cette période, répétez les formules « Allâhu Akbar », « Lâ Ilâha Illa'llâh », « Al-Hamdu Lilâh ». » 


  1. 1- Il est conseillé de jeûner les 9 premiers jours de ce mois Et en particulier, il se doit de jeûner le jour de ‘Arafa.

    . En effet, lorsque le prophète (salallahou ‘alayhi wa Alihi wa sallam) a été interrogé sur le jeûne du jour de ‘Arafa, il répondit : « celui qui jeûne le jour de ‘Arafa, Allah lui efface tous les péchés de l’année précédente et de l’année en cours ». mais celui qui ne peut pas, qu'il jeûne le premier jour de ce mois,  chaque jour jeûné en est récompensé d’une année de jeûne
     

    2-Accomplir deux rak ‘ah de prière entre la Prière obligatoire du Maghreb et la Prière obligatoire du ‘Ichâ’ pendant tous les soirs. Dans la première rak ‘ah on récite après la sourate al-Hamd et la sourate al-Ikhlâç  le verset coranique suivant :

    « Et Nous donnâmes à Moïse rendez-vous pendant trente nuits, et Nous les complétâmes par dix, de sorte que le temps fixé par son Seigneur se termina au bout de quarante nuits. Et Moïse dit a Aaron son frère: Remplace-moi auprès de mon peuple, et agis en bien, et ne suis pas le sentier des corrupteurs » Sourate al-A‘râf: S7 / v142.

    وَواعَدْنا مُوسى ثَلاثينَ لَيْلَةً وَاَتْمَمْناها بِعَشْر فَتَمَّ ميقاتُ رَبِّهِ اَرْبَعينَ لَيْلَةً وَقالَ مُوسى لاَِخيهِ هارُونَ اخْلُفنى فى قَوْمى وَاَصْلِحْ وَلا تَتَّبِعْ سَبيلَ الْمُفْسِدينَ

    Cette prière ainsi accomplie, appelle la  récompense spirituelle.

    3- Lire les cinq du‘â’ suivants, que l’archange Jibrâ’îl avait apportés à ‘Îssâ fils de Marie(as) comme un donne d’Allah, pendant ces dix jours :

    (1) اَشْهَدُ اَنْ لا اِلـهَ اِلاَّ اللهُ وَحْدَهُ لا شَريكَ لَهُ، لَهُ الْمُلْكُ وَلَهُ الْحَمْدُ، بِيَدِهِ الْخَيْرُ وَهُوَ عَلى كُلِّ شَىْء قَديرٌ

    (2) اَشْهَدُ اَنْ لا اِلـهَ اِلاَّ اللهُ وَحْدَهُ لا شَريكَ لَهُ، اَحَداً صَمَداً لَمْ يَتَّخِذْ صاحِبَةً وَلا وَلَداً

    (3) اَشْهَدُ اَنْ لا اِلـهَ اِلاَّ اللهُ وَحْدَهُ لا شَريكَ لَهُ اَحَداً صَمَداً لَمْ يَلِدْ وَلَمْ يُولَدْ وَلَمْ يَكُنْ لَهُ كُفُواً اَحَدٌ

    (4) اَشْهَدُ اَنْ لا اِلـهَ اِلاَّ اللهُ وَحْدَهُ لا شَريكَ لَهُ، لَهُ الْمُلْكُ وَلَهُ الْحَمْدُ يُحْيى وَيُميتُ وَهُوَ حَىٌّ لا يَمُوتُ، بِيَدِهِ الْخَيْرُ وَهُوَ عَلى كُلِّ شَىْء قَديرٌ

    (5) حَسْبِىَ اللهُ وَكَفى سَمِعَ اللهُ لِمَنْ دَعا، لَيْسَ وَرآءَ اللهِ مُنْتَهى، اَشْهَدُ للهِ بِما دَعا وَاَنَّهُ بَرىءٌ مِمَّنْ تَبَرَأَ وَاَنَّ لِلّهِ الاْخِرَةَ وَالاُْولى.

     

    4- Lire chaque jour chacun de ces « tahlîl » rapportés de l’Imam Ali (p):

    لا اِلـهَ اِلاَّ اللهُ عَدَدَ الّلَيالى وَالدُّهُورِ،

    لا اِلـهَ اِلاَّ اللهُ عَدَدَ اَمْواجِ الْبُحُورِ،

    لا اِلـهَ اِلاَّ اللهُ و رَحْمَتُهُ خَيْرٌ مِما يَجْمَعُونَ،

    لا اِلـهَ اِلاَّ اللهُ عَدَدَ الشَّوْكِ الشَّجَرِ،

    لا اِلـهَ اِلاَّ اللهُ عَدَدَ الشَّعْرِ وَالْوَبَرِ،

    لا اِلـهَ اِلاَّ اللهُ عَدَدَ الْحَجَرِ وَالْمَدَرِ،

    لا اِلـهَ اِلاَّ اللهُ عَدَدَ لَمْحِ الْعُيُونِ، لا اِلـهَ اِلاَّ اللهُ فِى الّلَيْلِ اِذا عَسْعَسَ وَالصُّبْحِ اِذا تَنَفَّسَ،

    لا اِلـهَ اِلاَّ اللهُ عَدَدَ الرِّياحِ فِى الْبَرارى وَالصُّخُورِ،

    لا اِلـهَ اِلاَّ اللهُ مِنَ الْيَوْمِ اِلى يَوْمِ يُنْفَخُ فِىالصُّورِ.

    Cette belle, cette éloquente glorification d`Allah (swt) suggère le monothéisme pure et l`adoration d`Allah par tous les êtres :

    Il n`y a pas de divinité qu`Allah , au nombre des nuits et des journées, il n`a y dieu qu`Allah ,au nombre des vagues des mères , , il n`a y  pas divinité qu`Allah ,et ses bénédiction sont bien mieux de ce qu`ils cherchent, il n`a y pas divinité   qu`Allah, au nombre des arbres , au nombre des poils et des cheveux ,au nombre des caillots et des pierres , il n`a y  pas divinité qu`Allah au nombres des clin d`œil , il n`a y  pas divinité qu`Allah , dans la nuit quand elle tombe et à l`aube quand elle exhale son souffle, il n`a y  pas divinité qu`Allah, au nombres des vents dans les déserts et des pierres il n`a y  pas divinité qu`Allah, d`aujourd’hui  jusqu`au de jugement .


    5- Lire le du‘â’ suivant  rapporté de l’Imam Jafar al-Sâdiq (p), chaque jour jusqu’à la veille de ‘Arafah, après la prière du matin et avant la prière du maghrib :

اَللّـهُمَّ هذِهِ الاَْيّامُ الَّتى فَضَّلْتَها عَلَى الاَْيّامِ وَشَرَّفْتَها قَدْ بَلَّغْتَنيها بِمَنِّكَ وَرَحْمَتِكَ، فَاَنْزِلْ عَلَيْنا مِنْ بَرَكاتِكَ، وَاَوْسِعْ عَلَيْنا فيها مِنْ نَعْمآئِكَ، اَللّـهُمَّ اِنّى اَسْاَلُكَ اَنْ تُصَلِّىَ عَلى مُحَمَّد وَآلِ مُحَمَّد وَاَنْ تَهْدِيَنا فيها لِسَبيلِ الْهُدى وَالْعِفافِ وِالْغِنى وَالْعَمَلِ فيها بِما تُحِبُّ وَتَرْضى، اَللّـهُمَّ اِنّى اَسْاَلُكَ يا مَوْضِعَ كُلِّ شَكْوى، وَيا سامِعَ كُلِّ نَجْوى، وَيا شاهِدَ كُلِّ مَلاَء، وَيا عالِمَ كُلِّ خَفِيَّةً اَنْ تُصَلِّىَ عَلى مُحَمَّد وَآلِ مُحَمَّد، وَاَنْ تَكْشِفَ عَنّا فيهَا الْبَلاءَ، وَتَسْتَجيبَ لَنا فيهَا الدُّعآءَ، وَتُقَوِّيَنا فيها وَتُعينَنا وَتُوَفِّقَنا فيها لِما تُحِبُّ رَبَّنا وَتَرْضى وَعَلى مَا افْتَرَضْتَ عَلَيْنا مِنْ طاعَتِكَ وَطاعَةِ رَسوُلِكَ وَاَهْلِ وَلايَتِكَ، اَللّـهُمَّ اِنّى اَسْاَلُكَ يا اَرْحَمَ الرّاحِمينَ اَنْ تُصَلِّىَ عَلى مُحَمَّد وَآلِ مُحَمَّد، وَاَنْ تَهَبَ لَنا فيهَا الرِّضا اِنَّكَ سَميعُ الدُّعآءِ، وَلا تَحْرِمْنا خَيْرَ ما تُنْزِلُ فيها مِنَ السَّمآءِ، وَطَهَّرْنا مِنَ الذُّنوُبِ يا عَلاّمَ الْغُيوُبِ، وَاَوْجِبْ لَنا فيها دارَ الْخُلوُدِ، اَللّهمَّ صَلِّ عَلى مُحَمَّد وَآلِ مُحَمَّد، وَلا تَتْرُكْ لَنا فيها ذَنْباً اِلاّ غَفَرْتَهُ، وَلا هَمّاً اِلاّ فَرَّجْتَهُ، وَلا دَيْناً اِلاّ قَضَيْتَهُ، وَلا غائِباً اِلاّ اَدَّيْتَهُ، وَلا حاجَةً مِنْ حَوائِجِ الدُّنْيا وَالاْخِرَةِ اِلاّ سَهَّلْتَها وَيَسَّرْتَها اِنَّكَ عَلى كُلِّ شَىْء قَديرٌ، اَللّـهُمَّ يا عالِمَ الْخَفِيّاتِ، يا راحِمَ الْعَبَراتِ، يا مُجيبَ الدَّعَواتِ، يا رَبَّ الاَْرَضينَ وَالسَّماواتِ، يا مَنْ لا تَتَشابَهُ عَلَيْهِ الاَْصْواتِ، صَلِّ عَلى مُحَمَّد وَآلِ مُحَمَّد، وَاجْعَلْنا فيها مِنْ عُتَقآئِكَ وَطُلَقآئِكَ مِنَ النّارِ، وَالْفائِزينَ بِجَنَّتِكَ وَالنّاجينَ بِرَحْمَتِكَ يا اَرْحَمَ الرّاحِمينَ، وَصَلَّى اللهُ عَلَيْهِ سَيِّدِنا مُحَمَّد وَآلِهِ اَجْمَعينَ

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Le 1e jour du mois Thil-Hajja
Les actes de piété à accomplir en cet honorable jour sont :
1- Le jeûne (dont la récompense spirituelle est égale à celle de 80 jours de jeûne)
2- Il est conseillé de faire 4 rak'ats (la prière surérogatoire que Fatima-Zahra (as) faisait souvent) 
composées de deux prières et dans chacune d'elles, réciter sourate el-Fatiha (1x) et sourate Tawhidi (Al- Ikhlâç) (50x). Après avoir terminé, il est préférable de réciter le Dhikr que Fatima (as) lisait souvent :
Subhâna thî-l-‘izz-ich-châmikh-il-munîfi, 
سُبْحانَ ذِى الْعِزِّ الشّامِخِ الْمُنيفِ، 
Subhâna thî-l-jalâl-il-bâthikh-il-‘adhîmi
سُبْحانَ ذِى الْجَلالِ الْباذِخِ الْعَظيمِ،
Subhâna thî-l-mulk-il-fâkhir-il-qadîmi
سُبْحانَ ذِى الْمُلكِ الْفاخِرِ الْقَديمِ،
Subhâna man yarâ athar-in-namlati fî-ç-çafâ
سُبْحانَ مَنْ يَرى اَثَرَ الَّنمْلَةِ فِى الصَّفا،
Subhâna man yarâ waq‘-at-tayri fî-hawâ’i
سُبْحانَ مَنْ يَرى وَقْعَ الطَّيْرِ فِى الْهَوآءِ، 
Subhâna man huwa hâkathâ wa lâ hukathâ ghayruhu
سُبْحانَ مَنْ هُوَ هَكَذا وَلا هُكَذا غَيْرُهُ.
3- Accomplir une demi-heure avant le déclin du soleil une Prière de 2 rak‘ah dont chacune consiste en la lecture de la sourate al-Hamd une fois suivie de 10 fois la sourate Al-Ikhlâç, Äyat al-Kursî et la sourate Al-Qadr.
4- Quiconque craint un oppresseur et dit en ce jour : 
حَسْبى حَسْبى حَسْبى مِنْ سُؤالى عِلْمُكَ بِحالى
Hasbî hasbî hasbî min su’âlî, ‘ilmuka bi-hâlî
 
Sachez aussi que le premier jour, c’est le jour anniversaire de la naissance de Prophète Ibrâhîm al-Khalîl (p), et selon certains récits hagiographiques c’est le jour anniversaire du mariage de Fatima al-Zahra’ (p) avec Prince des croyants,Ali (p) en l`an 2 Hijir à Médine.un mariage simple mais exemplaire pour tous les jeunes musulmanes.

Dieu dit dans Son Noble Livre : ((Dieu ne veut qu’écarter de vous la souillure, ô Gens de la Famille et vous purifier totalement)) (Coran XXXIII, 33). Et parmi les Gens de la Famille, on note L'Imam Mohammad Ibn Ali at-Taqi (le pieux), aussi nomméal-jawâd (le magnanime) ou Ibn al-Rezâ.le 10em Imam de descendant du prophète (psl). I1 est né le 10 Rajab en 195hejir/809 JC à Médine et, est mort martyr  le 29 zul-qad en 220/835.

 

Si nous parlons de la vie des Gens de la Maison (p) du noble prophète (psl), c’est pour apprendre comment vivre l’Islam à travers ces élus purifiés. C’est pour apprendre à faire face à notre présent à travers les lignes lumineuses de notre passé. C’est pour construire notre avenir à tous sur la base de la Révélation divine et des enseignements du Messager de Dieu (P), enseignements qu’ont diffusés les Imâms appartenant aux Gens de la Famille (P), qui ont concrétisé –par leurs paroles, leurs enseignements, leurs actions et leurs faits et gestes- tout ce qui est révélé dans le Livre de Dieu et tout ce qui est exprimé dans la Sunna du Prophète (P).

Imam al-jawâd (p) est l’un des plus jeunes parmi les Imâms. Mais malgré son jeune âge qui a coïncidé avec celui du prophète Yahyâ (Jean Baptiste) (p), il fut ce qui ressemblait à un miracle, ((Nous lui avons donné la sagesse alors qu’il était tout enfant)). Il a vécu à l’époque des Abbassides qui ont tant persécuté les Imâms, car ils les craignaient pour leurs trônes du fait que les Musulmans, de toutes les écoles et tendances, leur vouaient une grande confiance.

Il a atteint en matière de science, de sagesse, de culture et de perfection d’esprit, un  degré qui n’était atteint par aucun des savant de son époque; et çà en dépit de son bas âge.

L'Imam fut le plus grand érudit de son temps, le plus généreux et le meilleur bienfaiteur. Il fut très coopératif, gentil et de bonne disposition, et très éloquent.
Il avait l'habitude de monter sur son cheval en apportant de l'argent et des aliments pour les distribuer aux nécessiteux. Son savoir fut célèbre parmi les gens.

Malgré son jeune âge, lui qui n’a vécu que vingt-cinq ans, l’Imâm al-Jawâd (p) a émis des hadiths qui ont été rapportés par un grand nombre de savants. Comme « Al-Khatîb al-Baghdâdî a écrit dans ‘Târîkh Baghdâd’ –l’Histoire de Baghdâd; le livre intitulé ‘al-Manâqib’  ….

Parlant du fait d’écouter les autres et de faire attention à ce qu’ils disent lorsqu’ils parlent des concepts et des principes, l’Imâm al-Jawâd (p) a dit : « Celui qui écoute quelqu’un qui parle ne fait que l’adorer. Si celui qui parle rapporte ce que Dieu dit, celui qui écoute adore Dieu. Si celui qui parle le fait comme s’il était le Diable, celui qui écoute ne fait qu’adorer le Diable ».

Au sujet des qualités du croyant, l’Imâm al-Jawâd (p) a dit : « Le croyant a besoin de trois qualités : Une bonne direction de la part de Dieu, un bon sermonneur de la part de soi-même et un bon accueil des conseils qu’on lui fournit ». Après cela, l’Imâm (p) dit : « Ne sois pas l’ami de Dieu en public et Son ennemi en secret ».

 Il dit aussi : « L’homme est suffisamment traître lorsqu’il est fidèle aux traîtres ».

L’Imâm al-Jawâd (p) rapporte une Tradition émanant du Commandeur des croyants, ‘Alî (p) qui, pour consoler Abû Dharr le grand compagnon du prophète (psl) ; lorsqu’il a été expulsé de Médine, la ville du Messager de Dieu (P) où il avait passé toute sa vie au service de l’islam, lui a dit : « Tu t’es révolté pour Dieu, à Lui la Grandeur et la Gloire ; aie donc confiance en celui pour qui tu t’es révolté. Ils ont eu peur de toi pour leur vie d’ici-bas, et tu as eu peur d’eux pour ta vie de l’Autre monde. Même si les cieux et la terre étaient complètement fermés devant un serviteur qui craint Dieu, Dieu lui trouverait un moyen d’en sortir. Ne te laisse attirer que par le vrai et n’aie de la répulsion que pour le faux ».

Un certain homme a dit à l’Imâm al-Jawâd (p) : « donne-moi un conseil ». Il lui a répondu : « Tu l’accepterais ? ». Obtenant une réponse positive, il lui a dit : « Que la patience soit ton coussin et que l’indigence soit ton collier ; renonce à tes désirs, lâche tes envies et sache que tu es toujours sous l’œil de Dieu ».

Une quantité d’étoffe de grande valeur a été une fois envoyée à l’Imâm al-Jawâd (p) ; mais des pilleurs s’y sont emparés en route. La personne qui la transportait a écrit à l’Imâm (p) pour le mettre au courant de l’affaire. Pour répondre, l’Imâm (p) a écrit de sa propre main ce qui suit : « Nos âmes et nos biens sont des dons que Dieu nous donne en les déposant en notre possession. Il nous laisse en jouir tout en étant contents et satisfaits, mais Il peut les récupérer et Il nous inscrit des bonnes œuvres pour nous récompenser notre privation. Celui dont la mortification due à leur perte est plus grande que sa patience, se verra perdre la récompense ; nous demandons refuge auprès de Dieu contre une telle perte »

L’Imâm (p) a dit : « Le croyant ne trahit jamais ». Il a prononcé ces paroles en réponse à un homme qui voulait s’établir à la Mecque et à Médine parce qu’il a une dette à rembourser dans un autre pays. « Retourne vers ton créancier, a dit l’Imâm, et fait en sorte que ta dette soit remboursée avant de rencontrer Dieu, car le croyant ne trahit jamais ». L’homme doit être fidèle à ses engagements et ne pas s’acquitter de ses dettes est une trahison et un manque de fidélité alors que la religion consiste dans la fidélité. Dieu dit à ce propos : ((Ô vous qui croyez ! Ne trahissez pas Dieu et le Messager, ce qui serait trahir les dépôts confiés à vous, alors que vous le savez)) (Coran VIII, 27).

ENCORE QUELQUES PAROLES DE L'IMAM AL JAWAD(p)


-La dignité d'un croyant réside dans son indépendance des autres (matérielle).
-Le croyant à besoin de 3 qualités :
-la bonne orientation d'Allah.
-Une exhortation de soi-même.
-l'acceptation des conseils.
-Le jour de la Justice est plus dur pour l'injuste que le jour l'injustice pour l'opprimé.
-L'adorateur n'obtient jamais la plénitude et la vérité de la foi tant que sa religion n'influe pas sur ses propres désirs.

Le président Trump s’est fait élire sur la promesse de renverser le capitalisme financier et de restaurer le capitalisme productif. Dans cette logique, il considère que les dommages de guerre dus à la Syrie ne doivent pas être payés par les États-Unis, mais par des sociétés transnationales. Cette révolution des relations internationales est-elle souhaitable et possible ?

Henry Kravis au Forum de Davos. Proche de John McCain, le fondateur de KKR est membre du Council of Foreign Relations et du Groupe de Bilderberg (dont sa femme est administratrice). Il emploie le général David Petraeus (ancien directeur de la CIA) avec qui il a organisé les transferts de fonds et d’armes à Daesh. Ami de longue date d’Emmanuel Macron, il a secrètement financé sa campagne électorale.

Ils étaient 114 États membres des « Amis de la Syrie » à financer sa destruction par les jihadistes. Mais, après leur échec, aucun ne veut payer quoi que ce soit pour sa reconstruction. Pourtant, ils n’ont pas eu de problème pour soutenir les États qui accueillent des réfugiés syriens ; étant entendu qu’il ne s’agissait pas là d’un geste humanitaire, mais d’un moyen de priver la Syrie de ses ressources humaines.

Surtout, tous espèrent s’enrichir en masquant leur crime et en obtenant des contrats de reconstruction.

Les 7 et 8 août, la Commission économique des Nations Unies pour l’Asie occidentale (ESCWA), réunie à Beyrouth, a estimé le coût minima de la reconstruction à 388 milliards de dollars [1]. Elle devrait rendre un rapport détaillé sur ce sujet en septembre. D’ores et déjà, consciente que ce qu’à vécu le pays n’a pas grand chose à voir avec une « guerre civile », mais avec une agression étrangère, elle a annoncé le titre de ce rapport : Syria, 7 years at war. C’est-à-dire La Syrie, 7 ans en guerre et non pas 7 ans de guerre.

À titre de comparaison, le Liban, dont la population est trois fois moindre, n’a pu obtenir que 11 milliards de dollars d’aide internationale lors de la conférence CEDRE, en avril dernier.

Les États-Unis, qui planifièrent la guerre dès 2004, ne veulent pas donner un sou. Selon l’administration Trump, cette guerre a été conçue par l’administration Bush Jr. et conduite par celle d’Obama. Or ces deux administrations ne servaient pas les intérêts du peuple états-unien, mais ceux d’une classe financière transnationale. Elles ont certes détruit la Syrie, mais aussi l’économie US. Ce ne serait donc pas à Washington de payer, mais à ces gens et aux sociétés transnationales directement impliquées dans la guerre.

Par exemple, le fonds de placement états-unien et rival du Carlyle Group, KKR d’Henry Kravis (valeur boursière 150 milliards de dollars). Il emploie le général David Petraeus et a fait transiter des fonds et des armes vers Al-Qaeda et Daesh [2]. Ou le constructeur automobile japonais Toyota (valeur boursière 170 milliards de dollars) qui a fourni l’ensemble des véhicules neufs de Daesh [3]. Ou encore le fabriquant de machines de construction Caterpillar qui a vendu aux jihadistes les tunneliers nécessaires à la construction de leurs réseaux souterrains (valeur boursière 76 milliards de dollars). Sans parler du cimentier franco-suisse Lafarge-Holcim qui a produit 6 millions de tonnes de ciment pour construire leurs bunkers (valeur boursière 40 milliards de dollars) [4], etc.

L’engagement de ces sociétés dans l’application du plan de l’amiral Arthur Cebrowski pour détruire les États et les sociétés du Moyen-Orient élargi s’explique probablement par la certitude qu’elles auraient accès aux ressources naturelles de la région sous la protection des armées occidentales.

Faire payer des multinationales n’exclut pas d’obtenir des réparations de certains États comme l’Arabie saoudite, le Koweït, le Qatar ou la Turquie qui ont financé ou dont des ressortissants ont publiquement financé les jihadistes.

Si la République arabe syrienne parvient à réunir les preuves de leur rôle durant la guerre, elle sera en droit d’en demander la saisie devant les tribunaux du pays de leur siège social. En reprenant l’argumentaire du président Trump, elle pourra compter sur l’appui de la nouvelle administration US.

Il est donc possible, même sans parvenir à faire payer des États, de réunir les 388 milliards de dollars évoqués par l’ESCWA.

À la fin de toutes les guerres ayant donné lieu à réparation des sociétés nationales ont été saisies. La nouveauté serait cette fois de tirer les conclusions de la globalisation économique et de saisir des transnationales.

[1] « Qui paiera 388 milliards de dollars de dommages de guerre pour la Syrie ? », Réseau Voltaire, 8 août 2018.

[2] « Des milliards de dollars d’armes contre la Syrie », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 18 juillet 2017.

[3] « Le département US du Trésor enquête sur les approvisionnements de Daesh », Réseau Voltaire, 8 octobre 2015.

[4] « Révélations : le jihad de Lafarge-Holcim », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 24 mars 2017.

Les États-Unis ferment jusqu'à « nouvel ordre » leur consulat à Haïfa.

Washington annonce la fermeture de son consulat à Haïfa jusqu’à « nouvel ordre » sans en préciser aucune raison précise.  

« Le bureau consulaire des États-Unis à Haïfa sera fermé aux services publics à partir du 1er septembre 2018, jusqu'à nouvel ordre. Les services aux ressortissants américains seront disponibles à Qods occupée et à Tel-Aviv », a indiqué dans un communiqué publié, le vendredi 17 août, l’ambassade américaine en Palestine occupée.

Les réceptions initialement prévues au consulat pour les ressortissants américains sont aussi annulées, annonce le communiqué.

Selon les sources d’information, l'ambassade des États-Unis a annoncé que cette décision « faisait partie de la planification interne de l'ambassade pour des raisons administratives ».

Alors que cette décision américaine n’a pas été annoncée officiellement, certains médias israéliens ont indiqué que la réduction de 29% de budget fédéral pour 2018, adopté en mars, a motivé la fermeture du Consulat US à Haïfa.

L'ambassade des États-Unis en Palestine occupée a été officiellement transférée en mai de Tel-Aviv à la ville sainte de Qods occupée, et ce au 70e anniversaire de la création du régime factice. Trump voulait réaliser ainsi l'une de ses promesses électorales.

Pour les Palestiniens, il s'agit d'une provocation et d'une violation de leur droit indéniable. Des dizaines de Palestiniens protestataires qui manifestaient  à la frontière pour protester contre cette décision ont été tués.

L’inauguration a eu lieu sous haute tension et haute surveillance sécuritaire.

Le transfert de l'ambassade américaine en Israël à sainte Qods qui contrevenait au droit international a été condamné par plusieurs pays dans le monde, dont la Grande-Bretagne, la France, l’Allemagne et le Japon.

Cette décision a été déclarée illégale par la communauté internationale qui considère Qods-Est comme une partie occupée et pour cette raison (en attendant un règlement du statut final par le truchement des négociations entre les deux parties israélienne et palestinienne), les ambassades ne doivent pas être installées dans cette ville sainte.

 

 

Depuis que l'armée syrienne et ses alliés ont coupé la voie de communication entre al- Tanf d'une part et Soueïda de l'autre, les États-Unis sont pris de panique. Il est vrai que peu d'analystes sont enclin à croire Trump sincère quand il laisse entendre vouloir retirer les forces spéciales US de Syrie et surtout du pétrolifère gouvernorat de Deir ez-Zor. C'est pourquoi Daech refait surface. Sous prétexte de vouloir contrer les assauts de Daech, les FDS se réactivent tout comme les avions de la coalition US qui auraient décollé pour aller frapper les terroristes de Daech. Pourtant ces agents takfiristes des USA sont formés et opèrent à l’intérieur même de la base américaine à al-Tanf . 

L’aviation irakienne a lancé, vendredi 17 août, des frappes contre les positions de Daech sur le sol syrien.

Le commandant irakien des opérations conjointes a fait état de frappes aériennes menées par des chasseurs F-16 contre les terroristes de Daech dans la province syrienne de Deir ez-Zor. 

 

Les soldats de l’armée israélienne reçoivent des formations sans précèdent pour se préparer à une guerre éventuelle contre le Hezbollah libanais dans le cadre de la stratégie d’une guerre collective à quatre dimensions, a écrit Yediot Aharonot. 

Les forces du 36e régiment blindés et de la 7e  brigade militaire de l'armée israélienne ont reçu ces derniers jours des formations intensives, a rapporté l'IRNA.

Selon ce rapport, la "brigade de combat Gideon" qui comprend des milliers de militaires israéliens, s'entraîne sur les hauteurs du Golan occupé à un combat contre ce que l'on appelle la "nouvelle armée du Hezbollah".

Yediot Aharonot indique à ce sujet que du point de vue militaire, le Hezbollah dont le siège se trouve au Liban est une véritable armée, avancée, rapide et mobile et qui est capable d’asséner des coups durs. Le Hezbollah a beaucoup de confiance en lui et a acquis une expérience précieuse durant les quatre années de guerre en Syrie.

Le soutien du Hezbollah pour protéger les sanctuaires en Syrie et son intervention dans différents combats contre les terroristes ont suscité l'inquiétude du régime de Tel-Aviv.